mercredi 5 juillet 2017

François 1er - Claude de France - Louis XII - Henri II - Charles Quint - Anne de Bretagne

Voir aussi:

mes-peintures-francois-1er-au-havre


A Versailles

A Fontainebleau


François 1er à Fontainebleau.
Il tient dans la main une grenade, fruit qui symbolise tous les pouvoirs maintenus par François 1er.





Par moi-même




A Blois

Un dessin de François 1er

Mon dessin de François 1er



François 1er armé chevalier par Bayard à la bataille de Marignan
Louis Ducis (1775 – 1847)
1817
Huile sur toile


Jean-Joseph-Xavier Bidauld 
Carpentras, 1758 - Montmorency, 1846
Le départ de Bayard de Brescia
Musée des Beaux-Arts 
Valence 

Cette peinture est une commande de Louis XVIII pour décorer la galerie de Diane au château de Fontainebleau. . 
En 1512, le chevalier partant de Brescia pour aller au siège de Ravenne, reçoit des deux demoiselles de la maison une bourse et deux bracelets. 
Coloris francs et lumineux.
Héroïsation du paysage.
Il deviendra premier paysagiste de l'institut.
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François 1er, roi mécène
par Patrois Isidore
Pour augmenter son prestige, François 1er rassemble de nombreuses œuvres de maîtres italiens comme Léonard de Vinci, Raphaël, Le Titien et constitue la première collection d’œuvres d'art des rois de France.
Il se montre généreux avec les artistes. Il offre la demeure du Clos-Lucé à Amboise à Léonard de Vinci. Les peintres Le Rosso, le Primatice, Niccolo dell'Abbate forment la première école de Fontainebleau.
François 1er récompense François Rosso dans la galerie du château de Fontainebleau. L'anecdote historique s'inspire du style « troubadour » très en vogue au 19e siècle.

François 1er à Blois
Teston d'argent

François 1er
500 ans du Havre

François 1er regarde le bassin du Roy au Havre
 Statue de R.A Duparcq - 1946



Livre sur la naissance du Havre de Grâce

François 1er à la bibliothèque (...)
Lettre manuscrite avec sa signature

Les 500 ans du Havre

François 1er marin
500 ans du Havre


Aux Jardins suspendus

Domaine national de Chambord

A Fontainebleau


Léonard de Vinci peint la Joconde devant François 1er.
Grand vase en porcelaine de Sèvres de style Renaissance (1832).
La légende situe la scène à Fontainebleau, mais Léonard de Vinci n'est jamais venu à Fontainebleau.




Musée Calvet

Avignon

Entrée gratuite



Jean Joseph Xavier Bidault

Carpentras, 1758 – Montmorency, 1846

François 1er à la Fontaine de Vaucluse

1803 et 1825

Huile sur toile

Le roi de France trace, sur un prétendu tombeau de Laure,  des vers de sa composition. La scène se serait déroulée le 8 septembre 1533, lorsque François 1er visita le couvent des Cordeliers d’Avignon (actuel Lycée Saint-Joseph).



Alexandre Marie Colin

Paris 1796 – 1873

Visite de François 1er aux monuments de Nîmes

1836      

Huile sur toile

Nîmes

Musée des Beaux-Arts




François 1er roi de France
1494 – 15479
France, 1537
Argent
Musée Paul Dupuy

Toulouse


François 1er
Le Havre
500 ans
Vu à Montivilliers



 
Le François 1er
Aquarelle rehaussée de gouache
Bernard Lachèvre


La salamandre est le symbole du pouvoir sur le feu



Salamandre
Goudji est né en 1941.
La salamandre est l'emblème de François 1er
Argent, serpentine, ébène teinté, or 18 carats.

 
Vase couvert
Emile Balon
1859 – 1929
Salamandre
1890
Faïence de Blois

L'initiale "F" de François 1er peinte sur le plafond


Salamandre dans le château de Fontainebleau


Nutrisco et extinguo (nourrit et éteint)

Salamandre à Uzès


Le Havre
La Salamandre sur le mur d'une maison
06 20

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Graph

Salamandre

Le Havre

05 22

De Theutis?

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Salamandres. 

Musée de Pont-Aven.

