samedi 8 mai 2021

Alexandra Lange - Acquittée. Liberté pour Valérie Bacot ! Laura Rapp

 

Alexandra Lange

Acquittée.

« Je l’ai tué pour ne pas mourir. »

Editions Michel Lafon  - 2012

 

« Que vais-je devenir ? » (p 216) C’est la question qui aura hanté Alexandra Lange tout au long de sa vie de martyre dans ce couple qu’elle a formé avec son mari.

Elle est l’exemple d’une femme piégée par la vie de couple (p 269). Son sacerdoce est poussé au paroxysme. Son mari, dominant mal dans sa peau, l’utilise pour satisfaire son besoin de revanche sur ses désirs frustrés. Il n’a pas de boulot, pas de sexualité homosexuelle assumée, pas de santé mentale équilibrée, pas de santé physique saine. Il boit, se drogue, s’est prostitué.

Tout ce microcosme vit dans le déni de la violence (p 15). Dans ce livre, Alexandra Lange veut dénoncer les personnes qui savaient et qui se sont tues (p 38).

C’est après son procès qu’elle prendra conscience de toutes les problématiques des un.e.s et des autres. Elle écrit « être revenue dans un monde où tout n’est pas tolérable » (p 45). Elle parle du manque d’amour de sa mère et d’absence de références positives.

Pour l’avoir à ses côtés, « lui », promettra monts et merveilles : poursuite des études, obtention du permis de conduire, travail (elle rêvait d’être institutrice ou vétérinaire) (p 80). Ses promesses d’indépendance ne seront pas tenues. Il avait besoin d’une compagne pieds et poings liés pour prouver sa masculinité (p 55). Il va user de violence pour la dominer. Son regard est noir dans ces cas-là (p 108). Il a vendu sa femme aux autres hommes pour rembourser ses dettes (p 125). Elle se persuade que c’est normal qu’un homme use de violence pour asseoir sa virilité et son autorité (p 161). Elle était devenue l’esclave de cet homme (p 165).

La violence écrase le discernement (p 100). Elle ressent de la rancœur mais se questionne « Est-il si mauvais que ça ? » (p 102). Elle connaît tous les sentiments : l’amour, la haine, la compassion (p 104). Elle s’habitue à tout (p 107). Elle est habitée par un sentiment d’injustice : « Pourquoi moi ? »  Elle est empêtrée dans une nasse (ça rappelle les nasses de la police pendant les manifestations). Elle survit (p 110). Les enquêtes sociales inutiles la renvoient à sa solitude. Les déménagements successifs ont pour but de s’y soustraire (p 160).

Elle bénéficie tout au long de son calvaire de peu d’aides. Deux femmes lui conseillent de déposer plainte. Mais quand les gendarmes viennent la voir, ils repartent, trouvant qu’elle n’a pas assez souffert (p 115).

Alexandra Lange s’est débattue avec ses peurs. Peur d’avoir mal (p 155), de l’inconnu (p 156),

d’être seule à la rue et de "le" quitter (p 157).

Elle se révolte avant le drame. Elle avait tenté d’avorter à la quatrième grossesse, mais les délais légaux étaient dépassés (p 163). Elle avorte avec la complicité d’une amie qui lui sert d’alibi pour la cinquième grossesse et se fait poser un stérilet (p 186).

Elle rend hommage à ses deux avocates et à Luc Frémiot, magistrat qui a fait de la cause des femmes battues son combat.

J’ai pleuré à la fin du livre, au moment de l’assassinat.

On ne nous apprend pas à penser notre vie autrement qu'en couple, avec le ménage à faire et l'éducation des enfants à assurer. 

Or, la vie ne se résume pas à  ces fonctions. Il faut développer nos imaginations, nos passions et ne rien céder sur leur réalisation.

Ca empêche d'avoir peur en l'avenir.

Je constate que beaucoup d'hommes ne s'intéressent pas à nos passions. Seule la satisfaction de leurs besoins égoïstes les anime. Donc, ils cherchent à nous déstabiliser et à nous retirer notre confiance en nous.

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Valérie Bacot, mère de 4 enfants, a fini par tuer son mari qui la battait, la tyrannisait, la prostituait.

