Aux USA et en France : "T'as les moyens. T'auras tout. T'as pas les moyens? T'auras rien." "Tu veux mourir de mort violente? Tu te fais contrôler par la police." Le sexe n'est pas un "travail". Soutien aux Palestinien-nes , aux Libanais-es, aux Iranien-nes. En 1832, Jeanne DEROIN disait : "Plutôt le célibat, que l'esclavage (NDLR : du mariage)". En 2024, 1 adulte français-e sur 3 est célibataire. 648 595 vues. Google attaque mon blog en supprimant des articles. Je vais sur Qwant maintenant.
La
chercheuse et écrivaine vénézuélienne Esther Pineda G, résidente en Argentine,
accuse l'historien français Ivan Jablonka de s'être approprié des idées et des
éléments de son essai Cultura femicida (2019) pour son livre La
culture du féminicide (2025).
Pineda
G affirme que les arguments et concepts de son ouvrage ont été repris sans
mention. (Plagiat).
L'image
de la couverture de La culture du féminicide, une calavera torturant
une femme, serait inspirée d'une peinture de Hans Baldung utilisée par Pineda
G.
La
polémique a été relayée sur les réseaux sociaux par Pineda G, qui dénonce un
"extractivisme intellectuel".
L'historien
français n'a pas encore réagi publiquement à ces accusations.
Cultura femicida
de Pineda G a été publié en 2019 par une maison d'édition argentine.
La culture du
féminicide de Jablonka est sorti en 2025 chez Seuil. (Qwant).
De Hitchcock à Bertrand Cantat, "le féminicide est une culture ancrée dans nos sociétés" selon Ivan Jablonka.
Dans son nouvel essai "La culture du féminicide" aux éditions du Seuil, l’écrivain et historien Ivan Jablonka se penche sur l’histoire des féminicides qui s’affichent partout, de la Bible à Netflix. À travers son analyse, il esquisse une
culture du féminicide qui pourrait être modifiée. Il était l’invité de Julie Morelle et Pascal Claude dans "Le monde en direct".
Les plaintes contre l'état ne font pas changer les choses.....
--------
Féminicide
22
en août
Suisse.
En 2025,
la Suisse a enregistré 18 féminicides en seulement six mois,
un chiffre presque égal à celui de l'année précédente, selon le collectif Stop
Femizid. (RTS).
Le terme féminicide n'est pas encore un terme
politique établi en Suisse. Son utilisation a de nouveau été rejetée par le Conseil
des Etats à l'été 2020. (Stopfemizid).
Il s'agirait du 22e féminicide de l'année – un triste
record. En matière de lutte contre ce fléau, la Suisse fait pâle figure en
comparaison européenne. (MSN).
Le triple meurtre de Corcelles
porte à 22 le nombre de féminicides survenus depuis début 2025, selon le projet Stop
Feminicide. (24 heures).
Cochon
Couple mâle femelle
Le Havre
-------------------------
Contrôler sa conjointe n'est pas normal. C'est une violence
---------------------
En France, moins de 2500 ordonnances de protection sont délivrées chaque année.
---------------------
La conception de la justice française: faible gravité!
--------------------
J'avais parié hier soir que Marlène Schiappa ne donnerait pas d'argent supplémentaire pour la cause des femmes. J'avais raison. Hélas pour nous.
Elle est au gouvernement parce qu'on se bat. Mais elle se bat contre nous.
------------------
"Être victime n'est pas honteux, la réparation est possible. Mais il faut être bien accompagnée" dit Sandrine Bonnaire.
-----------------
L'Humanité - 2018
"Féministes, pour faire exploser le patriarcat, allumons la mèche !" Image du collectif La Rage (France) parue dans la série "Tenir l'Affiche"
-------------------
Féminicides : en Europe, le machisme tue encore.
La mort de Salomé le 30 août 2019
a porté à 100 le nombre de femmes tombées, depuis le début de l’année
2019 en France, sous les coups de leur compagnon ou ex-conjoint. Cette
statistique macabre a coïncidé avec l’ouverture du Grenelle des violences
conjugales, destiné à renforcer la protection des victimes d’un phénomène
que l’on retrouve dans tout le continent européen.
Féminicides : « Une femme sous emprise peut ne
pas se percevoir comme victime de violences ».
Après un an d’enquête, la publication d’un grand format en
dix chapitres et la diffusion d’un documentaire sur France 2, trois membres de
la cellule du « Monde » ont répondu en direct à vos questions.
« Y a 140 féminicides,
bah tant pis » Une enquête de Camille Pollonipour Mediapartet un documentaire
de Ilham Maadpour ARTE Radiorévèlent des
propos sexistes, racistes, homophobes de plusieurs policiers sur un groupe
WhatsApp de collègues.
-----------------
« On
est fichés "f", "f" comme fachosphère ».
Membre d'une unité
de police d’escorte à Rouen, Alex découvre l'existence d'un groupe privé
d’échanges audio sur WhatsApp, dont font partie une dizaine de ses
co-équipiers.
(…) Ilham Maad a
réuni le policier et son avocate pour commenter des extraits de ces
enregistrements.
La France a été
condamnée ce jeudi par la Cour européenne des droits de l’homme pour n’avoir
pas protégé Marina, 8 ans, tuée par ses parents. Plusieurs signalements avaient
été faits. Marina aurait du être mise en sécurité.
"Féminicides" : le documentaire qui démonte
les mécanismes du crime.
De quoi féminicide
est-il le nom ? Quels sont les mécanismes qui aboutissent au crime ? Au fil de
témoignages rassemblés dans le documentaire Féminicides, diffusé chez nos partenaires France 2 et à
retrouver sur TV5monde la semaine prochaine, des journalistes du Monde montrent comment
le "meurtre d'une femme en raison de sa condition féminine" est
l’aboutissement d’un processus qui pourrait être détecté et désamorcé.
(…) Autant de comportements qui confortentl'agresseur
dans son sentiment d'impunité. Ainsi le silence
tue. D'où l'importance de la parole : "
(…) Bilan
: "Le féminicide n'est exercé ni par l'amour ni par la folie,
c'est un crime de propriété, l'étape ultime de la domination masculine",
résume la voix "off" du documentaire. 70 % des féminicides sont
déclenchés par la décision des victimes de partir.
(…) La plupart des
auteurs de féminicides ont un passé de violence familiale : "pour eux,
la violence est un langage," explique la psychiatre Alexia Delbreil.
L'étape suivante, ce sont les coups, l'anéantissement de l'autre pour
l'empêcher de partir. Comme un déni d'altérité, d'une possibilité
de vie en dehors de lui.
(…) Autre aspect
rarement traité dans les médias : un féminicide ne fait jamais qu'une
seule victime. Il y a ceux qui restent et qui doivent continuer à vivre, les
enfants qui doivent grandir.
Une marche blanche dans le recueillement pour Karina
Antunes Gama de Souza.
Karina Antunes Gama de Souza a été retrouvée morte à
Cacao dans des circonstances floues. Elle était enceinte de 3 mois. Sa
famille plongée dans l'affliction se mobilise pour que ce crime ne reste pas
impuni. Ce 4 juin, une marche blanche s'est tenue à Cayenne en mémoire de la
jeune femme de 23 ans.
(…) "STOP AU SILENCE? STOP
FEMINICIDE - Les femmes de Guyane crient au secours".
Sandrine Bonnaire : son témoignage bouleversant sur
les violences conjugales (vidéo).
(…) Sandrine Bonnaire a également été la proie à des
violences conjugales et comme l’ont décrit les proches des cinq victimes
représentées dans le documentaire, le schéma est souvent identique.
(…) « Je
n’avais pas affaire à un homme qui me mettait sous emprise. C’était quelqu’un
qui était extrêmement doux, et qui un jour a basculé. En tout cas, avant que
les coups arrivent, il était dans le rôle d’une victime, puisque c’est
quelqu’un avec qui je me séparais. Je n’avais pas peur pour moi, j’avais de la
peine pour lui ». L’actrice s’en est à présent sortie mais a vécu un
véritable enfer pendant de nombreuses années et elle veut apporter son soutien
aux femmes : « C’est très important le conditionnement dans lequel on vit.
C’est aussi là le gros souci des femmes aujourd’hui, ne pas pouvoir
partir… ». Son témoignage a bouleversé les internautes.
Cochon
Couple mâle femelle triste
Le Havre
-----------------------
Émotion à Cayenne après un féminicide.
Une équipe du journal "Le Monde" a mené une enquête
longue d'un an sur les féminicides. En Guyane, l’émotion grandit après la
découverte du corps d'une jeune femme. Ses proches pointent son compagnon.
(..) Un des
départements les plus touchés.