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L'initiale "F" de François 1er à Fontainebleau


Franco pour François à Fontainebleau:


François:


Ecole française du XVIIe siècle
Blois
François 1er


Au Havre, pour les 500 ans (2017):



Sur la devanture d'un bar au Havre


Jean-Pierre Accault
L'atelier du peintre est situé place Saint-Vincent de Paul au Havre.
Sa vitrine est dotée d'une sculpture réalisée en polystyrène collé sur du carton.
La composition a été créée pour les 500 ans du Havre.
François 1er est placé devant des éléments architecturaux havrais (Le Volcan, « L’œil » d'Adam) ; avec la croix d'Olof (Viking*), ainsi que la salamandre (emblème du roi et de la ville du Havre), et un rappel des bombardements de 1944, ainsi que des navires, des porte-conteneurs, des notes de musique et des fleurs.

*Les Vikings
Les Normands
d'après Danielle Dufour-Verna
L'arrivée des Normands dans les Pouilles (dans la Marseillaise, 06/17)
Les Normands, au début du XIe siècle, s'étaient transformés en à peine cent ans en un peuple énergique et doué de la considération de « la loi » comme une base solide et merveilleuse sur laquelle ériger les structures de l’État. Intelligents, s'adaptant facilement, dotés d'une énergie inépuisable et plein de confiance en eux, ces hommes courageux et vagabonds ont démontré un attachement dans les pays où ils se sont installés.

Exposition à Harfleur
Le hâvre avant Le Havre (06/2017)
Les Vikings sont des explorateurs. Ils ont voyagé partout en Europe jusqu'aux portes de l'Asie et jusqu'au Moyen-Orient.
Ils ont découvert l'Amérique avant Christophe Colomb. Ces expéditions demandaient une organisation rigoureuse et un courage sans faille pour affronter les intempéries, mais surtout des moyens pour les financer.
Ils voyageaient sur les Drakkar.
Les bateaux de commerce s'appelaient des "kauskip".

Les bateaux de guerre s'appelaient des "langskip".


Le cheval bleu (? Blanc?) de François 1er


Timbre français
François Clouet (Tours, 1515 - Paris, 1572)
Portrait de François 1er


François Clouet (école française de)
Tours, vers 1515 – Paris, 1572
Huile sur panneau
Portrait du connétable Anne de Montmorency

Musée d’art et d’histoire de Bayeux


Le Havre, l'ancienne tour François 1er, à l'entrée du port, photographie vers 1860.




Puzzle
Les Nîmois acclament le blason de la ville qui leur a été donné par le roi François 1er.

Musée du vieux Nîmes





François 1er

1494 – 1547

Roi de France durant la Renaissance

De passage au château de Lourmarin en 1537



Portrait de François 1er
Musée Dubocage de Bléville
Le Havre
Pierre calcaire.
Entre 1855 et 1859 par Charles Louis Fortuné Brunet-Debaines.







Jean-Auguste-Dominique Ingres
Montauban, 1780 – Paris, 1867
François 1er reçoit les derniers soupirs de Léonard de Vinci
1818
Huiles sur toile
Petit Palais
Paris
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François 1er 
Graph
Le Havre 
Timbre 
05 20

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Pour s’être moqué de la reine, Triboulet, le bouffon de François Ier, est condamné à mort. Le roi consent à faire un geste :

 - Je te laisse choisir comment tu souhaites mourir.

 - De vieillesse.

Grâce à cette répartie, sa peine fut commuée en bannissement.

06 21

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François 1er 
Image symbolique de la Cour 
Gravure d'une estampe de B. de Montfaucon dans "Les monuments de la monarchie françoise qui comprennent l'histoire de France". 
XVIIIe siècle.
Le Havre 
Abbaye de Graville
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François1er et Jean Ango  
Dieppe 
Château Musée

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Au XVIe siècle:


Rouen

Carreaux muraux : profils et motifs décoratifs


Faïence.


Anvers ou atelier de tradition anversoise actif en Normandie.


Premier tiers du 16e siècle (avant 1531 ?).


Provient du colombier de Boos.

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Louise de Savoie, par Auguste Clésinger 

Jardin du Luxemborg

Paris.

Louise de Savoie, mère de François 1er.

 

La bienheureuse Louise de Savoie ou Loyse de Savoie, née probablement à Bourg-en-Bresse en 1462 et morte à Orbe le 24 juillet 1503, dame de Nozeroy, est une princesse de la maison de Savoie devenue religieuse clarisse. Béatifiée par Grégoire XVI, elle est fêtée le 24 juillet.

