62%
des Français-es ont une mauvaise opinion du capitalisme.
62% des Français ont une mauvaise
opinion du capitalisme, et cette dynamique persiste, avec peu de
variations entre 2019 et 2021, malgré des épisodes économiques qui pourraient
être perçus comme pro-capitalistes. La perception reste majoritairement
négative, particulièrement chez les femmes et les catégories populaires.
En décembre 2021, un sondage
Odoxa pour Challenges et BFM Business mesurait que 62% des Français ont «une mauvaise opinion du capitalisme», contre seulement 37%.
Contre-attaque.
Sept Français sur dix ont une mauvaise opinion du système capitaliste. 64
% voient dans la situation une incitation à la révolte. (L’Humanité).
« Mange
un riche »
Linogravure
avec un gypaète barbu qui mange un gros os.
Le
grand vautour porte une casquette sur la tête et une bannière sur laquelle il
est inscrit « Eat the rich ».
Le gypaète barbu est ostéophage et utilise le cassage d’os en les laissant tomber de 50 à 100 mètres
pour obtenir des fragments. (Wikipedia).
« Mange les riches » est une locution-phrase attribuée à Rousseau
et popularisée au XIXe siècle; elle exprime un mépris envers le capitalisme et
appelle à une redistribution des richesses, popularisée récemment dans les
mouvements anticapitalistes et sur les réseaux sociaux sous la forme anglaise «
eat the rich ».
L'expression « Eat The Rich »
est également utilisée par un parti politique sud-africain, le Land Party ,
comme slogan de la campagne pour les élections locales de 2021.
(Wikiital).
Capitalisme :
Etats
démissionnaires devant les grandes entreprises
Capitalisme
total
Caëla
Gillespie
Contre
pouvoir.
Les États semblent démissionnaires face
au pouvoir croissant des grandes entreprises, notamment
dans un contexte de capitalisme mondialisé où
les oligopoles dominent. Les contre-pouvoirs,
comme les syndicats et les distributeurs, sont affaiblis, tandis que les États peinent
à réguler efficacement ces géants économiques.
Le capitalisme mondialisé a suscité de
profondes désillusions ces deux dernières décennies et une inversion de
tendance paraît très improbable.
(Elucid media).
Le capitalisme d'État est donc un système
dirigiste où tout ou partie des moyens de production sont légalement la
propriété de l'État ou autrement sous le contrôle d'organismes publics.
(Wikipedia).
Le poids des monopoles et la financiarisation
croissante des entreprises expliquent les dysfonctionnements de l'économie mondiale et du
commerce. (Les Echos).
Caëla Gillespie décrit un capitalisme
total où les grandes entreprises absorbent les États,
redéfinissent la souveraineté et privatisent le politique, sans contre-pouvoir.
(L’Humanité).
Sur fond d'anarcho-capitalisme, le monde des grandes
entreprises se recompose sous nos yeux en Corps transnationaux qui ingèrent et
s'assimilent des Etats asservis. (Panlibéralisme).