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lundi 16 janvier 2023

Marie Bashkirtseff - Journal – Extraits. Biche

 

Marie Bashkirtseff

1858 - 1884

Journal – Extraits. 1873 à 1884

Editions Le petit Mercure

2000 –

 



L’origine des œuvres exposées dans les musées :

Page 48 :

A quoi vaut la beauté du musée de Berlin ? A l’Egypte, à la Grèce, à Rome !

 

La République :

Page 49 :

Peut-on trouver une République sans tâches ?

 

Son caractère :

Page 54 :

Elle a remis son père en place et est très satisfaite de son acte. Elle admire sa propre manière d’agir.

Page 113 :

Elle se trouve supérieurement morale aux autres.

Page 120 :

Julian lui reproche son ambition artistique de conquérir le monde : « Elle s’est entichée d’elle-même ». NDLR : encore un argument misogyne.

Page 56 :

On lui donne, en 1870,  le surnom de « Ministre ».

 

L’aristocratie :

Page 59 :

L’amour est lié à la fortune d’un duc, à son nom, aux extravagances et à son imagination.

Page 63 :

Elle croit aux races et aime la noblesse. A 17 ans, elle pense que l’aristocratie est supérieure au reste.

 

La différence entre les sexes :

Page 71 :

Pour être artiste, il faut être seul-e. Mais la liberté appartient aux hommes.

Page 95 :

Les reines sans enfants sont enterrées avec les enfants à l’Escurial de Madrid.

 

Le mariage en France :

Page 74 :

Elle trouve les Français sont cyniques sur la question du mariage. En France, c’est devenu un commerce, un trafic, une spéculation sur les jeunes filles.

Page 110 :

Les Français sont orgueilleux et horribles.

Page 102 :

Elle a peur d’épouser un homme méchant ou peu délicat.

 

L’amour :

Page 80 :

Elle n’aime pas les histoires d’amours rustiques à la campagne de George Sand. Elle n’aime pas qu’une comtesse tombe amoureuse de son valet. C’est du nivellement social par l’amour. Mais elle aime le livre « Valentine ».


Rose "George Sand" 

Veules-les Roses

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Page 110 :

Peut-on aimer ce que l‘on méprise ?

Page 114 :

Elle pense et fantasme que la parité existe dans l’amour. Mais ce qui détruit l’amour, c’est la stupidité, la niaiserie, la mesquinerie, la fausseté ou l’appât du gain.

Page 119 :

Elle affirme qu’une personne amoureuse peut être héroïque avec simplicité.

L’amour est une illusion nécessaire pour pouvoir admirer l’univers.

 

Sa santé :

Page 102 :

Elle admet qu’elle est sourde face à un chirurgien qualifié de « brutal ».

 

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Saint Valentin

Une biche se transforme en bitch.

Violaine de Filippis-Abate

L'Humanité

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Fécamp 

Musée les Pêcheries 

Madeleine Fessard

1893 - 1995

La dame à la biche 

Plâtre original

1930

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Saint Valentin

Coachs dangereux pour les femmes: Stéphane Edouard, Mickaël Philétas..

Violaine de Filippis-Abate

L'Humanité

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42 personnes ont lu cet article.


samedi 15 février 2020

Journal de Nijinski. Jacqueline Marval


Journal de Nijinski.
Editions Folio chez Gallimard
Traduction française 1953



Tout le fait souffrir : son homosexualité, la danse, Diaghilev qui est corrompu et prêt à se jeter sur sa proie comme un aigle, la calomnie, les traitements, l’insuline.
Tout est mouvement dans sa vie, la danse, son écriture sautante et ses nerfs.
Son énervement est divin car Dieu lui ordonne tout et contrôle ses pensées. Ses ordres apaisent aussi les angoisses de Nijinski.
Nijinski est dieu et dieu est Nijinski. Il signe son manuscrit en 1919 de « Dieu et Nijinski ».
Il s’est marié mais sa femme est désobéissante. Une obsession du régime végétarien va parcourir son récit. Dans la seconde moitié du livre, sa femme pleure très souvent, s’inquiète de l’état de santé de son mari et a peur de lui. Son amour pour Nijinski lui permet de supporter les crises de folie de son époux. Ils se disputent souvent et elle prend des somnifères pour dormir.
Il se demande s’il a une maladie mentale car il a les » nerfs malades ». L’alcool l’incite au suicide. Il ne supporte pas de se sentir excité. Quand il est en crise, il ressent les tremblements et le feu intérieur en lui.
Quand il s’aperçoit que son comportement est inapproprié, il cache son désarroi. Pour survivre, il s’adapte à son milieu et il feint ses sentiments. Il affirme qu’il simule la folie. Il souhaite être interné puis a peur d’être en prison. Accusé d’être fou, il a peur de sa folie. Il essaie de contrer cette accusation avec des contre arguments. Mais ce qu’il craint le plus, c’est de ne plus être aimé en étant reconnu comme fou. C’est pourquoi il nie sa maladie.
Il explique ses délires de persécution. Il a des hallucinations. Il entend un arbre parler. Il imagine qu’un dessert a été drogué et il le repousse. Il erre en proie au désespoir inconsolable. Puis il est pris d’abattement et de dépression qui le poussent au repli sur lui.
Il a peur de la vie comme sa mère.
Nijinski vivra les trente dernières de sa vie dans d’affreuses souffrances.