Karina était enceinte, et selon son avocat, il s‘agit bien d’un féminicide.
La famille réclame justice car elle connaissait les violences dans le couple.
Il faut dire "ça suffit", exprime leur avocat à leur nom.
Féminicide: le meurtrier confondu par un mégot de
cigarette 19 ans plus tard.
Un homme a été mis en examen à Valence, en France,
pour le meurtre d’une femme de 55 ans après la découverte de son ADN sur un
mégot de cigarette, dix-neuf ans après les faits.
Le présumé meurtrier, âgé de 36 ans au moment des
faits, a été interpellé et placé en détention provisoire, a rapporté samedi le
journal «Ouest-France».
-------------------------
Enquête sur une tentative de féminicide dans
l’implantation de Modiin Illit.
La police pense que l'homme aurait tenté d'assassiner
son épouse avant de sauter par la fenêtre de leur appartement ; le mari et la
victime, hospitalisés, sont dans un état grave
(…) Des milliers de personnes ont manifesté,
(…) Au
mois de février, la ligne avait reçu 316 appels ; ce chiffre était passé au
mois de mars à 344 et il avait bondi à 849 au mois d’avril. En mai, la ligne
d’urgence a reçu 1 885 appels.
Jeudi 4 juin au
Cannet (06), une femme a été tuée par son ex-compagnon. C’est le 40ème
féminicide depuis le début de l’année.
Emmanuel Macron, des femmes
meurent, des actes de votre gouvernement s’imposent !
NousToutes
---------------------
Féminicides : comment éradiquer le problème ?
La violence à l'égard des femmes touche une femme sur trois. En France,
près de 1 400 femmes ont été tuées en dix ans par leur compagnon ou
ex-conjoint. Le plus souvent au moment d’une séparation.
(…) Officiellement, il y a 616
femmes victimes chaque jour, mais le chiffre est beaucoup plus important, parce
que seulement 19 % des victimes
portent plaintes. Les violences conjugale, c’est bien sûr les coups, mais c’est aussi
des violences psychologiques, de la dévalorisation permanente, des menaces, et c’est aussi le viol conjugal (6 par jour en France, là encore c’est seulement ceux qui ont été
signalés à la justice).
Nastasia Estrade, égorgée par son compagnon «gentil»,
mais «jaloux».
Nastasia
Estrada, une jeune femme de 18 ans, est morte égorgée le soir du 2 avril 2017
par son compagnon Roberto Zarate, un Argentin âgé de 41 ans, emporté par la
jalousie alors que celle-ci souhaitait le quitter pour un autre homme.
Retrouvez la suite de ce procès pour féminicide dans le récit .
(..) La défense de
Roberto Zarate consistant à affirmer qu'il a donné des coups de couteau au
hasard ne tient pas au regard des blessures qu'il a infligées à sa compagne,
Nastasia Estrade.
(…) ll se retourne
vers lui et lui dit qu'elle veut être avec Rodolfo. Elle le pousse. Il
l'attrape par le cou. Il la fait tomber, lui tire les cheveux, il la prend par
le bras pour la redresser. Il sort le couteau qu'il a dans sa poche et il donne
des coups. Le couteau s'enfonce d'abord dans la cuisse gauche de Nastasia. Puis
dans son cou, il lui tranche la carotide.
Elle tombe sur les
gravillons devant l'entrée de son logement. Elle se vide de son sang. Elle
meurt.
Elle est morte.
(…) La volonté de tuer.
(…) Il l'a égorgée.
Le geste n'est pas le même. Ce que montrent les photos, c'est qu'il lui a
tranché le cou de part en part.
(…) À un moment, ces
hommes mettent à mort leur compagne. Prendre sa carabine et tirer dans la tête
de son épouse, ce n'est pas «une dispute qui tourne mal». C'est une mise à
mort. Le cas de Zarate, de ce point de vue, est donc exemplaire. Or la volonté
de tuer pose également la question de la préméditation.
(…)
Mais il s'agissait d'un couteau pliable. Pour s'en servir, il faut prendre le
temps de déplier la lame. Interrogé sur ce point, il a été vague, avant de dire
que le couteau était déjà déplié dans sa poche. Déplier ou pas le couteau,
c'est ce qui peut permettre de qualifier une volonté de tuer. Ce sont les
quelques secondes –sortir le couteau de sa poche, le déplier– qui peuvent tout
changer.
(…) Tous les éléments du
féminicide.
(…) On
retrouve les mécanismes habituels du féminicide mais comme condensés:
isolement, jalousie, surveillance, menaces, chantage, coups.
(…) En
réalité, Zarate a agi comme ses homologues français, citadins ou campagnards.
Quand Nastasia lui a annoncé qu'elle le quittait pour un autre, il l'a tuée. Il
a fait ensuite ce que son avocate a qualifié de «suicidette», soit une
petite tentative de suicide ratée. Au moment de sa mise en cause, il refuse
d'assumer ses actes.
(…) L'interdiction
d'être libre.
(…) Les femmes
préféreraient les salauds, les méchants. Elles ne s'intéresseraient pas aux
gentils garçons. Donc d'une certaine manière, elles seraient responsables de
leur malheur. «Si elle a été attirée par un type violent, c'est qu'elle
avait un problème quand même.» Voilà ce qu'on entend, selon cette étrange
habitude qui consiste à rendre les femmes responsables de ce dont elles sont en
réalité victimes.
(…) «Le Grand Larousse du XX Le
phénomène n’est donc pas nouveau : c’est notre prise de conscience collective
qui l’est.
(…) Ce qui est
certain, c’est que nous assistons enfin à la médiatisation de pratiques
ancestrales qui sont aussi historiquement construites.
(…) A l’orée
du XIXe siècle, deux logiques juridiques se sont donc
affrontées : la première, égalitariste et inspirée par la Révolution française,
et la seconde, patriarcale, où la famille, cellule de base de la société,
devait avoir un chef, à l’image de l’Etat impérial. C’est cette dernière vision
qui l’emporta pour instaurer la «puissance maritale et paternelle».
(…) Nommer
correctement les violences sociales dans ce qu’elles ont de spécifique -
violences patriarcales contre les femmes, violences pédocriminelles contre les
enfants, violences policières racistes contre les personnes noires, maghrébines
ou asiatiques - contribue à les sortir du silence et de l’impunité.
Féminicide à Pont-l’Evêque : 25 ans de prison requis
contre l’accusé.
Depuis le lundi 8 juin
2020, un habitant de Pont-l'Evêque de 63 ans est jugé devant les assises du
Calvados pour meurtre par conjoint. L'avocat général a requis 25 ans de prison.
(…) « Le meurtre
était prémédité »
Selon le magistrat,
il ne fait aucun doute que « le meurtre était prémédité ». Il demande
également le retrait de l’autorité parentale.
Le procès se
poursuit avec la plaidoirie de l’avocate de la défense, maître Floriane
Gabriel. Le verdict est attendu en fin d’après-midi.
Un quadragénaire écroué pour un féminicide à Périgny,
à côté de La Rochelle.
Un homme de 44 ans a reconnu avoir
tué sa compagne de 47 ans, à coups de marteau et en l'étranglant, dimanche, à
Périgny, près de La Rochelle, en Charente-Maritime. Elle lui avait annoncé leur
rupture.
(…) Il a été mis en examen pour
meurtre par ex-concubin. Il encourt la réclusion criminelle à
Hauts-de-Seine :
un homme abat sa compagne à la carabine, et se livre au commissariat.
Ce
mardi, un homme de 54 ans a abattu à la carabine sa compagne, âgée de 37 ans,
qui n'a pas pu être sauvée par les secours, à leur domicile de Suresnes
(Hauts-de-Seine). Selon un voisin, elle voulait le quitter.
Un homme jugé aux assises à Saint-Étienne pour l'assassinat de son ex
femme en 2017.
Le procès aux assises pour assassinat et tentative d'assassinat
doit débuter mercredi 17 juin à Saint-Étienne. Ce féminicide avait eu lieu sur
la commune de la Grand-Croix à l'été 2017.
(…) Cette
dernière parvient à quitter le logement, et c'est dans la rue, sur le parking
d'une boulangerie, que l'accusé lui porte de nouveaux coups mortels, vingt-sept
en tout.
De nombreux témoins et voisins restent alors marqués par cette
scène d'une violence insoutenable, certains connaissaient cette mère
de quatre jeunes enfants.
Assises à Angers. Un
Angevin de 39 ans jugé pour féminicide jusqu’à vendredi.
Un de ses fils s’est longtemps accusé du coup de feu mortel. Avant que son
père ne soit trahi pour des témoignages et par ses propres lettres à ses fils.
