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vendredi 28 juillet 2017

Rouen - Aître Saint-Maclou - Maisons du Moyen-âge - Métropole - Pont Gustave Flaubert - Peste


Aître Saint-Maclou
1347 – 48
Épidémie de peste noire

1362
Première mention du nouveau cimetière (futur aître)

1431
Jeanne d'Arc est brûlée à Rouen

1437
Début de la construction de l'église Saint-Maclou (achèvement en 1517)

1526 – 1533
Construction de galeries Ouest, Nord et Est ; dépose des premiers ossements dans la galerie Ouest.

1591 – 1592
Siège de Rouen par Henri IV

1654
Construction de la quatrième galerie côté Sud.

1661
Installation d'une école de garçons.

1705
Enlèvement des os entreposés dans les combles des galeries.
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Vous découvrirez l'aître Saint-Maclou à Rouen. C'est le temps de la peste*, la mort rode et frappe.

Mes aquarelles - L'aître Saint-Maclou

 Quartier de la rue Martainville, derrière la cathédrale




 Fenêtres

 Niche pour statue

 Passage couvert

 Peinture qui s'effrite

 Vive le rouge!




 Rue Martainville


Tag
Guerre à l'Enfer


Le bâtiment de la Métropole avec ses multiples plaques colorées change de couleur au gré de l'angle de vue et du ciel.
La conception est audacieuse et originale.


Rouen 
L'Hôtel de la Métropole
Mon montage



                                                    Mon aquarelle du pont Gustave Flaubert



Diaporama des photos du pont:

Le pont "Gustave Flaubert" se noie dans la brume. L'humidité est lourde et pesante. Elle enveloppe les pylônes, les véhicules et la Seine.
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« La conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue, et les idées de tout le monde y défilaient dans leur costume ordinaire, sans exciter d’émotion, de rire ou de rêverie. »

Flaubert, « Madame Bovary »

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« L’art dramatique est une géométrie qui se parle en musique. Le sublime dans Corneille et dans Shakespeare me fait l’effet d’un rectangle. La pensée se termine en angles droits »

Gustave Flaubert.

Souvenirs, notes et pensées intimes

 

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« Je suis jaloux de la vie des grands artistes, joie de l’argent, joie de l’art, joie de l’opulence, tout à eux. J’aurais voulu seulement être une belle danseuse – ou un joueur de violon, comme j’aurais pleuré, gémi, aimé, sangloté. Il y a des joies tristes et des tristesses gaies. »

Gustave Flaubert

 

[Souvenirs, Notes et Pensées intimes, 1840–1841]

[retitré dans la Pléiade : Cahier intime de 1840-1841

NDLR : Il y a un passage sur l’émancipation des femmes et des « nègres » qui ne lui semble pas en bonne voie :

 

Je ne vois [crois] pas que l’émancipation des nègres et des femmes soit quelque chose de bien beau.

flaubert.univ-rouen.fr

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Gustave Flaubert

Salammbô

Affiche à Rouen.

Salammbô est un roman historique de Gustave Flaubert, paru le 24 novembre 1862 chez Michel Lévy frères. Il a pour sujet la guerre des Mercenaires, au III siècle av. J.-C., qui opposa la ville de Carthage aux mercenaires barbares qu’elle avait employés pendant la première guerre punique, et qui se révoltèrent, furieux de ne pas avoir reçu la solde convenue. Flaubert chercha à respecter l’histoire connue, mais profita du peu d’informations disponibles pour décrire un Orient à l’exotisme sensuel et violent. À l'instar de son œuvre, les travaux de recherche et d'élaboration déployés pour l'écriture de Salammbô sont considérables. En effet, en avril 1858, Flaubert se rend en Tunisie afin de voir Carthage, de s'y renseigner, et de lui permettre de rendre avec justesse son sentiment sur les lieux où se déroule son récit.

Wikipédia

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Gustave Flaubert

Un coeur simple

Rouen

Graph.

Le coeur simple se transforme en coeur pas si simple, anatomiquement parlant.

Un Cœur simple est une nouvelle de Gustave Flaubert, parue dans le recueil Trois Contes en 1877. L'auteur y dépeint la vie d'une domestique de campagne dans la Normandie du dix-neuvième siècle. Gustave Flaubert s'inspire en fait de la vie de la servante de ses parents, qui l'éleva, et fut ensuite sa domestique pendant plus de 50 ans.

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Rouen.

Musée Flaubert.

"Ici naquit Gustave Flaubert, le 12 décembre 1821."

