« Il faut toujours en
revenir au même point de départ, c’est-à-dire à t’attendre éternellement. »,
écrit-elle à Hugo.
« Je vous attends ainsi
qu’un écureuil en cage ! ».
« Mon Dieu ! que c’est
donc triste pour une nature comme la mienne d’attendre depuis un bout de la vie
jusqu’à l’autre. »
« Quelle journée !
j’ai cru qu’elle ne passerait pas tant je t’ai attendu et maintenant je trouve
qu’elle a passé trop vite puisque je ne t’ai pas vu… »
« Je trouve la journée
éternelle. »
« Je vous attends parce
qu’après tout j’aime encore mieux vous attendre que croire que vous ne viendrez
pas du tout. »
« Je t’aime mon Victor bien-aimé,
écrit-elle en 1841, mais j’ai le cœur triste et plein d’amertume ; je te
vois si peu, si peu, et le peu que je te vois, tu m’appartiens si peu que tous
ces peus là font un tout de tristesse qui m’emplit le cœur et l’esprit. »
Pages 563-564
Le deuxième Sexe.
Tome II – L’expérience vécue
Folio essais- Gallimard
1949, renouvelé en 1976
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"Créer, c'est se souvenir"
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A Antibes
« Tout ici rayonne, tout fleurit,
tout chante. Le soleil, la femme, l'amour sont là chez eux. J'en ai
encore le resplendissement dans les yeux et dans l'âme... »
Victor Hugo
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Victor Hugo
Notre-Dame de Paris :
« Statues, vitraux, rosaces,
arabesques, dentelures, chapiteaux, bas-reliefs, elle combine toutes
ces imaginations selon le logarithme qui lui convient. De là la
prodigieuse variété extérieure de ces édifices au fond desquels
réside tant d'ordre et d'unité. Le tronc de l'arbre est immuable,
la végétation est capricieuse. »
« Quelle que soit l'enveloppe
sculptée et brodée d'une cathédrale, on retrouve toujours dessous,
au moins à l'état de germe et de rudiment, la basilique romaine.
Elle se développe éternellement sur le sol selon la même loi. Ce
sont imperturbablement deux nefs qui s'entrecoupent en croix, et dont
l'extrémité supérieure, arrondie en abside, forme le chœur ;
ce sont toujours des bas côtés, pour les processions intérieures,
pour les chapelles, sortes de promenoirs latéraux où la nef
principale se dégorge par les entre-colonnements. »
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« L'abordage !
L'abordage !
On se suspend au cordage,
On s'élance des haubans,
La poupe heurte la proue.
La vergue aux vergues
s'attache ;
La torche insulte à la
hache ;
Tout s'attaque en même
temps
Sur l'abîme la mort nage
Épouvantable carnage !
Champs de bataille
flottants...
Victor Hugo
Navarin
Les Orientales
1829
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« Que m'importe,
juive adorée,
Un sein d'ébène, un
front vermeil !
Tu n'es point blanche ni
cuivrée,
Mais il semble qu'on t'a
dorée
Avec un crayon de
soleil »
Victor Hugo
La sultane favorite
Les Orientales
1829
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« ...La riante
Stamboul, le front d'ombres voilé,
Semblait, couchée au
bord du golfe qui l'inonde,
Entre les feux du ciel et
le reflet de l'onde,
Dormir dans le globe
étoilé. »
Victor Hugo
Les Orientales
1829
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Langue.
L'importance du "h" de "thrône" écrit par Bossuet et qui a été châtré au dix-huitième siècle.
Victor Hugo préférait l’orthographe « thrône » parce que le h ressemble à un fauteuil de profil.
--------------- 1807 - 1884
Mademoiselle Juliette (Drouet)
Gravure parue dans l'Artiste.
Villequier
Musée Victor Hugo
Maison Vacquerie
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Rose
"Victor Hugo"
Jardins suspendus
Le Havre
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Victor Hugo
"Jeune fille la grâce emplit tes dix-sept ans."
Le Printemps des poètes
Cany-Barville
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