samedi 15 février 2020

Journal de Nijinski.


Journal de Nijinski.
Editions Folio chez Gallimard
Traduction française 1953



Tout le fait souffrir : son homosexualité, la danse, Diaghilev qui est corrompu et prêt à se jeter sur sa proie comme un aigle, la calomnie, les traitements, l’insuline.
Tout est mouvement dans sa vie, la danse, son écriture sautante et ses nerfs.
Son énervement est divin car Dieu lui ordonne tout et contrôle ses pensées. Ses ordres apaisent aussi les angoisses de Nijinski.
Nijinski est dieu et dieu est Nijinski. Il signe son manuscrit en 1919 de « Dieu et Nijinski ».
Il s’est marié mais sa femme est désobéissante. Une obsession du régime végétarien va parcourir son récit. Dans la seconde moitié du livre, sa femme pleure très souvent, s’inquiète de l’état de santé de son mari et a peur de lui. Son amour pour Nijinski lui permet de supporter les crises de folie de son époux. Ils se disputent souvent et elle prend des somnifères pour dormir.
Il se demande s’il a une maladie mentale car il a les » nerfs malades ». L’alcool l’incite au suicide. Il ne supporte pas de se sentir excité. Quand il est en crise, il ressent les tremblements et le feu intérieur en lui.
Quand il s’aperçoit que son comportement est inapproprié, il cache son désarroi. Pour survivre, il s’adapte à son milieu et il feint ses sentiments. Il affirme qu’il simule la folie. Il souhaite être interné puis a peur d’être en prison. Accusé d’être fou, il a peur de sa folie. Il essaie de contrer cette accusation avec des contre arguments. Mais ce qu’il craint le plus, c’est de ne plus être aimé en étant reconnu comme fou. C’est pourquoi il nie sa maladie.
Il explique ses délires de persécution. Il a des hallucinations. Il entend un arbre parler. Il imagine qu’un dessert a été drogué et il le repousse. Il erre en proie au désespoir inconsolable. Puis il est pris d’abattement et de dépression qui le poussent au repli sur lui.
Il a peur de la vie comme sa mère.
Nijinski vivra les trente dernières de sa vie dans d’affreuses souffrances.








Paris Passerelle
Léopold-Sédar-Senghor*
Danse classique

Ils sont trois danseurs, deux hommes et une femme. Extérieur jour. Un pianiste les accompagne. Le professeur au fort accent russe leur rappelle les pas à effectuer. Originaire probablement du Bolchoï ? Le mot fait rêver…. Une caméra tourne. « Clap ! C’est sérieux. » L’échauffement est professionnel. Des badaud-e-s les regardent avec admiration. Tout se tire et s’étire : les muscles, les os, les membres. La grâce est là, au bout des doigts de mains et de pieds. Merci pour ces quelques minutes de bonheur dans cet après-confinement.

Musique : Ulv Orn Bjornsson
soundcloud.com/ulv-orn-bjornsson 


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Danse classique  

Passerelle Léopold-Sédar-Senghor


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*


Léopold Sédar Senghor est controversé.

Penseur de la négritude.

Antimarxiste. Socialiste. Allié des Occidentaux. 

L'Humanité 

02 23

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François Magendie

François Magendie, né à Bordeaux le 6 octobre 1783 et mort à Sannois le 7 octobre 1855, est un médecin et un physiologiste français. Il exerce la médecine à l'hôtel-Dieu de Paris et à l'hôpital de la Salpêtrière avant d'occuper la première chaire de physiologie expérimentale du Collège de France. Il est considéré comme un des pionniers de la physiologie.  Il est enterré à Paris au cimetière du Père Lachaise

 Son père est adepte des thèses de Jean-Jacques Rousseau, ce qui lui vaudra de n'apprendre à lire qu'à l'âge de dix ans, mais aussi l'énergie, la franchise, l'indépendance de jugement, et le mépris des conventions jusqu'à l'opposition systématique ; mais il peut aussi séduire par son ambition basée sur sa hauteur de vue et sa philanthropie.  

Il exerce la médecine à l'hôtel-Dieu de Paris et à l'hôpital de la Salpêtrière.

Il a effectué des travaux  sur le rôle des racines des nerfs rachidiens. Magendie fait la première démonstration expérimentale entre les nerfs moteurs et les nerfs sensitifs. 

Il a publié :

  • Précis de physiologie (1816) ;
  • Leçons sur les fonctions et les maladies du système nerveux (1839).

 

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Bronislava Nijinska was a Polish ballet dancer, and an innovative choreographer. She came of age in a family of traveling, professional dancers. Her own career began in Saint Petersburg. Soon she joined Ballets Russes which ventured to success in Paris.

Bronislava Nijinska était une danseuse de ballet polonais et une chorégraphe innovante. Elle a grandi dans une famille de danseurs professionnels itinérants. Sa propre carrière a commencé à Saint-Pétersbourg. Bientôt, elle rejoint les Ballets Russes qui s'aventurent à connaître le succès à Paris.

Bronislava Nijinska n'est autre que la sœur du célèbre chorégraphe et danseur Vaslav Nijinski.

Dominique Brun et François Chaignaud explorent ensemble l'archéologie de la danse, en faisant renaître Paris un Boléro de Ravel, tel qu'il fut créé en 1928 par Nijinska

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Adolf de Meyer 

1868 - 1946

Nijinski à mi-corps tenant une grappe de raisin 

1914 

Petit Palais 

Paris 

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Adolf de Meyer 

1868 - 1946

Nijinski visage de profil un fifre dans la bouche couché jambe droite repliée

1914 

Petit Palais 

Paris 

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Jacqueline Marval

1866 - 1932

Nijinski et la Karsavina

Vers 1910

Huile sur toile.

Petit Palais

Paris 

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«Je suis Dieu dans ma bite», écrit Vaslav Nijinski dans une lettre-poème probablement destinée à Serge de Diaghilev. (L’Express).

Nijinski s'y livre à une auto-analyse où il parle beaucoup de sexe ""Je suis dieu dans ma bite"), tient des propos incohérents. (France info).

Nijinski emploie des termes crus, notamment le mot « bite ». « Dieu est une Bite qui multiplie ses enfants avec une seule femme ». (Le Monde).

Je suis chat me pas toi », écrit Vaslav Nijinski, en français, dans son journal. La Bite n'est pas Dieu. (Mediapart).

« Je suis Dieu dans la chair et le sentiment. Je suis un homme, et pas Dieu. Je suis simple. Il ne faut pas me penser. Il faut me ressentir, et me comprendre ». (Booknode).

"C'est exprès que je simule la folie", prétend Vaslav Nijinski » (Radio France).

Visionnaire, Vaslav Nijinski éclaire la danse par une carrière fulgurante. Étoile à la virtuosité saisissante, chorégraphe à scandales. (France musique).

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