samedi 11 mai 2019

La femme au temps des cathédrales- Régine Pernoud - Attila - Psautier


La femme au temps des cathédrales
Régine Pernoud
Livre de Poche
1980



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Page 12 :
Avant le 5e siècle, Régine Pernoud se demande combien de femmes ont su parvenir jusqu’à nous ? « On a retenu le nom d’Agrippine*, la mère de Néron. (…) De nombreuses monnaies portent l’effigie de Faustine**, mais que sait-on d’elle ? »

*
Julia Agrippina dite Agrippine la Jeune est une impératrice romaine, sœur de Caligula, épouse de Claude, et mère de Néron. Elle est en outre la descendante directe d’Auguste, empereur de 27 av. J.-C. à 14, et petite-nièce et petite-fille adoptive de Tibère, empereur de 14 à 37. 





Tête féminine – Agrippine ?
Marbre sculpté
1er siècle
Musée de la Vieille Charité
Section antiquité
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Faustine l'Ancienne

Annia Galeria Faustina, dite Faustina Maior ou Faustine l'Ancienne (v. 100 - v. 140), est une impératrice romaine, épouse d’Antonin le Pieux (empereur de 138 à 161).




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Antonia Minor.

Fille de Marc-Aurèle et d'Octavie.

Grand-mère de Caligula.

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Clotilde***, la reine des Francs :

Elle obtient le baptême de Clovis à Reims, oint par l’évêque saint Rémi (estimation entre 496 et 506), et elle permet l’union des peuples chrétiens après la dislocation du monde romain.


***
Clotilde, née vers 474 ou 475 peut-être à Vienne, Lyon ou à Genève, morte autour de 545 à Tours, est une princesse burgonde, devenue reine des Francs en épousant Clovis, qu'elle contribue à convertir au christianisme.

« La géographie des moniales comporte pour le VIe siècle en France (…)  deux monastères, (dont) l’un aux Andelys institué par la reine Clotilde. » (page 47)




Clotilde, reine de France 
Eglise saint Germain de l'Auxerrois
Paris


Clotilde-
Reine-
475-545-
Epouse de Clovis



Sainte Clotilde 
474 ? - 545 ?
Reine de France
Paris 
Jardin du  Luxembourg

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Clotilde

Clotilde, née vers 474 ou 475 peut-être à Vienne, Montmirey-Le-Chateau, Lyon ou Genève, morte autour de 545 à Tours, est une princesse burgonde, devenue reine des Francs en épousant Clovis, qu'elle contribue à convertir au christianisme

 

Pourquoi Clovis Epouse Clotilde ?

Lorsque Gondebaud fait assassiner le père de Clotilde, Chilpéric, et sa mère, la jeune fille se réfugie avec sa sœur auprès de Godegisèle, à Genève. Clovis, ayant entendu des louanges au sujet de Clotilde, obtient de Gondebaud la permission de l'épouser en 493.

 

Née autour de 475, elle est donnée toute jeune en mariage par son oncle, meurtrier de ses parents, au brillant roi païen des Francs, Clovis.

 

Sainte Clotilde. Reine des Francs (+ 545). Célébrée à cette date en Ile de France. Elle était originaire de Bourgogne et chrétienne.

 

Féminin de Clovis, Clotilde est la forme la plus ancienne de Louise. Sa racine est germanique, hlod, "la gloire", et hild, "le combat".

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Page 16 :
Geneviève* à Paris (Lutèce).
Née vers 422, elle meurt à l’âge de 89 ans en 512, un an après Clovis.
A 28 ans, à l’approche des Huns, en 451, Attila** avait brûlé la cité de Metz. Les Parisiens veulent s’enfuir de la ville et Geneviève « exhorte la population à ne pas fuir, promettant à tous que les Huns n’entreraient pas dans leur ville. » Les Huns sont repoussés devant Orléans et devant Troyes. Ils sont vaincus à la bataille de Campus Mauriaci. « Les marchands syriens viendront saluer la Vierge Geneviève quand ils parviendront à Paris. »


*
Geneviève est une sainte française, patronne de la ville de Paris, du diocèse de Nanterre et des gendarmes. La forme issue du latin Genovefa est également employée et a donné le nom Génovéfain.