Arras : une jeune femme de 22
ans entre la vie et la mort après avoir été poignardée.
Une
tentative d’homicide à l’arme blanche a eu lieu ce mercredi à Arras, dans les
quartiers ouest. Une femme de 22 ans a été poignardée. Gravement blessée, elle
a été transportée au CHRU de Lille. Le suspect a été interpellé.
Pouls du gouvernement pour lutter contre les violences: 0.
--------------
Mercredi 24 juin à Serrières (07) une femme de 23 ans a été
tuée par son compagnon. C'est le 46ème féminicide recensé depuis le début de
l'année.
Emmanuel Macron
#NousToutes
---------------------------------
12 féminicides en Belgique en 2020.
-------------------------
Féminicide : condamné à 30 ans de prison en 2017, Ramon Cortès comparaîtra libre aux Assises de Montpellier.
(…) Un meurtre prémédité avec la complicité de sa maîtresse de l’époque, Sandrine Delporte.
(…) Un procès sous tension par le contexte : l'accusé est remis en liberté en Janvier dernier,
soit un peu plus de trois ans après sa condamnation à 30 ans de réclusion,
prononcée en Septembre 2017 par les Assises de Perpignan.
Les féminicides, un fléau qui s’est imposé dans notre société .
On ne le rappelle jamais assez, mais une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint.
(…) Les associations féministes et les familles des victimes
souhaitent que le terme soit inscrit dans le Code pénal.
(…)
LES FAILLES DE LA JUSTICE EN GRANDE PARTIE RESPONSABLES DE CETTE « ÉPIDÉMIE » DE FÉMINICIDES.
Féminicide : Ramon Cortés ne s'est pas présenté au tribunal de Montpellier, il a été arrêté et comparaîtra à 14h.
Ramon Cortès ne s'est pas présenté ce lundi matin à son procès en appel devant
la Cour d'assise de l'Hérault. Libéré pour délais de procédure non respectés pour cause de coronavirus,
l'auteur du féminicide a été condamné à 30 ans de réclusion à Perpignan pour avoir tué la mère de ses 3 enfants.
(…) Ramon Cortès, était jusqu'à aujourd’hui sous contrôle judiciaire.
Il avait été condamné à 30 ans de réclusion en première instance à Perpignan
puis remis en liberté à cause des délais trop longs qui s'étaient écoulés entre
sa première condamnation en octobre 2017 et son procès en appel, qui ne devait intervenir qu'en avril.
Un délai qui dépassait les 2 ans, argument invoqué par son avocat.
---------------
Les assises examinent le féminicide de Maureen
La session d’assises en Nouvelle-Calédonie se poursuit ces lundi et mardi avec
le procès pour coups mortels aggravés d’un homme de 38 ans.
Il est accusé d’avoir battu à mort sa compagne avant de prendre la fuite.
C’était en février 2019, à Houaïlou.
C’est une mort qui a soulevé l’indignation.
Et quelques mois avant le drame, en 2017, la victime avait porté plainte pour violences.
A l’audience, ce lundi matin, le tribunal est revenu sur la nuit où Maureen,
28 ans, a perdu la vie. La nuit du 11 au 12 février 2019, durant laquelle la jeune femme
a été retrouvée sans vie par les pompiers au domicile de son compagnon, l’accusé.
(…) Ce soir-là, tous les voisins (des parents de l'accusé) ont entendu les violences.
Personne n’est intervenu. Lui, est craint de son entourage proche,
dont ses parents et son frère.
assises-examinent-feminicide-maurine -------------------
CAMEROUN :: COLERE DES HOMMES SUITE AU DÉCÈS DE LA FEMME BRÛLÉE PAR SON MARI A YAOUNDÉ :: CAMEROON.
(…) Larissa a été brûlée vive dans la nuit du lundi 29 juin, l’arme du crime,
étant de l’essence et une étincelle pour produire l’incendie.
L’auteur présumé de ce crime n’est autre que son époux avec lequel elle
était légalement mariée depuis trois ans et dont elle voulait se séparer.
(…) Agée de 22 ans, elle n’était visiblement pas la première à subir les coups de pieds
et de poings de son bourreau. Selon les proches de Ghislain, la première épouse
de cet homme violent n’avait pas supporté d’être traitée comme un tambour, elle l’avait quitté.
(…) Les faits relatifs aux violences conjugales se multiplient.
Il y a quelques jours l’histoire du couple Takam mettait tout le monde en émoi,
suivi du meurtre à Buéa d’une jeune étudiante par son copain
et aujourd’hui un féminicide. En l’espace de 20 jours, des violences conjugales graves,
qui ont d’une façon ou d’une autre attiré l’attention des hommes.
NDLR : c’est avant le féminicide que la police,
la justice et les services sociaux devraient s’émouvoir.
« Un quartier choqué après le féminicide à
Saint-Quentin.
Une
cellule de soutien est en place après le féminicide survenu vendredi 10 juillet
dans le quartier Europe à Saint-Quentin.
Source Courrier
Picard. »
----------------------
Féminicide
en Algérie : Une femme retrouvée morte dans une forêt.
La wilaya de Tipaza, dans l’ouest de l’Algérie, a été ébranlée par un
effroyable féminicide. Une jeune femme âgée de 30 ans a été retrouvée morte,
vendredi 10 juillet, dans une forêt.
(…) Pour rappel, lundi 6 juillet, à seulement quelques
jours d’intervalle, la wilaya de Bouira
Mots médiatiques : du « drame
familial » au « féminicide ».
(…) « Crime passionnel », « drame
conjugal », « drame de la séparation », « drame
familial » : depuis des décennies, ces expressions journalistiques
contribuent à mal nommer ce qu’elles prétendent désigner : des féminicides.
(…) Elle lui échappe, il la tue. (on se croirait à la
chasse… NDLR)
(…) L’usage du terme « féminicide » dans la
presse quotidienne et nationale (sites web et agences de presse compris) est
par exemple passé de 4 occurrences en 2003 à 256 en 2018 puis 2151 en
2019 !
(…) Reste que le combat mené depuis des années par les
collectifs féministes [4], les pratiques de signalements et d’interpellation sur les
réseaux sociaux [5] sont deux exemples de facteurs ayant contribué à mettre
le sujet des féminicides et des violences sexistes sur le devant de la scène
médiatique.
(…) On comprend dès lors qu’un tel débat, à haute
teneur politique, ne saurait rester le pré-carré des professionnels.
Les féminicides augmentent, des actions s’imposent
Au rythme actuel, le taux de féminicides aura augmenté de 15 %
cette année au Canada.
(…) L’Observatoire canadien du fémicide (sic) pour
la justice et la responsabilisation (OCFJR)vient d’annoncer, via Twitter, qu’il y a eu
78 féminicides depuis le début de l’année 2020, soit un meurtre de ce
type tous les 2,3 jours.
(…) En 2019, 55 % des femmes ont été tuées
dans leur propre maison ou dans celle qu’elles partageaient avec l’accusé. Les
agresseurs ont, bien souvent, des antécédents d’actes de violence physique,
psychologique ou sexuelle ou un comportement de contrôle coercitif.
(…) En favorisant le télétravail, plusieurs femmes
se sont trouvées confinées avec leurs agresseurs, multipliant ainsi les
occasions de violence et limitant les possibilités de fuite ou de périodes
d’apaisement à l’extérieur de leur domicile.
(…) Il est urgent que nos gouvernements mettent en
œuvre les « appels à la justice » de la commission Viens sur les
relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec ainsi
que ceux de la Commission d’enquête sur les femmes et les filles autochtones
disparues ou assassinées (ENFFADA). Parmi ceux-ci, mentionnons le financement
pérenne visant à reconnaître, prévenir et éliminer les agressions à caractère
sexuel par la sensibilisation des populations des communautés et des villages
autochtones à ce fléau ainsi que le financement d’un réseau de maisons
d’hébergement pour femmes autochtones.
NDLR: "Les féministes et la dénonciation sur les réseaux sociaux ont contrebalancé les experts à la télé."
-------------------
LOI CONTRE LES VIOLENCES CONJUGALES ADOPTÉE
SANS LE MOT « FÉMINICIDE ».
Levée du secret médical,
suspension du droit de visite et d’hébergement, sanctions contre les
cyberviolences conjugales… La proposition de loi contre les violences
conjugales a été adoptée. Mais sans le mot « féminicide ».
(…) Surprise soulignée par le quotidien La Croix: « le terme
‘féminicide’ n’entre pas dans la loi ». Un terme pourtant employé par la
rapporteure de la loi, Bérangère Couillard et par Elisabeth Moreno a
l’Assemblée nationale le 16 juillet. Le terme « féminicide » était aussi
largement employé par celle qui l’a précédée à ce poste, Marlène Schiappa.
