dimanche 24 janvier 2016

L'attente de Juliette Drouet



« Il faut toujours en revenir au même point de départ, c’est-à-dire à t’attendre éternellement. », écrit-elle à Hugo.

« Je vous attends ainsi qu’un écureuil en cage ! ».

« Mon Dieu ! que c’est donc triste pour une nature comme la mienne d’attendre depuis un bout de la vie jusqu’à l’autre. »

« Quelle journée ! j’ai cru qu’elle ne passerait pas tant je t’ai attendu et maintenant je trouve qu’elle a passé trop vite puisque je ne t’ai pas vu… »

« Je trouve la journée éternelle. »

« Je vous attends parce qu’après tout j’aime encore mieux vous attendre que croire que vous ne viendrez pas du tout. »

 « Je t’aime mon Victor bien-aimé, écrit-elle en 1841, mais j’ai le cœur triste et plein d’amertume ; je te vois si peu, si peu, et le peu que je te vois, tu m’appartiens si peu que tous ces peus là font un tout de tristesse qui m’emplit le cœur et l’esprit. »


Pages 563-564 
Le deuxième Sexe.
Tome II – L’expérience vécue
Folio essais- Gallimard
1949, renouvelé en 1976



"Créer, c'est se souvenir"
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A Antibes

« Tout ici rayonne, tout fleurit, tout chante. Le soleil, la femme, l'amour sont là chez eux. J'en ai encore le resplendissement dans les yeux et dans l'âme... »
Victor Hugo

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Victor Hugo
Notre-Dame de Paris :
« Statues, vitraux, rosaces, arabesques, dentelures, chapiteaux, bas-reliefs, elle combine toutes ces imaginations selon le logarithme qui lui convient. De là la prodigieuse variété extérieure de ces édifices au fond desquels réside tant d'ordre et d'unité. Le tronc de l'arbre est immuable, la végétation est capricieuse. »
« Quelle que soit l'enveloppe sculptée et brodée d'une cathédrale, on retrouve toujours dessous, au moins à l'état de germe et de rudiment, la basilique romaine. Elle se développe éternellement sur le sol selon la même loi. Ce sont imperturbablement deux nefs qui s'entrecoupent en croix, et dont l'extrémité supérieure, arrondie en abside, forme le chœur ; ce sont toujours des bas côtés, pour les processions intérieures, pour les chapelles, sortes de promenoirs latéraux où la nef principale se dégorge par les entre-colonnements. »
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« L'abordage ! L'abordage !
On se suspend au cordage,
On s'élance des haubans,
La poupe heurte la proue.

La vergue aux vergues s'attache ;
La torche insulte à la hache ;
Tout s'attaque en même temps
Sur l'abîme la mort nage
Épouvantable carnage !
Champs de bataille flottants...

Victor Hugo
Navarin
Les Orientales
1829
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« Que m'importe, juive adorée,
Un sein d'ébène, un front vermeil !
Tu n'es point blanche ni cuivrée,
Mais il semble qu'on t'a dorée
Avec un crayon de soleil »

Victor Hugo
La sultane favorite
Les Orientales
1829
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« ...La riante Stamboul, le front d'ombres voilé,
Semblait, couchée au bord du golfe qui l'inonde,
Entre les feux du ciel et le reflet de l'onde,
Dormir dans le globe étoilé. »

Victor Hugo
Les Orientales
1829

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Langue. 
L'importance du "h" de "thrône" écrit par Bossuet et qui a été châtré au dix-huitième siècle.
Victor Hugo préférait l’orthographe « thrône » parce que le h ressemble à un fauteuil de profil.
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Léon Noël 
1807 - 1884
Mademoiselle Juliette (Drouet)
Gravure parue dans l'Artiste.
Villequier 
Musée Victor Hugo 
Maison Vacquerie 
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Rose 
"Victor Hugo" 
Jardins suspendus 
Le Havre

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Victor Hugo 
"Jeune fille la grâce emplit tes dix-sept ans."
Le Printemps des poètes 
Cany-Barville
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