Georges Bernanos fera de l'Artois, région de sa jeunesse, le décor de ses romans.
Né en 1888 à Paris, il débute dans le journalisme. Ses parents se sont installés à Fressin en 1896 pour les vacances d'été puis s'y sont fixés définitivement en 1904.
Le curé du roman "Journal d'un curé de campagne" ressemblait à son ami séminariste originaire de Fressin, Octave Camier.
Son premier roman "Né sous le soleil de Satan", en 1926, est apprécié par la critique.
Il dénonce la guerre d'Espagne, le fascisme.
Il refuse d'être ministre sous De Gaulle.
« Chemins du pays d’Artois, à l’extrême automne, fauves et odorants comme des bêtes, sentiers pourrissants sous la pluie de novembre, grandes chevauchées des nuages, rumeurs du ciel, eaux mortes… »
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Georges Bernanos
Sous le soleil de Satan
Elle est décrite dans le roman "Sous le soleil de Satan".
La famille Bernanos y possédait un banc.
Georges Bernanos, anticapitaliste et en rupture
avec le clergé
Bio de Sébastien Lapaque.
La Marseillaise
Sébastien Lapaque, né le 2 février 1971 à Tübingen,
est un romancier et essayiste français. (Wikipédia).
Dans ce livre qui est autant une célébration qu'une biographie, Sébastien Lapaque restitue à Bernanos sa vérité profonde.
Il suit le catholique gallican en rupture avec les accommodements du clergé. Il met en scène l'anticapitaliste de droite, porté par des exigences de courage.
(Acte Sud).
Sébastien Lapaque est journaliste au Figaro
littéraire depuis 1999. Il a notamment reçu le Prix Goncourt de la
nouvelle pour son recueil Mythologie française. (Editions de l’Escargot).
Un essai critique qui restitue Georges Bernanos à sa nature profonde : monarchiste, catholique, anticapitaliste et protecteur des pauvres. (Amazon).
Georges Bernanos est un auteur paradoxal et anti-conformiste.
Pour lui, la France est fondamentalement dépositaire des valeurs humanistes.
(Wikipédia).
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