vendredi 8 septembre 2017

Eric Judor à Tarascon les 15 et 16 septembre - La Tarasque - Napoléon III - Georges Feydeau






Pour toutes questions, vous pouvez joindre le Président de l'association, M. Duplissy Ludovic, au 06 19 03 06 41


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Le cinéma "Rex" à Tar








La dentition de la Tarasque
Tarascon
Papier mâché

Bas-relief en céramique dévoilant un homme dévoré par la Tarasque.
Jean-Barnabé Amy
1884
La Tarasque, créature hybride, est un monstre amphibie et dévoreur. La légende est importante dans la religion chrétienne.


Statue d’une créature fabuleuse androphage (dévorant un être humain) ithyphallique (au sexe dressé)
Tenant à la fois du lion et du canidé, elle est dénommée improprement « Tarasque de Noves » par assimilation avec le monstre maîtrisé par saint Marthe.
Seuls, le bras droit et le pied gauche de la victime subsistent.
Le carnassier, assis, prend appui, toutes griffes dehors, sur deux têtes viriles, barbues, aux yeux clos, qui s’apparentent à des masques.
La représentation très complexe constitue un unicum (une pièce sans parallèles connus) et évoque des croyances traditionnelles celtiques. Elle symbolise la mort à travers l’engloutissement de la victime. En revanche, le phallus dressé manifeste la croyance en une autre forme de vie, tandis que les masques, liés au culte des ancêtres, marquent la continuité des générations.
Calcaire tendre coquillier. Restes de polychromie. Enduit rouge sur la gueule, les griffes.
Œuvre gauloise à destination vraisemblablement funéraire. Seconde moitié du 1er siècle avant notre ère.
Provenance : Noves (Bouches-du-Rhône)
Musée lapidaire
Avignon




Montage de Tarasque vues au Couvent des Cordeliers (Tarascon)


Une Tarasque animée et maquillée...par moi-même....




Trois représentations de la Tarasque dans le cloître de l'Abbaye de Montmajour.


Tarasque au musée du vieux Nîmes


Germaine Richier
Grans, 1902 – Montpellier, 1959
Le Griffu
Bronze

Sculptrice de formation académique, elle est l’élève d’Antoine Bourdelle. Son travail se transforme radicalement après la seconde guerre mondiale.
Le nom de « Griffu » provient de la serre d’aigle qui prolonge son coude. Cette bête est un mélange de tarasque et d’un corps très fin. Les fils de bronze peuvent évoquer les liens entravant la créature lors de sa capture.
Arles
Musée Réattu


Tarasque
 Tarascon 
Affiche d'une exposition



Sainte Marthe terrassant la Tarasque

Fontevraud 

Abbaye royale.

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William Bouguereau
L’Empereur Napoléon III visitant les inondés à Tarascon
En 1856
Numérisation Hervé Hôte
Musée de la Camargue
Pont de Rousty
Arles             


Louis Simon Cabaillot Lasalle
1810 – 1870
L’Empereur Napoléon III en barque rue des Cordeliers lors des inondations de Tarascon, le 2 juin 1856
Huile sur toile signée et datée en bas à gauche 1856
A la suite des grandes inondations survenues en 1856, l’empereur Napoléon III entreprit un voyage afin de visiter plusieurs villes inondées. Soucieux de mettre en scène son rôle politique, il ordonna l’exécution de plusieurs tableaux, dont celui-ci, présenté au Salon de 1857. L’empereur y apparut en sauveur acclamé par les habitants sinistrés de Tarascon.
Un des rameurs arbore une médaille d’honneur. Créées dès l’Ancien Régime, ce type de médailles récompensait les actes de sauvetage. Elles furent suspendues à un ruban tricolore à partir de 1831 et continuent d’être attribuées aujourd’hui pour récompenser tous ceux qui risquent leur vie pour sauver celle des autres.
Palais de la Légion d’honneur
Hôtel de Salm



Modèle De La Reconstitution De La Trirème Romaine De Napoléon III au musée départemental de l'Arles antique.
La Trirème romaine, lancée à Asnière, le 9 mars 1861, sur l'ordre de Napoléon III, pour élucider les questions de vogue antique.




Modèle de la reconstitution de la trirème romaine de Napoléon III
Par le maître principal Colombel
Bois et laiton
Arsenal de Cherbourg, 1860
Musée national de la marine, Paris

MDAA - L'armée de Rome, la puissance et la gloire.




