Lucie Castets est proposée comme première ministre par le NFP. A quand le "président de la république démissionnaire" comme ses ministres ? Aux USA et en France : "T'as les moyens. T'auras tout. T'as pas les moyens? T'auras rien." "Tu veux mourir de mort violente? Tu te fais contrôler par la police." Le sexe n'est pas un "travail". Soutien aux Palestiniens et aux Palestiniennes, aux Libanais, Libanaises. 542 534 vues.
vendredi 19 février 2016
Les peintures au musée des Beaux-Arts de Reims - Rabelais - Lhermitte
Musée des Beaux-Arts de Reims
Reims Musée des Beaux-Arts Ses origines C'est pendant la Révolution française. En 1792, la municipalité constitue sa première collection avec les oeuvres saisies.
Emile Wery
1868 – 1935
Retour d’école à
Plougastel
Huile sur toile
Legs Vanier, 1907
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Giambattista Moroni
1520 – 1578
Portrait présumé de
Rabelais
Huile sur toile
Legs Diancourt, 1910
L’art profane se développe en France et en Italie. Le
portrait s’épanouit définitivement en tant que genre, témoignant de la place de
l’humain dans la société.
François Rabelais (1483 – 1553) : médecin et
homme de lettres, il aurait assisté à la rencontre d’Aigues-Mortes entre
François 1er et Charles Quint en 1538.
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Anonyme
Portrait de Rabelais lisant.
17e s
Ecole française. Fusain.
Maison natale "La Devinière".
Bésicles sur le nez, souriant.
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Anonyme
Portrait de Rabelais.
17e s
Huile sur toile
Maison natale "La Devinière".
Figure d'un moine rieur. Oeil moqueur. Lèvre lippue. Cette création eut un succès extraordinaire et traversa victorieusement les XVIIIe et XIXe siècles.
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Delpech François Séraphin
1778 - 1825
Portrait de Rabelais
Gravure.
Maison natale "La Devinière".
Rieur cynique, air sérieux dans sa malice, Dans le style Sarrabat.
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Hubert Louis-Noël
1839 - 1925
Maquette pour un monument à Rabelais
1878
Plâtre.
Maison natale "La Devinière".
Costume de docteur en médecine avec le bonnet carré doctoral du début du XVIe siècle. Air sérieux.
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« La Devinière », maison natale de François
Rabelais.
Les caves troglodytiques et sa chambre à l’étage.
François Rabelais serait né en 1483 ou 1494 à La Devinière, “maison des champs” située à Seuilly, à 7 kilomètres de Chinon.
Lorsqu’il écrit Gargantua, l’écrivain fait de sa maison natale et du paysage
alentour l’épicentre des guerres picrocholines.
La Devinière est une maison des champs située à
Seuilly en Touraine. Elle abrite le musée Rabelais, membre de la Fédération des
maisons d'écrivain, labellisée « Maisons des Illustres » et « Musée de France
». François Rabelais y est probablement né et y a passé son enfance.
La Devinière se compose de plusieurs maisons
regroupées autour d’une cour carrée : un logis du 15ème siècle accueillant
notamment la chambre de Rabelais.
Le logis de Rabelais, construit au 15ème siècle, est une bâtisse
composée de deux étages en pierre de tuffeau. Cette maison de maître est
flanquée d’un pigeonnier-grange du 17ème siècle, édifice emblématique du lieu.
La Devinière est le seul musée consacré à François
Rabelais.
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Pierre Mignard
1612 – 1695
Louis XIV à cheval
Vers 1675
Huile sur toile
Pierre Mignard (1612-1695) est un artiste de la cour. Il a
réalisé ce tableau dans son atelier. Le siècle de Louis XIV est appelé Le Grand siècle.
Le Grand roi, Louis XIV porte notamment une cuirasse dorée et un manteau (cape) de pourpre comme les généraux romains.
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Philippe de
Champaigne
1602 – 1674
Les enfants Habert de
Montmort
1649
Dépôt de l’Etat, musée du Louvre, 1952
Œuvre récupérée par les Alliés en 1945
C’est le thème souvent repris par la tendance classique de
l’art français.
Au 17e siècle, Jacques Charron,
marquis de Ménars, achète l'hôtel de Saumery. Malgré sa fortune,
il ne réalise que des travaux de réaménagement. Cet hôtel n'est
plus qu'un pied-à-terre et sa résidence principale se situe au
château de Ménars. Sa fille Marie épouse Colbert, premier ministre
du roi, et son autre fille Catherine épouse le seigneur de Saumery,
gouverneur de Chambord.
