samedi 15 octobre 2016

Peinture - François Boucher - Diane

 
Le sommeil de Vénus
Villa Ephrussi-Rothschild


Amour à la colombe
Villa Ephrussi-Rothschild





 

Diane sur les nuées
Villa Ephrussi-Rothschild



Paolo Fiammingo

Attribué à Franck Pauwels

Anvers ( ?), 1540 – Venise, 1596

Diane chasseresse, vers 1592

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts

Nancy



François Boucher
1703 – 1770
Le repos des nymphes au retour de chasse
Dit le retour de chasse de Diane
1745
Huile sur toile
Musée Cognacq-Jay
Paris 
 
Michel Audiard 
La Diane 
2004 
Château des Pères
Ille-et-Vilaine.
 
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Diane présidant la pêche et la navigation 
Jan Pietersz Saenredam 
Caen 
Musée des Beaux-Arts

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L'odalisque
Reims


Narbonne
François Boucher
Paris, 1703 – 1770
Paysage
Dépôt de l’État, 1872

 
A Blois :
François Boucher
1703 – 1770
Psyché refusant les honneurs divins
Vers 1740
Huile sur papier marouflé sur toile
L'histoire de Psyché est une fable morale relatée dans l’Âne d'or d'Apulée, auteur latin du 2e siècle.
Son sujet, l'amour, la fatalité, la séparation, la quête héroïque et la réunion des deux amants inspira de nombreux peintres. On voit ici Psyché refusant les offrandes apportées par ses concitoyens en hommage à sa beauté mortelle dans le temple même de Vénus sous le regard courroucé de celle-ci.
Cette esquisse témoigne de l'intérêt personnel du peintre pour la fable de Psyché qu'il traita à de multiples occasions.
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Rouen
François Boucher
Paris, 1703 – Paris, 1770
Le Mariage d’Amour et Psyché, 1744
Huile sur toile
Cadre de style Louis XV élégant et délicat.  Renoir appréciait cette souplesse et finesse souvent copiées.




François Boucher (copie d’après)

1703 – 1770
Psyché et l’Amour
Huile sur toile
Musée Cognacq-Jay
Paris 



François Boucher

Paris, 1703 – Paris, 1770

Aurore et Céphale, 1733

Huile sur toile

Rentré de Rome en 1731, Boucher reçoit une première commande importante en 1732 : Vénus demande à Vulcain des armes pour Enée (Musée du Louvre) et réalise l’année suivante Aurore et Céphale. Ces œuvres étaient destinées à orner les salles de billard de la maison de l’avocat François Derbais, rue Poissonnière à Paris. Tout au long de sa carrière, Boucher aborda le thème des amours des dieux, dans un style léger, gracieux et lumineux, qui fit de lui l’un des maîtres du style rocaille. Ici il s’agit d’un thème extrait des Métamorphoses d’Ovide.

Musée des Beaux-Arts

Nancy
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François Boucher
France, 1703 – 1770
Composition aux Putti
XVIIIe siècle
Huile sur toile
Musée d’Assezat
Fondation Bemberg

Toulouse

François Boucher
Paris, 1703 – 1770
Huile sur toile, 1763
La Cage
La série des Pastorales est un des thèmes de prédilection du peintre protégé du roi Louis XV et de sa favorite la marquise de Pompadour. Elle met en scène des bergers et des bergères, en costumes clairs et brillants. Dans la littérature, les thèmes champêtres sont alors à la mode. Les fêtes galantes d’une aristocratie libertine sont à la recherche de plaisirs qui sont au seuil de leur déclin.
Musée d’art et d’histoire de Bayeux


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« Boucher est un de ces hommes qui signifient  le goût d’un siècle, qui l’expriment, le personnifient et l’incarnent. Le goût français du siècle s’est manifesté en lui dans toute la particularité de son caractère : Boucher en demeura non seulement le peintre, mais le témoin le représentant, le type. »

Edmond et Jules de Goncourt,

L’art du dix-huitième siècle,
2e édition, 1873 – 1874.