Son mari était également l'homme qui a commencé à la violer à l'âge de 11 ans, qui a été emprisonné pour cela, et une fois sorti de prison, a recommencé à la violer. Sans que personne ne réagisse. Ces situations ne sont pas isolées, rares.

Six semaines avant de comparaître aux Assises où elle encourt la prison à perpétuité.

« J'avais espoir que les gendarmes disent qu'ils allaient nous mettre en sécurité ou qu'ils allaient le mettre en prison. »

 

Le bouleversant témoignage de Valérie Bacot dans le "Le Portrait de la Semaine" d'Audrey Crespo.

 

Pétition :

Liberté pour Valérie Bacot !

Valérie Bacot n’était encore qu’une enfant d’une douzaine d’années lorsqu’elle a rencontré son bourreau. Daniel était son beau-père, le compagnon de sa mère. Chaque soir, à son retour de l’école, il la violait. Au village de La Clayette, en Saône-et-Loire, tout le monde s’en doutait. Mais personne n’a rien dit.

Dénoncé par un membre de sa propre famille, Daniel est jugé et condamné à quatre ans de prison en 1995. La mère de Valérie, pourtant, obligera sa fille à aller le voir au parloir. Une fois libre, Daniel réintègre le domicile familial, comme si rien ne s’était passé. Le calvaire de Valérie recommence. L’adolescente tombe enceinte de lui. Pour éviter le scandale, sa mère la met à la porte. Isolée, sans moyens financiers, Valérie tombe aux mains de Daniel, âgé de 25 ans de plus d’elle. Tout le monde a désapprouvé, mais personne n’a rien fait pour l’aider.

Valérie Bacot vit en vase clos pendant près de vingt ans. Daniel lui fait quatre enfants, et finit par l’épouser. Elle n’a pas le droit de sortir, doit obéir à chacun de ses ordres sous peine de représailles. Il la bat, la viole, l’humilie, l’insulte, la prostitue – pendant toutes ces années, elle est sans cesse en danger. Valérie et ses enfants tentent par deux fois d’alerter la gendarmerie, sans jamais être entendus. Tout le monde savait, mais personne n’est intervenu.

Pétition:


pas-de-prison-pour-valérie-bacot-violée-violentée-prostituée-libertepourvalerie

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La Justice refuse aux femmes victimes de violences le droit à la légitime défense ! 

 

Une fois de plus, le droit de légitime défense est refusé aux femmes victimes de violences masculines. Et ce d'autant plus lorsqu'elles sont en situation de prostitution car le système judiciaire s'accroche à une vision stéréotypée de "la victime idéale". 

En 2017, Anaëlle P a 26 ans, déscolarisée à 15 ans, elle est en situation de prostitution depuis l'âge de 17 ans. Un de ses « clients réguliers » était un homme de 52 ans. Un soir, il la viole avec un sextoy. Pour s’arracher à ce viol, Anaëlle a saisi un couteau et a porté plusieurs coups, son agresseur en est mort. Se défendre était nécessaire et légitime mais ce droit lui sera pourtant refusé par la justice. Vulnérable, exploitée, elle est poursuivie pour meurtre. À l’issue d’un procès d’une rare violence, elle vient d’être condamnée dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 mai à dix ans de prison par la Cour d’assises de l’Ain. 

Preuve du sexisme de la justice, l’avocat général qui représente le peuple, l'intérêt de la société, a commis une faute lourde en tenant ces propos inacceptables : « Dire qu’elle est violée sauvagement et faire l’amour trois jours après… » : pour l’avocat général, son comportement signerait un « cynisme incompatible avec son récit victimaire ».

Près de 50 % des crimes jugés aux assises sont des viols et il existe encore des magistrats incompétents sur ces questions !

Il est indéniable que la situation de prostitution d’Anaëlle a influencé la cruauté de ce verdict. Y aurait-il un régime dérogatoire pour les femmes les plus vulnérables, contre qui tout est possible ? L’argent exonère-t-il du crime de viol ? La domination masculine est-elle fondée en droit ? A quel point faut-il que nous soyons "détruites" après un viol pour que nos paroles ne soient pas remises en question par ces hommes ? 