Paris Passerelle
Léopold-Sédar-Senghor*
Danse classique

Ils sont trois danseurs, deux hommes et une femme. Extérieur jour. Un pianiste les accompagne. Le professeur au fort accent russe leur rappelle les pas à effectuer. Originaire probablement du Bolchoï ? Le mot fait rêver…. Une caméra tourne. « Clap ! C’est sérieux. » L’échauffement est professionnel. Des badaud-e-s les regardent avec admiration. Tout se tire et s’étire : les muscles, les os, les membres. La grâce est là, au bout des doigts de mains et de pieds. Merci pour ces quelques minutes de bonheur dans cet après-confinement.

Musique : Ulv Orn Bjornsson
soundcloud.com/ulv-orn-bjornsson 


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Danse classique  

Passerelle Léopold-Sédar-Senghor


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*


Léopold Sédar Senghor est controversé.

Penseur de la négritude.

Antimarxiste. Socialiste. Allié des Occidentaux. 

L'Humanité 

02 23

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François Magendie

François Magendie, né à Bordeaux le 6 octobre 1783 et mort à Sannois le 7 octobre 1855, est un médecin et un physiologiste français. Il exerce la médecine à l'hôtel-Dieu de Paris et à l'hôpital de la Salpêtrière avant d'occuper la première chaire de physiologie expérimentale du Collège de France. Il est considéré comme un des pionniers de la physiologie.  Il est enterré à Paris au cimetière du Père Lachaise

 Son père est adepte des thèses de Jean-Jacques Rousseau, ce qui lui vaudra de n'apprendre à lire qu'à l'âge de dix ans, mais aussi l'énergie, la franchise, l'indépendance de jugement, et le mépris des conventions jusqu'à l'opposition systématique ; mais il peut aussi séduire par son ambition basée sur sa hauteur de vue et sa philanthropie.  

Il exerce la médecine à l'hôtel-Dieu de Paris et à l'hôpital de la Salpêtrière.

Il a effectué des travaux  sur le rôle des racines des nerfs rachidiens. Magendie fait la première démonstration expérimentale entre les nerfs moteurs et les nerfs sensitifs. 

Il a publié :

  • Précis de physiologie (1816) ;
  • Leçons sur les fonctions et les maladies du système nerveux (1839).

 

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Bronislava Nijinska was a Polish ballet dancer, and an innovative choreographer. She came of age in a family of traveling, professional dancers. Her own career began in Saint Petersburg. Soon she joined Ballets Russes which ventured to success in Paris.

Bronislava Nijinska était une danseuse de ballet polonais et une chorégraphe innovante. Elle a grandi dans une famille de danseurs professionnels itinérants. Sa propre carrière a commencé à Saint-Pétersbourg. Bientôt, elle rejoint les Ballets Russes qui s'aventurent à connaître le succès à Paris.

Bronislava Nijinska n'est autre que la sœur du célèbre chorégraphe et danseur Vaslav Nijinski.

Dominique Brun et François Chaignaud explorent ensemble l'archéologie de la danse, en faisant renaître Paris un Boléro de Ravel, tel qu'il fut créé en 1928 par Nijinska

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Adolf de Meyer 

1868 - 1946

Nijinski à mi-corps tenant une grappe de raisin 

1914 

Petit Palais 

Paris 

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Adolf de Meyer 

1868 - 1946

Nijinski visage de profil un fifre dans la bouche couché jambe droite repliée

1914 

Petit Palais 

Paris 

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Jacqueline Marval

1866 - 1932

Nijinski et la Karsavina

Vers 1910

Huile sur toile.

