samedi 24 novembre 2018

Meeting de la CGT 13 à Port-de-Bouc

Meeting de la CGT 13 à Port-de-Bouc
23 11 2018

Le capital casse nos conquis sociaux et offre aux secteurs marchands tout ce qui lui échappe encore par la casse de tous les secteurs des services publics.
Le gouvernement développe les arguments permettant d’opposer, de diviser, de culpabiliser toutes celles et ceux qui ont intérêt à s’unir.
Ils agissent en  bande organisée affichant une unité formée par leur appartenance de classe et leur cupidité sans limites.



A nous de créer des projets porteurs de progrès sociaux. Ce n’est que par la lutte que nous gagnerons.

Il n’est pas question de s’associer à l’extrême droite dont la tâche est de détourner la colère afin de garantir au capital des intérêts bien préservés. Ils nourrissent leur haine de l’autre en puisant  dans les poubelles de la conscience humaine. Nous ne leur céderons pas le terrain de la revendication. A partir de revendications clairement en rupture avec le capitalisme, il nous faut œuvrer à l’unité d’action des travailleurs et des populations.


On leur reprendra tout !


Il faut gagner à la grève partout et sur la durée.
On a prévu 4 actions dans le département qui vont impacter l’économie et rappeler à ceux qui nous mettent dans cette galère qu’on est là et qu’on ne va pas se laisser faire.
Quand on dit « c’est le moment de s’unir et de bouger », et bien, on le fait.
L’ensemble des organisations progressistes du département appelle à une manifestation le 15 décembre sur le vieux Port.
Il faut que ce soit un raz-de-marée.
Macron et sa déclaration de mardi : il va tenter de diviser pour répondre aux contestations qui existent dans le pays. Faisons en sorte qu’il ne s’en sorte pas avec des mesurettes. Il ne peut pas nous expliquer qu’il faut qu’il donne des centaines de milliards à ses amis, et nous offrir avec le sourire quelques bons pour les travailleurs.
On est les producteurs des richesses. Quand on s’arrête de travailler, ils s’arrêtent de se gaver.
Il faut qu’ils nous respectent. La pression ne doit pas tomber d’ici mardi. Il doit savoir que si il ne satisfait pas les revendications, il ne s’en sortira pas.
Pour Macron et sa bande, on est des gens qui ne comprennent pas. Ce qu’il fait, c’est pour notre bien. Qui est contre la transition écologique ? Personne !
Il doit annoncer que  la centrale de Gardanne ne ferme pas: ça, c’est démocratique. Ca fait vivre des centaines et des milliers d’emplois
Il faut des moyens pour aller chercher le charbon.
Il faut développer des nouveaux moyens.
On ne paiera pas leur transition écologique. On leur a financé trop de choses.



Les patrons s’accaparent les richesses que nous créons, un gouvernement à leur solde, des médias qu’ils se paient avec notre argent, faisons attention à ne pas tomber dans les pièges qu’ils nous créent.
Qu’est-ce qui nous réunit ? Notre condition d’exploité, d’ouvrier, de retraité, de précaire. Avec des revendications débarrassées des idées de la droite et de l’extrême droite pour des projets porteurs de solutions pour plus de progrès social et de justice sociale.
Ce n’est pas la couleur du gilet qui divise.

La CGT a toujours travaillé à l’unité du camp des travailleurs, y compris dans les pires conditions, à des moments où on n’avait même pas un gilet à se mettre sur le dos. On va y aller et on va gagner !



Christophe Claret – CGT de Port De Bouc

Nous voulons la baisse de la TVA, plus d’écoles, des hôpitaux, plus de services publics pour répondre aux besoins des populations et l’égalité salariale entre les hommes et les femmes.
Tout dépendra de nous. Si nous ne faisons rien, à qui le tour ?
Les salariés combattent à Carrefour, pour les retraites, à Air France, à la centrale de Gardanne, avec les dockers, dans les Ehpad,avec les agents hospitaliers, à l’AFPA, dans l’Education Nationale, à Sodexo, à France Conseil Mutualité.



Fabien Cros - Cgt à La Mède


Il faut redonner la direction des entreprises dans les mains de ceux qui fabriquent les richesses : les travailleurs, pour pouvoir profiter pleinement des richesses que l’on crée.
On doit se servir de ces produits-là (= le pétrole et ses dérivés, NDLR) pour développer les richesses de demain. Il n’est  pas évident de combattre au cœur de ce système capitaliste. On a fait le choix de se battre contre ce grand groupe (=Total, NDLR). Cela fait trois jours que nous sommes en grève pour améliorer la répartition de ces richesses. La totalité des raffineries Total sont en grève.
Les personnes qui ne portent pas nos idées dans des ronds-points pensent mettre en péril la CGT. Je leur répondrai que la CGT a 120 ans, elle a passé deux guerres, elle a vécu le fascisme. Ce ne sont pas eux qui vont nous arrêter.




