Marche blanche en hommage aux victimes de la rue
d’Aubagne à Marseille.
Ce qui s’est dit pendant le défilé qui a rassemblé
énormément de monde, des jeunes, des femmes, des hommes, des familles :
« Tant que les politiques ne feront rien, ça
continuera. »
« Le pouvoir de l’argent tue. »
Les pompiers ont été applaudis.
Devant la mairie, des manifestants ont scandé :
« Gaudin, démission.
Gaudin, assassin. »
Jean-Marc Coppola demande la convocation d’un Conseil
municipal sur le logement,
de toute urgence.
Immeubles effondrés: «on n’en a pas assez fait»,
reconnaît Gaudin.
(…) Une note confidentielle de l’Agence régionale de santé
révélée par Le Monde étrille le service communal d’hygiène et de santé (SCHS)
de la ville de Marseille, jugeant que ses agents ont tendance à «sous-évaluer»
les dysfonctionnements dans les immeubles et à «minimiser» leur impact sur la
santé des habitants.
(…) La marche blanche organisée par les familles et
les proches des victimes de la rue d’Aubagne a réuni dans les rues de Marseille
8.000 personnes selon la police, «une marée humaine» selon les organisateurs.
Des
Marseillais en colère après le drame de la rue d'Aubagne.
(…) Tout au long de la semaine, les critiques à
l'égard de la gestion de Jean-Claude Gaudin (LR), aux manettes de la ville
depuis 23 ans, n'ont cessé de croître. Un rapport remis en 2015 au gouvernement
faisait état de 40.000 logements indignes à Marseille, menaçant la sécurité de
près de 100.000 habitants (Marseille en compte plus de 860.000 selon l'Insee).
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