vendredi 28 juillet 2017

Rouen - Aître Saint-Maclou - Maisons du Moyen-âge - Métropole - Pont Gustave Flaubert - Peste


Aître Saint-Maclou
1347 – 48
Épidémie de peste noire

1362
Première mention du nouveau cimetière (futur aître)

1431
Jeanne d'Arc est brûlée à Rouen

1437
Début de la construction de l'église Saint-Maclou (achèvement en 1517)

1526 – 1533
Construction de galeries Ouest, Nord et Est ; dépose des premiers ossements dans la galerie Ouest.

1591 – 1592
Siège de Rouen par Henri IV

1654
Construction de la quatrième galerie côté Sud.

1661
Installation d'une école de garçons.

1705
Enlèvement des os entreposés dans les combles des galeries.
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Vous découvrirez l'aître Saint-Maclou à Rouen. C'est le temps de la peste*, la mort rode et frappe.

Mes aquarelles - L'aître Saint-Maclou

 Quartier de la rue Martainville, derrière la cathédrale




 Fenêtres

 Niche pour statue

 Passage couvert

 Peinture qui s'effrite

 Vive le rouge!




 Rue Martainville


Tag
Guerre à l'Enfer


Le bâtiment de la Métropole avec ses multiples plaques colorées change de couleur au gré de l'angle de vue et du ciel.
La conception est audacieuse et originale.


Rouen 
L'Hôtel de la Métropole
Mon montage



                                                    Mon aquarelle du pont Gustave Flaubert



Diaporama des photos du pont:

Le pont "Gustave Flaubert" se noie dans la brume. L'humidité est lourde et pesante. Elle enveloppe les pylônes, les véhicules et la Seine.
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« La conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue, et les idées de tout le monde y défilaient dans leur costume ordinaire, sans exciter d’émotion, de rire ou de rêverie. »

Flaubert, « Madame Bovary »

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« L’art dramatique est une géométrie qui se parle en musique. Le sublime dans Corneille et dans Shakespeare me fait l’effet d’un rectangle. La pensée se termine en angles droits »

Gustave Flaubert.

Souvenirs, notes et pensées intimes

 

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« Je suis jaloux de la vie des grands artistes, joie de l’argent, joie de l’art, joie de l’opulence, tout à eux. J’aurais voulu seulement être une belle danseuse – ou un joueur de violon, comme j’aurais pleuré, gémi, aimé, sangloté. Il y a des joies tristes et des tristesses gaies. »

Gustave Flaubert

 

[Souvenirs, Notes et Pensées intimes, 1840–1841]

[retitré dans la Pléiade : Cahier intime de 1840-1841

NDLR : Il y a un passage sur l’émancipation des femmes et des « nègres » qui ne lui semble pas en bonne voie :

 

Je ne vois [crois] pas que l’émancipation des nègres et des femmes soit quelque chose de bien beau.

flaubert.univ-rouen.fr

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Gustave Flaubert

Salammbô

Affiche à Rouen.

Salammbô est un roman historique de Gustave Flaubert, paru le 24 novembre 1862 chez Michel Lévy frères. Il a pour sujet la guerre des Mercenaires, au III siècle av. J.-C., qui opposa la ville de Carthage aux mercenaires barbares qu’elle avait employés pendant la première guerre punique, et qui se révoltèrent, furieux de ne pas avoir reçu la solde convenue. Flaubert chercha à respecter l’histoire connue, mais profita du peu d’informations disponibles pour décrire un Orient à l’exotisme sensuel et violent. À l'instar de son œuvre, les travaux de recherche et d'élaboration déployés pour l'écriture de Salammbô sont considérables. En effet, en avril 1858, Flaubert se rend en Tunisie afin de voir Carthage, de s'y renseigner, et de lui permettre de rendre avec justesse son sentiment sur les lieux où se déroule son récit.

Wikipédia

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Gustave Flaubert

Un coeur simple

Rouen

Graph.

Le coeur simple se transforme en coeur pas si simple, anatomiquement parlant.

Un Cœur simple est une nouvelle de Gustave Flaubert, parue dans le recueil Trois Contes en 1877. L'auteur y dépeint la vie d'une domestique de campagne dans la Normandie du dix-neuvième siècle. Gustave Flaubert s'inspire en fait de la vie de la servante de ses parents, qui l'éleva, et fut ensuite sa domestique pendant plus de 50 ans.

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Rouen.

Musée Flaubert.

"Ici naquit Gustave Flaubert, le 12 décembre 1821."

Son père était chirurgien à l'Hôtel-Dieu, juste à côté.