Et, s’il a fait l’objet de controverses, il est entré dans le
dictionnaire, la presse commence à l’employer ainsi que certain.e.s magistrats.
NDLR: "Dans
une histoire d’amour, tu sais dans quel état tu y entres. Tu tends les bras. Tu
ne sais pas dans quel état tu vas en sortir. Tu peux tendre les pieds en avant."
---------------
Le sens des mots.
"Féminicide", un mot pour faire prendre conscience
Tout l'été sur franceinfo, Marina Cabiten et
la sémiologue Mariette Darrigrand s’arrêtent sur les termes qui ont marqué
l’actualité de l’année écoulée. Aujourd'hui, les féminicides.
(…) Nous sommes face à un emploi nouveau d'un
mot très ancien, puisqu'il est rattaché à la société médiévale anglo-saxonne.
Contrairement à ce que l'on pense parfois, il n'existe, en revanche, pas de
féminicide en droit français.
(…)
Il fait partie du combat, et a comme mission de changer le réel. Il est comme
un outil, voire une arme.
(…)
Avec "féminicide", cette labilité émotionnelle est annulée.
Ressusciter la féminité dans le but de défendre les femmes, c’est donc risquer
paradoxalement de les réenfermer dans l’anatomie qui a toujours fait leur
destin.
Féminicide : un registre de condoléances au centre aquatique Auréo en hommage à Céline Firma-Foulon.
Après la disparition de Céline Firma-Foulon, le centre aquatique Auréo de Bayeux (Calvados) lui rend hommage avec un un registre de condoléances.
(…) Le centre aquatique est resté fermé quelques jours et ce lundi après-midi, un registre de condoléances a été déposé à l’entrée de la piscine pour ceux qui souhaite s’exprimer, notamment les personnes qui prenaient des cours avec elle. « Le livre sera ensuite destiné à sa famille », est-il écrit dessus.
L’assassinat hautement brutal et cruel de Pınar Gültekin, une
universitaire de 27 ans, par son ancien petit-ami a soulevé l’indignation et a
entrainé des manifestations contre les féminicides en Turquie. Ce mercredi, le
président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a exprimé son soutien envers ceux qui
luttent contre les féminicides alors qu’à Ankara certains estiment que la ratification
de la Convention d’Istanbul par la Turquie fut une erreur.
(…) Dans un pays qui a
enregistré 440 féminicides en 2018 et déjà plus que 118 en 2020, la violence à
l’égard des femmes est un mal endémique.
(…) Obligeant la Turquie à
empêcher les crimes sexistes, à fournir une protection et des services adéquats
aux victimes ainsi qu’à assurer la poursuite des auteurs de la violence contre
les femmes, cette Convention a pour objectif l’amoindrissement des incidences
de violence contre les femmes au sein des pays parties à la Convention.
(…) Ce dernier a
ajouté : « Nous devons pleinement
appliquer la loi N°6284 sur la protection de la famille et la prévention de la
violence à l’égard des femmes. Nous devons faire preuve de zéro tolérance pour
le meurtre des femmes ».
Meral Akşener, leader du IYI
Parti (Le Bon Parti), a également défendu la Convention d’Istanbul. Selon cette
dernière, c’est « en fait un problème de mentalité » contre
lequel il est nécessaire de « lutter ».
Une
Française de 52 ans a été tuée de deux coups de couteau. Le coupable a été
arrêté in extremis dans la zone d'embarquement de l'aéroport de Toulouse.
Une enseignante française (Laure Kruger) vivant en
Indonésie a été tuée à «coups de couteau» près de Narbonne (sud) et son mari de
nationalité américaine, qui a été interpellé in extremis dans la zone
d'embarquement de l'aéroport de Toulouse, a avoué ce crime, a annoncé samedi le
parquet.
Au Pérou,
huit femmes disparaissent chaque jour en moyenne depuis le confinement.
(…) Au Pérou, il n'a fait qu'accentuer -
dangereusement - une réalité déjà alarmante : les disparitions. Depuis le début
de cet isolement global, on en dénombrerait plus de 900.
(…)
"Il y a une résistance de la police à enquêter sur ces affaires", a
déclaré à ce titre la responsable.
(…)
De plus, rappelle L'express, certaines situations déclarées comme des
"disparitions" se sont finalement avérées être des cas de
féminicides.
(…) A ce contexte peu
enthousiasmant s'ajoute désormais un autre fléau, la pandémie du coronavirus.
384 000 cas de contaminations, 18 000 décès... Le Pérou croule encore une fois
sous les chiffres, devenant la troisième région d'Amérique du Sud la plus
touchée jusqu'ici. Une crise sanitaire qui n'épargne évidemment pas les femmes.
NDLR : il tabasse quatre
femmes en peu de temps (5 ans). Voilà la justice française à l’action :
Violences
conjugales : Un ex-directeur de la police municipal de Roubaix condamné.
JUSTICEDominique P., 48 ans, était poursuivi pour des «violences
sans incapacité», sur quatre femmes ayant été ses compagnes entre 2013 et
janvier 2018. Il a été condamné mardi à à un an de prison avec sursis
Diana E. H. Russell, sociologue
féministe ayant popularisé l'utilisation du terme "féminicide", est
décédée.
Diana E. H. Russel
étudiait le viol conjugal, l'inceste, le lien entre la pornographie et
l'augmentation des cas des viols, et autres formes de violences subies par les
femmes. C'est elle qui donnera au terme "féminicide" le sens qu'on
lui connaît. Elle s'est éteinte à l'âge de 81 ans, ce mardi.
(…)
Le mot "féminicide" apparaît pour la première fois en 1801, dans Une vue satirique de Londres à l'aube du XIXe
siècle, un ouvrage signé
John Corry. L'écrivain l'employait pour évoquer le meurtre de son
personnage féminin.
Mais c'est l'universitaire,
experte des questions de la violence contre les femmes, qui en 1976,
l'introduit dans le débat public, avec cette définition précise : "le
meurtre de femmes par des hommes motivé par la haine, le mépris, le plaisir ou
le sentiment d'appropriation des femmes".
Féminicide : il se présente au
commissariat avec le corps de son ex-compagne, poignardée à mort.
(…) Fin 2017, il avait été
condamné à 10 mois de prison, dont 8 ferme, pour avoir harcelé téléphoniquement
une ex-compagne et incendié la voiture de ses anciens beaux-parents. Engagé
dans la Gendarmerie nationale depuis début 2016, il en avait alors été radié.
57 féminicides en sept mois
Trois ans plus tard, sa folie a condamné à mort Manon.
Voilà un slogan féministe radical et indépassable : «
Le féminisme sera dépassé quand le machisme sera trépassé. »
Chiennes de garde
---------------------
Diana Russell, la sociologue
qui introduisit le terme "féminicide", est décédée.
(…) Ce n'est pas avant 1992 que l'Américaine d'origine
sud-africaine Diana Russell et la criminologue britannique Jill
Radford diffusent auprès du grand public le terme Femicide ("féminicide"
en français) en l'introduisant dans le titre de l'ouvrage qu'elles consacrent
au phénomène : Femicide, The Politics of Woman Killing ("Féminicide, l'aspect politique du meurtre de
femmes"). Même si le livre n'est pas traduit dans toutes les
langues (il ne l'est pas en français), le mot-valise, lui, sera peu à peu
adopté dans le monde entier pour désigner les meurtres à mobile misogyne, les
meurtres où une femme est tuée par un homme parce qu'elle est une femme.
(…) Il a aidé les mouvements féministes à mieux
s'armer pour dénoncer le phénomène avec davantage d'acuité et de
combativité contre des systèmes politiques et judiciaires réfractaires aux
questions de genre.
(…) Les campagnes contre le féminicide ont
porté, toutefois, puisque ces quinze dernières années, une dizaine de pays
latino-américains, dont le Mexique, le Chili ou l'Argentine, ont introduit le
concept de feminicidio dans leur code pénal.
(…) Ces actions mèneront à la création du premier Tribunal international des
crimes faits aux femmes, en 1976, à Bruxelles. Un tribunal inauguré par Simone de
Beauvoir, pour qui cette institution était : "Le début de la
décolonisation radicale des femmes". C'est lors d'une allocution devant ce
tribunal que Diana Russell utilise pour la première fois le terme Femicide.
(…) Aujourd'hui, en France, le meurtre d’une femme ou
d’une jeune fille parce qu'elle est une femme n’est pas reconnu en
tant que tel par le code pénal.
Jeune femme poignardée
par son ex-compagnon à Hallencourt : 200 personnes réunies pour une marche
blanche.