Son père était chirurgien à l'Hôtel-Dieu, juste à côté.

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Gustave Flaubert est un écrivain français né à Rouen le 12 décembre 1821 et mort à Croisset, lieu-dit de la commune de Canteleu, le 8 mai 1880.

D'origine bourgeoise (son père était médecin), il a une enfance peu heureuse car il est délaissé.

Il débute des études de droit à Paris en 1841.

Il écrit "Novembre" à Paris durant l'automne 1842. Un jeune homme tourmenté est initié à l'amour par Marie, une prostituée.

La parution de Madame Bovary en 1857 est une véritable révolution dans le monde des lettres et lui vaudra d'être jugé.

Il est considéré comme l'un des maîtres de la littérature réaliste.

De Madame Bovary à L'Éducation sentimentale, en passant par Salammbô, Gustave Flaubert est un auteur lu et relu.

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A Rouen, le pont où ne marchent que des hommes.



Un jour, la métropole de Rouen a fait réaliser une étude qui portait notamment sur la fréquentation piétonne de ses ponts. Depuis, elle n’envisage plus ses espaces urbains comme avant.


(…) Sur le pont Guillaume-le-Conquérant, qui relie les deux rives de la Seine, on ne croise presque que des hommes.







Roi jouant du psalterion

Abbaye de Saint-Wandrille

XIVe siècle

Pierre sculptée avec des traces de polychromie.


Vestiges de bottes en cuir

Vestiges retrouvés dans la sépulture de l’abbé Richard, inhumé en 1211 dans le capitulaire de l’abbaye Saint-Georges à Saint-Martin-de-Boscherville.

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Abbaye de Saint-Georges-de-Boscherville.

L’Heure et le soleil.

 

Au 18e siècle, on aimait les jeux mathématiques.

La position pour une heure donnée dépend de la saison.

La sphère et la colonne avaient un but ornemental et pédagogique.

A la même époque, il y avait des horloges et des montres perfectionnées.

                                                                                                     

Le 21 mars et le 23 septembre, l’ombre de la sphère décrit une droite.

C’est l’équinoxe. La durée du jour est identique à celle de la nuit.

Erratum :

Ce n’est pas Saint-Martin-de-Boscherville, mais l’abbaye Saint-Georges-de-Boscherville !

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Abbaye de Saint-Georges-de-Boscherville.

Maquette.

L’histoire de l’abbaye Saint-Georges de Boscherville. L’abbaye Saint-Georges de Boscherville a été construite sur un site sacré dont l’origine remonterait à l’époque gallo-romaine. Il fut un temps où elle n’était qu’une simple chapelle funéraire.

Tout près de Rouen, au cœur d’un méandre de la Seine, à Saint-Martin de Boscherville, se dresse l’une des plus prestigieuses abbayes romanes de Haute-Normandie.

Ses monuments et son architecture. L’abbaye Saint-Georges de Boscherville en a conquis plus d’un par son architecture romane. À cet effet, il convient de préciser qu’elle a été quatre fois classée monument historique. En prime, elle a été inscrite au titre des monuments historiques en 1987.

Pour les jardins de l’Abbaye Saint-Georges, le site rouvrira désormais en mars après sa fermeture hivernale.

Uniques en Normandie, les jardins à la française de l’Abbaye Saint-Georges de Boscherville sont remarquables par leur architecture aux quatre terrasses. Le parc propose un merveilleux panorama sur l’Abbaye et la Vallée de Seine.

Erratum :

C’est à Saint-Martin-de-Boscherville que se situe l’abbaye de  Saint-Georges-de-Boscherville !

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Abbaye de Saint-Georges-de-Boscherville.

Les chapiteaux.

 Niché dans la vallée de la Seine, en bordure de la forêt de Roumare, Saint-Georges de Boscherville offre un but de visite et de promenade dans un site riche d’un passé bi-millénaire.

 Ce temple est remplacé, au II siècle, par un fanum à galerie et, dans la seconde moitié du XI siècle, par une collégiale avec un cloître et des bâtiments en bois. La collégiale est arasée à partir de 1160 pour construire le nouveau monastère qui subit des modifications aux XVI et XVII siècles.

La salle capitulaire de l'abbaye Saint-Georges de Boscherville est une merveille du style gothique normand construite sous l'abbatiat (1157-1211) de l'abbé Victor qui y est inhumé. Elle jouxte le croisillon nord de l'église et est englobée dans le bâtiment.