Sainte Geneviève  
Paris 
Eglise saint François Xavier

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François Mongendre (attribué à)

1644 - Le Mans, 1690.

Saint Germain d'Auxerre rencontrant Sainte Geneviève enfant

Le Mans

Abbaye de L'Epau

Huile sur tole.

Rencontre lors d'un voyage en Angleterre.

La rivière serpentine rappelle les alentours de Nanterre, lieu probable de la rencontre.

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Attila, né aux alentours de 395 dans les plaines danubiennes et mort en mars 453 dans la région de la Tisza dans l'Est de la Hongrie actuelle, fréquemment appelé Attila le Hun, est le souverain des Huns de 434 jusqu'à sa mort en mars 453.

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Emmanuel Macron est comparé à Attila.
Aucun droit social ne repousse après son
 passage au pouvoir!

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La Marseillaise.
Orban veut une race hongroise non-mixte.
Hitler avait ce discours en 1933 avec sa volonté de "La race pure allemande". Bien entendu, dominatrice du monde! 
L'histoire hongroise a pourtant démontré le contraire.
Huns, Turcs, Ouïghours, les Hongrois sont 
un mélange.
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page 22 :
Zénobie, reine de Palmyre * :
Georges Naïdenoff** relève « dans le Petit Larousse les noms cités pour les IIe et IIe siècle de notre ère. Il trouve plus de femmes que d’hommes. (…) Il nomme vingt et une femmes, dont Zénobie, reine de Palmyre. »


*
Septimia Bathzabbai, plus connue sous la forme hellénisée Zénobie, était l’épouse d’Odenath. Après l'assassinat de celui-ci et de son fils Hairan vers 267, Zénobie fit transférer à son fils Wahballat les titres de son père, notamment celui de « roi des rois ».

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Georges Naïdenoff  (1910 - 1998)      

www.idref.fr


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Archéologie

Palmyre de Rome à Daech

« Palmyre à la croisée des mondes »

France 5

L'Humanité

En 2015, les vestiges de Palmyre et son musée ont été en partie détruits par l'organisation terroriste Daesh. (Yahoo).

Au cours de la dernière décennie, ses ruines ont été en partie détruites par le groupe terroriste Etat islamique. (Orange).

Des archéologues révèlent les secrets de la légendaire cité de Palmyre, une ville prospère et un lieu de commerce sans égal il y a deux mille ans. (Mycanal).

Pendant des siècles, ses ruines majestueuses ont inspiré de nombreuses légendes avant leur destruction partielle par Daesh, en 2015. (Télérama).

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Page 30
Fabiola* :
Elle crée le premier hôpital. Plus tard, elle fonde à Ostie « le premier centre d’hébergement, xenodochion. » Elle est « attentive aux besoins de son temps » et est « créative ».

A Paris, à l’Hôtel-Dieu, depuis « l’an 651, (…) pendant  mille deux cents ans des religieuses et religieux soignèrent gratuitement les malades qui se présentaient. 



*
Matrice romaine de grade, décédée le 27
 décembre 399 ou 400. 
Elle était l'une des nobles femmes 
romaines qui, sous l'influence de 
saint Jérôme, 
renonça à tous 
les plaisirs terrestres et se consacra à 
la pratique de l'ascèse chrétienne et au 
Travail de bienfaisance.
 

À l'époque du séjour de saint Jérôme 
à Rome (382-84), 
Fabiola 
n'était pas du cercle des ascètes
 qui se formait autour de lui. Ce n’est qu’à 
une date 
ultérieure 
que, à la mort de son second époux, 
elle franchit une étape décisive en 
entamant une vie de
 renonciation 
et de travail pour les autres.

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Sœur Philippe du Bois ** :
La prieure de l’Hôtel-Dieu de Paris écrit une 
requête 
en 1368 
où « elle indique que la consommation 
journalière de l’Hôtel-Dieu s’élève à 3 500 
draps ou
 autres
 de toile. »
 Non loin de là, l‘hôtel parisien 
de Saint-Jacques accueillait en un an 16 690
 pèlerins.
 
