mardi 4 février 2020

Eu - Le Tréport - Mers-les-Bains - Musidora - Anne Marie Louise d'Orléans


Alexeï Bogoliubov 
1824 - 1891
Le Tréport
1876

Alexeï Bogoliubov va sillonner l'Europe, en ambulant. On le retrouve en France en tant que pensionné des Beaux-Arts de Saint-Petersbourg. Médaillé d'or, l'académie lui offre un voyage à l'étranger. En 1856, Eugène Isabey devient son maître à Paris. Il lui fait découvrir la Normandie avec Le Havre, Etretat, Yport, Fécamp, Veules-les-Roses, Dieppe et Le Tréport qu'il peindra  à maintes reprises.

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Une girafe au Tréport.
Besoin d'évasion?

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Musidora, reine du cinéma 
Le Tréport



Jeanne Roques, dite Musidora, née dans le 5ᵉ arrondissement de Paris le 23 février 1889 et morte dans le 14ᵉ arrondissement de Paris le 7 décembre 1957, est une actrice et réalisatrice française, célèbre pour son rôle d'Irma Vep, dans la série Les Vampires de Louis Feuillade, et pour Judex, autre série de Feuillade.

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“Vampyr” .
1932

Vampyr, ou l'étrange aventure de David Gray

(Vampyr - Der Traum des Allan Grey) 

Avec Maurice Schutz, Julian West.

Un jeune homme fasciné par l'occulte se rend par hasard au village de Courtempierre .

David Gray arrive dans une auberge au crépuscule.

Un vieil homme offre à David un livre sur les vampires. Or, dans le château du vieillard vivent deux femmes dont l'une, gravement malade, porte d'étranges blessures au cou.

Dans ce film, pas une goutte de sang ne coule.

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P 122 : Musidora :

Les Vampires est leur film fétiche (à Paul Eluard, André Breton, Philippe Soupault, Louis Aragon). Ils ont vu plusieurs fois le chef-d’œuvre de Louis Feuillade, à cause de l’actrice Musidora : nue sous un collant noir qui moule son corps long et mince comme une liane. Musy est leur idole. Libre, perverse, dangereuse, elle les a fascinés. Ils voudraient pouvoir rencontrer et aimer un jour une aventurière insaisissable comme Musidora.

Dominique Bona
Gala
La muse redoutable
Flammarion, 1995


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 Une porte à Eu.

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Eu
Collégiale Notre Dame et Saint Laurent O'Toole

On voit qu'on est au bord de la mer.

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La collégiale d’Eu.
La collégiale Notre-Dame et Saint-Laurent O'Toole à Eu était à l'origine le lieu de culte d'une abbaye qui fut détruite sous la Révolution. Cette église, construite entre 1186 et 1240, était celle des chanoines de Saint-Victor.
Il y a actuellement des travaux sur la toiture. C’était nécessaire !

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C'est un choix éditorial de ne parler que des femmes:




Hélène de Melun
Eu
Collégiale Notre Dame et Saint Laurent O'Toole
Tombeaux
Gisant dans la crypte.

Seconde femme de Charles d’Artois, elle meurt un an après son mari, en 1472, sans enfant.
Elle était inhumée seule dans le croisillon sud de la collégiale.
Elle est représentée en manteau de deuil.
Son visage est en marbre.
C’est une œuvre inférieure aux autres.  (Parce qu’elle n’a pas donné d’enfant ? NDLR)

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Isabelle d’Artois
Fille d’Isabelle de Melun. Statue refaite en partie. La jeune fille est revêtue d’une robe longue, très serrée au corsage et garnie, à l’évasement, d’une bordure de diamants. Elle a autour du cou un gros collier de perles*. Sa coiffure maintenue par une bandelette, chargée de perles, est très épaisse. Elle lui couvre le haut et le derrière de la tête. Ses pieds s’appuient sur deux levrettes.

*

Johannes Vermeer (1632 – 1675)
La jeune fille à la perle masquée
04 20

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Jeanne de Saveuse
1448 (décès)
Première femme de Charles d’Artois.