 

Louise est la fille du futur duc de Savoie Philippe de Bresse, dit sans Terre et de Marguerite de Bourbon. À la mort de sa mère, elle a été confiée à sa cousine, Anne de Beaujeu, fille du roi de France Louis XI, alors régente du royaume et qui aura une influence des plus importantes pour son avenir.

 

Louise de Savoie, la femme derrière François Ier. Ce fut l’une des femmes les plus influentes de son temps, au service de  François Ier, dont elle fut l’une de ses plus précieuses conseillères. Louise de Savoie, régente du royaume de France à deux reprises, a laissé derrière elle un parfum de soufre (Pourquoi, NDLR).

 

Le 24 février 1525, François Ier est fait prisonnier en tentant d'assiéger Pavie, au sud de Milan. « De toutes choses ne m'est demeuré que l'honneur, et la vie qui est sauve », écrit-il à sa mère Louise de Savoie dans la belle langue de l'époque.

La correspondance du temps en témoigne : François signe certaines de ses lettres par les mots « le roi et Madame », tandis que Louise ponctue ses propres missives par « à mon seul plaisir », une expression ordinairement réservée au souverain. 

Elle introduit également à la cour de nouveaux venus, comme son frère, René de Savoie, Antoine Duprat ou Artus Gouffier.

Ainsi, elle joua un rôle dans l’initiative d’inviter Léonard de Vinci en France. 


louise-de-savoie-l-omnipresente-mere-de-francois-ier

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Sa soeur:

Marguerite de Navarre

Ecole française

16e

François Rabelais

Maison natale "La Devinière"

Elle était la soeur de François 1er. Pendant le désastre de Pavie, elle détient un rôle politique important (1525). Elle est protectrice des arts et des lettres et est ouverte aux idées nouvelles. Elle correspond avec des humanistes: Lefèvre d'Etaples, Clément Marot, Etienne Dolet. Rabelais lui dédicace le "Tiers Livre" (1546). 

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 Son épouse, Claude de France:


Claude de France (1499 – 1524)
D'après la statue de son tombeau à Saint-Denis, par François Carmoy, François Marchand, Pierre Bontemps.
Moulage en plâtre patiné
Claude de France, duchesse de Bretagne devint aussi reine de France, en épousant François Iᵉʳ, roi de France. Elle est la fille du roi Louis XII de France et d'Anne de Bretagne. Elle meurt à 24 ans après avoir mis au monde sept enfants.


Le père de Claude de France, Louis XII:

Portrait de Louis XII
Jean Perréal (vers 1455 – 1530) d'après

17e siècle
Huile sur toile
Ce portrait est une copie exécutée au 17e siècle d'après un original attribué à Jean Perréal qui figure dans la collection des monarques anglais depuis le début du 16e siècle et est aujourd'hui conservé au musée de Windsor. La commande en fut sans doute passée à l'occasion des préparatifs du mariage de Louis XII avec Mary Tudor, fille d'Henri VIII d’Angleterre, en 1514.

Louis XII - 1498
Vitrail à Blois



Louis XII (1498 – 1515)
Or
Musée Paul Dupuy

Toulouse



Tour Saint-Jacques à Paris
Tout en reprenant certains éléments du style Louis XII  contemporain, cet édifice montre à quel point l'architecture parisienne et notamment religieuse se montre réticente aux nouveautés amenées d'Italie.



                                       Gisant de Louis XII à la basilique-cathédrale de Saint-Denis.  




Le château de Gaillon et l’introduction du style Renaissance en Normandie.
Georges 1er d’Amboise (1460 – 1510), archevêque de Rouen, cardinal, légat pontifical pour la France et gouverneur de Normandie avait participé aux guerres d’Italie aux côtés de Louis XII. A son retour, il entreprend la transformation de la forteresse de Gaillon, manoir d’été des archevêques de Rouen depuis le XIIIe siècle, en un palais somptueux inspiré de la Renaissance italienne. Ce nouveau style va rayonner ensuite sur toute la Normandie

Rouen
Veüe et perspective du château de Gaillon appartenant à monseigneur l’archevêque de Rouen.