Les seuls témoins conservés jusqu'alors étaient les deux chapiteaux bien connus provenant du cloître de l'abbaye Saint-Georges-de-Boscherville: le chapiteau dit « des musiciens », et un autre représentant l'Annonciation, la Visitation, la Nativité, l'Annonce aux bergers, le Massacre des Innocents, et la Présentation au Temple conservés au musée des Antiquités de la Seine-Maritime.

Les chapiteaux :

On trouve dans l’église abbatiale de nombreux chapiteaux à godrons (cannelures) d’influence anglaise, tous différents. Son originalité est d’offrir de nombreux chapiteaux avec des personnages représentant des saints, des miracles, des scènes de l’ancien ou du nouveau testament (chapiteaux historiés). De plus, les sculpteurs ont laissé libre cours à leur imagination en sculptant beaucoup de chapiteaux avec des monstres (deux corps et une seule tête). Deux panneaux sculptés en bas-relief sont célèbres : • sur l’un, un prélat couronné est assis sur un trône, la crosse à la main et ses pieds reposant sur deux têtes. • sur l’autre, deux cavaliers s’affrontent en combat singulier et leur armement est semblable à ce qui figure sur la tapisserie de Bayeux.

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La Peste Noire enleva à Florence la moitié de ses habitants en 1348, marquant profondément les esprits. Les formes des tableaux étaient multiples, allant des grandes croix peintes à suspendre dans le choeur des églises, aux polyptyques, aux meubles décorés et aux petites images de dévotion individuelle.





Michel Serre

Tarragone, 1653 – Marseille, 1733

Vie du Cours pendant la Peste de 1720

1721

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts

Marseille




Michel Serre

Tarragone, 1653 – Marseille, 1733

Vue de l’Hôtel de Ville  pendant la Peste de 1720

1721

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts

Marseille



Pierre Puget

Marseille, 1620 – 1694

La Peste de Milan

Bas-relief marbre

Musée des Beaux-Arts

Marseille



Pierre Malet (attribué à)
Né à Tournus, actif en Provence vers 1530
Saint-Roch et l’ange
Atteint de la peste, saint Roch est nourri par un chien et guéri miraculeusement par un ange. Il est réputé protéger de la peste, d’où sa popularité dans le Midi.
Musée Calvet
Avignon

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Nefs à Rouen.

Livre des Fontaines, Lelieur, 1526.

Muséo Seine

Caudebec-en-Caux.

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Robert-Antoine Pinchon

1886 - 1943

La Seine à Rouen au crépuscule

1905  

Les Franciscaines

Deauville

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Peste bubonique : décès d’une enfant aux Etats-Unis.

Une petite fille de 10 ans est décédée de la peste bubonique dans le Colorado, aux Etats-Unis. Car non, cette maladie qui évoque le Moyen Âge n’a pas disparu.

(…) Dans cette région des Etats-Unis se trouvent des parcs nationaux recevant de nombreux visiteurs chaque été. Ces parcs abritent beaucoup d’animaux (…). Or le bacille responsable de cette maladie est véhiculé par ces animaux – dont le rat, puis transmis à l’humain par piqûres de puces de rongeurs infectés.

(…) "En l’absence d’un traitement précoce et approprié, la peste pulmonaire est systématiquement mortelle en 3 jours", souligne l’Institut Pasteur.

 08 21

peste-bubonique-deces-dune-enfant-aux-etats-unis

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Paul Furst 

Costume de médecin 

Peste au 17 e s 

Paris 

Pavillon de l'Arsenal 

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Le médecin est équipé d'un masque dont le long nez est rempli de fleurs et de plantes aromatiques.

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Saint-Roch montre son bulbon de peste

16e s

Calvi

Cathédrale Saint Jean-Baptiste

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Elie Delaunay 

Nantes, 1828 - Paris, 1891

Peste à Rome 

1869 

Huile sur toile

Musée d'Orsay 

Paris

D'après La Légende dorée de Jacques de Voragine.

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Alexandre Yersin, médecin et bactériologiste, découvre le bacille de la peste dans une cabane à Hong Kong, le 20 juin 1894.

Né en Suisse, Alexandre Yersin rejoint l'Institut Pasteur en 1885 sous l'égide d'Émile Roux : il a alors 22 ans. À Hong Kong, il découvre le bacille de la peste. Brillant scientifique, il est également explorateur et pionnier dans de nombreux domaines. (Institut Pasteur).

Yersin rentre à Paris en avril 1895 pour essayer d'immuniser des animaux avec le bacille de la peste. Lors de l'épidémie de Hong Kong, il a expédié de la pulpe. (Société française de Microbiologie).