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Achille Deveria
Eu
Collégiale Notre Dame et Saint Laurent O'Toole
Vitraux
Saint Ferdinand et sainte Adélaïde
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Eugène Delacroix
Eu
Collégiale Notre Dame et Saint Laurent O'Toole
Vitraux
Saint Jean et sainte Victoire

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Rollon en costume barbare
Eu
Collégiale Notre Dame et Saint Laurent O'Toole
Vitraux

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Rollon
Arbre généalogique
Fécamp


Guillaume le Conquérant
Eu
Collégiale Notre Dame et Saint Laurent O'Toole
Vitraux

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Eu
Place

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Anne Marie Louise d'Orléans 
Duchesse de Montpensier
1627 - 1693
Paris 
Jardin du  Luxembourg

Anne Marie Louise d’Orléans, dite la Grande Mademoiselle, née le 29 mai 1627 et morte le 5 avril 1693, fut duchesse de Montpensier, dauphine d'Auvergne, comtesse d'Eu et de Mortain et princesse de Joinville et de Dombes. Fille de Gaston d'Orléans et de Marie de Bourbon et petite-fille du roi Henri IV, elle était la cousine germaine de Louis XIV.

La Grande Mademoiselle n'a pas hésité à tenir tête à son père, Gaston d’Orléans, et au Roi Soleil au sujet de mariages qu'ils voulaient lui imposer ou de sa colossale fortune — qu'elle a tenu à gérer elle-même, à sa majorité, devenant ainsi une redoutable femme d'affaires.

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Gilbert de Seves (d'après) 

Anne-Marie-Louise d'Orléans, mademoiselle de Montpensier 

Eu 

Château Musée Louis-Philippe

Anne Marie Louise d’Orléansduchesse de Montpensier, dite la Grande Mademoiselle,

Paris 1627-Paris 1693 

Indépendante, dotée d'un fort caractère, elle n'a pas hésité à tenir tête à son père, Gaston de France,  frère du roi Louis XIII, et au Roi Soleil au sujet de mariages qu'ils voulaient lui imposer ou de son immense fortune — qu'elle a tenu à gérer elle-même, à sa majorité, devenant ainsi une redoutable femme d'affaires. Elle était héritière de Marie de Bourbon Montpensier.

La richissime duchesse de Montpensier est cousine de Louis XIV.  Anne Marie Louise d'OrléansMademoiselle de Montpensier, a toujours combattu son absolutisme.

Petite-fille d'Henri IV, cousine germaine de Louis XIV, Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, née en 1627, est le plus beau parti du royaume, mais son fol engagement dans la Fronde brise ses ambitions et ses projets matrimoniaux.
Pardonnée par Louis XIV, elle retrouvera sa place auprès du roi après un long exil. Cependant, une malheureuse histoire d'amour, qui fera les gorges chaudes de la cour, ridiculisera cette femme qui méritait d'être aimée. Les Mémoires qu'elle a laissés ont le privilège de la rareté : les princes se racontent rarement et Mademoiselle est la première mémorialiste à s'exprimer en son nom propre. Ses souvenirs sont de véritables confessions, où elle n'hésite pas à livrer ses états d'âme avec une émouvante sincérité.
Elle s'étend longuement sur ses goûts, ses habitudes, ses caprices, ses peines de cœur ; elle démêle les intrigues de l'entourage royal, révèle des secrets d'alcôve, et dévoile ce que les grands pensent du peuple. Ce classique de la littérature française demeure un témoignage capital sur la sensibilité féminine au XVIIe siècle.
Sa sépulture se trouve dans la basilique Saint-Denis.

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Le Tréport
Abeille au travail

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Le Tréport - Entrée Et Manoeuvres Du Kikki C

La petite abeille manœuvre pour mettre le mastodonte Kikki C dans l’axe de l’entrée du port du Tréport. Après l’avoir tiré, tourné, elle le pousse pour qu’il soit bien placé. Le passage semble étroit entre le quai et un poteau. Et le tout sans une égratignure ni éraflure.






Le Tréport
"Non à la dictature éolienne sur les zones de pêche"
Engie assassin du milieu marin
AFR complice



Non à la dictature éolienne
Mort de la vie marine
Mort de la pêche côtière
Le Tréport
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Côte d'opale
L'état suspend le projet d'éolienne off shore au Touquet
01 2020

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Le Tréport
Fresque murale
Ateliers Adeline

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Le Tréport
Le funiculaire

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Le Tréport
Normande
Marchande de poissons
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Victor Hugo au Tréport 