 
 
**
Philippe du Bois et Marguerite Pinelle sont des
 prieuses de l'Hôtel-Dieu de Paris. Directrices 
de l'hôpital et du couvent des soeurs, elles 
accueillent les nécessiteux que la Guerre de 
cent ans
 accable.
(…) Ces femmes à forte personnalité 
n'hésitaient 
pas à se rebeller contre le pouvoir établi. 
(…) Ces femmes intelligentes et instruites ne 
sont
 finalement qu'un modèle de ces femmes 
médiévales qui ont laissé une trace dans 
l'Histoire 
aussi bien chez les artisanes que chez les 
femmes de la noblesse.

les-soeurs-de-l-hotel-dieu-dans-le-paris-des-xive-et-xve-siecles





L'hôpital actuel recrute des infirmières






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page 31 :
Mélanie la jeune* :
Elle hérite de sa grand-mère d’immenses domaines en Afrique et distribue, avec son mari Pinien, ce territoire à leurs esclaves (plus d’un millier). « Dans le mouvement de libération des esclaves, Mélanie a eu une action concrète, certaine. »


*

Mélanie la Jeune est une sainte chrétienne née en 383 ; son prénom était Valéria Mélania. 


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Page 55 :
Les femmes écrivaines 

Gertrude la grande *:

Elle est l’autrice d’un « ouvrage mystique, Le Hérault de l’Amour divin ». Elle vécut dans le monastère de Helfta , près d’Eisleben.


*
Sainte Gertrude d'Helfta, née le 6 janvier 1256 et décédée le 17 novembre 1301 ou 1302 au monastère de Helfta, est une moniale cistercienne allemande.

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Herrade de Landsberg * :

Elle écrit au monastère de Sainte-Odile un livre « Hortus deliciarum, Jardin des Délices », entre 1175 et 1185.
« Ce manuscrit renfermait tout ce que l’abbesse avait jugé nécessaire à l’instruction de ses moniales. » (page 56)


*
Herrade de Landsberg née entre 1125 et 1130, morte le 25 juillet 1195 à Hohenbourg, était abbesse, poètesse, enlumineuse et encyclopédiste.

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page 55 :
Hrotswitha * :
Elle est l’abbesse de Gandersheim et « peut-être l’écrivain le plus original de l’Allemagne aux temps des Othons. » Elle écrivait « aussi bien des légendes en vers (…) que des comédies jouées au couvent. (…) Elle compose en 965 un long poème Gesta Ottonis, la geste de l’empereur Othon 1er le Grand**. » »

 « Le théâtre est considéré comme un moyen d’éducation en même temps que comme une distraction. »

*
Hrotsvita de Gandersheim est une poétesse et chanoinesse de l'abbaye de Gandersheim. Ses dates de naissance et de mort sont inconnues, mais elle est probablement née entre 930 et 935 et était encore vivante en 973. Son prénom peut se comprendre comme « voix forte » ou « solide renommée ».

**

Otton Iᵉʳ du saint- Empire, surnommé en français Otton le Grand, est un souverain politique, notamment fondateur du Saint-Empire romain germanique. Il est né le 23 novembre 912 à Wallhausen en Saxe et est mort au palais familial de Memleben en Thuringe le 7 mai 973.




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Mechtilde de Magdebourg * :
« Elle composa en 1250 le premier ouvrage mystique en langue vulgaire, La Lumière de la Divinité. »


*
Mathilde de Magdebourg (en allemand, Mechthild von Magdeburg ou encore Mechtilde ou Mechthilde), (probablement en 1207 dans la région de Helfta - 1283) est une mystique du XIIIe siècle.
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Page 79 :
Isambour, reine de France * :

Elle possédait un psautier** qui est actuellement conservé à la Bibliothèque nationale à Paris. Régine Pernoud définit les psautiers comme des ouvrages « qui auront presque tous occupé une place dans l’histoire de l’art. »
Carl Nordenfalk*** a écrit sur « l’enluminure romane à ces évangéliaires, psautiers, livres d’heures, à l’usage d’une clientèle de « dames de qualité » ».



*
Ingeburge de Danemark, ou encore Ingeborg ou Isambour, est une reine de France. Fille du roi du Danemark Valdemar Iᵉʳ, elle épousa le 14 août 1193 le roi Philippe Auguste ; mais dès le lendemain, celui-ci demanda la dissolution du mariage. 