Par Israël Silvestre

Fac-similé

Gravure à l’eau-forte

1658



Lille

Musée des Beaux Arts

Anne de Bretagne

1499 à Lyon

D'après un dessin de Jehan Perréal.

Fonte de bronze.

Anne de Bretagne, née le 25 ou 26 janvier 1477 à Nantes et morte le 9 janvier 1514 à Blois, est duchesse de Bretagne et comtesse de Montfort et d'Étampes et, par ses mariages, reine des Romains, puis de France, puis de nouveau reine de France et reine de Naples et duchesse de Milan.




Anne de Bretagne 

1477 - 1514

Reine de France.

Paris 

Jardin du  Luxembourg


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Maxime de Montmorand

Une femme poète du XVIe siècle

Anne de Graville

1917

 
Anne de Graville :
 

Anne de Graville est une poétesse des 15e et 16e s. (vers 1490 -après  1540) qui était noble et une laïque femme.

« Et, pour commencer, l'on ignore la date de sa naissance d’Anne de Graville. Plus jeune de beaucoup que ses sœurs, elle était tant soit peu l'aînée de la reine de Navarre. Peut-être eut-elle pour marraine Anne de Bretagne ». (p 54)

 
Anne de Bretagne enluminée par Jean Bourdichon 
Horae ad usum Romanum
dites Grandes Heures
Parchemin de Tours.
1505  - 1510
BNF - Manuscrits.
Paris

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Très goûtés de la pédante Anne de Bretagne, les rhétoriqueurs, à sa suite, envahirent la cour de France ;
 ils y pullulèrent sous les règnes de Charles VIII et de Louis XII, rivalisant avec leurs confrères bretons 
et bourguignons d'insanité délirante. Ils y étaient encore en pleine vogue lorsqu'Anne de Graville se mêla 
d'écrire *Le Grand et vray art de pleine rhétorique de Pierre Fabri (Pierre Lefèvre), où sont codifiées 
les recettes de l'école. Il est de 1521. (p 111).



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Anne (Malet) de Graville est la fille de Louis Malet de Graville, amiral de France. Elle est l’épouse de Pierre de Balsac d'Entraigues. Elle est aussi une Dame d'honneur de Claude, reine de France, et amie de Marguerite de Navarre. Sa devise est 'Ien garde un leal'.

 

Les démêlés d’Anne de Graville avec son père, le scandale de son enlèvement n'avaient pu manquer de
 lui nuire. Elle obtint (c'était pour elle la réhabilitation complète) d'entrer, en qualité de dame d'honneur, 
au service de la fille aînée de Louis XII et d'Anne de Bretagne, Madame Claude de France. (p 85)
 
Elle eut pour sœur Louise de Graville, qui , après avoir été, suivant toute probabilité, fille d'honneur de la
 reine Anne de Bretagne, épousa, en 1497, Jacques de Vendôme, vidame de Chartres, prince de 
Ghabanais, grand-maître des eaux et forêts de France et de Bretagne (p 40).
 
 

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Les mère et  père d’Anne de Graville, Claude de France.
 
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p 270, 272 : La mère d’Anne de Graville : Marie de Balsac :
 
Dans un manuscrit provenant de la bibliothèque du duc de La Vallière, et mentionné, dans le catalogue de 
Bure (t. II, p. 295, n° 2873), sous ce titre : 
Epistres d'Ovide translatées en françois, fesant mention des cinq loyalles amoureuses qui fesoient 
complaintes et lamentations, avec l’épitaffe de ma Dame de Balsac, Varrest pour la dame sans sy et V
 appel des trois dames contre icelle y le tout en rimes. Ce manuscrit dut être composé pour Anne de 
Bretagne. (p 270)
 
Qui est cette Dame sans sy ? La description fut certainement composée, sinon pour Anne de Bretagne
 (morte en 1514), du moins de son vivant.
 
La dame sans sy doit être « Marie de Balsac, femme de Louis de Malet, sire de Graville, amiral de France,
 et mère de la célèbre Anne de Graville ». — M. Quentin - Bauchart * opine également dans ce sens. 
 
Qui écrivit le poème « La Dame sans sy » ? Résignons-nous donc à ignorer le nom du poète qui chanta 
la mystérieuse dame sans sy : tout ce qu'on peut affirmer de lui, avec M. Le Roux de Lincy, c'est qu'il 
vivait à la cour d'Anne de Bretagne. (p 272)
 

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p. 10, Louis Malet de Graville !
 