Qui a découvert Yersinia pestis ?

Depuis 1894 et la découverte par Alexandre Yersin de la bactérie responsable de la peste qui porte son nom, Yersinia pestis, l'étiologie des épidémies qui ont décimé d'abord le bassin méditerranéen, puis l'Europe, depuis deux mille ans, est maintenant connue. (Médecine sciences).

Le médecin et bactériologiste franco-suisse Alexandre Yersin (1863-1943) est relativement méconnu en Europe, mais vénéré au Vietnam. (Bibnum).

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Fécamp 

Musée "les Pêcheries"

Sépulture germanique.

400 ans après J-C

Des Germain-e-s sont intégré-e-s dans les armées romaines pour défendre l'Empire. 

Cette sépulture féminine appartient à une Princesse germanique originaire de Trèves. Elle possédait une épingle à cheveux en argent.

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Rouen 

Eglise Saint Maclou 

Vitraux.

Femmes

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Anne de Meyer 
Rouen, pont transbordeur. 
A Saint-Valéry-en-Caux
Maison Henri IV.
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Le château de Martainville.

Martainville-Épreville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie. À 15 km à l'est de Rouen, cette commune se situe sur la route de Rouen à Beauvais, « au milieu d'une belle campagne fertile de bons blés

Château de Martainville : musée des arts et traditions normands.

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mercredi 5 juillet 2017

Mes dessins - Le duc de Guise au château de Blois - Flaubert - Louise Colet


Le duc de Guise est encore vivant, dans l'escalier du château de Blois

Les trois Guise
Ce panneau représente les portraits des trois fils du duc François de Guise.
Au centre, Henri de Lorraine, dit le Balafré, duc de Guise (1550 – 1588)
A gauche, son frère Charles, duc de Mayenne (1554 – 1611).
A droite, Louis, cardinal de Lorraine, (1555 – 1588).
Le peintre est inconnu.
Le tableau porte le nom du commanditaire de l'oeuvre : Jacques Chaussier, marchand d'Orléans et proche des ligueurs.
Anonyme
Vers 1585 – 1589.
France (Orléans?)
Huile sur bois


Barthélémy Charles Durupt – 19e siècle (1803 – 18
La marquise de Noirmoutier cherche à détourner le duc de Guise de se rendre à l'assemblée des Etats de Blois
1832
Huile sur toile

Pierre Charles Comte
1823 – 1895
Henri III et le duc de Guise à Blois (1588)
1855
Huile sur toile


Assassinat du duc de Guise
Hugues Merle
Salon de 1863
Henri III
Duc de Guise

 
Barthélémy Charles Durupt – 19e siècle (1803 - 1838)
Henri III poussant du pied le cadavre du duc de Guise
1832
Huile sur toile

À la tête d'un puissant clan aristocratique, il devint populaire pendant les guerres de religion en se posant comme le défenseur de la foi catholique. Son but avoué était de réduire l'influence politique du parti protestant en France, en vertu du principe de catholicité de la couronne, mais on ne peut exclure une ambition personnelle appuyée sur une logique de clan et une rivalité entre diverses factions proches du pouvoir et de la famille royale.
Le 23 décembre 1588, le duc passe dans la chambre du roi pour se rendre à ce cabinet, et il tombe dans un guet-apens : huit membres des « Quarante-cinq », la garde personnelle du roi, se ruent sur lui pour l'exécuter. Le duc parvient à riposter et blesser quatre adversaires avant de s'effondrer, percé d'une trentaine de coups d'épée et de dagues, le sieur de Loignac l'achevant en lui enfonçant son épée dans les reins.
Un célèbre mot historique est continuellement prêté à Henri III. Voyant étendu à ses pieds le corps de son ennemi qui mesurait presque deux mètres, le roi se serait exclamé : « Il est plus grand mort que vivant ! ».

C’est dans les registres-journaux de Pierre de l’Estoile, l’auteur du XVIIIe siècle sur lequel Dumas s’appuie le plus, que l’on trouve le récit de la mort du duc de Guise :
« le vingt-troisiesme decembre est la mort du duc de Guise… et fut là son corps jeté sur un tapis et là laissé quelque temps exposé aux mocqueries des courtisans qui l’appelloient le beau roy de Paris, nom que luy avoit donné le roi » qui, une fois le duc mort, sortit de son cabinet et « donna un coup de pied au visage de ce pauvre mort, ainsi que le duc de Guise avoit donné au feu admiral de Chastillon et le roy, l’ayant un peu contemplé, dit Mon Dieu, qu’il est grand ! Il paroist un corps plus grand mort que vif. »
Pierre de l’Estoile, Journal des choses mémorables advenues durant tout le règne de Henri III, Cologne, 1720, vol. 1, p. 102.