Mercredi
5 août, une marche blanche a été organisée à Vignacourt, dans la Somme, en
mémoire de Manon. La jeune femme de 19 ans est décédée le 29 juillet. La piste
du féminicide est privilégiée.
“#Nous avons perdu une des nôtres”, loin d’être un
cri de guerre, le hashtag est plutôt un cri de détresse lancé par deux
féministes algériennes Narimène Mouaci et Wiame Awres et relayé par les
associations féministes, pour dénoncer les féminicides et autres violences
dont sont victimes les femmes et les filles algériennes.
(…)Elle souligne également le rôle inhibiteur de la société
et de la famille puisque “la plupart des familles algériennes ne font pas
sentir à la femme battue qu’elle est une victime du fait même d’une conception
culturelle qui veut que l’homme ‘élève’ son épouse”.
Patience et obéissance sont ainsi inculquées aux femmes comme
deux modèles d’une vie conjugale “réussie”.
Féminicide en Algérie : 33 femmes tuées par leur
conjoint en 2020.
Macabre au sein de la communauté féminine algérienne :
Qu’en pensent les associations féministes ?
Fin des féminicides en Algérie : Une coopération doit
avoir lieu ?
(…) En effet, certaines mœurs
éducatives continuent de se perpétuer, surtout ceux qui préconisent la ferme
conviction; que l’homme voire le mari « élève » son épouse. Et que cette
dernière lui doit allégeance en toutes circonstances, afin de concevoir un
foyer ou une vie de famille stable.
Le meurtre d'une étudiante bouleverse la Turquie, alors que
l'Etat pourrait se retirer d'une convention internationale contre les violences
faites aux femmes.
(…) Depuis la découverte de la dépouille
de Pinar Gültekin, le 21 juillet, dans la province de Mugla, au bord de la mer
Egée, la Turquie vit au rythme des manifestations ou stand-up organisés chaque
jour ou presque contre les violences faites aux femmes.
(…) Si les militantes se mobilisent sans
relâche, c'est qu'elles craignent que le président islamo-conservateur, Recep Tayyip Erdogan, ne se retire de la Convention d'Istanbul, le traité le plus avancé en matière de lutte contre les
violences faites aux femmes en Europe, qu'il a pourtant été le premier à signer
en 2011.
FÉMINICIDE À SURINAM : LE MARI TUE SA FEMME AVANT DE SE SUICIDER.
Le drame s'est joué dans la soirée du samedi 8 août à Surinam.
Une jeune femme âgée de 19 ans a été retrouvée par la police à son domicile à la NHDC Filao, Surinam. Kaleyvanee Dhunnoo gisait à proximité de son lit avec des blessures à la nuque.
L’Île-Rousse
: un collage en hommage à Julie Douib, victime d’un féminicide en
2019.
Dans la nuit de
dimanche à lundi à L'Île-Rousse, des membres du collectif "IWas
Corsica" ont réalisé un collage en mémoire de Julie Douib,
jeune femme assassinée le 3 mars 2019 par son ex-conjoint.
"Julie
tu manques à tes proches, tes enfants, tes parents, tes ami.e.s. Ton
nom est devenu un symbole pour toutes les femmes."
(…)
La jeune femme, mère de deux garçons de 8 et 10 ans s'était
récemment
séparée de son compagnon après avoir vécu un "enfer",
selon ses proches.
Birgül
Erken, championne turque de plongée libre, a annoncé son intention
d’effectuer « la plus longue distance de natation sous-marine
en apnée », afin d’attirer l’attention sur le fléau de la
violence contre les femmes. Elle s’est dite inspirée par les
manifestations contre l’assassinat hautement brutal et cruel de
Pınar Gültekin en juillet dernier, mais aussi par les velléités
de certains politiciens de revenir sur la ratification de la
Convention d’Istanbul par la Turquie.
(…)
Selon la plateforme « Nous mettrons fin aux féminicides »,
474 femmes ont été tuées en Turquie en 2019, contre 440 en 2018 et
180 en 2010. Depuis le mois de juillet, 36 femmes ont été tuées en
Turquie.
(…)
La Pologne a déjà lancé le 27 juillet une procédure de
dénonciation de la Convention d’Istanbul. Désormais, c’est au
tour de la Turquie de remettre en question la pertinence et
l’efficacité de la Convention d’Istanbul. En effet, certains en
Turquie critiquent la Convention du Conseil de l’Europe sur la
prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes
et la violence domestique sous prétexte qu’elle menace les
« valeurs familiales »…
--------------------------
Huit
femmes disparues par jour durant le confinement.
Karin
a quitté la maison le 27 août 2019. Depuis cette date, nous, sa
famille, nous ne savons pas où elle se trouve,
raconte Edward Alvarado, qui a lancé diverses initiatives avec ses
parents pour tenter de retrouver sa soeur.
Les
disparitions de femmes sont un problème récurrent dans ce pays
latino-américain de 33 millions d’habitants. Le bureau du
Défenseur des droits indique qu’en 2019, cinq femmes ont disparu
par jour dans le pays
(…)
En 2019, le pays a comptabilisé 166 féminicides dont un sur dix
avait été signalé en premier lieu comme une disparition
inquiétante, selon le bureau du Défenseur des droits.
(…)
Même si certaines femmes ont pu réapparaître ensuite, l’absence
d’un fichier national ne permet pas de savoir combien ne sont
jamais rentrées chez elles.
Bilan 2019, avec Schiappa: augmentation des féminicides de 21%.
---------------------------
« Le gouvernement communique
beaucoup. Mais les résultats ne sont pas là. On a droit à des petites réformes,
déplore Caroline De Haas, du collectif NousToutes. Il faut un changement de grande ampleur, avec des
politiques publiques ambitieuses, de l’ordre de ce qui a été fait sur la sécurité
routière ou le cancer. Et il va falloir y allouer un budget conséquent, ce qui
est loin d’être le cas aujourd’hui. »
--------------
Algérie
: Un homme égorge froidement sa femme enceinte avant de l’éventrer.
La localité de Beni Messous,
située dans la proche banlieue ouest d’Alger, a été secouée par un épouvantable
féminicide, mardi 18 août. Un homme a commis un double crime monstrueux : il a
égorgé sa femme enceinte avant de l’éventrer pour égorger également le bébé
qu’elle portait dans son ventre, indiquent des sources concordantes.
(…) Depuis janvier, 36
féminicides ont été recensés dans le pays. Un bilan terrible qui ne prend,
pourtant, en compte que les cas médiatisés.
Elle s’appelait Laure et est
la 54e victime de féminicide de l’année. Elle a été tuée de 2 coups de couteaux
et jetée dans une bouche d’évacuation d’eau pluviale dans la rue à 100m de leur
lieu de vacances à Peyriac-sur-Mer. Elle avait 52 ans, était maman et
professeure.
Stop Féminicides
---------------------------
Chevilly-Larue:
marche blanche suite au féminicide du 13 août.
Ce
lundi 17 août, le gouvernement a publié une étude nationale sur les morts
violentes au sein du couple en 2019, qui a chiffré ces homicides à 173 dont 146
féminicides, en forte hausse par rapport à 2018 (+25 féminicides). 25 enfants
sont également décédés dans ces contextes de violences conjugales.
Merci
à Arret
sur images et
à Alicia
Blancherde
parler des féminicides conjugaux commis par des policiers/gendarmes,dans
certains cas avec arme de service,et parfois suivis du suicide du meurtrier.
Ces féminicides ne sont pas mentionnés dans les données officielles des
institutions.
« Les
suicides de policiers et de gendarmes, aujourd'hui comptabilisés, ont longtemps
été ignorés des autorités. Certains d'entre eux font suite à des féminicides,
une donnée toujours non précisée, telle un autre "déni" pour la
journaliste @SophieBoutboul. https://arretsurimages.net/article. »
Sophie Boutboul, journaliste.
08 20
------------------
Disparitions de femmes
au Pérou : des associations réclament une loi.
Des mouvements militants demandent l’instauration d’une loi pour contrer
ce sordide phénomène national, héritage d’un patriarcat machiste.
(…) Mujeres Desaparecidas lutte aussi pour « la création d’une loi Solsiret qui intègre les disparitions de
femmes comme une forme de féminicide et qui accélère les démarches
institutionnelles », comme celle mise en place par le Guatemala, en 2016.
« Elle est la 58e victime
de féminicide cette année. Lundi était organisée une marche blanche en mémoire
de Korotoume Tandian. La jeune femme a été tuée, chez elle. Elle aurait déposé
plusieurs mains courantes contre son mari. »
Selon
un rapport publié par plusieurs associations, seulement 1/3 des mesures du Grenelledes Violences Conjugales
lancé il y a un an, ont été prises. Le nombre de femmes décédées sous les coups
de leur compagnon ou ex-conjoint, lui, progresse.