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Gustave Flaubert est un écrivain français né à Rouen le 12 décembre 1821 et mort à Croisset, lieu-dit de la commune de Canteleu, le 8 mai 1880.

D'origine bourgeoise (son père était médecin), il a une enfance peu heureuse car il est délaissé.

Il débute des études de droit à Paris en 1841.

Il écrit "Novembre" à Paris durant l'automne 1842. Un jeune homme tourmenté est initié à l'amour par Marie, une prostituée.

La parution de Madame Bovary en 1857 est une véritable révolution dans le monde des lettres et lui vaudra d'être jugé.

Il est considéré comme l'un des maîtres de la littérature réaliste.

De Madame Bovary à L'Éducation sentimentale, en passant par Salammbô, Gustave Flaubert est un auteur lu et relu.

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A Rouen, le pont où ne marchent que des hommes.



Un jour, la métropole de Rouen a fait réaliser une étude qui portait notamment sur la fréquentation piétonne de ses ponts. Depuis, elle n’envisage plus ses espaces urbains comme avant.


(…) Sur le pont Guillaume-le-Conquérant, qui relie les deux rives de la Seine, on ne croise presque que des hommes.







Roi jouant du psalterion

Abbaye de Saint-Wandrille

XIVe siècle

Pierre sculptée avec des traces de polychromie.


Vestiges de bottes en cuir

Vestiges retrouvés dans la sépulture de l’abbé Richard, inhumé en 1211 dans le capitulaire de l’abbaye Saint-Georges à Saint-Martin-de-Boscherville.

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Abbaye de Saint-Georges-de-Boscherville.

L’Heure et le soleil.

 

Au 18e siècle, on aimait les jeux mathématiques.

La position pour une heure donnée dépend de la saison.

La sphère et la colonne avaient un but ornemental et pédagogique.

A la même époque, il y avait des horloges et des montres perfectionnées.

                                                                                                     

Le 21 mars et le 23 septembre, l’ombre de la sphère décrit une droite.

C’est l’équinoxe. La durée du jour est identique à celle de la nuit.

Erratum :

Ce n’est pas Saint-Martin-de-Boscherville, mais l’abbaye Saint-Georges-de-Boscherville !

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Abbaye de Saint-Georges-de-Boscherville.

Maquette.

L’histoire de l’abbaye Saint-Georges de Boscherville. L’abbaye Saint-Georges de Boscherville a été construite sur un site sacré dont l’origine remonterait à l’époque gallo-romaine. Il fut un temps où elle n’était qu’une simple chapelle funéraire.

Tout près de Rouen, au cœur d’un méandre de la Seine, à Saint-Martin de Boscherville, se dresse l’une des plus prestigieuses abbayes romanes de Haute-Normandie.

Ses monuments et son architecture. L’abbaye Saint-Georges de Boscherville en a conquis plus d’un par son architecture romane. À cet effet, il convient de préciser qu’elle a été quatre fois classée monument historique. En prime, elle a été inscrite au titre des monuments historiques en 1987.

Pour les jardins de l’Abbaye Saint-Georges, le site rouvrira désormais en mars après sa fermeture hivernale.

Uniques en Normandie, les jardins à la française de l’Abbaye Saint-Georges de Boscherville sont remarquables par leur architecture aux quatre terrasses. Le parc propose un merveilleux panorama sur l’Abbaye et la Vallée de Seine.

Erratum :

C’est à Saint-Martin-de-Boscherville que se situe l’abbaye de  Saint-Georges-de-Boscherville !

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Abbaye de Saint-Georges-de-Boscherville.

Les chapiteaux.

 Niché dans la vallée de la Seine, en bordure de la forêt de Roumare, Saint-Georges de Boscherville offre un but de visite et de promenade dans un site riche d’un passé bi-millénaire.

 Ce temple est remplacé, au II siècle, par un fanum à galerie et, dans la seconde moitié du XI siècle, par une collégiale avec un cloître et des bâtiments en bois. La collégiale est arasée à partir de 1160 pour construire le nouveau monastère qui subit des modifications aux XVI et XVII siècles.

La salle capitulaire de l'abbaye Saint-Georges de Boscherville est une merveille du style gothique normand construite sous l'abbatiat (1157-1211) de l'abbé Victor qui y est inhumé. Elle jouxte le croisillon nord de l'église et est englobée dans le bâtiment.

Les seuls témoins conservés jusqu'alors étaient les deux chapiteaux bien connus provenant du cloître de l'abbaye Saint-Georges-de-Boscherville: le chapiteau dit « des musiciens », et un autre représentant l'Annonciation, la Visitation, la Nativité, l'Annonce aux bergers, le Massacre des Innocents, et la Présentation au Temple conservés au musée des Antiquités de la Seine-Maritime.