Anonyme

Portrait du roi Henri III

16e s

Musée des Beaux Arts

Rouen

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Herman van der Mast 

Messe solennelle en présence d'Henri III  

Musée des Beaux Arts 

Rouen 

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Paul Delaroche
1797 – 1856
L'assassinat du duc de Guise
1834
Huile sur toile
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Paul Delaroche  
L'Assassinat du Duc de Guise 
1834 
Paris 
Musée d'Orsay
 
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Gustave Flaubert – Mort du duc de Guise :
Œuvres de Jeunesse I, Conard, 1910 (pp. 33-39).
« Effrenati se jette à ses jambes, Saint-Malines lui porte un autre grand coup de poignard de la gorge dans la poitrine, Saignac lui enfonce l’épée dans les reins, Sariac s’approche de lui avec un stylet à lame écossaise et le lui enfonce dans le dos jusqu’à la garde. Le duc de Guise ne peut plus se soutenir, et il va mourir sur le lit du roi son assassin.
 Il fallait donc que ce lit si honteux, témoin des débauches des rois, vit mourir en un seul homme toute la gloire d’un siècle !
Quelques minutes après, quand le cadavre fut froid comme le marbre, quand les épées et les poignards furent retirés, alors Henri entra pour contempler sa victime ; il lui donna un coup de pied à la tête en lui crachant au visage.
Un instant pourtant, ayant bien considéré toutes ces plaies profondes, cette terrible et mâle figure et dont les yeux ternes et livides semblaient lui reprocher son crime, oui, un instant, Henri trembla devant le cadavre du duc de Guise. »
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François de Lorraine 
Duc de Guise 
Décédé en 1563
Eu
Château Musée Louis Philippe.
NDLR: il porte des bas qui dévoilent le haut de ses cuisses.
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Henri Decaisne 
Les Guise tenant conseil au château d'Eu 
Huile sur toile
1834  
Eu 
Château Musée Louis-Philippe

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Gustave Flaubert
Statue à Rouen

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Gustave Flaubert est l'auteur du livre "Madame Bovary".
Madame Bovary. Mœurs de province, couramment abrégé en Madame Bovary, est un roman réaliste de Gustave Flaubert paru en 1857 chez Michel Lévy frères, après une préparution en 1856 dans le journal La Revue de Paris.

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Gustave Flaubert "rose" à Rouen
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Gustave Flaubert

« Sans l’imagination, l’histoire est défectueuse. »

Bouvard et Pécuchet – 1881



« Si nos corps sont loin, nos âmes se touchent. »

Gustave Flaubert,

Lettre à Louise Colet, 16 septembre 1853.



Louise Colet, amante de Flaubert, a écrit "Ces petits messieurs".





Gustave Flaubert à Caudebec-en-Caux :
En visitant l’église Notre-Dame en 1844, il trouve là l’inspiration de son conte « Saint Julien l’HOSPITALIER ».
Un autre Saint-Julien est un vitrail de la cathédrale de Rouen qui raconte sa tragédie.

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Gustave Flaubert à Deauville 
Villa Strassburger
Avant la construction de cette villa, la famille Flaubert acheta La ferme du Coteau en 1837.
Flaubert en hérita par sa mère. 
Il la revendit en 1875.

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Gustave Flaubert à Trouville 

1821 - 1880

La statue nécessiterait un toilettage...

"Ses émotions sentimentales et esthétiques les plus vives furent trouvillaises..."



Gustave Flaubert arrêté par la police départementale.

Rouen 

Flaubert, Laurent-Pichat et l’imprimeur sont accusés d’ « outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes moeurs ».

En janvier 1857 démarre le procès après la publication de "Madame Bovary".

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Flaubert – 200 ans de sa mort (1821 – 2021).

 

Liste des expositions à venir :



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Gustave Flaubert

Abbaye Saint-Georges de Boscherville

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Gustave Flaubert

La vie moderne.

Abbaye Saint-Georges de Boscherville

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Gustave Flaubert

Sa signature.

Abbaye Saint-Georges de Boscherville

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Gustave Flaubert à Harfleur

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Gustave Flaubert au MUCEM 

Salammbô, la guerre des Mercenaires, au IIIe avant J-C. 

