Montivilliers, ville restée dans "son jus" - Hortensia

 Maison bardée d'ardoises. Nous sommes dans une région humide. Il faut protéger les murs.

Détail dans la disposition des ardoises: en quinconce, en damier, alignées, plus larges, moins larges,
On joue avec elles, leur forme, leur dimension, leur disposition.

Petit bijou toujours entretenu. Pourtant, la position de cette longère normande située près d'un carrefour, au pied d'un feu rouge alternant de vert, maison regardant les voitures qui attendent le feu vert qui la polluent avec leurs gaz débouchant des pots d'échappement, ne l'aide pas. Il en faut beaucoup d'amour pour la maintenir dans un bel état.
Hortensias* blancs en contraste avec la pollution.

Mélange de pierres au rez-de-chaussée et de bois aux étages.
La pierre permet l'isolation de la maison mais coûte cher.
Maison bourgeoise donc.

Poutre unique et entière.
J'imagine l'arbre original et le menuisier ou ébéniste qui la travaillée avec patience.

Festival de la géométrie pure: angles droits, verticales, horizontales, angles aigus, angles obtus, les Normands aiment "l'ordre".

Le jour du marché qui reste encore un lieu d'échange entre la population et les producteurs locaux vivant aux alentours.

Abbatiale Saint-Sauveur

 Volets sur des fenêtres penchées



Couleurs variées: rose, noir, vert.

Poutre longue pour le premier étage

Les champs ouverts du Pays de Caux

Fin du XVIIIe siècle.

Les vallons occupés par des bois s’opposent aux plateaux couverts de champs ouverts en culture. Les « masures » sont de dimensions variées, depuis celle du tisserand jusqu’à la grande ferme. Les exploitations agricoles ont souvent de 25 à 40 hectares. Leur système de culture suit un assolement triennal : blé (rendement de 10 à 12 quintaux à l’hectare), un peu de seigle, avoine, trèfle, pois, vesce. La jachère ne dépasse pas 10% du sol. Les moutons pâturent les jachères et les pelouses crayeuses. Les vaches broutent le trèfle.

Musée de Normandie

Caen

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Henri Cayeux 

Serres 

Jardins suspendus 

Le Havre

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Henri Cayeux

Henri Cayeux (Bouttencourt, 12 février 1869 - Le Havre, 15 juin 1963 [1]) est un botaniste français, frère cadet de Ferdinand Cayeux. Biographie. Né dans la Somme, il intègre l'école nationale d'horticulture de Versailles devenant ingénieur horticole.

Henri Cayeux, figure méconnue de l'horticulture était au service des jardins du Havre de l'avant-guerre.

Il est l’un des plus grands obtenteurs horticoles français de la première moitié du XXe siècle et le responsable des parcs et jardins du Havre à cette même époque.

Il fut directeur du jardin botanique de Lisbonne de 1892 à 1909 (succédant à J. Daveau), puis des Jardins et promenades du Havre.

Il est à l'origine d'hybrides horticoles d'iris, de roses.

Henri Cayeux et son fils Louis ont créé des hortensias, des rosiers.

Les plus grands obtenteurs d'Hydrangea en France sont les pépiniéristes Lemoine et fils à Nancy dans les années 1895, à Vendôme, Emile puis Louis Mouillère et au Havre Henri et Louis Cayeux. Nous devons l'Hortensia 'Merveille sanguine' d'un rouge sombre extraordinaire à Henri Cayeux en 1936.

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