Louis Malet, seigneur de Graville, père d’Anne de Graville, est né en 1438 à Paris et mort au château
 de Montagu à Marcoussis. Louis Malet de Graville suit le roi de France Charles VIII à la conquête du
 Royaume de Naples.  suivit le roi Charles VIII, en 1487, dans son expédition contre les seigneurs de 
l'Ouest. Il reçut le titre d’amiral. 
En 1488, il devint le ministre de la guerre. Il présida aux opérations contre la Bretagne. Il eut sa part dans
 les événements militaires et politiques qui aboutirent, à la fin de 1491, au mariage de Charles VIII avec 
Anne de Bretagne. 
Il se démet, en 1508, de la charge d'amiral en faveur de Charles II d'Amboise de Chaumont , son 
gendre. Sa résidence principale se situe à Marcoussis qui est une commune française située à vingt-six
 kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne en région Île-de-France
 
La famille Malet de Graville et Le Havre :
 
Cette famille a possédé le comté d’Alençon (vendu au Roi Philippe II «Auguste» en 1220).
 
Les origines :
 
Guérard Malet fonde le fief de Graville (près du Havre).
 
? (Robert ?) Malet ° ~1003 + (Caen) seigneur de Graville (Gerardivilla) peut-être d’origine saxonne ? 
ép. ? (possible fille de Leofric III, earl of Mercia ; soeur d’Alfgar (père des comtes Edwin et Morcar) et 
de la femme d’Harold, ou soeur de Godiva, épouse du duc de Mercie = thèses mal étayées en l’état).
 
Les branches de la famille Malet: 
 
- Graville & Marcoussis (Graville-Sainte-Honorine (76, près du Havre) ; ext. 1516), du Bosc-Achard 
(ext. 1363), de Deubec (ext. XVIII°), 
 
- de Valsmé (reprend le nom de Graville au XVIII°), de Criquebeuf (maintenue noble 1669, ext, peu après), 
- de Bouquetot (maintenue noble 1670), de Faillanville (maintenue noble 1670), de Cramesnil 
(maintenue noble 1670), 
- de Réveau (ext. XVII°), du Bois (maintenue noble 1666), de Bermondières & du Boismalet (1667), 
- du Breuil, de Bonnemesnil & de Sceaux (maintenue noble 1669).
 
 
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P  85, Claude de France, reine et épouse de François 1er:
Les démêlés d’Anne de Graville avec son père, le scandale de son enlèvement n'avaient pu manquer de
 lui nuire. Mais elle savait l'art de se tout faire pardonner. Et — peut-être l'amiral vivait-il encore  — elle 
obtint (c'était pour elle la réhabilitation complète) d'entrer, en qualité de dame d'honneur, au service de la
 fille aînée de Louis XII et d'Anne de Bretagne, Madame Claude de France. 
 
Claude de France (Romorantin, 13 octobre 1499 - Blois, 20 juillet 1524), duchesse de Bretagne (1514), 
devint reine de France en 1515 en épousant François Ier, roi de France. Elle est la fille du roi Louis XII 
et d'Anne de Bretagne. Elle meurt à 24 ans après avoir mis au monde sept enfants.
 
Il est probable qu'Anne de Graville était déjà en fonctions lorsque Madame Claude devint reine (janvier 
1515), et qu'elle séjourna auprès d'elle à Blois, pendant la campagne de Marignan. Elle l'accompagna, en
 tout cas, en 1520, à l'entrevue du Camp du Drap d'or, et, quand la reine succomba, en 1524, dut être de 
celles qui l'entourèrent jusqu'à la fin. Madame Claude n'avait d'autre charme que sa bonté. François I er 
ne l'aima pas. 
 
Epuisée par ses maternités rapprochées, ainsi que par de multiples voyages imposés par le roi et Louise 
de Savoie, Claude s’affaiblit après son dernier et septième accouchement. S’ennuyant auprès  d’une 
épouse malade, François Ier la visite peu, préférant la compagnie de sa favorite, la comtesse de 
Châteaubriant. (Source Histoires et secrets).
 