L’Humanité.
----------------------------------
Une
fresque murale pour se souvenir des victimes de féminicide en Haïti.
(…)
Au cœur de Port-au-Prince, à Lalue, les graffeurs - Jean Francisco
Silva, Elysé Hamson (ASSAF), Raynald Beaufort (RAYZA) et Laurent
Philippe (PENS) - ont érigé fin août un graffiti
dédié à toutes celles victimes de ce fléau, à l'instar de Régina
Nicolas, assassinée le 28 avril 2015 par son ex
compagnon, en pleine rue à Port-au-Prince.
Algérie
: Une vieille femme retrouvée morte dans son congélateur.
La
localité de Bouchegouf de Guelma, une wilaya du nord-est de
l’Algérie, a été ébranlée par un épouvantable féminicide.
Une septuagénaire a été assassinée et démembrée à son
domicile. Les morceaux du corps humain ont été retrouvés dans son
réfrigérateur. Le ou les assassins n’ont pas encore été
identifiés.
Marina Carobbio: «Six
personnes sur sept tuées au sein du couple sont des femmes»
Les
violences envers les femmes agitent le Conseil des Etats, sous l’impulsion de
la sénatrice tessinoise Marina Carobbio. La politicienne socialiste demande
davantage de mesures, légales et financières
(…) L’intégration du mot en droit suisse est l’une des
revendications de la grève des femmes. Le Conseil fédéral a argumenté que notre
Code pénal devait rester neutre, ce que je respecte. Il existe cependant une
violence particulière liée au genre qu’il faut nommer de manière claire pour
sensibiliser l’ensemble de la population.
(…) Je vais continuer à me battre pour que la notion
de meurtre passionnel soit révisée.
(…) La
grève des femmes n’a-t-elle pas déjà contribué à progresser sur le sujet?
Je sens énormément de soutien
dans la population. Du côté des femmes en particulier, mais aussi des jeunes en
général.
NDLR: ne pas mourir dépendrait de la "volonté seule" de la victime? Etre aidée ou pas? Cela me paraît simple comme raisonnement...Il me semble que la société l'accepte facilement.
Procès du féminicide à Valence : "un signal fort envoyé à toutes les victimes de violences conjugales".
(.) Mais la jeune femme espère qu'à travers ce procès : "c'est un signal fort qui est envoyé à toutes les victimes de violences conjugales : se dire que l'on peut éviter d'avoir un destin funeste si on accepte d’être aidée et que l'on accepte les mains qui nous sont tendues".
Alès : une exposition
en hommage à Marie-Bélen, jeune alésienne tuée à 21 ans à Marseille.
Marie-Bélen
Pisano a été mortellement poignardée le 17 mars 2019 dans la station de métro
la Timone, à Marseille. Cette Alésienne de 21 ans était une artiste. Ses parents,
qui veulent faire reconnaître son féminicide, organisent une exposition en
hommage à Alès jusqu'au 2 octobre.
(…)
Une oeuvre qui dénonçait le sexisme.
Le
soir du drame, la jeune femme a été mortellement poignardée à la station de
métro Timone, pour un motif a priori dérisoire : son téléphone portable.
(…) L'hommage
d’une vingtaine de peintures, dessins et photographies sera visible jusqu’au 2
octobre à l’espace André Chamson, à Alès.
Décompte de 65 femmes assassinées en septembre 2020.
152 en 2019.
Le Grenelle était une mascarade.
Pouvoir aveugle.
Leur sang sur vos mains.
Les Effrontées.
---------------------
Double meurtre de Saint-Maur : il s’agissait d’un
féminicide.
(…)
L’ex-mari est ainsi écarté
de la liste des suspects prioritaires d’autant que les enquêteurs ne savent pas
encore qui était la véritable cible ; Aurélie ou Christophe.
Mais tout se décante après un coup de fil à la sœur de l’ex-mari. Elle
indique qu’il était en France quand le drame est arrivé. L’homme, pourtant
séparé depuis plusieurs années d’Aurélie, a en effet fait l’aller-retour en
avion pour aller la tuer froidement à Saint-Maur. Christophe est la victime
collatérale.
OPINION. Les Rencontres
internationales de Genève pointent l’égalité débattue entre les femmes et les
hommes dans le prisme complexe des liens sociaux, écrit l'historien Michel
Porret, directeur des Rencontres internationales de Genève.
(…) Faut-il déboulonner la statue césarienne du
général-cavalier Dufour pour y substituer l’effigie insurgée de Michée
Chauderon, ultime personne exécutée à Genève pour sorcellerie (1652)? (…) Pourquoi ne pas faire voisiner sur la place
publique deux statues qui campent le destin commun des femmes et des hommes
dans la dureté de la vie sociale?
(…) Si «féminicide» réduit l’universalité
normative et libératrice du libéralisme pénal issu de la Révolution des «Droits
de l’Homme», il cadre la brutalité masculine sur les femmes. En outre, il
permet d’en qualifier les strates anthropologiques.
(…) La famille amplifie la dureté des rapports sociaux
qui se délitent hors de la sphère domestique. Selon la même source, si 249
homicides sont commis entre 2009 et 2018, 74,7% des victimes sont
féminines et 25,3% masculines.
Ivan Jablonka : «Faire revivre Laëtitia Perrais le
plus possible».
France 2 lance ce lundi à 21 heures sa nouvelle série « Laëtitia »,
adaptée du livre d’Ivan Jablonka, consacré au meurtre de Laëtitia Perrais en
2011. L’auteur et historien juge le résultat « pudique et magnifique ».
(…) L'objectif
était de comprendre comment des masculinités pathologiques ont détruit Laëtitia
en moins de 20 ans. Ces individus ne sont pas des monstres, ce sont des
hommes que la société a produits.
(…)
Je pensais au roman de Victor Hugo Les
Misérables. La France, au fond, n’a pas tant changé. La question qui se
pose c’est : comment une société
moderne comme la nôtre peine à protéger les plus faibles : femmes et enfants… "
(…) Noam Morgensztern
est dingue, dingue ! Il joue
magnifiquement bien, il est totalement inquiétant.
(…)
La vraie question au fond est : cette
fin tragique était-elle une fatalité ? "
Quand
on déroule le parcours de vie de Jessica et de Tony, on voit un homme qui a
grandi dans le même climat de violence que Jessica…
(…) "C’est une série qui remonte
aux racines du mal. Or le seul moyen d’éradiquer cette violence est
d’interroger son origine… On ne naît pas "monstre" on le devient "poursuit
la comédienne Alix Poisson.
Féminicides
: cinq questions sur le bracelet anti-rapprochement.
(…)
S'il refuse, le juge pourra saisir le parquet pour qu'il ouvre une
enquête pénale. Pour Floriane Volt de la Fondation des femmes, il
faudra être "vigilant" sur sa mise en place car "si
ces juridictions ne s'en saisissent pas et les laissent dans un
placard, ça ne marchera pas", souligne-t-elle auprès de
l'AFP.
(…)
Il a fait ses preuves depuis. Jusqu'ici, aucun féminicide n'a été
commis par un homme ainsi surveillé électroniquement en Espagne.
Une
décision rare a été rendue à la cour d'appel de Versailles. Un
père qui a tenté de tuer sa compagne sous les yeux de leur fille, a
été déchu de tous ses droits sur son enfant. Un espoir pour la
protection des enfants victimes de violences conjugales.
Laura
sur Twitter
"On
reconnaît enfin qu'un mari violent n'est pas un bon père"
Source :
« Paris-Match »
-----------------------
Catillon-sur-Sambre
: 149 paires de chaussures et un projet photo pour rendre hommage aux
victimes de féminicide.
Dans
le cadre d’un projet photo dénonçant les violences conjugales,
Ludivine Crombez, 18 ans, a entrepris de collecter 149 paires de
chaussures. Soit autant que de victimes de féminicide en 2019.
Source « La
Voix du Nord »
Article
non en entier
----------------
NDLR :
la protection de l'enfance a subi de fortes diminutions de personnel,
et d'ambitions dans ses objectifs.
Val-de-Marne
: le jeune Brésilien suspecté d’avoir tué sa compagne s’est
rendu.
Recherché
pour avoir mortellement poignardé sa compagne, vendredi soir à
Champigny, le jeune père de famille s’est rendu ce samedi au
commissariat de Choisy-le-Roi. De son côté, le maire de Champigny
entend se mobiliser pour les deux enfants du couple.
Bruxelles:
un féminicide sans cadavre enfin jugé !