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Jacob Jordaens
1593 – 1678
Satyre
Huile sur toile
Don Bailleharche, 1922
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Anonyme Français
XVIIe siècle
Louis XIII
Huile sur toile
Achat 1846
Eglise Saint-Paul à Paris
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Le Nain (Frères)
Vénus dans la forge
de Vulcain
1641
Huile sur toile
Achat 1922
C’est le réalisme français. Ce tableau est un de leurs
chefs-d’œuvre.
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Jacques-Louis David
(Atelier de)
1748 – 1825
La mort de Marat
Après 1793
Huile sur toile
Don David, 1879
Le tableau numéro 1 se trouve à Bruxelles. Ce tableau est
une réplique. Il en existe trois : une à Reims, une autre à Paris, puis à
Vizille, dans le musée de la Révolution, près de Grenoble. La dimension de ce
tableau est un peu plus petite que la version de Bruxelles.
Ce tableau est considéré comme une icône majeure de la
révolution française. Voici Marat retrouvé dans sa baignoire,
assassiné par Charlotte Corday. Il résume la rigueur formelle du néoclassicisme qui
s’impose dans les dernières décennies du XVIIIe siècle contre la sinuosité rocaille.
Cette réplique aurait été retrouvée dans l’atelier de David après sa mort.
Louis Léopold Boilly
La Bassée, 1761 - Paris, 1845
Le Triomphe de Marat
Vers 1794
Papiers marouflés sur toile
Lille
Musée des beaux Arts
Exécuté sous la Terreur, ce tableau représente l'acquittement de Marat le 24 avril 1793 après avoir été accusé d'hostilité envers les Girondins. "L'Ami du Peuple" est porté en triomphe dans la salle des Pas Perdus du palais de Justice de Paris. Quelques mois plus tard, il est assassiné par Juliette Corday.
"Il semble que ce soit le sort inévitable de l'homme de ne pouvoir être libre nulle part."
Jean-Paul Marat
"Quelquefois les plus petits ressorts font mouvoir les plus grandes machines."
Jean-Paul Marat
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D'après Jacques-Louis David.
Marat préfère la douche au bain
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Jean-Joseph Weerts
Roubaix, 1846 - Paris, 1927
Marat assassiné
13 juillet 1793
8 h du soir
1880
Huile sur toile.
Roubaix
Musée La Piscine
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Léon Matthieu Cochereau
1793 – 1817
Intérieur de l’atelier de David
Vers 1815
C’est un remarquable témoignage sur l’organisation d’une
école de peinture.
La version présentée au Salon de 1814 est aujourd’hui au
musée du Louvre.
C’est une scène de genre naturaliste, de grand format, qui
présente une troublante véracité.
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Léon
Lhermitte arrière grand-père de l’acteur Thierry Lhermitte :
Léon
Lhermitte, (1844-1925), arrière-grand-père de l'acteur, était un artiste
reconnu de son temps. Peintre et graveur, son style académique dans l'esprit de
Millet lui valut de nombreux prix dans différents salons. Élève de Lecocq de
Boisboudan, lors du salon des artistes en 1864, Léon Lhermitte fut remarqué
pour ses fusains.
Denis Rouvre, né le 4 juin 1967 à Épinay-sur-Seine,
est un photographe français spécialisé dans le portrait de presse magazine. Il
vit et travaille à Bagnolet.
Il est diplômé de l'école Louis Lumière en 1987.
Denis Rouvre est l'un des portraitistes français les plus
reconnus aujourd'hui. Ses photographies sont régulièrement publiées dans la
presse nationale et internationale.
Depuis 1992, Denis Rouvre tire le portrait de ceux qui s'affichent :
personnalités des mondes culturel, politique et sportif.
Il a reçu en 2012 le troisième prix World Press pour
sa série de portraits.
Thierry Lhermitte
Thierry Lhermitte, né le 24 novembre 1952 à
Boulogne-Billancourt, est un acteur, scénariste, auteur de théâtre et
producteur de cinéma français.
Thierry Lhermitte est marié avec Hélène depuis plus de 30 ans,
et a trois enfants.
Où habite Thierry Lhermitte ?
Né à Boulogne-Billancourt, Thierry
Lhermitte partage sa vie avec sa femme Hélène depuis plus de 40 ans.
Le play-boy des Bronzés font du Ski (1979, un film de Patrice Leconte) habite
avec sa femme à Paris. Toutefois, ce besoin d'escapade le pousse à s'isoler en
compagnie de sa « bande de copains » dans le Cantal.
Thierry Lhermitte est l'un de mes comédiens préférés de la
troupe du Splendid.
Il a joué au total dans plus d'une centaine de films.
Thierry Lhermitte est le parrain de la Fondation pour la
Recherche Médicale qui lutte notamment contre la maladie d'Alzheimer.
2022 : "J'étais incapable de jouer" : Thierry Lhermitte, durement touché par la Covid-19.
Il n'en avait jamais parlé, mais Thierry Lhermitte a été victime d'un burn-out il y a quelques années.