 
P  86, 
La vie austère à la cour de France  de Claude:
 
Claude de France s'était fait une petite cour étroite et fermée, où elle s'efforçait de maintenir, à l'exemple
 de sa mère Anne de Bretagne, les traditions de l'ancienne « candeur gauloise ». Si l'on veut se faire une 
idée de ce que pouvait être cette petite cour féminine, qu'on lise 
l'oraison funèbre d'une princesse du temps, Françoise d'Alençon (belle-sœur de Marguerite
 d'Angoulême), réputée, elle aussi, pour vivre avec ses demoiselles en toute modestie, décence 
et sévérité, et pour les former aux bonnes disciplines.
« Gomme elle ne lisoit qu'en la saincte ftscripture, ou en quelque historiographe qui ne donnoit 
aucune mauvaise doctrine, aussi ne vouloit-elle que ses demoiselles s'occupassent à lire d'autres
 livres. »
 
Françoise d'Alençon, née en 1490, morte le 14 septembre 1550 à La Flèche, est la fille de René, duc 
d'Alençon et comte de Perche et de la bienheureuse Marguerite de Lorraine-Vaudémont. Elle est 
l’épouse de Charles IV de Bourbon, comte puis duc de Vendôme, qui est né le 2 juin 1489 à 
Vendôme et mort le 25 mars 1536 à Amiens. Il est le grand-père par les mâles du roi Henri IV 
de France.
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 La descendance

Henri II
Ecole française du XVIIe siècle
Blois
Henri II, né le 31 mars 1519 à Saint-Germain-en-Laye* et mort le 10 juillet 1559 à Paris, est roi de France de 1547 à sa mort. Deuxième fils de François Iᵉʳ et de Claude de France, il devient l'héritier du trône à la mort de son frère aîné en 1536.



Henri II au musée des Beaux-Arts de Reims


*


Brossard de Beaulieu
Carte de Saint-Germain-en-Laye sous François 1er
Dessin
Vers 1680
A partir d’une carte du début du XVIIe siècle
Pavillon de l’Arsenal
Paris

 
Adrien Thibault
1844 – 1918
Le tournoi des Tournelles
1892
Faïence de Blois

30 juin 1559
Henri II a 40 ans. Il entre en lice et veut prouver à Diane de Poitiers sa vigueur.
Son adversaire est le comte Gabriel de Montgomery.
Blessé à l'oeil, Henri II est transporté à l’hôtel des Tournelles (actuelle place des Vosges), pour y être soigné. Les meilleurs chirurgiens, dont le célèbre Ambroise Paré, se pressent au chevet du roi.
Henri II s’éteint quelques jours plus tard dans d’atroces souffrances, le 10 juillet 1559. Il laisse quatre fils qui lui succéderont à tour de rôle sauf le plus jeune, mort prématurément, et une veuve, Catherine de Médicis qui régnera comme régente.
Il laisse une situation incertaine du fait de tensions entre la noblesse catholique et protestante. Trois ans plus tard, ces tensions déboucheront sur les guerres de religion.


Diane de Poitiers a été maîtresse de François 1er et de son fils  Henri II.
L'Humanité 

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Louis Gabriel Eugène Isabey

Paris, 1803 - Montévrain, 1886

L'arrivée de Marie Stuart

1542 - 1587

Huile sur bois

Lille

Musée des Beaux Arts

Louis Gabriel est le fils de Jean Baptiste Isabey (1767 - 1855)

Marie Stuart épouse à quinze ans le futur roi de France, François II, fils aîné d'Henri II. Veuve, elle rejoint son pays natal pour succéder à son père, le roi Jacques V.





Marie Stuart 

Reine de France

Paris 

Jardin du  Luxembourg

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Portrait d'Antonietta Gonzalez
Cette fillette au masque velu présente une lettre qui raconte son histoire.
Elle est la fille de Petrus Gonzalez et est née aux îles Canaries. Elle est élevée en France à la cour d'Henri II. La famille est atteinte d'une maladie congénitale qui les couvre de poils et leur donne un aspect sauvage. Ce type de phénomène fascine les princes d'Europe, avides de réunir dans leur cabinet de curiosités les manifestations les plus extraordinaires du génie créateur de la nature.
Lavinia Fontana (1552 – 1614)
Vers 1595
Huile sur toile


Henri II à Fontainebleau


                                                     Henri II Dei gratia francor rex




Henri II
Email polychrome
France, XVIe siècle
Musée d’Assezat
Fondation Bemberg

Toulouse

Romans

Musée de la chaussure

Henri II 


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Son épouse Catherine de Médicis:


 
Triptyque de Marie de Médicis en prière
France, 19e siècle avec éléments du 16e siècle.
Émail sur cuivre, cuir gaufré au fer et doré.
A Blois, Anne de Bretagne et Claude de France décorent les autels de leurs travaux d'aiguille. Catherine de Médicis prie chaque matin pour l'âme de son mari défunt, Henri II.