La culture du viol et le slut shaming n'ont pas leur place dans les cours d'assises.

Et l'histoire se répète.

Nous avons besoin de vous ! Pour une mobilisation d'envergure avant son procès ! 
Aujourd'hui, entre 14h et 16h, nous allons inonder les réseaux sociaux avec deux hashtags #LibertePourValerie #ValerieBacot 
le Comité de Soutien de Valérie Bacot vous donne RDV à toutes et tous sur TWITTER pour partager massivement la pétition en ligne et faire du bruit !

 

 

Osez le Féminisme.

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Valérie Bacot.

La  justice et les services sociaux ne l'ont pas aidée.

Les Effrontées.

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Valérie Bacot et Chahinez Boutaa

"Une du Parisien"

La bataille des idées sur les femmes continue avec l'appui d'une partie de la presse française.

Si le gouvernement ne fait rien, nous, nous dénonçons les crimes que nous subissons.

Pas de silence. Pas de repos.

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Laura Rapp a déboursé 60 000 euros en frais de justice.

Il faut avoir les reins solides! La justice n'est pas à la portée de toutes.

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Laura Rapp a été confrontée à une extrême violence qui a failli lui coûter sa vie.

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Laura Rapp : son ex conjoint l'a retrouvée, avec sa fille.

Elle a peur pour sa vie.

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Laura Rapp : son ex va bénéficier  d'une remise de peine. Au lieu de 8 ans de prison, il va sortir au bout de trois ans.

C'est une honte.

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Elle et ses enfants ont trop souffert.

Personne ne mérite une vie comme ça.

Ses enfants ont besoin d'elle.

Je soutiens Valérie Bacot.

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Attends, j’hallucine!

Je viens de voir que deux skinheads, pour avoir tué un jeune homme antifa de 18 ans, se prennent 5 à 8 ans de prison ferme... alors que Valérie Bacot risque la perpétuité pour avoir tué son horreur de beau-père (et père de ses enfants) violent et violeur!

Les Attentives.

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Wolin.  

L'amour et l'intelligence.

Il est prêt à tout pour l'avoir dans son lit.

"Je pourrai jamais coucher avec un mec aussi intelligent que toi."

"Ca m'arrive d'être con."

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Valérie Bacot 

Elle a vécu la peine à perpétuité dans la réalité.


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Valérie Bacot avait pris l'arme ce jour-là à son domicile. Élément déclencheur selon elle: la question de Daniel Polette à leur fille, lui demandant "comment elle était sexuellement", lui laissant penser qu'il avait l'intention de la prostituer à son tour.

Elle le tue dans la voiture où se déroulaient les passes.

 

Scènes de violence exacerbée (il lui casse le nez un jour et lui demande d'aller se nettoyer pour se présenter convenablement devant les enfants), il lui grave son nom Dany au-dessus du sexe "comme ça, tu sais que tu m'appartiens". Mais pas d'alerte, pas de plainte.

 

L'enquête de gendarmerie sur la personne disparue, Daniel Polette, conclut très vite à un homme bagarreur, colérique, excessif dans ses propos. Son propre frère parle d'un homme "détraqué, fou".

 

Ses 3 ex-compagnes décrivent aux gendarmes un homme très violent. Elles seront entendues mercredi après-midi.

 

L'absence de trace de ce signalement est évidemment l'une des questions clés de ce procès. Ce signalement a-t-il vraiment été fait par les deux enfants de Valérie Bacot? Si oui, la gendarmerie a-t-elle bien fait son boulot?

 

 

Thibaud Malandrin – TF1

 

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Le directeur d'enquête ajoute qu'aucun gendarme du secteur ne se souvient avoir reçu les enfants Bacot pour dénoncer des Violences Conjugales. "Si c'est le cas, la procédure indique de prévenir un OPJ." La famille soutient être venue 2 fois à la gendarmerie, en vain.

Jim Gassmann

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L'avocat général toujours: « Dans une vie normale, si je prends 1 coup, je vais voir les gendarmes » Non Monsieur dans la vie "normale" la moitié des femmes féminicidées avaient porté plainte. Et sont quand même mortes. À cause d'une justice défaillante que vous représentez bien.

Les Effrontées.