Les chapiteaux :

On trouve dans l’église abbatiale de nombreux chapiteaux à godrons (cannelures) d’influence anglaise, tous différents. Son originalité est d’offrir de nombreux chapiteaux avec des personnages représentant des saints, des miracles, des scènes de l’ancien ou du nouveau testament (chapiteaux historiés). De plus, les sculpteurs ont laissé libre cours à leur imagination en sculptant beaucoup de chapiteaux avec des monstres (deux corps et une seule tête). Deux panneaux sculptés en bas-relief sont célèbres : • sur l’un, un prélat couronné est assis sur un trône, la crosse à la main et ses pieds reposant sur deux têtes. • sur l’autre, deux cavaliers s’affrontent en combat singulier et leur armement est semblable à ce qui figure sur la tapisserie de Bayeux.

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*
La Peste Noire enleva à Florence la moitié de ses habitants en 1348, marquant profondément les esprits. Les formes des tableaux étaient multiples, allant des grandes croix peintes à suspendre dans le choeur des églises, aux polyptyques, aux meubles décorés et aux petites images de dévotion individuelle.





Michel Serre

Tarragone, 1653 – Marseille, 1733

Vie du Cours pendant la Peste de 1720

1721

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts

Marseille




Michel Serre

Tarragone, 1653 – Marseille, 1733

Vue de l’Hôtel de Ville  pendant la Peste de 1720

1721

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts

Marseille



Pierre Puget

Marseille, 1620 – 1694

La Peste de Milan

Bas-relief marbre

Musée des Beaux-Arts

Marseille



Pierre Malet (attribué à)
Né à Tournus, actif en Provence vers 1530
Saint-Roch et l’ange
Atteint de la peste, saint Roch est nourri par un chien et guéri miraculeusement par un ange. Il est réputé protéger de la peste, d’où sa popularité dans le Midi.
Musée Calvet
Avignon

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Nefs à Rouen.

Livre des Fontaines, Lelieur, 1526.

Muséo Seine

Caudebec-en-Caux.

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Robert-Antoine Pinchon

1886 - 1943

La Seine à Rouen au crépuscule

1905  

Les Franciscaines

Deauville

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Peste bubonique : décès d’une enfant aux Etats-Unis.

Une petite fille de 10 ans est décédée de la peste bubonique dans le Colorado, aux Etats-Unis. Car non, cette maladie qui évoque le Moyen Âge n’a pas disparu.

(…) Dans cette région des Etats-Unis se trouvent des parcs nationaux recevant de nombreux visiteurs chaque été. Ces parcs abritent beaucoup d’animaux (…). Or le bacille responsable de cette maladie est véhiculé par ces animaux – dont le rat, puis transmis à l’humain par piqûres de puces de rongeurs infectés.

(…) "En l’absence d’un traitement précoce et approprié, la peste pulmonaire est systématiquement mortelle en 3 jours", souligne l’Institut Pasteur.

 08 21

peste-bubonique-deces-dune-enfant-aux-etats-unis

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Paul Furst 

Costume de médecin 

Peste au 17 e s 

Paris 

Pavillon de l'Arsenal 

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Le médecin est équipé d'un masque dont le long nez est rempli de fleurs et de plantes aromatiques.

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Saint-Roch montre son bulbon de peste

16e s

Calvi

Cathédrale Saint Jean-Baptiste

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Elie Delaunay 

Nantes, 1828 - Paris, 1891

Peste à Rome 

1869 

Huile sur toile

Musée d'Orsay 

Paris

D'après La Légende dorée de Jacques de Voragine.

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Fécamp 

Musée "les Pêcheries"

Sépulture germanique.

400 ans après J-C

Des Germain-e-s sont intégré-e-s dans les armées romaines pour défendre l'Empire. 

Cette sépulture féminine appartient à une Princesse germanique originaire de Trèves. Elle possédait une épingle à cheveux en argent.

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Rouen 

Eglise Saint Maclou 

Vitraux.

Femmes

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Anne de Meyer 
Rouen, pont transbordeur. 
A Saint-Valéry-en-Caux
Maison Henri IV.
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Le château de Martainville.

Martainville-Épreville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie. À 15 km à l'est de Rouen, cette commune se situe sur la route de Rouen à Beauvais, « au milieu d'une belle campagne fertile de bons blés

Château de Martainville : musée des arts et traditions normands.

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