Anne
Edwards
La
vie déchirante de Vivien Leigh
Editions
France-Empire – 1978.
"Autant en emporte le vent"
avec deux vidéos de contexte historique.
Elle
est née en 1913.
Le
féminisme dans les années 1930 :
Vivien
fréquente, après 1931, un groupe de femmes qui ne voulaient pas être enchaînées aux enfants, à un mari, à une maison. Pour passer le temps, ces
femmes tournent des petits rôles dans des films (page 48).
Sa
santé mentale :
Page
73 :
Elle
passe pour capricieuse. Son caractère change brutalement, sans raison. On
dirait d’elle, en 2023, qu’elle est bipolaire.
Page
85 :
A 23
ans, l’amour qu’elle éprouve pour Lawrence Olivier l’apaise. Ses sautes
d’humeur passent encore pour des caprices.
Page
236 :
Kazan
la trouve très belle, mais Vivien ne parvient pas à dominer ses angoisses.
Page
242 :
En
1950, elle a 37 ans. La mésentente dans le couple est visible publiquement.
Vivien ne se souvenait plus de ses crises de colère et d’agressions.
Page
244 :
La
maladie mentale est déclarée. Elle griffe et gifle.
Page
251 :
Elle
a besoin de repos. Elle souffre d’hallucinations et a des crises d’hystérie
(oh, ce mot est galvaudé pour les femmes !!).
Page
274 :
Noël
Coward, auteur de pièces de théâtre,
Korda, et son premier mari apaisaient ses crises d’angoisse. Ils la calmaient
et la rassérénaient.
Page
291 :
Quand
Vivien joue un rôle, elle oublie ses angoisses qu’elle retrouve une fois
démaquillée.
Page
298 :
Vivien
avait honte de sa maladie mentale. Elle ne dormait plus ou très peu et buvait
beaucoup d’alcool.
Page
299 :
Elle
va subir maintes fois, à partir de 1960, des électrochocs qui provoquent des
brûlures au front. Les calmants sont plus lents à soulager la crise. Elle prend
tant de médicaments qu’ils perturbent sa personnalité. Elle passe par trois
étapes : non maîtrisable, pitoyable, puis adorable (page 303). Ses crises
commencent par des chutes, continuent avec des rechutes et la plongent dans le
vertige (page 318).
Page
301 :
Elle
rajoute à ces mauvais traitements la tabagie.
Page
319 :
En
1961, en plus de l’alcool, elle connaît des crises de boulimie.
Page
308 :
Quand
elle est heureuse, elle est dépensière. Quand elle allait bien, elle était
disciplinée (page 320).
Page
339 :
Elle
a honte de ses crises.
Sa
relation avec Lauwrence Olivier :
Elle
s’épuise à égaler Lawrence. Elle passe ses nerfs sur son entourage, pas sur Lawrence
(page 165).
Elle
obtient un Oscar avec « Autant en emporte le vent ». Olivier, jaloux,
obtient un Oscar pour « Hamlet » et un second pour « Henry
V » (page 223).
En
1946, elle s’essouffle à vouloir égaler Olivier qui la dépassait toujours (page
206).
Page
207 :
Elle
était une star internationale au cinéma, lui une star au théâtre avec
Shakespeare.
Page
244 :
Elle
reçoit un second Oscar au cinéma, mais seul le théâtre intéresse Vivien.
Page
265 :
Olivier
a deux ambitions. En numéro un, il veut être le meilleur acteur shakespearien.
En numéro deux, il aime Vivien.
Page
274 :
En
1956, il va tourner avec Marilyn Monroe. Ses intérêts passent au-dessus de
l’état de santé de Vivien.
Page
287 :
Olivier
part avec Joan Plowright, âgée de trente ans en 1958. Vivien se sent exclue et
rêve de le reconquérir.
Page
291 :
Vivien
va jouer seule, sans Olivier. Elle n’aime pas le désœuvrement et jouera
jusqu’à la fin de sa vie. Elle doit tourner un film tous les deux ans, après
1964, pour maintenir son train de vie
(page 344).
Page
312 :
Elle
rapporte encore beaucoup d’argent au monde du cinéma et du théâtre. Les
assurances exigent en 1960, pour « Visage du plaisir » une visite
médicale. Miraculeusement, elle sera OK.
Page
315 :
En
1961, elle voulait faire tourner les têtes. Or c’est elle qui a la tête qui
tourne, du fait de sa maladie.
Page
220 :
Lawrence
Olivier se plaint de sa solitude, en pleine tournée monumentale et fêtée.
(Encore ? Il est comme James Dean…).
Page
363 :
Elle
meurt de la tuberculose, à 53 ans. Elle s’est étouffée avec ce qu’elle avait
bu.
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