**
Un psautier est un recueil de psaumes, souvent associé avec d'autres textes religieux comme un calendrier liturgique ou les litanies des saints. Il était au Moyen Âge et à la Renaissance généralement enluminé et rédigé en latin issu de la traduction de la Septante en Occident ou en grec de la Septante en Orient.

Evangéliaire dit de Charlemagne ou de Godescalc.
Manuscrit en latin - Ecole du Palais de Charlemagne.
781-783  
BNF - Manuscrits.
Paris

L'évangéliaire est un livre liturgique du christianisme qui contient la totalité ou une partie des Évangiles lus lors des célébrations liturgiques. Plusieurs variantes existent selon les différentes confessions chrétiennes.

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***
Carl Nordenfalk, né à Stockholm en 1907 et mort en 1992, est un conservateur de musée et historien de l'art suédois. Spécialiste de l'art médiéval, il a particulièrement étudié l'enluminure du haut Moyen Âge, notamment insulaire et ottonienne. 

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Elisabeth de Hongrie* :
Elle possède un psautier qui est gardé à Cividale. (p 79)


*
Élisabeth de Hongrie (1207 – 1231) est une souveraine de Thuringe membre du Tiers-Ordre franciscain et reconnue sainte par l'Église catholique. Sa fête est fixée au 17 novembre. L'ordre Teutonique fait construire une église gothique destinée à recevoir ses reliques.


Ce superbe psautier de 173 pages de parchemin, réalisé près d'Erfurt, aurait été commandité pour la belle mère d'Elisabeth, Sophie de Thuringe.

le-psautier-de-sainte-elisabeth-de-hongrie-épouse-du-landgrave-louis-iv-de-thuri


Jules Charles Aviat
Brienne-le-Château, 1844 – Périgueux, 1931
Sainte Elisabeth de Hongrie soignant un blessé
Huile sur toile

Sainte Elisabeth de Hongrie naît en 1207 ? Mariée à l’âge de quatorze ans, elle se tourne vers les pauvres et les malades qu’elle cherche à soutenir en distribuant ses biens. Elle meurt d’épuisement à l’âge de vingt-quatre ans. Elle est canonisée pour des miracles de guérison.
Jules Charles Aviat a aussi réalisé le tableau de Charlotte Corday assassinant Marat (musée des Beaux-Arts de Rouen).
Abbeville
Musée Boucher de Perthes 

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Gustave Moreau 
1826 - 1898 -Paris 
Sainte Elisabeth de Hongrie
Musée Gustave Moreau 
Paris 

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Hildegarde ou Rotrude*:
Elle a probablement exécuté un psautier. (p 79)



*

Hildegarde (Ou Rotrude) CAROLINGIENS


Abbesse de Laon (02) 
Née en 803
Décédée le 27 août 860 (vendredi), à l'âge de 57 ans


Psautier de Montpellier




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Judith de Flandre * :
1094
Elle possède un psautier. (p 78)


*

Judith de Flandre ou Judith 
Fausta van Vlaanderen était la fille 
du comte Baudouin IV de Flandre. Elle 
est mariée en 1051 avec Tostig Godwinson, 
comte de Northumberland, et en 1071 avec 
Welf IV, duc de Bavière.

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Margaret of Scotland *:
Morte en 1093.
Elle possède un psautier.


*
Marguerite d'Écosse est une princesse anglo-saxonne de la maison de Wessex qui devient reine d'Écosse en épousant le roi Malcolm III vers 1069-1070, après la conquête normande de l'Angleterre. Elle lui donne huit enfants, dont trois futurs rois d'Écosse.


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Mathilde de Toscane * :
1115
Elle possède un psautier.


*

Mathilde de Toscane, aussi appelée comtesse Mathilde ou Mathilde de Canossa et parfois Mathilde de Briey, née en 1045 ou 1046 à Mantoue et morte le 24 juillet 1115 à Bondeno di Roncore, est une princesse qui a joué un rôle très important pendant la querelle des Investitures.

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Mélisenda de Jérusalem * :
Son psautier est à Londres.


*
Mélisende de Jérusalem est une reine de Jérusalem de 1131 à 1143 et une régente du royaume de 1143 à 1152. Elle est la fille aînée de Baudouin II du Bourg, roi de Jérusalem et de Morfia de Malatya et est née peu après la prise de Jérusalem.