Chatoyant, violent, gore.

"La Marseillaise"

11 21

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Gustave Flaubert

Harfleur

"L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour ça que le présent nous échappe".

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Gustave Flaubert

Harfleur

L'éducation sentimentale.

"Qu'est-ce que j'ai à faire dans le monde? Les autres s'évertuent pour la richesse, la célébrité, le pouvoir! Moi, je n'ai pas d'état, vous êtes mon occupation exclusive, toute ma fortune, le but, le centre de mon existence, de mes pensées. Je ne peux pas plus vivre sans vous que sans l'air du ciel!"

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Gustave Flaubert

Harfleur

Madame Bovary.

"Jamais madame Bovary ne fut aussi belle qu'à cette époque; elle avait cette indéfinissable beauté qui résulte de la joie de l'enthousiasme, du succès, et qui n'est que l'harmonie du tempérament avec les circonstances".

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Gustave Flaubert

Harfleur

Madame Bovary.

"La conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue, et les idées de tout le monde y défilaient, dans leur costume ordinaire, sans exciter d'émotion, de rire ou de rêverie.".

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 Elle souhaitait à la fois mourir et habiter Paris.❞

Gustave Flaubert, Madame Bovary


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Gustave Flaubert

Harfleur

Salammbô.

"Rappelle-toi: quand elle a paru, tous les flambeaux ont pâli."

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Gustave Flaubert 

Salammbô 

Lillebonne  - théâtre romain.

Le roman se déroule dans la Carthage antique. Flaubert correspond avec Félicien de Saulay, archéologue effectuant des fouilles en Syrie, Palestine et Turquie. Flaubert effectue un voyage en 1858 sur le site de Carthage. Pour lui, les arbres et les plantes passent au second plan.


En 1862, la parution du livre Salammbô, sur lequel Flaubert a travaillé pendant cinq ans, déclenche une polémique, notamment sur le plan archéologique.

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Gustave Flaubert et l'archéologie.

Lillebonne  - théâtre romain.

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Gustave Flaubert et l'archéologie.

Lillebonne  - théâtre romain.

Les sites d'Herculanum et de Pompéi sont fouillés depuis le siècle précédent.

Jacques Boucher de Perthes est un des fondateurs de la science préhistorique.

Heinrich Schliemann fouille le site de Troie à partir de 1870.

Une chaire d'archéologie est créée à la Sorbonne.

Dans "Bouvard et Pécuchet", il se moque ouvertement des archéologues.

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Gustave Flaubert

Harfleur

Un coeur simple.

"Chaque matin, en s'éveillant, elle l'apercevait à la clarté de l'aube, et se rappelait alors les jours disparus, et d'insignifiantes actions jusqu'en leurs moindres détails, sans douleur, pleine de tranquillité".


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Gustave Flaubert.

Le voyage en Orient 

Lillebonne - théâtre romain. 

Flaubert voyage en Orient avec Maxime du Camp, de 1849 à 1851. Ils visitent l'Egypte, la Nubie, le Liban, la Palestine, la Turquie, la Grèce, l'Italie, etc.

En Grèce, il recherche les traces antiques dans les paysages.

A partir du Liban, il retrouve le goût de l'Orient.

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Pour la constitution d’un matrimoine: des autrices qui le valent bien.

Qui ne connaît pas Louise Colet, autrice du XIXe siècle, dont l’œuvre très éclectique a été couronnée de succès éditoriaux ? Juliette Adam, sa contemporaine, dont le traité politique Idées anti-proudhoniennes sur la femme, l’amour et le mariage de 1858 a osé démonter point par point la rhétorique misogyne de l’éminent socialiste Proudhon ?

(…) On ne peut que souscrire à cette évidence : la plupart des femmes n’écrivent pas comme les hommes, et c’est justement cette différence qui fait la valeur de leurs créations et de leurs analyses sur les évènements et l’évolution des mœurs socio-politiques de leur époque.

(…) Louise Colet, une autrice inventive et engagée.

 pour-la-constitution-dun-matrimoine-des-autrices-qui-le-valent-bien

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Jean-Marc de Pas.

Gustave Flaubert 

Bois-Héroult 

Château 

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Gustave Flaubert 

Madame Bovary à Ry

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Gustave Flaubert 

Deauville 

"Littérature : occupation des oisifs".

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Gustave Flaubert 

Deauville 

"On peut juger de la beauté d'un livre à la vigueur des cous de poings qu'il vous a donnés et à la longueur du temps qu'on met ensuite à en revenir".