Musée Cognacq-Jay
Paris

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François Boucher
1703 – 1770
Danaé recevant la pluie d’or
1745
Huile sur toile
Musée Cognacq-Jay
Paris 






François Boucher
1703 – 1770
La Belle cuisinière
Avant 1735
Huile sur bois
Musée Cognacq-Jay
Paris




François Boucher
1703 – 1770
La leçon de musique
1749
Huile sur bois
Musée Cognacq-Jay
Paris




François Boucher
1703 – 1770
Mademoiselle Baudoin, fille du peintre
Musée Cognacq-Jay
Paris



Portrait présumé de Marie-Emilie Baudoin, fille du peintre et épouse de Pierre-Antoine
Vers 1758 – 1760

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François Boucher 
1703 - 1770
Vénus se parant des bijoux de Junon 
Huile sur toile
Vers 1738
Musée Jacquemart André 

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François Boucher

Paris, 1703 – 1770

Allégorie de la peinture

Huile sur toile

Lille

Musée des Beaux Arts 


Esquisse d'esprit rococo. L'oeuvre fut considérée de la main du peintre Charles Natoire.


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François Boucher
Paris, 1703 – 1770
La toilette 
1742 
Romans 
Musée de la chaussure 

(…) Cette Toilette, une œuvre truffée de détails sensuels et exotiques. 

(…) Installée près de la cheminée où crépite le feu, une jeune femme, dont la robe bleu ciel aux jupons bouffants est relevée sur sa cuisse, ajuste sa jarretière. Son regard doux se porte sur sa dame de compagnie, qui lui présente un bonnet. 

(…) Malgré son air ingénu, la jeune femme n’en demeure pas moins follement sensuelle car, nouant sa jarretière, elle laisse entrevoir l’intérieur de sa cuisse. En suivant l’axe suggéré par sa jambe galbée, les yeux du spectateur – ici un brin voyeur, comme le portrait qui semble observer la scène, caché derrière le paravent – sont naturellement guidés vers sa gorge lumineuse, qui le mène enfin à contempler sa figure angélique rehaussée d’une mouche. 

(…) Sur le rebord en marbre, sont disposés pêle-mêle un délicat ruban de soie rose – qui rappelle autant la jarretière que le corsage de la jeune femme –, un oiseau de céramique, et, au centre, un imposant vase chinois en céladon rehaussé de bronze doré. Au pied d’un chandelier, une mystérieuse lettre attend son cachet… 

(…)  Le peintre attire également notre attention sur la robe de la dame de compagnie nous tournant le dos, dont la silhouette, autant que la toilette, rappelle une célèbre œuvre d’Antoine Watteau, L’Enseigne de Gersaint (1720). Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, plus tard, ces plis caractéristiques des robes à la française furent baptisés les « plis Watteau » !

(…) François Boucher raffole de ces « chinoiseries » qu’il collectionne malgré leur prix souvent élevé. Sa collection, dispersée après sa mort en 1770, comptait plus de 700 objets !

la-toilette-de-francois-boucher-sous-les-jupons-de-la-passion


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François Boucher

Paris, 1703 - 1770

La mort de Socrate

Le Mans

Musée de Tessé 

Huile sur toile en camaïeu de brun.

 

Le philosophe Socrate est représenté sur son lit de mort, dans un cachot, avec la coupe de cigüe vide posée à ses côtés. Ses disciples tentent de recueillir ses dernières paroles. 

La mort de Socrate est dans l'air du temps, sous l'influence de Diderot.

Ici, l'agonie du philosophe est représentée. 

Draperies animées.

Fortes diagonales dans la composition.

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François Boucher 

Clio ou l'Histoire 

Huile sur toile

1742  

BNF - Monnaies, médailles et antiques.

Paris


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François Boucher 

Peintre 

Opéra Garnier 

Paris

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François Boucher

Femmes

François Boucher, né le 29 septembre 1703 à Paris où il est mort le 30 mai 1770, est un peintre, dessinateur, graveur et décorateur français, représentatif du style rocaille.

Il fit une carrière brillante connut tous les honneurs reçut d'incessantes commandes royales.

Peintre, dessinateur et aquafortiste talentueux et prolifique, Boucher crée aussi des décors de porcelaine, de tapisserie et de théâtre.

 

Marie-Jeanne Buzeau ou Buseau, épouse de François Boucher, née en 1716 et morte en 1796 est une artiste, miniaturiste et graveuse française du XVIIIᵉ siècle.