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Sainte Salaberge * :
Abbesse de Laon
670
Son psautier se trouve à Berlin.


*
Sainte Salaberge, est très représentative de son époque (VIIe siècle), de cette ère mérovingienne... Voilà une Sainte qui figure au martyrologe et dans les bréviaires avec le titre de veuve, ayant été successivement novice, mariée deux fois et finalement abbesse.


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Aliénor d'Aquitaine

Psautier

Chinon

Château royal

Il est dans la bibliothèque royale des Pays-Bas.

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Chinon

Le château

Mon aquarelle 

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Une femme de pouvoir: Agnès de Poitiers:


Agnès de Poitiers * :
A partir de la page 295, Régine Pernoud lui consacre une partie du chapitre sur les femmes au pouvoir.
Elle est remarquée par l’empereur germanique Henri III. « Elle l’épouse en 1043. » (p 298).
L’austérité règne à la cour, mais c’est le temps « où s’épanouit la vie littéraire et artistique ». (p 300).  En 1056, Henri III meurt. Agnès prend le pouvoir « et le fait avec une prudence remarquable. » Elle est écartée du pouvoir par un cou d’Etat d’Otton, duc de Bavière. Elle rejoint le Piémont et prend le voile.  Son fils Henri IV est élevé dans d’autres valeurs et il va s’opposer à sa mère. Agnès va nouer une relation spirituelle avec saint Pierre Damien. Jean de Fécamp lui dédie un traité. Elle est entourée de Mathilde de Toscane et de sa mère Béatrice.


*

Agnès de Poitou, est née entre 1020 et 1030 et morte le 14 décembre 1077 à Rome. En 1043, elle épouse Henri III dit le Noir, empereur germanique. Devenue veuve en 1056, l'impératrice Agnès assume la régence du Saint-Empire romain germanique jusqu'à la majorité de son fils Henri IV le Grand, en 1062.

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- 1 Attila 
- 2 R2-D2

Jeu de mot sur les Huns (1) et D2 (Des deux).

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R2D2

Graph

Paris

Place de Clichy

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Attila 
Graph
Milan 

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Racisme. 
Orban, ami de Marine Le Pen,  ne veut pas de mélange. 

NDLR : Orban connaît-il son histoire ?

D'où viennent les Hongrois-e-s ?


L'origine des Hongrois n'est pas totalement élucidée par les savants. L'hypothèse la plus généralement admise est que leur pays primitif était situé du côté de l'Oural, leurs aïeux appartenant à la famille finno-ougrienne des peuples ouraliens.

Les Hongrois descendent bien des Ouigours, peuple turco-asiatique qui entama sa migration vers l'ouest au début de notre ère et dont quelques milliers vivent encore au Xinjiang.

Les Magyars ou Hongrois (hongrois : magyar [ˈmɒɟɒɾ], pluriel : magyarok [ˈmɒɟɒɾok], prononciation: Madjar) sont à l'origine un groupe ethno-linguistique finno-ougrien originaire d'Asie centrale et dont les migrations successives, d'abord vers l'Oural, ensuite vers la mer Noire (pays d'Etelköz, actuelles Ukraine.

C'est quoi un magyar ?

MAGYAR, -ARE, adj. et subst. A. − (Celui, celle) qui appartient à un peuple finno-ougrien établi au ixesiècle dans le bassin danubien (où se trouve l'actuelle Hongrie).


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Françoise de Dinan

1435 1450

Françoise de Dinan, née le 20 novembre 1436 à Trémuson et morte le 3 janvier 1499 à Châteaubriant, baronne de Châteaubriant, est une noble bretonne, gouvernante de la duchesse Anne de Bretagne à partir de 1488. Elle est la dernière représentante de la maison de Dinan. (Wikipédia).

Le Guildo

Château

Enluminure

Livre d'heures

 

Un livre d'heures est un livre liturgique destiné aux fidèles catholiques laïcs — à la différence du bréviaire, destiné aux clercs. (Wikipédia).

Pourquoi appelle-t-on cela un livre d'heures ?