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Gustave Flaubert par Sempé.

"La vie doit être une éducation permanente. Il faut tout apprendre, depuis parler jusqu'à mourir".

Correspondance.

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Le grand escalier dit de François 1er
Photographie Hippolyte Bayard 1846


Maquette de l'escalier

L'escalier vu de l'intérieur

La façade arrière




Louis XII - Statue équestre
Sa fille, Claude de France, duchesse de Bretagne devint aussi reine de France, en épousant François Iᵉʳ, roi de France.





Louis XII



Le symbole de Louis XII est le porc-épic. Il est intouchable de près et de loin car il lance ses pics.


Musée archéologique de Nîmes
Porc-épic


L'escalier d'où on peut voir et où il faut être vu



 Personnages et animaux qui décorent le château



Gargouille dans le château


Les gargouilles à Blois
Les gargouilles recueillent l'eau de pluie au bord des toits et la projettent à distance des murs. On a utilisé les gargouilles dès l'Antiquité, mais c'est dans les derniers siècles du Moyen-Age qu'elles deviennent de véritables œuvres d'art.
On notera la différence de registre figuratif entre celles de l'aile Louis XII et celles de l'aile François 1er : dans la première elles sont en forme de figure humaine féminine et masculine, d'une typologie assez réaliste ; dans la seconde elles sont en forme de figure animale, relevant plutôt de l'imaginaire et du fantastique.


                                                                             Gargouilles à Arles


                                       Gargouilles avec singes sur la façade d'une église de Nancy


Armure avec une épée
France ?
16e siècle
Fer et acier


L'enlèvement d'Europe
Ce tableau est à thème marin.
Il célèbre l'ardeur amoureuse.
Tout concourt à l’attribuer à Jean Cousin, le fils, figure majeure de la Renaissance française.
Vers 1570
Huile sur bois

 
Léonard de Vinci (d'après) (1452 - 1519)
Saint Jean-Baptiste
France
17e siècle
Huile sur Bois
Blois



Scène de bal dit bal à la cour
Anonyme
Anvers ou Paris
Fin du XVIe siècle
Huile sur toile
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Pierre de Ronsard
Blois
Pierre de Ronsard, est un des poètes français les plus importants du XVIᵉ siècle. « Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard est une figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance.


Titre : Celui qui boit
Poète : Pierre de Ronsard (1524-1585)

Recueil : Les Meslanges (1554).
Celui qui boit, comme a chanté Nicandre,
De l'Aconite, il a l'esprit troublé,
Tout ce qu'il voit lui semble être doublé,
Et sur ses yeux la nuit se vient épandre.
Celui qui boit de l'amour de Cassandre,
Qui par ses yeux au coeur est écoulé,
Il perd raison, il devient affolé,
Cent fois le jour la Parque le vient prendre.
Mais la chaut vive, ou la rouille, ou le vin
Ou l'or fondu peuvent bien mettre fin
Au mal cruel que l'Aconite donne :
La mort sans plus a pouvoir de guérir
Le coeur de ceux que Cassandre empoisonne,
Mais bien heureux qui peut ainsi mourir.
Pierre de Ronsard.


Pierre de Ronsard
Claire Illouz
"Méchanctes nuicts"
Le Havre
Bibliothèque Armand Salacrou

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Chambre de la reine Catherine de Médicis
Selon la tradition, c'est dans cette pièce que Catherine de Médicis serait morte en 1589.

Faïence
Gaston Bruneau (1881 - 1965)
Scène de pendaisons


Le joueur de cornemuse
Personnage agenouillé


Ange et cornemuse

Château de Vincennes

Charles V était grand amateur de musique.

Des musiciens venaient quotidiennement jouer devant lui dont Guillaume de Marchaut (1300 - 1377), considéré comme le grand compositeur de ce règne.

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Blois
Anonyme français d'après Léonard de Vinci (1462 – 1519)
La Cène (vers 1510 – 1520)
Peinture murale à la détrempe provenant du couvent des Cordeliers de Blois.
Il s'agit ici d'un rarissime exemple de peinture murale du début du 16e siècle en Val-de-Loire. Elle provient du réfectoire du couvent des Cordeliers de Blois et a été déposée au musée du château suite à la destruction des bâtiments lors des bombardements de la seconde guerre mondiale. Il ne subsiste que la moitié droite.
Elle reprend la composition mais aussi les dimensions de la Cène que Léonard de Vinci a peinte au réfectoire du couvent de Sainte-Marie-des-Grâces à Milan dans les dernières années du 15e siècle, en y ajoutant des caractéristiques purement françaises comme les arcades surbaissées en forme d'anse de panier supportant un plafond à caissons ou les arcs reposant sur des clés pendantes, ponctués de niches abritant des statuettes.
La faveur royale dont jouit le couvent sous louis XIII -lieu de sépulture de la mère et de la grand-mère du roi- et l'intérêt bien connu que celui-ci porte au chef-d’œuvre de Léonard de Vinci ont incité à envisager une commande royale.