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François Boucher

Paris, 1703 – 1770

 

François Boucher

Peintre

Opéra Garnier

Paris

 

« Boucher est un de ces hommes qui signifient le goût d’un siècle, qui l’expriment, le signifient et l’incarnent. Le goût français du siècle s’est manifesté en lui dans toute la particularité de son caractère : Boucher en demeura non seulement le peintre, mais le témoin, le représentant, le type. »

Edmond et Jules de Goncourt.

« L’art du dix-huitième siècle. »

1873 - 1874

 

François Boucher

Abraham et Agar

 

François Boucher

Amour à la colombe

 

François Boucher

Composition aux Putti

Musée Bemberg

Toulouse

 

François Boucher

La mort de Socrate

Huile sur toile en camaïeu de brun

Musée Tessé

Le Mans

 

Socrate est représenté sur son lit de mort, dans un cachot, avec la coupe de ciguë vide à ses côtés. Ses disciples tentent de recueillir ses dernières paroles. Boucher traite ici d’un sujet plus sérieux. Ses mythologies galantes sont bientôt passées de mode. L’agonie du philosophe est représentée par des draperies animées et de fortes diagonales.

 

François Boucher

Psyché refusant les honneurs divins

Blois

 

François Boucher

L'Amour introduisant Psyché dans l'Olympe

Avant 1739

Huile en grisaille sur toile

Musée Arts décoratifs

Paris

 

Francois Boucher

Paysage

 

D'après François Boucher

Le ballet enfantin

Fauteuil à la reine

Petit Palais

Paris

 

François Boucher

Le peintre dans son atelier

Vers 1730-1735

Huile sur bois

Musée du Louvre

Paris

 

François Boucher

Prédication de saint Jean-Baptiste

Musée Arts décoratifs

Paris

 

François Boucher

Pastorale au Berger gardant ses moutons

Huile sur toile

Musée d'art

Caen

 

Composition aux courbes concentriques.

Le sujet est léger.

Sentiment de calme et de bonheur.

Mais les ruines évoquent la mélancolie.

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François Boucher 

Paris , 1707 - 1770

La cage 

1763 

Huile sur toile

Bayeux 

Musée d'art

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lundi 10 octobre 2016

La cathédrale de Bourges - Palais Jacques Coeur - Charles VI - Charles VII

La cathédrale Saint-Étienne de Bourges.
Deux phases :
1195 – 1215 et 1220 - 1324.

La cathédrale est dédicacée le 5 mai 1324.
Pendant vingt ans, pour pouvoir agrandir la cathédrale romane, on remblaie l'arrière du chœur.
Au temps des Carolingiens, il existait une crypte qui abritait les reliques. A Chartres, il existe aussi les vestiges d'une crypte. Mais avec le gothique, tout devient ostentatoire. Les reliques sont montrées dans les chapelles qui entourent le chœur
On veut de la lumière et on fabrique de grandes ouvertures. Les arcs sont placés à l'extérieur. Les murs ne sont plus porteurs. Ce sont les piliers qui le deviennent.
Puis, arrêt des travaux pendant dix ans.
En trente ans, les artisans deviennent de plus en plus parfaits. On met de moins en moins de pierre dans les rosaces.
La cathédrale de Chartres est de même hauteur que celle de Bourges qui est plus large. Mais, en évaluant le poids des pierres, Bourges est plus légère. Ils ont utilisé moins de pierres.
Dimensions de la nef :
Longueur : 117 m
Largeur : 41 m
Hauteur : 37 m
Toutes les cathédrales sont construites sur le modèle de la cathédrale de Chartres. Celle de Bourges est la seule à part. Elle n'a pas de transept (pas de plan habituel en croix latine). Une de ses tours est sourde. Avec des cloches à l'intérieur, elle se serait effondrée. La cathédrale de Bourges est reconnue par l'UNESCO comme patrimoine mondial de l'humanité extrêmement tard, en 1996. Elle avait été oubliée.
Vers 1500, La cathédrale de Beauvais s'est écroulée. Elle était trop haute.
Le chaînage de fer renforce les murs de pierre (il est autour de la maçonnerie, à l'intérieur et entre les pierres).
Les travaux démarrent par le chœur et avancent. Au fur et à mesure les échafaudages avancent, les vitraux sont placés. Pendant que la cathédrale romane est toujours en fonction, on construit par travée. Il n'y a pas de dessin précis. On tâtonne. Pour la toiture, c'est l'inverse. Elle est posée à partir de la finition de la cathédrale, vers le chœur