Procès de Valérie Bacot.

 

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"Il ne nous manque pas, je n'en veux pas à maman", a déclaré Kevin, l'un des fils de Valérie Bacot, jugée pour avoir tué son mari violent

RTL France

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Elle a tué son mari incestueux : Valérie Bacot voulait se suicider.

Valérie Bacot est accusée d'avoir assassiné son ancien beau-père incestueux, devenu son époux-proxénète, violent et le père de ses enfants. Le premier jour de son procès, la mère de famille a raconté le calvaire, la prostitution forcée, les souffrances, et le jeune homme qui l'a aidée à enterrer le corps s'est exprimé...

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 Je suis Valérie Bacot.

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Vu de l’étranger.

Le procès de Valérie Bacot “jette une lumière crue sur les violences domestiques en France”.

La quadragénaire est jugée pour avoir tué son mari tortionnaire. Son procès, qui a débuté le 21 juin, est vu à l’étranger comme le symbole de l’échec de la justice française en matière de violences conjugales et sexuelles

“Un jour, pour qu’il ne nous tue pas, je l’ai tué”, titre la Tribune de Genève, en référence aux mots de Valérie Bacot dans Tout le monde savait.

(…) “La nouvelle Jacqueline Sauvage”.

Les violences commencent à l’âge de 12 ans, quand Daniel Polette, son beau-père, la viole : “Dès lors, la jeune [femme] est sous l’emprise totale de Polette”, explique El País.

vu-de-letranger-le-proces-de-valerie-bacot-jette-une-lumiere-crue-sur-les-violences

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« La société a contracté une dette envers Valérie Bacot, le moins qu’elle puisse faire, c’est de faire preuve de la plus grande indulgence pour ce qui s’est passé : elle a été prostituée, battue, violentée, isolée par son mari pendant des années. »

Les Effrontées.

 

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"On nous a envoyé péter." Les proches de Valérie Bacot ont accusé mardi la gendarmerie de n'avoir rien fait. Le fils de Valérie & le petit-ami de sa fille disent avoir tenté 2 fois en 2016 de signaler les violences "on nous a dit : 'on ne peut rien faire'"

France TV Info

 

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Les avocates de Valérie Bacot assignent l’État pour « faute lourde »

L’Obs

 

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Au procès de Valérie Bacot, ses enfants prennent sa défense : « A force, c’est elle qui serait morte sous les coups »

Le Monde.

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Le procès de Valérie Bacot.

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Valérie Bacot, jugée pour avoir assassiné son mari violent et proxénète, n'avait "aucune échappatoire" si ce n'est de le tuer pour échapper à son emprise et l'empêcher de s'en prendre à leur fille, a déclaré devant la cour d'assises Denis Prieur, expert psychiatre.

AFP      

 

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« Les femmes qui tuent leur mari écopent en général de 15 à 20 ans de réclusion, contre 7 pour les maris qui tuent leur femme. Pourquoi ? Parce que pour les femmes, on retient la préméditation. Pour les hommes, on parle d’une impulsion. »

(Chiffres OIP section fr).

 

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« L'avocat général n'a pas requis de prison ferme, puisque Valérie a déjà effectué un an, juste du sursis probatoire. C'est une très bonne nouvelle ! J'espère que le jury va suivre. »

Karine Plassard.

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Valérie Bacot

Andréa Bescond 

"La France est responsable de la vie tragique de cette femme."

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Valérie Bacot a tué car la société ne protège pas les femmes.

Zerrin Bataray.

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Valérie Bacot a fait  malaise quand elle appris qu'il n'y aurait pas d'incarcération requise.

Elle est libre à l'énoncé du jugement;

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La mère de Valérie Bacot poursuit sa fille pour diffamation.

Joëlle Aubagne conteste des passages du livre "Tout le monde savait", où sa fille Valérie Bacot décrit ses 25 années de violences infligées par son mari proxénète.

Joëlle Aubagne, la mère de Valérie Bacot condamnée le mois dernier à une peine symbolique pour avoir tué son mari proxénète et violent, a déposé plainte pour diffamation contre sa fille et son éditeur, rapportent ce jeudi nos confrères du Journal de Saône-et-Loire. Elle conteste des passage du livre Tout le monde savait.