A l'imitation des bréviaires des prêtres, en usage depuis longtemps, les livres d'heures contiennent des prières à réciter à différents moments de la journée appelés « heures canoniales » — et c'est l'origine du nom des « livres d'heures ». (Persée).

Un livre d'heures est le type le plus courant d'ouvrage médiéval enluminé. Il accompagnait le pratiquant laïc, en lui offrant une collection de textes. (Lectura).

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Lire aussi:

dhuoda

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Ingeburge, une reine malmenée:

leblogdebrigittemasson.blogspot.com

les-chansons-de-geste-moyen-age

les-cours-damour-au-moyen-age

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mercredi 8 mai 2019

Le musée Réattu - Arles





Jacques Réattu
Arles, 1760 – 1833
Autoportrait
Vers 1780 – 1785
Huile sur toile

Il étudie à l’Académie royale de Paris et prépare le grand prix de peinture.
Arles

Musée Réattu




Jacques Réattu
Arles, 1760 – 1833
Etude pour la Décollation de saint Paul
1827 - 1829
Huile sur toile
Musée Réattu





Jacques Réattu
Arles, 1760 – 1833
La mort d'Alcibiade
Marseille, vers 1795 - Arles, 1822
Huile sur toile, tracé dans des draperies à la craie blanche
Musée Réattu



Jacques Réattu
Arles, 1760 – 1833
La mort d'Alcibiade
Marseille, vers 1795 - Arles, 1822
Huile sur toile, tracé dans des draperies à la craie blanche
Musée Réattu


Jacques Réattu
Arles, 1760 – 1833
La vision de Jacob
1792
Huile sur toile
Musée Réattu


Jacques Réattu
Arles, 1760 – 1833
La vision de Jacob
1792
Huile sur toile
Musée Réattu




Pierre Joseph Chardigny
Aix-en-Provence, 1794 – Paris, 1866
Portrait de Jacques Réattu, peintre d’histoire
1848
Plâtre peint façon terre cuite, cadre bois
Arles

Musée Réattu



Annabel Aoun Blanco dans ses films projetés s'intitulant "Reviens"
Annabel Aoun Blanco
Reviens
2018
Vidéo


Annabel Aoun Blanco
Souffle
2017
Photo/Vidéo cycle 2

Série de 12 photographies, tirage Fine Art contrecollées sur Duribond noir.



Arman
"Accumulation De Tenailles"




Arman Fernandez, dit Arman
Nice, 1928 – New York, 2005
Accumulation de tenailles
Tenailles soudées

Le nom d’Arman est indissociable de celui de César. Il expérimente ses accumulations dès 1959.
Par l’arrangement de formes au moment de la soudure, les matériaux récupérés prennent une forme poétique. Ici, elles évoquent un bouquet de fleurs.
Arles

Musée Réattu



Arman 
Nice, 1928 - New York 2005
Non plus jamais la guerre 
Maquette 1980 - 1982 
Chars miniatures et plâtre
Dunkerque 
LAAC


Arman 
Nice, 1928 – New York, 2005
Robinets 
1978 
Inclusion de robinets dans de la résine synthétique
Dunkerque
LAAC


Arman

Nice, 1928 – New York, 2005

Cachets

1957

Empreintes de tampons et cachets sur papier.

Le Mans

Musée de Tessé


Arman est invité aux lundis de Marie Raymond. Il lui présente une série de gouaches, en présence d'Yves Klein. Arman a étudié les arts décoratifs à Nice et à l'école du Louvre. Il peint de la peinture abstraite contemporaine. En 1954, il découvre l'art de Kurt Schwitter, l'un des premiers à utiliser les déchets urbains. Dans la série Cachets, il mélange la peinture abstraite avec les signes provenant de la vie quotidienne.

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Arman

Nice, 1928 – New York, 2005

Sans titre

Cachets vers 1956-1957

Empreintes de tampons et cachets sur papier.