Hugues Robert 
Paris, 1733 - 1808
Intérieur de l'église Saint-Denis 
Musée des Beaux-Arts 
Valence 
A Paris, la basilique Saint-Denis.
Il peindra la violation des caveaux royaux pendant la Révolution.
Composition monumentale dans les tons beiges et blancs.
Sur la gauche, tombeau de Henri II et de Catherine de Médicis par le Primatice (1504 - 1570) et de Germain Pilon (1535 - 1590). 


Romans
 Musée de la chaussure 
Catherine de Médicis
Portrait


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Son astrologue lui ayant prédit qu'elle mourrait « près de Saint-Germain », Catherine de Médicis refusa de se rendre à Saint-Germain-en-Laye. Sur son lit de mort, à Blois, elle demanda son nom au confesseur appelé auprès d'elle, lequel répondit : - Julien de Saint-Germain.

Anthologie de la répartie.

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Catherine de Médicis 
Décédée en 1583  
Eu 
Château Musée Louis-Philippe 
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 François II, est roi de France du 10 juillet 1559 jusqu'à sa mort l'année suivante. Fils aîné d'Henri II et de Catherine de Médicis, il monte sur le trône de France à l'âge de quinze ans après la mort accidentelle de son père le 10 juillet 1559.


François Clouet (atelier de) 
Charles IX, roi de France 
Légion d'honneur à Paris



François Clouet dit Janet
France - 1505 / 1510 – 1572
Portrait de Charles IX
France, XVIe siècle
Huile sur panneau
Musée d’Assezat
Fondation Bemberg
Toulouse


Fils de Henri II et de Catherine de Médicis,Charles IX, né le 27 juin 1550 au château royal de Saint-Germain-en-Laye et mort à 23 ans et 11 mois le 30 mai 1574 au château de Vincennes, est roi de France de 1560 à 1574. Il est le quatrième roi de la famille des Valois-Angoulême.


Charles IX



Portrait présumé de Charles IX enfant
1550 - 1574
Attribué à Pierre Dumonstier décédé à Paris en 1625.
Pierre noire, sanguine, crayon de couleur et rehauts de lavis sur papier crème.
Fécamp
Musée les Pêcheries




François II Bunel dit le Jeune
Blois, 1552 – Paris, 1599
Huile sur toile
Vers 1580
Commedia dell’arte
Cette toile est l’une des plus anciennes représentations de la Commedia dell’arte en France. Introduite à Paris vers 1575 par des troupes de comédiens italiens, les acteurs y engagent un jeu d’improvisation à partir d’un « canevas ». Ils endossent des rôles facilement reconnaissables par leur costume, mais également par les défauts ou qualités caricaturales des personnages.
La légende datant du XIXe siècle identifie les membres de la cour du roi Charles IX.
Musée d’art et d’histoire de Bayeux

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Henri III
Ecole française du XVIIe siècle
Blois
Henri III, né le 19 septembre 1551 à Fontainebleau et mort assassiné le 2 août 1589 à Saint-Cloud, est roi de Pologne de 1573 à 1575 et roi de France de 1574 à 1589. Il est le dernier roi de la dynastie des Valois. Il est le frère de Charles IX



 
Henri III roi de France (1551 – 1589)
Edmond Castan (1817 – 1892)
Huile sur toile
Blois

 
Henri III et ses mignons au château de Blois : chambre à coucher du roi (1588)
Ulysse Besnard (1826 – 1899)
Huile sur bois

Giambattista Tiepolo

1696 - 1770

La réception d'Henri III à la villa Contarini

Musée Jacquemart André

Elu roi de Pologne, le futur Henri III décide de rentrer un an plus tard en France pour succéder à son frère Charles IX qui vient de mourir.

