Henri Troyat
Zola
Editions Flammarion – 1992
Jeune homme, avec ses amis d’enfance, Baille et Marguery (1), à Aix-en-Provence, ils évoquent « la rouerie des femmes ». Ndlr : ça commence bien !
Plus jeunes, ils adoraient Musset qu les émouvait car il avait « tant souffert à cause des femmes » (2). (p 25). Ndlr : pourquoi change d’idée ?
A vingt ans, il étudie les filles « à parti » qui sont des filles « perdues », les veuves qui jouent avec les jeunes hommes en toute liberté, les vierges qui sont inaccessibles en dehors du mariage. (p 38).
A vingt-et-un ans, la mère et le fils font appartement à part. Il apporte dans le sien une prostituée, Berthe. (p 39). Il est déniaisé. Il en fait sa maîtresse. Il est « sans bac » et vit aux crochets de sa mère. (p 43). Sa mère entretient son fils et son propre père avec ses travaux de couture. (p 45).
A vingt-quatre ans, il change de maîtresse et prend Alexandrine Meley (4). Elle se tient dans un coin quand les hommes se réunissent pour la soirée du jeudi. Ndlr : elle est docile.
Il gagne de l’argent en vendant des articles dans les journaux. Il fait venir sa mère dans son appartement. Une lutte sourde entre sa mère et Alexandrine. La mère souffre. (p 75). Ndlr : il veut tout et se moque des conséquences.
« La Curée » : Renée séduit son beau-fils. Elle se conduit en homme. Le beau-fils est alangui et subit ses caresses avec une passivité reconnaissante. La complaisance érotique de Zola est désapprouvée. (p 124).
Les femmes sont imprégnées d’odeurs dans le « Ventre de Paris ». Sariette, la fruitière, a une « odeur de prune ». Cadine, la fleuriste, est un « bouquet tiède et vivant ». (p 126).
Les écrivaines sont taxées de « grues en retraite ». (p 136).
« La Conquête de Plassans » : le curé, l’abbé Faujas, prend possession d’une maison d’une maison et pousse la femme à devenir folle. (p 139).
« La faute de l’abbé Mouret » : le prêtre revient à son église. Il laisse mourir Albine et son enfant qu’elle attend de lui. (p 144).
Pour préparer « l’Assommoir », Zola pénètre dans les lavoirs, parmi les « femmes dépoitraillées et suantes ». Le langage y est grossier. Le linge est battu dans un nuage de vapeurs, entourant les zincs, les baquets, l’eau de Javel, les barres à égoutter, la lessive. (p 153). Il décrit une bataille de femmes dans le lavoir. (p 154).
Il réclame, en 1876, que les bourgeois empêchent « l’ivrognerie qui décime le peuple en tuant l’intelligence et le corps ». (p 157).
Dans « Crime et châtiment », Dostoïevski décrit un Raskolnikov obsédé par le problème du péché et de la rédemption. Il tue pour prouver qu’il est de la race des forts. Il a des interrogations métaphysiques dans la tête. (p 268).
« La Bête humaine » : le livre raconte un féminicide. Jacques Lantier tue Séverine « en plein coït, moment où le spasme foudroie la raison ». (p 271). Ndlr : il peut tout faire en même temps !
« Guerre et Paix » de Tolstoï : vingt destins sont entrecroisés. Ils forment l’ossature du roman, empreint de profondeur humaine. On croirait que chaque péripétie a été vécue par l’auteur.
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(1)
Jean-Baptistin Baille (1841- Paris, 3 juin 1918), deviendra professeur à l’École polytechnique et adjoint au maire du 11e arrondissement de Paris. (Société Cézanne).
MARGUERY, Louis (Aix-en-Provence, 1841 ~ 1881) D'origine bourgeoise (son père fut avoué et avocat près la Cour d'appel), il fut le condisciple de Zola. (University of Toronto).
(2)
« J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. » (L’Internaute).
(3)
Il tombe amoureux en 1860 d'une prostituée, Berthe. (Sud Ouest).
(4)
Alexandrine Zola, née Alexandrine Méley, est née le 23 mars 1839 à Paris et morte le 26 avril 1925 à Paris 8ᵉ. Elle est l'épouse de l'écrivain Émile Zola. (Wikipédia).
Jeanne Rozerot, née le 14 avril 1867 à Rouvres-sous-Meilly et morte le 22 mai 1914 à Paris, est une lingère française qui fut la maîtresse d'Émile Zola et la mère de ses deux enfants. (Wikipédia).
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« Flamboyante Zola »
Jeanne, ancienne lingère
Relation adultérine.
La Marseillaise
En plaçant Alexandrine Zola au
centre du récit, Jean-Louis Milesi offre une perspective inédite sur une
femme souvent éclipsée par son mari. (Babelio).
Ce roman de Jean-Louis Milesi n'est pas une
biographie. C'est un voyage charnel, sanguin, au plus près d'une femme au
glorieux et cruel destin. (Interforum).
Relation adultérine avec mademoiselle Jeanne Rozerot. Cette fameuse Jeanne Rozerot fut lingère quelques années auparavant au service des Zola. (Lisez).
Sa femme reçoit une lettre - Cette fameuse – et
authentique – lettre anonyme reçue par Alexandrine Zola lui apprenant l'infidélité de son mari avec leur ancienne lingère. (Sud Ouest).
Une lettre anonyme vient de lui apprendre que son mari
la trompe avec l'accorte Jeanne. (Les notes).
Quand Jeanne Rozerot entre dans la vie du couple Zola en 1888, elle les bouleverse tous deux. Alexandrine ne
peut se passer de (ses, NDLR) services. (Libération – 2015).
Zola et Jeanne Rozerot. La rencontre amoureuse. C'est en mai 1888 que Jeanne Rozerot est entrée au service d'Alexandrine Zola comme femme de chambre et lingère. (Gallica).
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"Marié, on ne fêtait pas les Noël, les anniversaires, les vacances ensemble.
Il jouait au chat et à la souris."
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"Il frétille encore. Il n'envisage pas l'échec. Il n'a aucune dignité."
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