Boîte à sel

Bois peint
Vers 1870
Le personnage représenté serait l’empereur Napoléon III.
Musée de Normandie
Caen

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Napoléon III 
Paris 
Hôtel de la Marine

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Jean-Baptiste Carpeaux 

Valenciennes, 1827 - Courbevoie, 1875

Napoléon III en habit de cour et en tenue militaire

Vers 1864

Esquisse en terre cuite

Musée d'Orsay 

Paris

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Georges Feydeau 

Le Dindon 

Le Tréport 

Feydeau prétend être le fils de Napoléon III, mais il serait en fait le fils de l'écrivain Ernest Feydeau.

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Georges Feydeau

Tailleur pour dames

Le Tréport 

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Georges Feydeau, né le 8 décembre 1862 à Paris et mort le 5 juin 1921 à Rueil-Malmaison, est un auteur dramatique, peintre et collectionneur d'art français, connu pour ses nombreux vaudevilles.

C'était un solitaire – et cet homme qui faisait éclater de rire ses contemporains, a traversé la vie mélancoliquement.

Mais la fin de sa vie tourne mal : Feydeau est interné deux ans à Rueil-Malmaison, en raison de troubles psychiques causés par la syphilis

Feydeau a terminé sa vie malade, en train de perdre la raison.

Feydeau eut une fin déchirante, tragique, grotesque. Sous l'effet de la syphilis au troisième stade, il se croyait fils de Napoléon III.

Séparé dès 1909 de son épouse, Marie-Anne Carolus-Duran, Feydeau doit entrer dix ans plus tard dans un sanatorium de Rueil-Malmaison car il souffre des premières atteintes d'une méningo-encéphalite syphilitique. Il y meurt en juin 1921.

Feydeau, qui était, dans son cœur, un éternel enfant, est un personnage de théâtre fabuleux qui a connu une fin de vie tragique.

 

Quel est le mouvement littéraire de Feydeau ?

Acteur, puis auteur, il s'approprie vite les codes du vaudeville. Il oscille entre échecs et succès, et connaît la consécration dès 1892 avec les pièces Monsieur chasse ! (1892), Champignol malgré lui (1892) et Le Système Ribadier (1892). Il est qualifié de précurseur du théâtre de l'absurde.

Comment Feydeau renouvelle le vaudeville ?

Georges Feydeau renouvelle la forme du vaudeville, par la précision mécanique des situations (chiquenaude initiale, quiproquos, rebondissements en cascade...), jointe à l'efficacité cocasse de son style. Dès l'adolescence, il écrit des monologues, puis des pièces qu'il lui arrive d'interpréter lui-même.

Feydeau a écrit à la fin de sa vie, entre 1908 et 1916, cinq petits chefs-d'oeuvre en un acte.

Qui est enterré avec Georges Feydeau ?

Il est inhumé avec son père, Ernest Feydeau (1821-1873), qui fut un archéologue et un homme de lettre dont le roman réaliste Fanny, publié en 1858, fit scandale et fut réédité plusieurs fois : il est vrai qu'il traitait, dans une société très conformiste, de l'adultère. Il fréquenta Flaubert et Théophile Gautier.

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 Georges Feydeau.

Georges Feydeau est né en 1862. Il a 21 ans quand il présente sa première pièce « Amour et Piano ». Il écrit des pièces courtes, la moitié durant moins d’une heure. Il fait jouer aux acteurs plusieurs rôles. Ses personnages de théâtre ne se préoccupent que d’eux-mêmes et de leurs intérêts. Chantage, scandale, trahison, absence d’amour, longs monologues sont le lot des acteurs.

Le lieu de prédilection de Feydeau était « Maxim’s ». Il n’y buvait que de l’eau mais observait les clients en usant d’autres substances et y trompait l’ennui et sa femme. Le théâtre de la Belle Epoque connaît la suprématie avant l’arrivée du règne du cinéma. Après la rupture avec son épouse qui de guerre lasse prend un amant, il vivra pendant une dizaine d’années au « Grand hôtel Terminus ». A partir de ce moment, il tourne en ridicule la médiocrité de la vie bourgeoise. Il terminera sa vie dans la folie après avoir contracté la syphilis. Il meurt en 1921 à l’âge de 58 ans.

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