 
Sur la porte de l'ouest, les statues n'ont plus de têtes et d'attributs depuis les guerres de religion.
Les hommes nus sortent des tombes pour le jugement dernier. Ils sont à égalité. On se présente devant Saint-Pierre. Dans le chaudron, un moine avec un crapaud dans la bouche, une femme portant un crapaud sur son sein, un évêque portant une couronne montrent que ce sont les actions qui déterminent le choix et pas l'origine sociale. On n'achète pas sa place dans le ciel.
La Vierge et Saint-Jean prient comme exemple. C'est ce qu'il faut faire.
Marie-Madeleine et Marie l’Égyptienne, deux pécheresses, ont quand même l'accès au Paradis dans le ciel.
Les portails latéraux, nord et sud, sont d'origine romane(vers 1160).
Le gros œuvre de la façade occidentale est achevé vers 1230.
Tympan des cinq portails :
A – Vie de Saint Ursin, fondateur de l’Église de Bourges, vers 1230
B_ Vie de Saint-Étienne, vers 1230
C_ Le Jugement dernier, vers 1240
D_ La vie de la Vierge, XVIe siècle
E_ Vie de Saint-Guillaume, XVIe siècle.

Les piliers de Bourges ont les mêmes caractéristiques que ceux d'Amiens. Il n'y a pas de chapiteau en haut. La poussée est verticale, et chaque arc-boutant maintient l'équilibre. Un pilier plus mince alterne avec un pilier plus gros. Cet effet visuel permet la mise en valeur du chœur

Les vitraux proviennent de Turquie, d’Égypte et des Romains. A l'origine, un morceau de verre est cerné de plomb. Avec le temps, les morceaux de verre s'agrandissent.
Vers 1400, on utilise le jaune d'argent. Vers 1500, on utilise plusieurs couleurs et on peint sur le verre. Pour obtenir l'effet damassé, on recouvre le vitrail de noir et on gratte avec l'aide de pochoirs.
Vers 1450, l'artiste revendique son nom et se représente dans le vitrail. Il a la liberté de représenter un sujet de commande.
Après la Révolution française, on cherche ce qui se faisait au Moyen Age. Les techniques avaient été oubliées.
On reconnaît des artisans : des charpentiers, des charpentiers, des charrons, des boulangers, etc. On reconnaît les maîtres grâce à leurs longues robes.

La rosace est offerte par le duc de Berry. Il souhaitait être enterré dans la cathédrale, mais les chanoines voteront contre. Jacques Cœur terminera la rosace.

Les chapelles privées voient le jour. Les riches familles commandent leur vitrail et agrandissent en faisant casser les murs.



Jacques Cœur (1395 – 1456) : Argentier du roi Charles VII et grand homme d’affaires, il installe à Aigues-Mortes le « chantier de la Roubine » qui fabriquera les galères constituant sa flotte de commerce.

Bourges (Cher)
Hôtel Jacques Cœur
Allège d’une fenêtre de la façade sur cour
Monument historique par arrêté de 1840
Cité de l’architecture et du patrimoine

Paris


Bourges (Cher)
Hôtel Jacques Cœur
Fenêtre
Monument historique par arrêté de 1840
Cité de l’architecture et du patrimoine
Paris



Voici Jacques Coeur dans son palais (hypothèse)

Bourges (Cher)
Hôtel Jacques Cœur
Haut-relief de la chambre, dite « des galées », premier étage du corps de logis
Monument historique par arrêté de 1840
Cité de l’architecture et du patrimoine
Paris                   

Poitiers (Vienne)
Palais de justice
La « Belle cheminée »
Charles VI (1368 – 1422)
Dès 1384 d’importants travaux sont à l’initiative de Jean de Berry dans la grande salle du palais comtal de Poitiers. Isabeau de Bavière est l’épouse de Charles VI. L‘architecte et sculpteur Guy de Dammartin aménage le mur sud d’une cheminée monumentale surmontée d’une tribune et de baies.
Monument historique par liste de 1862
Moulage réalisé par Jean Pouzadoux
Cité de l’architecture et du patrimoine

Paris



Charles VI
Portraits


Charles VI

Troyes

1420

Roi de France, le "Bien aimé" puis "Le Fol", sur le trône depuis 1380.