En chemin, il s'arrête une dizaine de jours à Venise et rend visite au procureur Federigo Contarini.

Lucrezia Corner est adossée à la colonne de gauche. Elle épouse Vincenzo Pisani, à droite, le nouveau propriétaire de la villa Contarini.

Les deux événements sont liés dans l'oeuvre.

L'effet est en trompe-l'oeil.



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Louise de Lorraine reine de France 

Décédée en 1601  

Eu 

Château Musée Louis-Philippe

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Louise de Lorraine-Vaudémont (1553-1601), ou Louise de Lorraine, est issue de la branche de Vaudémont, branche cadette de la maison de Lorraine

Cousine des Guise et du duc Charles III de Lorraine, elle a été reine de France de 1575 à 1589, avec son mariage avec Henri III,  sans postérité., et reine de Pologne et grande-duchesse de Lituanie en 1575.

Fille de Nicolas de Lorraine, duc de Mercoeur, et de Marguerite d'Egmont, née le 30 avril 1553, elle épousa Henri III, roi de France, le 15 février 1575.

A la mort de Catherine de Médicis, en 1589, Louise de Lorraine reste seule reine de France jusqu'en 1601. C'est sur elle que repose la royauté en déshérence.

Les contemporains de Louise de Lorraine ont loué ses grandes qualités, affirmant souvent qu'Henri III n'aurait pu faire meilleur choix parmi les princesses européennes. Elle a toutefois été éclipsée de son vivant par d'autres femmes plus impliquées dans la vie politique ou plus désireuses de briller à la cour, et sa mémoire n'a pas laissé beaucoup de traces dans l'histoire. On lui reconnaît néanmoins unanimement le mérite d'avoir été, dans une époque troublée, un soutien indéfectible de la monarchie.

Une rapide recherche sur Internet indique à tout curieux que Louise de Lorraine, veuve d’Henri III, a un temps reposé au Père-Lachaise avant son transfert en grande pompe à Saint-Denis le 16 janvier 1817, sur ordre de Louis XVIII

Elle est morte à Moulins (aujourd'hui dans le département de l'Allier) en janvier 1601. C’est sans doute dans la cathédrale de cette ville que Louise de Lorraine fut d’abord inhumée.



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François Rabelais (1483 – 1553) : médecin et homme de lettres, il aurait assisté à la rencontre d’Aigues-Mortes entre François 1er et Charles Quint* en 1538.
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Elisabeth de France
Reine d’Espagne
1545 – 1568
France, vers 1565
Portrait d’Elisabeth de Valois, reine d’Espagne. Elle est la fille du roi de France Henri II et de Catherine de Médicis. Epouse de Philippe II d’Espagne, elle est reine consort d’Espagne, de Sicile et de Naples, duchesse de Bourgogne, de Milan, de Brabant, de Luxembourg et de Limbourg, comtesse consort de Flandre et comtesse palatine de Bourgogne.
Mucem
Marseille

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Musée Calvet

Avignon

Entrée gratuite



Pierre-Henri Révoil

Lyon, 1776 – Paris, 1842

Charles-Quint à l’abbaye de Saint-Just

1836

Huile sur toile
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*




Charles Quint (1519 – 1558)
Or
Musée Paul Dupuy

Toulouse

Charles Quint
Portraits
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Jean Antoine Théodore de Gudin
Andrea Doria disperse la flotte espagnole devant l’embouchure du Var, le 7 juillet 1524. 1840
Andréa Doria est encore au service de François 1er dont il commande la flotte contre celle de Charles Quint sur les côtes de Provence. Il offrira ses services à Charles Quint en 1528 en échange de la liberté de Gènes.
Mucem
Marseille

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Jean Baptiste Achille Zo
Place San Francisco, le Palais de l’Ayuntamiento à Séville
Bayonne
1865
Le Palais de l’Ayuntamiento, hôtel de ville de Séville, fut programmé à l’occasion du mariage de Charles Quint avec sa cousine Isabelle de Portugal. Construit à partir de 1521 par les architectes Diego de Riano puis Juan Sanchez dan un style Renaissance espagnole, il fut modifié au XIXe siècle.
Mucem
Marseille


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Gustave Moreau 
1826 - 1898 -Paris 
Charles Quint d'après van Dyck 
Musée Gustave Moreau 
Paris

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