Le Mans

Musée de Tessé




Bernard Pagès
"Les Pousses Vertes"
1988




Bernard Pagès
Cahors, 1940
Les Pousses vertes
1988
Bois peint, fonte
Arles

Musée Réattu




Christine Crozat Et Pierre Thomé
"Amanohashidaté"

2015




Germaine Richier 
"Le Griffu"




Germaine Richier
Grans, 1902 – Montpellier, 1959
Le Griffu
Bronze

Sculptrice de formation académique, elle est l’élève d’Antoine Bourdelle. Son travail se transforme radicalement après la seconde guerre mondiale.
Le nom de « Griffu » provient de la serre d’aigle qui prolonge son coude. Cette bête est un mélange de tarasque et d'un corps très fin. Les fils de bronze peuvent évoquer les liens entravant la créature lors de sa capture.
Arles

Musée Réattu




Luis Tomasello 
"Atmosphère Chromoplastique No5"
 1971


Sterenn Donni 
"Anastylose Ville Éphémère"
 2011




Sterenn Donnio
Née en 1983
Anastylose, ville éphémère
2011
Vidéo numérique, en boucle
Arles

Musée Réattu





Curt Asker
Stockholm, 1930
Sans titre, Série Immobili
1988
Métal peint
Arles
Musée Réattu




Luca Gilli
Reggio Emilia, 1965
Sans titre, Série Blank
2012
Epreuve numérique
Arles

Musée Réattu



Luca Gilli
Reggio Emilia, 1965
Sans titre, série Islanda
2009
Tirages barytés d’après fichiers numériques
Arles

Musée Réattu



Pierre Alechinsky
Shaerbeek, 1927
Al Alimon, avec Alberto Gironella
3 mai 1980
Encre de Chine, gouache et aquarelle sur papier
Japon
Arles

Musée Réattu


Pierre Alechinsky
Shaerbeek, 1927
Erosion éolienne
Le Paradou, 1988
Encre de Chine sur papier marouflé sur toile
Arles
Musée Réattu


Pierre Alechinsky
Shaerbeek, 1927
Niveau d’eau I
2012
Encre de Chine et estampe sur papier marouflé sur toile
Arles
Musée Réattu


Pierre Alechinsky
Shaerbeek, 1927
Soleil tournant
Arles – New York 1987
Encre de Chine, estampage et acrylique sur papier de Taïwan marouflé sur toile

C’est à Arles qu’Alechinsky réalise ses premiers estampages de plaques d’égout. Il en existe au total une centaine, réalisés dans des petits villages, ou bien à Rome et New York.
Il considère les plaques anciennes comme des empreintes digitales de la ville ;
L’astre solaire est un motif récurrent dans l’œuvre d’Alechinsky.
Arles
Musée Réattu



Pierre Alechinsky
Shaerbeek, 1927
Bleu Méthylé 
Rouge lavé 
1978 
Acrylique et lavis d'encre sur papier marouflé sur toile
Acrylique sur papier de Taïwan marouflé sur toile 
Dunkerque 
LAAC



Pierre Alechinsky
Bruxelles, 1927
Vit et travaille à Paris
Canada - Lac Goëland  
1981
Encre de Chine sur carte de navigation marouflée sur toile
Musée des Beaux-Arts 
Valence 


Pierre Alechinsky.
Honfleur.
"Acceptant d'obéir à mon maître, je ne savais pas encore qu'il faudrait des années pour retrouver ce qu'il venait de me faire perdre".

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Roger Ackling
Londres, 1947 – 2014
Colonsay, Inner Hebrides, Scotland
1987
Brûlure de Soleil réalisées à la loupe sur bos flotté
Arles

Musée Réattu



Roger Bezombes
Paris, 1913 – 1994
Les colonnes d’Arles
1968
Huile sur bois
Arles

Musée Réattu



Roger Bezombes
Paris, 1913 – 1994
Toreador
1968
Arles
Musée Réattu



Antoine Raspal
Arles, 1738 – 1811
Christ en croix
Vers 1770 – 1780 ?
Huile sur bois
Musée Réattu
Arles




Antoine Raspal
Arles, 1738 – 1811
L’atelier de couture
Après 1781
Huile sur bois
Musée Réattu

Arles       





Antoine Raspal
Arles, 1738 – 1811
L’intérieur de cuisine
Vers 1775
Huile sur toile
Musée Réattu
Arles       





Guillaume Marius Dieudonné
Arles, 1827 – 1897
Portrait du graveur arlésien
Jean Joseph Balechou
1878 – 1881
Marbre
Musée Réattu
Arles
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