2021/07/15/la-mere-de-valerie-bacot-poursuit-sa-fille-pour-diffamation

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Condamnée à 10 ans de prison pour avoir tué son conjoint violent, Alexandra Richard fait appel.

Cette femme de 42 ans avait tiré sur son conjoint avec un fusil de chasse, fin 2015. Celui-ci, alcoolisé au moment des faits, se serait montré très menaçant.

(…) « Même en prison, je dormais mieux qu'à côté de lui. Personne ne me frappait », avait déclaré jeudi à la barre Alexandra Richard, qui a fait de la détention provisoire. Une pétition intitulée « pas de prison pour Alexandra Richard », lancée avant le début du procès, affichait mardi près de 40 000 signatures.

condamnee-a-10-ans-de-prison-pour-avoir-tue-son-conjoint-violent-alexandra-richard-fait-appel

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Alexandra Richard est une victime.

Elle doit comparaître libre.

Les Effrontées.

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Le procès d'Alexandra Richard aura lieu le 19 octobre. 

Le mari menaçait de la tuer avec ses filles. 

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La gauche doit s'emparer des questions féministes. 
La droite ne doit pas être la seule à s'exprimer. 
Les questions féministes ne concernent pas que les femmes. 
Quand les hommes de gauche répondront à leur manière , ca leur donnera une autre crédibilité. 
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Les féministes suisses soutiennent Alexandra Richard.

Les femmes qui se rebellent contre la violence de leur conjoint sont 10 par an.

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Jour moins 1.

Lui:

Menaces de mort. 

Coups, humiliations,  viols. 

A utilisé son arme à feu. 

En possédait 8!

Elle:

A déposé plainte. 

Justice :

Médiation pénale. 

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"L'Humanité "

Seules 3 d'entre elles ont bénéficié du régime de la légitime défense. 

Alexandra doit devenir la quatrième. 

La loi doit changer et protéger ces victimes. 

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Elle a été condamnée à 10 ans de prison. 
Son compagnon était violent. 
Elle est rejugée. 
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Il faut prendre en compte les viols subis.

Ni minimisation. 

Ni déni. 

Respect du droit international. 

Respect de la Convention d'Istanbul. 

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Alexandra aurait pu faire partie de la liste des femmes victimes de féminicides. 

La justice,  la police et les avocat-e-s n'écoutent pas les victimes. 

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L'Humanité 

Rendu du jugement le 21 octobre. 

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Ni les associations féministes,  ni la presse n'ont eu le droit d'assister au procès d'Alexandra Richard à Evreux.

1- la justice aurait-elle quelque chose à cacher ?

2- personne n'aurait mis le "bazar"

3- Alexandra n'a pas eu le droit d'être soutenue. 

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Alexandra Richard n'est pas relaxée. 

La justice minimise la violence des hommes dans le couple.

"L'Humanité"

NDLR: Quand on commence un procès en trouvant tous les prétextes pour que les associations féministes soient le moins présentes possibles, c'est le signe que la justice ne veut pas entendre sa souffrance et celle des autres femmes violentées.

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Dans l'Humanité.

Infrarouge

En France, les violences conjugales tuent une femme tous les trois jours soit 130 femmes qui meurent chaque année. Ce chiffre ne varie pas et ne reflète qu'une toute petite partie des violences : 220 000 femmes déclarent être victimes de violences sexuelles et/ou physiques chaque année. Soit environ 1% de la population féminine. Ce chiffre est incomplet : il ne décompte pas le nombre de toutes celles qui subissent la violence sans oser le dire.

 

Le 3919 est le numéro anonyme et gratuit d’écoute et d'aide destiné aux femmes victimes de toutes formes de violences. Un portail de signalement de violences sexuelles et sexistes est également mis en place

A voir :

 amour-a-mort/2905053-emission-du-mercredi-24-novembre-2021

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 Notre présidente, Danielle Bousquet, ouvre notre conférence en ligne sur l'autonomie économique des femmes : "L’accès au travail est un élément fondamental pour que les femmes puissent atteindre leur autonomie"

FNCIDFF.

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Inde. Bulli Bai, l’appli qui vend aux enchères les musulmanes.