Il est frappé de crises de démence à partir de 1392.

Son incapacité à gouverner plonge le royaume dans la tourmente.


Isabelle de Bavière 

Vers 1370 - 1435

Troyes

1420

Reine de France, elle dirige le pays lors des crises de démence de Charles VI. Elle est co instigatrice du traité de Troyes.

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Cathédrale Saint Julien 

Le Mans 

Vitrail du XVe s 

La Rose en hommage à Charles VI et à Isabeau de Bavière.

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Henry Cros 

Isabeau de Bavière  

Musée d'Orsay

 

Isabeau de Bavière.

(1371-1435)

Reine de France.

Issue de la puissante maison de Wittelsbach-Ingolstadt, elle est la fille aînée du duc Étienne III de Bavière et de son épouse Taddea Visconti.

Elle est l’épouse de Charles VI.

Débauchée, meurtrière, voire infanticide, Isabeau de Bavière (1371-1435) garde une réputation si sulfureuse qu'elle inspira le Marquis de Sade.

Mariée à Charles VI (1385), elle dirige le Conseil de régence après la folie du roi (1392).

Les Parisiens lui ont trouvé un petit surnom : « Isabeau la grande Gaure », autrement dit « Isabeau la grosse truie ».

Isabeau de Bavière connaît une très mauvaise réputation, accusée tantôt de détourner de l’argent, tantôt de coucher avec son beau-frère.

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Troyes – Le Traité de 1420.

Le fils de Charles V, Charles VI, monte sur le trône.  Il n’a que douze ans. En 1380, un conseil de régence se met en place autour de ses oncles, le duc de d’Anjou, le duc de Berry et le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi.

A vingt ans, Charles VI est majeur et prend le pouvoir individuellement. En 1392, il va connaître sa première crise de folie. Il se trouvait dans la forêt du Mans, en guerre contre le duc de Bretagne pour un conflit de succession, et il va avoir des hallucinations. Il va tuer quatre hommes de sa garde. Il perd conscience et reprend connaissance deux jours après. L meurt en 1422. Il fera cinquante-cinq crises de folie. Ses épisodes de folies seront de plus en plus longues et ses périodes de rémission de plus en plus courtes.

Le bal des Ardents en 1393*.

Sa femme, Isabelle de Bavière, organise une fête à l’Hôtel Saint-Pol, lieu de résidence du couple royal à Paris, et le roi avec quatre de ses hommes, amis  très proches, vont se déguiser en hommes sauvages. Ils vont se recouvrir le corps d’étoupe et de poix, matériaux hautement inflammables. Le frère du roi, Louis d’Orléans, n’aura pas l’information qu’il est interdit d’entrer dans la pièce avec une torche. Il enflammera un des costumes des invités. Quatre amis du roi vont mourir brûlés vifs. Le roi ne doit son salut qu’à la duchesse de Berry qui va avoir la présence d’esprit de l’envelopper dans ses jupons pour étouffer les flammes. Charles VI ne se remettra pas de cet événement. Dès 1392, il n’est plus en mesure de gouverner. Un conseil de régence se met en place autour de son frère, le duc d’Orléans, de son oncle, le duc de Berry, du duc de Bourgogne, Philippe le Hardi et son fils, Jean Sans Peur.

Le pouvoir va provoquer des rivalités, en particulier entre le duc d’Orléans et le duc de Bourgogne avec son fils Jean Sans Peur. Le point de crispation est le conflit avec l’Angleterre.

Les Armagnac seront les partisans du dauphin, le futur Charles VII. Les Bourguignons sont opposés à ce clan.

Nous avons donc un roi fou et une guerre civile qui déchire le royaume de France.

Bal_des_ardents

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Troyes 

Hôtel Dieu le Comte 

Charles VI 

Chapel doré

Cette coiffe a été retrouvée dans l'ancien donjon du Louvre, en 1984. Elle est constituée de 69 fragments en cuivre doré. 

