jeudi 16 mai 2024

La femme s'échappe

 





Femme avec chapeau 
La femme s'échappe.
"La femme au regard mystérieux s'échappe et part vers d'autres cieux, vers d'autres regards malicieux."
Mon dessin.

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 « C’est tout le combat de Gisèle Halimi qui a été réduit à néant ».

Depuis janvier 2023, les viols ne sont plus jugés aux assises, mais par des cours criminelles départementales. Juristes, député·es et associations dénoncent des résultats insatisfaisants. Le collectif #NousToutes s’est engagé dans cette lutte.



Expérimentées initialement dans une quinzaine de départements, les cours criminelles départementales (CCD) remplacent désormais les cours d’assises pour les crimes punis de 15 à 20 ans de prison. 88 % de ces crimes sont des viols. Face aux premières évaluations dont les résultats ont été peu encourageants, des deputé·es de gauche ont tenté, sans succès, de proposer un amendement visant à supprimer ces cours. Des avocat·es se sont aussi mobilisé·es autour de la question, et ont déposé des questions prioritaires de constitutionnalité. En novembre dernier, les Sages ont tranché : les CCD sont jugées conformes à la Constitution. Depuis les premières expérimentations, le collectif féministe #NousToutes se mobilise contre un dispositif qu’il juge inefficace.

En mars 2023, #NousToutes a créé un groupe de travail au sujet des cours criminelles départementales. Qu’est-ce qui a motivé cette initiative ?

#NousToutes : En janvier 2023, le gouvernement a étendu la compétence des cours criminelles départementales (CCD) à tout le territoire français, alors que le dernier rapport d’évaluation montrait que les objectifs de ces nouvelles juridictions étaient loin d’être atteints.  En écoutant des témoignages de victimes, en discutant avec des avocates pénalistes et en échangeant longuement avec Benjamin Fiorini, professeur de droit engagé dans la lutte contre les CCD depuis le début de la réforme, nous avons acquis la conviction que ces nouvelles juridictions ne permettraient pas un meilleur traitement judiciaire des viols.

Politis.

 

 

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#Metoo persiste et signe.

À l’initiative d’Anna Mouglalis, de Muriel Réus, Co-Fondatrice de MeTooMedia, et d’Anne-Cécile Mailfert, Présidente de la Fondation des Femmes, le journal Le Monde publie une « Une » historique ce jour, 14 mai 2024.

(…) Nous demandons une loi intégrale qui permettra de clarifier, entre autres, la définition du viol et du consentement, introduire celle de l’inceste, de juger les violeurs en série pour tous les viols connus, d’élargir les ordonnances de protection aux victimes de viols, de faciliter la collecte de preuves, de créer des brigades spécialisées, d’interdire les enquêtes sur le passé sexuel des victimes, de permettre un accès immédiat et gratuit à des soins en psycho-traumatologie, de donner enfin les moyens financiers à cette politique publique et aux associations qui la mettent en place.  Plus de 80 propositions sont sur la table.


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La tribune des 147 : MeToo se montre à visage découvert dans Le Monde.

Alors que la vague MeToo dure depuis de longs mois, voire des années, en France, la tribune des 147 réunit des personnalités de tous les horizons, bien décidées à faire évoluer la législation sur les violences sexuelles.

(…) Les polémiques éclatent en cascade dans les médias. Mais les mentalités n’évoluent qu’à petits pas. Et le système judiciaire reste intraitable avec les victimes. Le récent procès de Coline Berry-Rojtman l’a bien démontré. Plaintes classées, ton accusatoire, manque d’empathie… Les enquêteurs et les tribunaux ont encore des progrès à faire.


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#MeToo: 100 personnalités demandent une loi intégrale contre les violences sexuelles à l’aube du Festival de Cannes.

(…) Une loi intégrale qui permettra de clarifier, entre autres, la définition du viol et du consentement, introduire celle de l’inceste, de juger les violeurs en série pour tous les viols connus, d’élargir les ordonnances de protection aux victimes de viols, de faciliter la collecte de preuves, de créer des brigades spécialisées, d’interdire les enquêtes sur le passé sexuel des victimes.



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La Métropole de Grenoble lance la deuxième édition de son cycle de conférences féministes.

(…) Chaque conférence est précédée d’un atelier : un jeu de plateau sur la représentation des genres dans les séries télévisées le 30 mai, un atelier BD féministe pour « apprendre à contre-attaquer en se glissant dans la peau d’une super héroïne ou d’un super héros » le 27 juin, ainsi qu’un atelier « récits de vie » pour découvrir le parcours de femmes et mettre le sien en mots le jeudi 4 juillet. Informations pratiques et réservations sur le site de la Métropole.


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Divorce et séparation.

Les femmes sont plus fragiles matériellement et financièrement.

Les femmes sont plus affectées que les hommes, particulièrement après un divorce. Elles basculent ainsi plus fréquemment dans la pauvreté. (Insee – 2024).

A l'issue du mariage (divorce ou décès), les biens communs sont évalués en faisant la différence entre les biens propres au moment du mariage. (Fondation des femmes).

L'Insee le montre clairement : les séparations sont un "choc financier" surtout pour les femmes. Le divorce engendre une perte de niveau de  revenus. (Boursorama – 2023).

Le divorce est la séparation aux effets les plus négatifs. Suite à un divorce, 20% des femmes basculent dans la pauvreté contre 8% des hommes. (Services de l’Etat).

Quelles sont les conséquences du divorce chez la femme ?

La baisse de niveau de vie des femmes est maximale après un divorce. Le divorce engendre une perte de niveau de vie plus importante, particulièrement pour les femmes. L'année du divorce, elle atteint pour celles-ci – 27 %, contre – 21 % pour les ruptures de Pacs et – 13 % pour l'union libre. (Insee – 2020).

 

Qu'est-ce qui pousse une femme à divorcer ?

Le manque d'intimité, d'attention, de complicité, de communication émotionnelle dans le couple semble très important. Apparemment beaucoup de femmes souhaitent voir le couple évoluer et mûrir, beaucoup de leur (ex)époux préfèrent le statut quo. Comme ça ne leur convient pas, elles partent.  (Quora).

Qui souffre le plus après un divorce ?

Les recherches indiquent que la vie après le divorce est plus traumatisante pour les hommes que pour les femmes, entraînant un bilan émotionnel plus important et provoquant une détérioration physique. Les femmes demandent le divorce 70 % du temps , et lorsque c'est un choc, sans avoir le temps de se préparer, cela a un impact marqué sur la façon dont les hommes gèrent le divorce. (Collins family law – 2020).

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Art

Energie 

Exigence 

Stimulation 

"L'art demande beaucoup de temps et d'énergie. C'est un moyen de communication exigeant et stimulant."

Mon dessin.

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Femme enfuie après trois maternités.

"Il m'a fait trois enfants. Un jour, j'en ai eu assez. Vous voulez savoir où? Non, je ne vous le dirai pas!"

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