Le musée expose son ensemble exceptionnel d’œuvres de
Camille Corot –vingt-six paysages et un portrait- le plus riche ensemble en
Europe conservé dans un musée après celui du Louvre. Ce fonds, connu à un
niveau international, offre un panorama complet de sa démarche artistique. Plusieurs rémois, Jamot, Lundy, Vasnier, ont acheté ses œuvres
et les ont léguées au musée. Son univers est poétique. Il appelle ses tableaux des souvenirs. Ses techniques de peintures (on dit picturales) sont variées et parfois très modernes. Corot met dans ses paysages des petits personnages avec un point de
couleur vive et des arbres qui
encadrent le centre du paysage.
Etudiés en plein air, Corot recompose ses paysages. Ses
œuvres comme Mantes, le matin et Mantes, le soir annoncent
l’impressionnisme et rappellent que Corot s’intéresse aux effets atmosphériques
et au temps qui passe, en peignant ce même sujet à différents moments de la
journée, comme le fera plus tard Claude Monet.
Il est considéré comme le chef de file du mouvement
impressionniste. Vers 1870, certains peintres représentent la nature ou la
ville selon les jeux de lumière et les impressions variables (on dit fugitives) qu’ils perçoivent à
différents moments de la journée.
Claude Monet
1840 – 1926
Les ravins de la
Creuse
1889
Huile sur toile
Legs Vasnier, 1907
Claude Monet a peint ces deux paysages avec des petites touches épaisses de couleurs
(couleurs juxtaposées qui donnent leur lumière au tableau).
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Auguste Renoir
1841 – 1919
Paysage
Vers 1890
Huile sur toile contrecollée sur bois
Legs Jamot, 1939
C’est la liberté de la touche impressionniste.
Auguste Renoir
1841 – 1919
Marine
Fin XIXe siècle
Huile sur toile
Legs Neveux, 1978
Auguste Renoir
1841 – 1919
La lecture du rôle
Entre 1876 et 1877
Huile sur toile
Legs Vasnier, 1907
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Pierre Assouline
Le dernier des Camondo.
Edition Gallimard – 1997 et 1999.
« Mademoiselle
Irène Cahen d’Anvers ».
Renoir
participe à une réception chez Charles Ephrussi. Il y rencontre Louis Cahen
d’Anvers. Il sera chargé du portrait des trois filles du couple. « Rose et
bleue » représente Elizabeth et Alice. « Mademoiselle Irène Cahen
d’Anvers » représente la future madame Moïse de Camondo (p 178).
Les
Cahen d’Anvers n’aiment pas les deux tableaux et paient mal Renoir (1 500
F).
Henri
Michaux voit dans le tableau « le visage de la jeune fille à qui on n’a
pas encore volé son ciel » (p 310).
Dans
les caisses des Allemands en direction de Berlin, en juillet 1941, se
retrouvait « le portrait d’une petite fille par Renoir, Mademoiselle
Irène Cahen d’Anvers (p 311). »
Le
tableau fut acheté par le marchand Walter Feuz, de Clarens, pour le compte du
collectionneur Georg Emil Bührle (p 313).
En
1946, l’Orangerie des Tuileries organise l’exposition « Chefs-d’œuvre des
collections françaises retrouvées en Allemagne ». Irène, ex-comtesse de
Camondo et devenue comtesse Sampieri, « découvrit le n°41 dans le
catalogue. » « Elle chercha à le voir de plus près. C’était un
Renoir. C’était elle. » (p 318)
Elle le récupéra et le vendit à Emil Bührle.
« Mademoiselle
Irène Cahen d’Anvers » est exposé à la fondation Bührle à Zurich. (p 318)
Elle est aujourd'hui
très connue des cinéphiles depuis que Jean Seberg l'accrocha dans sa
chambre dans A bout de souffle.
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Un des fils, Jean Renoir, cinéaste:
Edmonde Charles-Roux
L’irrégulière
L’itinéraire
de Coco Chanel
Le
Livre de Poche
Grasset,
1974
Jean
Renoir, page 515 :
Jean
Renoir souhaite que Coco Chanel exécute les costumes d’un film qu’il n’a pas
encore réalisé, La Règle du Jeu. « Et lui aussi la voulait. « Un
beau film, tu sais, avec des vedettes… Paulette Dubost, Mila Parely. » Il
insista pour qu’elle acceptât. »
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Camille Pissarro
1830 – 1903
L’avenue de l’Opéra.