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Charles VII
Bourges
Monument Jacques Coeur



Charles VII et Jeanne d'Arc entrant dans Soissons le 23 juillet 1429




Charles VII

Portraits

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Charles VII 
Rémy Eugène Julien 
Laon, 1797 - Caen, 1868
Bataille de Formigny - comte de Clermont
Huile sur toile 
Bayeux 
Musée d'art
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Valentine Visconti (Milan, 1366 ou 1368 - Blois, 4 décembre 1408) est une princesse milanaise devenue duchesse d'Orléans par son mariage avec Louis d'Orléans, frère du roi de France Charles VI, et mère du poète Charles I d'Orléans.

Elle épouse en 1389 Louis de France, fils du roi Charles V et futur duc d’Orléans. Mais ce dernier est assassiné en 1407 par son cousin et rival politique, Jean sans Peur, duc de Bourgogne. Valentine de Milan se retire alors au château de Blois, où elle meurt l’année suivante. 

La devise de Valentine est « Rien ne m'est plus ; Plus ne m'est rien ».

Elle est la belle-sœur de Charles VI.

 

Charles d'Orléans, né à Paris le 24 novembre 1394 et mort à Amboise le 5 janvier 1465, duc d'Orléans, est un prince français, connu surtout pour son œuvre poétique réalisée lors de sa longue captivité anglaise. Il est le fils de Louis Ier, duc d'Orléans (le frère du roi de France Charles VI), et de Valentine Visconti fille du duc de Milan. Charles d'Orléans est l'auteur d'une œuvre considérable : 131 chansons, 102 ballades, sept complaintes et pas moins de 400 rondeaux. Il est aussi l'auteur de pièces poétiques en langue anglaise. Charles d'Orléans meurt à Amboise le 5 janvier 1465.

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Voir aussi:

la-cathedrale-dorleans

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Charles VII monte le siège Château Gaillard.
XVe siècle.
BNF.

Château-Gaillard est un ancien château fort construit à la fin du XIIᵉ siècle, aujourd'hui en ruine, dont les vestiges se dressent sur la commune française des Andelys au cœur du Vexin normand, dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Il a été construit en 1197-1198 par Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre et duc de Normandie, en guerre contre le roi de France Philippe II Auguste, 

Château-Gaillard, symbole du pouvoir de Richard Coeur de Lion. Richard Coeur de Lion ordonne alors de construire une forteresse surplombant la vallée et permettant de repousser les adversaires. Cette forteresse est sensée empêcher les Français d'accéder à la route de la mer par la Seine et de bloquer l'accès à Rouen.

En 1430, la forteresse est de nouveau sous contrôle anglais. 

Charles VII en reprend possession en 1449.

 

Charles VII, dit « le Victorieux » ou « le Bien Servi », né à l'hôtel Saint-Pol à Paris le 22 février 1403 et mort au château de Mehun-sur-Yèvre, résidence royale située à Mehun-sur-Yèvre, entre Bourges et Vierzon, le 22 juillet 1461, est roi de France de 1422 à 1461.

Durant son règne, celui qu'on appellera « le Victorieux » mit fin à la guerre de Cent Ans, en 1453. Charles VII est aussi le roi qui réhabilita Jeanne d'Arc lors de son deuxième procès.

Le crâne du jeune souverain de 27 ans se brise lorsqu'il oublie de baisser la tête en franchissant une porte basse de son château d'Amboise. Le 7 avril 1498, la cour réside au château d'Amboise.

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Les vaches dans le Palais des glaces, à Versailles








Saint-Simon
Le roi-soleil
Editions Bernard Coutaz – 1992
Les plaisirs d’un roi par Pierre Bettencourt
Page 161 :

« Versailles tourne aussi avec ses chiens, ses piqueurs, et même ses vaches, qu’on introduira au petit matin par la Galerie des glaces pour aller porter jusque dans leurs appartements aux enfants royaux du bon lait tout frais, tiède encore. »

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Fête de l'Humanité 
"La vache révolutionnaire avec la faucille et le marteau."
PCF 53
Mayenne
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Vache 
S'asseoir dans une bouse
"Je me suis assise dans une bouse de vache. Ma robe était tâchée."
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Vaches

Bouses sur le chemin 

"Près des fermes, les vaches laissent leurs bouses en plein milieu du chemin."

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