 
A Blois :
Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Hélène Foucault, marquise de Saint-Germain-Beaupré
Vers 1660 – avant 1691
Huile sur toile
Hélène Ferrand, fille unique de Pierre Ferrand, écuyer, seigneur de Janvry, conseiller au Parlement de Paris, et d'Hélène Gillot, épouse Louis Foucault, marquis de Saint-Germain-Beaupré (1643 – 1719) le 20 décembre 1677.
Élève de Jean Boucher de Bourges* et de Simon Vouet**, Mignard remplace progressivement le peintre Le Brun à la cour de Louis XIV. Il fit un portrait du roi et un autre de Madame de Montespan. Ce dernier tableau représente le prototype des portraits féminins de Mignard.
*Jean Boucher, dit « Boucher de Bourges », est un peintre français. Sa formation reste inconnue. Il se rend en Italie en 1596, à Rome et à Florence, avant de revenir à Bourges en 1600.
**Simon Vouet, ou Simon Voüet, né le 9 janvier 1590 à Paris où il est mort le 30 juin 1649, est un artiste-peintre français. 

 
Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine et d'Aumale (1670 – 1736)
Vers 1675
Huile sur toile

Il s'agit ici d'un des fils légitimés de Louis XIV, l'aîné de ceux qu'il eut avec la marquise de Montespan*. L'enfant est vêtu de la robe d'amazone traditionnellement portée par les petits garçons de moins de sept ans, surmontée d'un corselet. Son costume est datable des années 1670 – 1675 comme l'indiquent les rubans sur les épaules et la cravate au-dessus du jabot.

*

C215

Madame de Montespan

Paris

Le Marais

Louis Elle dit Ferdinand II

Paris - 1612 - 1689

Portrait de la Marquise de Montespan portée par les trois Grâces.

1641 - 1707

Huile sur toile

Troyes

Beaux-Arts

La beauté de la favorite de Louis XIV, Françoise Athénaïs De Rochechouart,  est exaltée.

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Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695 (attribué à )
Henri (1597 – 1692) et Antoine (1616 – 1698) Arnauld
Huile sur toile
L'abbé assis est Henri Arnauld, membre d'une famille illustre qui réunit les principales figures du jansénisme au 17e siècle. Il est le frère du Grand Arnauld et de la Mère Angélique Arnauld, abbesse de Port-Royal.
Le second personnage est Antoine Arnauld, son neveu, lui-même frère de Simon Arnauld de Pomponne, ministre de Louis XIV.
Ils séjournent à Rome ente 1645 et 1648. Ils y visitent les ateliers de Mignard et de Poussin.

Frans Pourbus (attribué à)
1569 – 1622
Gaston d'Orléans enfant
Vers 1611
Huile sur toile
 
Tête du buste de Gaston d'Orléans
Gaston s'est fait représenter en Hercule revêtu de la peau du lion de Némée. Le buste avait été sculpté par Jacques Sarrazin, sculpteur de Louis XIII vers 1635. Décapité à la Révolution comme toutes les effigies royales ou princières, le buste n'a été restitué qu'en 1915 par le sculpteur blésois Alfred Halou, élève et collaborateur de Rodin.
Sur toute la surface de la sculpture, on note des petites croix au crayon qui sont autant de repères pour le passage de cette étude en plâtre à la réalisation du buste définitif.

Il est le frère de Louis XIII.
La naissance du dauphin (le futur Louis XIV) en 1638 le prive du rang de premier héritier de la couronne.
Il est chef de l'armée contre les Espagnols en 1644 et 1645.
Il participe à la Fronde et Mazarin le fait exiler dans son château de Blois en 1652 où il meurt en 1660.
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Ulysse Besnard
Soldats jouant aux dés
1874
Faïence de Blois

Vase couvert
Ulysse Besnard
1826 – 1899
Soldat
Faïence de Blois
Nicolas 1er Lemaindre
Actif à Blois de 1598 à 1653
Montre de carrosse
1630
Bronze doré
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