Jacky Bonnet - Cgt Retraités de Port Saint Louis du Rhône


Macron impose sournoisement une véritable dictature, dans la précipitation, avec ses réformes à coups d’ordonnances et de lois.
« Le président des Riches. »
Macron ne parviendra pas à s’en défaire car ce sont ses actes et leurs conséquences qui comptent et pèsent dans la balance.
Ils contestent toutes formes d’actions sur le fond. Ce sont eux qui auraient raison et nous qui ne comprenons rien.
De quelle France et de quelle Europe parlent-ils ? Celle du capital bien loin des intérêts des salariés, des retraités et du progrès social en général.

C’est la remise en cause du calcul au moment du départ à la retraite. On est passé du choix des 10 meilleures années à celui des 25 meilleures années.



Jérémy Zucchelli - Cgt Cheminot à Miramas

Pas d’augmentation des salaires pour les cheminots depuis quatre ans. Nous sommes, paraît-il, des privilégiés. Le salaire de base du cheminot qui entre en qualification B est en-dessous du SMIC. C’est une prime qui compense la différence. Elle est supprimée en cas de maladie. Pourtant l’inflation est galopante.
La transition écologique ne coûte pas très cher que sur le plan financier, mais aussi sur les plans humain et écologique entre autres.

La SNCF a des bénéfices de plusieurs milliards d’euros grâce à la destruction d’emplois. Monsieur Pepy touche le salaire maximum. Les salaires des cheminots ne permettent plus de vivre dignement. Nous avons combattu en 2014 la réforme ferroviaire qui  a explosé en trois entités la SNCF.





Nous avons combattu la dernière réforme appelée « Pacte SNCF » qui signifie la mort du service public ferroviaire :
La privatisation de fret SNCF
La fermeture des « petites lignes »
La fermeture des guichets
La disparition des contrôleurs
La suppression des trains de nuit
La disparition des agents sur les quais au moment des départs de train.
La région veut ouvrir à la concurrence les TER et les livrer aux grands trust : aux Coréens, aux Italiens, etc.
Les conséquences de l’ouverture à la concurrence du fret ferroviaire en France :
Une chute vertigineuse du transport de marchandises par train
Une multiplication des camions sur les routes
Un dumping social toujours plus violent pour les salariés de ce secteur.

La question du « mal-logement » pousse les travailleurs à se loger toujours plus loin de l’endroit où ils travaillent. Sans aménagement du territoire en terme de transports, ils sont contraints de prendre leurs véhicules pour aller travailler et pour combler les carences des modes de transports collectifs.



Jessica Jeanne – CGT de la Fonction Publique à Martigues


Ils s’attaquent à une retraite digne après avoir travaillé pendant des années, à notre droit d’être indemnisés quand le patronat organise le chômage, au droit à l’éducation pour nos enfants et à la formation pour tous.
A travers tout ça, ils s’attaquent à nos salaires. Ils organisent le vol.
La casse des services publics. Plus de 20% des agents de toute la fonction publique de l’Etat, hospitalière et territoriale, sont en contrats précaires. Pour 2022, Macron annonce 120 000 suppressions de postes. Nous sommes déjà en insuffisance d’effectifs.
Dans la territoriale, c’est Véolia qui veut prendre les marchés de l’eau, de la collecte des déchets, etc. Quand on ferme un hôpital, ce sont des cliniques privées qui s’ouvrent. La plus grande clinique privée d’Europe va être créée à Marseille, sur des fonds Europe, sans même de subvention publique. Ils ont assez pour investir et qu’ils vont se faire de l’argent sur notre santé.
Quand on ferme une école publique, c’est une école privée qui s’ouvre sur fonds publics car en plus, on les finance.
Nous ne luttons pas seulement contre la casse des services publics, mais aussi contre les conditions de travail, et nous appelons le 6 décembre 2018 à voter pour la CGT, pour un syndicalisme de classe et de lutte.



Stéphane Guillermoz - Cgt de Carrefour à Port De Bouc

Nous subissons l’une des plus grandes attaques que le service de la distribution n’a jamais donné. 80% des Carrefour Contact ont été fermés. 1 400 salariés ont été jetés à la rue sans aucune solution de reclassement promise par Carrefour.
C’est la disparition programmée de certains métiers :
Les vendeurs de télévision,
Les hôtesses de caisse,
Avec la complicité ignorée des clients qui commandent sur le Net ou scannent eux-mêmes leurs produits.
Il existe des magasins 100% automatisés sans salariés, ouverts sept jours sur sept et 24 h sur 24. Dans un contexte de guerre sociale, la CGT se bat pour imposer des alternatives pour le progrès social dans le groupe Carrefour.




Auchan va ouvrir son premier supermarché sans caissiers ni vendeurs.


(…) A partir de mars 2019, ce sera désormais possible à Villeneuve-d'Ascq.


(…) "Les nouvelles technologies devraient être là pour aider l'humain".

(…) A Paris, Casino avait déjà ouvert en octobre 2018 tout près des Champs-Elysées,un premier supermarché sans caisse.

auchan-va-ouvrir-son-premier-supermarché



Mes photos de Port-de-Bouc:



Les cheminées au loin


Une hélice recouverte de moules

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