Place du Théâtre-Français
1898
Huile sur toile
Legs Vasnier, 1907
Camille Pissarro
1830 – 1903
Le Louvre
1902
Legs Vasnier, 1907 ----------------------------------------------
Article paru dans l'Humanité en 1990 :
Durant la guerre de 1870, un certain nombre d'artistes qui n'avaient
pas la nationalité française n'ont pas été dans l'obligation de
rejoindre les drapeaux. Camille Pissarro (1830 – 1903) était de
nationalité danoise et il effectua un bref séjour en Mayenne durant
la guerre. Il se réfugia à Londres auprès de Monet et d'Alfred
Sisley (1839 – 1899) qui, sujet britannique, réussit à quitter
Paris assiégé. Il vécut à Louveciennes, non loin de la maison de
Renoir. Son atelier aurait été dévasté par les Prussiens. Ses
toiles d'avant 1871 ont disparu.
« PEINDRE AU PLEIN AIR »
Né en 1830 à Saint-Thomas, aux
Antilles danoises, où son père possède un commerce, Camille
renonce très jeune à la sécurité familiale pour suivre une
vocation artistique impérieuse et aller étudier la peinture à
Paris. Il ose se mettre en ménage avec une jeune bonne qui partage
sa vie précaire, deviendra Madame Pissarro et lui donnera sept
enfants.
Au début de sa carrière, Pissarro commence à peindre
en plein air. Nourri de l'enseignement de Corot, Millet et Courbet,
il ne les imite pas, mais cherche à exprimer sa vision personnelle
de la nature. Se remettant sans cesse en cause, il peint de plus en
plus, avec les couleurs primaires et leurs dérivés directs. Il
fréquente Manet, Monet, Cézanne, Degas, Renoir...Comme eux, il
s'attache à restituer une image non idéalisée de la nature, mais
débarrassée de tout symbole, mythe ou légende. Pissarro est l'aîné
de cette avant-garde. Il est apprécié de tous, et participe
activement aux expositions du groupe impressionniste qui, à partir
de 1874, et en marge des salons officiels, fait scandale par sa façon
entièrement neuve de voir le monde et de l'interpréter.
L'offensive
prussienne en 1870, contrait Pissarro, citoyen danois, à quitter
Louvenciennes où il habite. Il rejoint Monet à Londres. Rentrant
chez lui l'année suivante, il retrouve sa maison saccagée par
l'ennemi. Une grande partie de son oeuvre est détruite. Certaines de
ses toiles ont servi de tapis-brosses à l'ennemi.
L'artiste
affronte avec courage ce désastre et les moqueries des critiques
jugeant sa palette peu aimable. Chaque exposition du groupe
impressionniste est une rude bataille et un échec commercial.
Pissarro persiste et signe malgré la misère, plante son chevalet en
pleine nature, et, demeure résolument en marge des manifestations
officielles. Obstiné, il l'est non par orgueil mal placé mais par
fidélité envers lui-même: «Je sui fort troublé de mon exécution
rude et rugueuse, avoue-t-il. Je voudrais bien faire plus aplani,
réunissant cependant les mêmes qualités sauvages». Et de noter
ses affinités avec Cézanne qui est venu travailler auprès de lui à
Pontoise.
En 1885, Pissarro rencontre Seurat et Signac, fondateurs
du néo-impressionnisme dont la méthode, inspirée de la science des
couleurs et assurée par la division de la touche, visait à donner
au tableau un maximum de lumière. Elle le séduit pendant quatre
ans, puis il reprend sa liberté. Le souvenir de cette période
novatrice de la peinture pas dans «La petite Bonne» (p. 146), d'une
émouvante simplicité et de quelle fraîcheur! Une toile qui montre
l'amour de l'artiste pour les humbles et confirme l'appréciation de
Gustave Geffroy: «il n'a pas besoin d'aller très loin pour trouver
le décor du bonheur. il sait que partout la lumière vient visiter
toutes choses, les revêtir d'éclat et de douceur».
Installé
définitivement à Eragny-sur-Epte près de Gisors, la renommée le
consacre peu à peu. La tranquillité d'esprit que lui procurent des
revenus réguliers rend sa peinture plus joyeuse. Pissarro termine sa
vie en novembre 1903, salué comme un maître par les peintres de la
nouvelle génération.
Jean Rollin ----------------------------------------------------
Exposition philatélique à Bagnols-sur-Cèze
Rouen
Camille
Pissarro
Saint-Thomas,
1810 – Paris, 1903
Le
pont Boïeldieu à Rouen soleil couchant, temps brumeux 1896
Camille Pissarro
Port de Rouen, Saint-Sever
1896
Les entrepôts sot austères.
Les quais sont en désordre.
Les cheminées sont fumantes.
Camille Pissarro fera du peuple le héros de ses tableaux.
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Jean-François Millet
Le semeur
1851
Arles
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Paul Gauguin
1848 – 1903
Nature morte aux
pommes
1894
Huile sur toile
Legs Jamot, 1939
C’est la recherche sur les aplats colorés subjectifs.
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