Fait
assez rare, la cour d’assises de Bruxelles aura à juger à partir
de ce mardi d’un féminicide – sans cadavre – commis en date du
dimanche 26 août 2012. Sur le banc des accusés, le mari violent de
la victime – un réfugié indien homosexuel de 53 ans – et l’un
de ses hommes de main qui a également disparu dans la nature…
« «La
violence conjugale n'est pas reconnue du tout. On dit que les femmes sont
aliénantes ou on met ça sur des conflits de séparation. »
Protéger
l’Enfant
---------------
NDLR ;
mais qu’a fait la police cette nuit-là ?
Féminicide à Joué-lès-Tours : extinction de l’action
publique.
(…) La séparation
avait fait basculer l’ingénieur. Sa présence, pesante dans la vie de la
trentenaire, avait été signalée à plusieurs reprises au commissariat, par le
biais de mains courantes. Elle s’était également rapprochée d’associations.
Cette nuit-là, elle avait contacté à plusieurs reprises la police.
Le mot féminicide n'est pas utilisé par la presse. Ici , c'est le cas pour BFmTv, France-Info et Ouest-France.
Caroline de Haas.
--------------
Podcast : “Apprendre à dire je” de l’autre côté du micro.
Dans
un épisode du podcast “Fracas”, la journaliste Lauren Bastide évoque
publiquement un drame qu’elle a longtemps tenu sous silence : le féminicide de
sa sœur.
(…) Son témoignage sur
les mécanismes d’autocensure soulagera tous ceux qui ont gardé le silence par
peur du regard d’autrui.
Collages féminicides,
l'insoumission face à la culture du viol.
Chez atuvu.ca on parle de
culture, sous toutes ses formes. Face au ralentissement forcé de l'actualité
culturelle, permettez-nous de nous intéresser à d'autres formes de cultures...
de celles qui dénoncent dans la rue, de celles pas toujours légales, mais
nécessaires. Nous sommes donc allés à la rencontre d'un collectif qui sévit à
la noirceur, armé de colle, de pinceaux et de slogans. Le collectif collages féminicides habille
les murs de Montréal de punchlines, de textes chocs pour, au matin, éveiller les
consciences des citoyens encore endormis sur la maltraitance des femmes et des
minorités de genres. Rencontre.
(…) « Le mouvement est très implanté en
France même dans les petites villes et les zones rurales. Il prend de plus en
plus d’ampleur à l’international, il y a des collages au Mexique, en Hollande,
en Belgique en Italie, en Angleterre », expliquent les membres du collectif.
(…) Dénoncer
avec style.
Des lettres noires sur des feuilles
blanches, aussi simples que leurs revendications; être vus, être entendus, ne
plus passer sous silence les crimes contre les femmes et les minorités de genre.
(…) « Si nos collages sont arrachés,
c’est bon signe d’une certaine façon. Cela signifie que nos messages dérangent,
que les passants se sentent concernés, voire coupables », s'amuse un membre du
collectif.
(…) « Carine n’est pas restée dans le silence, souligne auprès des Jours sa sœur aînée, Christelle. Elle a agi, elle a porté plainte. Je sais que ça lui a demandé
beaucoup de courage de parler, car elle avait peur qu’il lui prenne son fils.
C’était une mère aimante, elle faisait tout pour lui. »
Les auteurs de violences conjugales privés d’héritage
et de solidarité familiale.
Les agresseurs conjugaux se voient privés de plusieurs droits sur le plan
financier. L’accès à la réversion leur avait déjà été retiré, ils ne jouiront
par ailleurs plus de l’aide alimentaire et du droit à la succession. Dans quels
cas ? Les détails de la mesure.
(…) La proposition de loi adoptée le 21 juillet
prévoit en effet que « celui qui est condamné, comme auteur ou complice, à une peine
criminelle ou correctionnelle pour avoir commis des tortures et actes de
barbarie, des violences volontaires, un viol ou une agression sexuelle envers
le défunt » peut être déclaré « indigne » de succéder à
sa victime.
(…) Jusqu’ici, la privation du droit à l’héritage
prévue par le code civil ne valait, en matière de violences conjugales, que si
ces violences avaient été mortelles.
(…) Désormais, l’indignité successorale est possible
pour les autres violences conjugales n’ayant pas entraîné la mort, s’il y a eu
condamnation, à la demande d’un autre
héritier ou du ministère public.
(…) Plus de réversion
non plus.
Cette indignité successorale
n’empêche pas la victime de choisir de ne pas écarter son agresseur de sa
succession, mais elle devra exprimer cette volonté par testament.
Féminicide à
Alès : Carine avait appelé les gendarmes à l'aide une semaine avant le crime.
(…) Le chef de cette première brigade a
porté un regard plutôt négatif sur l'accusé, selon sa déposition faite
aux enquêteurs. "Il
pouvait passer une demi-heure avec une contrevenante pour obtenir son numéro de
téléphone.
(…) Le policier cite l'exemple d'une ancienne relation
amoureuse de Jean-Régis, qui avait rompu en lui expliquant avoir un nouveau
compagnon. Ce jour-là ils sont à Sète, il dégoupille et la jette sur des
rochers. Elle est récupérée et sauvée par un pêcheur.
(…)
Sous les yeux de leur fils de deux ans.
Le crime a eu lieu sous les yeux de leur fils, un petit garçon alors âgé
de deux ans, et qui a vu toute la scène, assis sur son siège enfant, derrière
sa maman.
Féminicide de Carine: réclusion criminelle à
perpétuité pour l'ex-policier. Jean-Régis Julien, ancien policer, a été condamné
jeudi soir à la réclusion criminelle à perpétuité assortie de 22 ans de sûreté
par la cour d'assises du Gard pour avoir abattu son ex-compagne de trois balles
dans la tête devant leur fils en 2016. (…) La
cour d'assises a également ordonné le retrait total de l'autorité parentale de
M. Julien, âgé de 39 ans, sur son fils Mathis, aujourd'hui âgé de 7 ans et
élevé par sa tante maternelle.
Féminicide à
Wissembourg : 250 personnes à la marche blanche en hommage à Christine Bailly.
A
Wissembourg, près de 250 personnes ont participé ce jeudi 8 octobre, dès 13h30,
à une marche blanche en souvenir de Christine Bailly, décédée sous les coups de
couteau de son ex-compagnon en septembre. Un dernier hommage, à l’appel de la
famille avant ses obsèques.
(…) Sandra Fischer-Junck, maire de
Wissembourg, a également participé à la marche : "C'était important d'être présente, en tant que premier
magistrat mais avant tout en tant que femme, en tant que représentante des
femmes. J'espère vraiment que justice sera faite. Un homme n'a pas le droit de
disséminer une famille, de tuer un être, parce qu'elle ose dire non".
La police namibienne a tiré samedi des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc avant de procéder à l'arrestation de dizaines de manifestants dans la capitale, Windhoek, lors de la troisième journée de manifestations contre les violences faites aux femmes.
(…) Il s'agit d'une manifestation contre la violence à l'égard des femmes et ici nous avons des femmes qui sont battues pendant leur arrestation", a déclaré à l'AFP une manifestante Maria Amupolo en brandissant une pancarte où l'on pouvait lire "nous sommes fatiguées".
"Je l'ai vu de mes propres yeux, ils ont frappé une fille avant de la gifler et de la pousser dans un fourgon", a-t-elle ajouté.
(...) Les manifestants ont réclamé vendredi la démission de la ministre de l'Egalité des genres et de la protection de l'enfance, Doreen Sioka, en raison de sa position religieuse dans le traitement des questions de violence sexiste.
Un informaticien , Paul Joseph, âgé de 28 ans, a déploré de son côté que des femmes perdent la vie et se font violer quotidiennement en Namibie. "Nous devrions manifester tous les jours", a-t-il dit.
NDLR: je ne savais pas que les féministes étaient pour la peine de mort.
En Algérie, les pro peine de mort utilisent l'émotion suscitée après des meurtres de femmes pour réclamer la peine de mort.
Non.
Pas de peine de mort
.--------------------------------
NDLR: à combien le gouvernement et la justice espagnoles évaluent-elles le prix de la vie d'une femme? 180 000 euros.... Ce n'est pas cher!
Espagne : le gouvernement condamné pour ne pas
avoir protégé une victime de féminicide. Le ministère de l’intérieur devra verser 180 000 euros à la
famille d’une femme tuée par son mari, en 2016, malgré sa demande d’une
protection policière. (…) L’Espagne
a fait de la protection des femmes une priorité dès 1997, après le traumatisme
national causé par le féminicide d’Ana Orantes : une Espagnole de
60 ans battue, jetée depuis un balcon puis brûlée vive par son ex-mari,
après avoir signalé plusieurs fois ses violences aux autorités et à la
télévision.