De Dieppe le 8 septembre 1837 .
".....Ma journée d'hier, chère amie, a été bien remplie. J'étais au Tréport, je voulais voir le point précis où finit la dune et où commence la falaise. Belle promenade, mais pour laquelle il n'y a que le chemin des chèvres et qu'il fallait faire à pied. J'ai pris un guide et je suis parti. Il était midi. A une heure j'étais au sommet de la falaise opposée au Tréport. J'avais franchi l'espèce de dos d'âne* de galets qui barre la mer et défend la vallée au fond de laquelle se découpent les hauts pignons du château d'Eu ; j'avais sous mes pieds le hameau qui fait face au Tréport. La belle église du Tré­port se dressait vis-à-vis de moi sur sa colline avec toutes les maisons de son village répandues sous elle au hasard comme un tas de pierres écrou­lées. Au-delà de l'église se développait l'énorme muraille des falaises rouil­lées, toute ruinée vers le sommet et laissant crouler par ses brèches de lar­ges pans de verdure. La mer, indigo sous le ciel bleu, poussait dans le golfe ses immenses demi-cercles ourlés d'écume. Chaque lame se dépliait à son tour et s'étendait à plat sur la grève comme une étoffe sous la main d'un marchand. Deux ou trois chasse-marées sortaient gaîment du port. Pas un nuage au ciel. Un soleil éclatant......"

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L’âne ne veut pas avancer.
Elles sont deux adultes. Mais, rien n’y fait.
Il ne veut pas. Il ne bouge pas. Quand on dit qu’un âne est têtu, c’est vrai.
Musique de Ulv Orn Bjonsson

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Mers-Les-Bains

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Marie Curie
Première rue au Tréport portant un nom de femme.

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Jules-Désiré Caudron
Paris, 1816 – Abbeville, 1877
Préparatifs de la pêche aux célans à Cayeux-sur-Mer
Huile sur toile
1863
Les femmes de pêcheurs travaillent en réparant les flets pour la pêche aux célans, autre nom donné aux sardines.
Abbeville
Musée Boucher de Perthes

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Mers-les-Bains 
Mon aquarelle

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Le Tréport 
Le port 
Mon aquarelle.

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Caméra 
Le Tréport

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La carte de la place des caméras au Havre et en France  (et elle n’est malheureusement pas complète, j’en ai trouvé de nouvelles).


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Hélène de Mecklembourg-Schwerin duchesse  d'Orléans  
Email.
Eu 
Château Musée Louis-Philippe 

Hélène Louise Élisabeth de Mecklembourg-Schwerin, née le 24 janvier 1814 et morte le 17 mai 1858, épouse de Ferdinand-Philippe d'Orléans, prince royal et duc d'Orléans, fils aîné du roi Louis-Philippe, est une personnalité de la monarchie de Juillet.

Fille du prince Frédéric de Mecklembourg-Schwerin (1778-1819), Hélène est choisie pour épouser Ferdinand-Philippe d'Orléans, héritier du trône.

Elle était une princesse protestante en France de 1837 à 1848.

Les bourgeois ont succombé au charme de la future duchesse qui a reçu un accueil enthousiaste.

"Qui se souvient d'Hélène de Mecklembourg-Schwerin (1814-1858) duchesse d'Orléans ? De sa vie trop courte, fracassée dans les tumultes d'un XIXe siècle qui achève peu à peu l'oeuvre révolutionnaire, certains se rappelleront qu'elle faillit devenir reine des Français, elle qui épousa le fils aîné du roi Louis-Philippe. Mais l'héritage historique de cette exilée, chantée par Victor Hugo, méritait mieux que les oubliettes... Un récit au rythme de "douze Noëls" jusqu'à la révolution de 1848, qui obligea la princesse à l'exil, loin de cette France qu'elle aimait tant."

Hélène Louise Élisabeth de Mecklembourg-Schwerin meurt en 1858 d'une mauvaise grippe que son fils lui a transmise.


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Ault.

La mer

Nérée Beauchemin

 

Loin des grands rochers noirs que baise la marée,
La mer calme, la mer au murmure endormeur,
Au large, tout là-bas, lente s’est retirée,
Et son sanglot d’amour dans l’air du soir se meurt.

La mer fauve, la mer vierge, la mer sauvage,
Au profond de son lit de nacre inviolé
Redescend, pour dormir, loin, bien loin du rivage,
Sous le seul regard pur du doux ciel étoilé.

La mer aime le ciel : c’est pour mieux lui redire,
À l’écart, en secret, son immense tourment,
Que la fauve amoureuse, au large se retire,
Dans son lit de corail, d’ambre et de diamant.

Et la brise n’apporte à la terre jalouse,
Qu’un souffle chuchoteur, vague, délicieux :
L’âme des océans frémit comme une épouse
Sous le chaste baiser des impassibles cieux.

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