Des Indiennes sont proposées en esclavage sexuel sur les réseaux. Fatima Khan, qui dénonce depuis plusieurs années les extrémistes hindous, en a fait les frais.

(…) Aujourd’hui établie à Srinagar (Jammu-et-Cachemire), dans les contreforts de l’Himalaya, avec son conjoint et sa belle-famille, elle est victime du harcèlement des extrémistes hindous.

« La violence sexuelle a toujours été utilisée comme outil pour nous déshumaniser. Lors du pogrom du Gujarat en 2002, certaines ont été violées et des femmes enceintes ont été éventrées. »

Fatima Khan

(…) La plateforme a été interdite et trois individus, âgés de 18 à 21 ans, ont été arrêtés, dont un ingénieur en informatique qui aurait affirmé à la police ne rien « regretter ». Les créateurs supposés de Sulli Deals et Bulli Bai ont également été appréhendés.

 inde-bulli-bai-lappli-qui-vend-aux-encheres-les-musulmanes

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Les femmes sont des sous êtres humains.

Les hommes ont peur d'être dévirilisés.

Violaine de Filippis-Abate 

"L'Humanité"

03 22

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Hommes et virilité.

C'est dangereux pour eux.

75% des morts sur la route.

13,3 milliards de dépense pour eux!

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NOUVEL ESPOIR POUR ALEXANDRA RICHARD ! Admise devant la Cour de Cassation, son affaire pourrait être rejugée à l’issue de la procédure !

Les Effrontées.

 06 22

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Cinéma.

"Incroyable mais vrai". 

Pulsions, névroses, couple, ennui au travail, virilité, transhumanisme, amour...

"L'Humanité"

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 « [la greffière] m’a demandé de quand datait mon dossier, j’ai répondu 2020.. Elle a ouvert la porte d’une salle pleine à craquer.. des dossiers du sol au plafond.. : "Votre plainte, elle est là-dedans, et il y a de forte chance pour qu’elle soit classée sans suite ! " »

Protéger l’enfant.

 07 22

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Les Effrontées rappellent la dangerosité du conjoint d'Alexandra Richard. NDLR: Elle l'a tué pour pouvoir vivre.

Par jalousie, encore un!, Il tire sur un inconnu.

Quand il boit, encore un!, il est violent et menaçant.

Il a exercé sur Alexandra des violences sexuelles, psychologiques et physiques.

Il avait bu 10 verres de whisky, encore un!, un dimanche, avant 17 h.

La justice a laissé Alexandra se débrouiller seule avec un holibrius totalement incontrôlable.

Je la plains.

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Marc Vatinel 

"De l'autre côté du miroir" 

Saint-Romain 

Parc du château de Gromesnil 

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Valérie Bacot par Sylvie Testud

« Tout le monde savait. »

Accusée du meurtre de son mari, Valérie Bacot incarne à elle seule un combat. Celui d'une femme pour se sortir de l'emprise de son bourreau, celui d'une mère . (Théâtre de l’œuvre).

Pour “Tout le monde savait”, Elodie Wallace s'est inspirée de l'autobiographie éponyme de Valérie Bacot pour retracer sur scène son histoire. (France Bleu).

Sylvie Testud incarne Valérie Bacot, victime de son mari et accusée de l'avoir tué. C'est l'histoire d'une résilience incroyable. (Théâtre on line).

L'autrice Elodie Wallace s'est inspirée de l'autobiographie de Valérie BacotTout le monde savait, publié en 2021 aux éditions Fayard. (Scène web).

La comédienne Sylvie Testud reprend sur scène l'histoire de Valérie Bacot, qui, en mars 2016, a mis fin à son calvaire en tuant son bourreau. (Actu).

La prestation de Sylvie Testud dans la pièce « Tout le monde savait » qui contait l'histoire de Valérie Bacot avait été saluée par la critique. (JSL).

Sylvie Testud parle avec son corps autant qu'avec sa voix. (Spectacle en Velay).

Seule en scène, Sylvie Testud interprète tour à tour Valérie Bacot et son avocate. Sa performance a été récompensée par un Molière en avril 2023. (Informateur judiciaire).

01 24

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508 personnes ont lu cet article.


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