Violences faites aux femmes : Des actrices se
mobilisent contre les féminicides.
Parmi
elles figurent Bahia Rachedi, Souhila Maalem, Fatiha Oured, Narjes Asli, Leila
Touchi et Salima Abada l Cet appel sera suivi par
la publication prochaine d’une vidéo, dans laquelle elles dénoncent toutes les
formes de violences à l’égard des femmes.
(…) «Des actrices résidant à Oran et Tamanrasset
et même celles établies à Paris (France) vont rejoindre notre campagne», a précisé Adila Bendimerad, jointe hier par
téléphone. «Cette campagne répond d’abord à l’urgence de
survie. Nous voulions dire stop à toutes formes de violences dont sont victimes
les femmes.
La
Turquie d’Erdoğan passive face à l’explosion des féminicides.
La
Turquie bat de tristes records en matière de féminicides. En 2019,
elle affiche 474 meurtres de femmes — plus du triple de la
France qui en comptait 146 la même année. Le gouvernement
conservateur de Recep Tayyip Erdoğan, pourtant signataire de la
Convention d’Istanbul contre les violences faites aux femmes, reste
totalement inactif face à ce fléau, et la justice poursuit à peine
violeurs et assassins. Mais depuis un crime atroce l’été 2020,
la mobilisation des femmes prend de l’ampleur.
(…)
Au souci d’honneur, d’exemplarité, aux pressions sociales
et familiales omniprésentes dans la société s’est ajoutée une
rhétorique d’insécurité contribuant à « surprotéger »,
infantiliser et culpabiliser les femmes. Les déclarations du
président et des membres de son parti sur les vêtements, le
comportement, les capacités des femmes à travailler insistent
constamment sur l’incapacité des femmes à s’autodiriger.
(…)
Au-delà de l’absence de poursuites ou de peines minimes pour les
accusés, la libération, au printemps 2020 et dans le contexte
de la pandémie, de 90 000 détenus dont de nombreux
violeurs, auteurs de féminicides et meurtriers (mais d’aucun
prisonnier politique) a
fait débat.
L'ONU femmes profite d'Halloween pour tourner le patriarcat en ridicule.
-------
Meurtre d'Aïssatou Sow : «Ce procès a permis que le terme
"féminicide" soit prononcé dans un tribunal».
Gianni D., 24 ans, a été condamné lundi à 25 ans
de réclusion, après trois jours d'audience, pour le meurtre de sa petite amie
en 2016. Le critère de préméditation, requis par l'avocate générale, n'a pas
été retenu par les jurés.
(…) Aïssatou passera six
semaines hospitalisée dans le coma avant de mourir, le
30 octobre 2016.
(…) «Ce calvaire ne s’appelle pas un quotidien,
ni une vie, encore moins une relation amoureuse.»
Faut-il inscrire le terme de féminicide dans le Code
pénal ?
Il y a une lacune dans
la loi. Mais plutôt que le féminicide ou l’amanticide, le législateur pourrait
instaurer le meurtre intrafamilial qui couvrirait autant les faits commis sur
un (ex-)partenaire que sur un parent en ligne directe ascendante ou descendante.
(…) Le
jury n’a pas retenu la circonstance aggravante de l’agression sexiste, estimant
qu’"il apparaît que l’accusé a manifesté du mépris, ou à tout le moins peu
de considération, à l’égard des femmes qu’il a fréquentées. Ni ce mépris, ni
l’hostilité ou la haine qu’il aurait pu témoigner à l’égard de X parce qu’elle
était de sexe féminin, ne sont pour autant l’un des mobiles qui l’a poussé à
commettre le meurtre de celle-ci".
Meurtre intrafamilial
Une lacune dans la loi est donc bien réelle, mais comment la combler ?
(…)
Et le devoir des hommes
Mais ne nous leurrons pas, toute réforme législative a ses limites. Il
faut éviter qu’une simple modification du Code pénal donne à penser que l’on
peut faire l’économie aussi bien d’un changement radical des mentalités que de
mesures tangibles contribuant à prévenir le fléau de la violence faite aux
femmes. Est-il démodé de parler ici, non de droit des femmes mais de devoir des
hommes ?
Féminicide
: 30 ans de réclusion pour le compagnon de Margaux Mari, tuée en 2017 à La
Trinité.
L'homme a reconnu les faits. Il s'agit du père de ses deux
enfants. L'instruction a duré trois ans. Il a comparu pour meurtre sur conjoint
aux assises à Nice. Le verdict est tombé : il écope de 30 ans de réclusion dont
20 ans de période de sûreté.
(…) Il a été condamné à 30 ans de réclusion dont 20
ans de sûreté et d'un retrait de l'autorité parentale sur ses 2 enfants.
(…) On a appris que la jeune femme a été
étranglée, avant d'être traînée au sol puis étouffée au moyen d'un sac poubelle
et de câbles de chargeurs.
Des
manifestations contre les féminicides au Mexique.
Des femmes affrontent la police anti-émeute lors
d’une manifestation, vendredi à México, contre le meurtre de Bianca Alejandrina
Lorenzana Alvarado, retrouvée morte le 8 novembre dernier à Cancún, et
contre les violences policières.
Affaire Alexia
Daval : pour sa famille, le crime de Jonathann « était
orchestré ».
Les proches d’Alexia Daval estiment que
l’enquête n’a pas assez creusé la question des médicaments suspects, retrouvés
dans le sang et les cheveux de la victime. Jonathann Daval aurait empoisonné sa
femme à son insu, ce qui acterait une préméditation, défendent-ils. La famille
Fouillot veut amener ce débat au cœur du procès, qui débute ce lundi à Vesoul.
(…) « La vérité est ailleurs. Les médicaments
montrent que ça n’est pas un coup de folie, ni un pétage de plombs, ni une
dispute. Si c’est vraiment un accident, on prend le téléphone et on appelle les
secours. Tout est orchestré. »
Féminicide. L’affaire Daval n’est pas un fait divers.
Jonathann Daval est jugé cette semaine, à Vesoul, pour
le meurtre de sa femme, Alexia, en 2017.
Disparue le
28 octobre 2017, Alexia Fouillot (mariée Daval) était retrouvée deux jours
plus tard assassinée et son corps partiellement calciné à Esmoulins
(Haute-Saône). C’est son mari, Jonathann Daval, un informaticien de
34 ans, qui avait signalé sa disparition. Lui aussi qui organise une
marche blanche, quelques jours plus tard. Le 30 janvier, il est placé en
garde à vue et passe aux aveux. Il aurait étranglé sa femme, l’aurait habillée
en tenue de sport, transportée dans sa voiture pour faire croire à un meurtre
pendant son jogging. Une violente dispute aurait éclaté dans le couple la
veille de la disparition d’Alexia Fouillot.
Un message sur le féminicide dans le
centre du village.
Tous
les Rochefortais-e-s connaissent Nil Ménard, présidente de l’association
J’embellis ma ville et qui, au mois de février, avait collé un message
concernant le féminicide dans le centre de Rochefort-du-Gard, à côté de
l’ancienne Maison des arts.
Au procès de Jonathann Daval,
les détails sordides des expertises face au silence de l'accusé.
Au deuxième jour du procès de Jonathann Daval, les débats se sont
concentrés sur deux thèses pourtant écartées au terme de l’instruction :
un viol sur la victime et la préméditation, avec empoisonnement.
(…) Le nom de femme
mariée n’est finalement qu’un nom d’usage hérité de la tradition. Utilisé dans
la vie quotidienne, il ne remplace cependant en aucun cas le nom de famille,
que l’on appelle de manière abusive un “nom de jeune fille”.
Utiliser le nom
“Daval” dans le cas d’Alexia est donc une forme d’irrespect. Un irrespect
d’autant plus symbolique que ce qu’a vécu Alexia est un féminicide.
"Les parents d'Alexia ont enlevé le nom de famille Daval. C'est inscrit Fouillot sur la sépulture maintenant."
Message de Kazich sur Twitter.
----------------
Lyon : 20 ans de prison pour un
féminicide, la victime avait 80 traces de coups sur le corps.
(…) Selim F.
était jugé cette semaine pour le meurtre de sa femme, dont le corps avait été
retrouvé à l'été 2018 à leur domicile de Villefranche-sur-Saône, avec de
nombreuses traces de coups. Quatre-vingt au total, laissant à penser que la
victime avait vécu un long calvaire avant de rendre l'âme.
(…) Outre les
20 ans de prison, le quadragénaire a écopé d'une peine de sûreté de 13 ans et
d'un suivi socio-judiciaire de 7 ans. Il a été déchu de son autorité parentale
sur les 3 enfants qu'il a eu avec Stéphanie.