Petit Palais

Paris 

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Jacqueline Marval

1866-1932

French painter of the Avant Garde

'Woman in the round hat'

Jacqueline Marval
1866-1932 
Peintre français de l'avant-garde
"Femme au chapeau rond"

Jacqueline Marval, née Marie-Joséphine Vallet le 19 octobre 1866 à Quaix-en-Chartreuse et 

morte le 28 mai 1932 à Paris, est une artiste peintre française. Son art s'inscrit aux marges 

du fauvisme. (Wikipedia).

jacqueline-marval.com/oeuvres

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Jacqueline Marval.
La grande plage à Biarritz.
1923.
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«Je suis Dieu dans ma bite», écrit Vaslav Nijinski dans une lettre-poème probablement destinée à Serge de Diaghilev. (L’Express).

Nijinski s'y livre à une auto-analyse où il parle beaucoup de sexe ""Je suis dieu dans ma bite"), tient des propos incohérents. (France info).

Nijinski emploie des termes crus, notamment le mot « bite ». « Dieu est une Bite qui multiplie ses enfants avec une seule femme ». (Le Monde).

Je suis chat me pas toi », écrit Vaslav Nijinski, en français, dans son journal. La Bite n'est pas Dieu. (Mediapart).

« Je suis Dieu dans la chair et le sentiment. Je suis un homme, et pas Dieu. Je suis simple. Il ne faut pas me penser. Il faut me ressentir, et me comprendre ». (Booknode).

"C'est exprès que je simule la folie", prétend Vaslav Nijinski » (Radio France).

Visionnaire, Vaslav Nijinski éclaire la danse par une carrière fulgurante. Étoile à la virtuosité saisissante, chorégraphe à scandales. (France musique)  

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 98 personnes ont lu cet article.

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mercredi 7 février 2018

Rassemblement Pour Que Vive La Marseillaise devant la Préfecture le 9 février à 11h30


Parce que nous refusons d'envisager la liquidation de la Marseillaise.
Parce que nous ne nous résignons pas aux 44 licenciements prévus
dans l'avant-projet de continuation.
Nous appelons à un grand rassemblement :

VENDREDI 9 FEVRIER 2018

RDV à 11h précises devant le journal pour arriver ensemble devant 
la Préfecture à 11h30.

Les CGT des personnels de la Marseillaise et la Filpac-CGT de la Marseillaise,
exigent que le représentant de l'Etat organise au plus vite une table-ronde 
pour examiner toutes les solutions possibles et trouver les options 
qui permettront à la Marseillaise de vivre et de se développer.


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70 personnes ont lu cet article.



dimanche 6 septembre 2015

Prénom Brigitte, titre de journaux féminins en France et en Allemagne



- 2013 : "Bridget" : le nouveau magazine qui prendrait les féministes "pour des quiches"?

Chaque univers connaît ses guerres. La presse n'y fait pas exception. La presse féminine non plus. La presse féministe pas davantage.
Ainsi quand "Bridget", le nouveau magazine qui signe "parce que le féminisme n'est pas un gros mot" lance son premier numéro en kiosque, "Causette", le magazine qui signe "plus féminin du cerveau que du capiton", le fondateur de ce dernier voit rouge : interrogé par L’Express, il dénonce "un plagiat éhonté" de sa revue. Et balance au passage sur la personnalité et les méthodes du créateur de "Bridget", Frédéric Truskolaski, connu comme le loup blanc dans la sphère de la presse magazine.

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Racha Belmehdi 
Travail pillé par des maisons d'édition 
Noustoutes 

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Racha Belmehdi

Travail pillé par Quotidien

Noustoutes 

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Et voici un loup loulou:



-        Brigitte journal allemand.
Brigitte est le magazine féminin   le plus vendu en Allemagne , avec un tirage d'environ 800 000 exemplaires pour 3 600 000 de lectrices. Édité toutes les deux semaines par Gruner + Jahr , le magazine a été créé en 1954 en Allemagne de l’ouest.  
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Lecture et Stress 
Après 6 minutes de lecture, le stress baisse de 68%
Astérix et Obélix 

6 minutes de lecture par jour peuvent diminuer votre stress de 68%, selon des psychologues de l'université de Sussex, en Angleterre, cités par Le Soir. En effet, se plonger dans un bouquin permet, entre autres, de se focaliser sur l'histoire et donc de laisser de côté nos ruminations de fin de journée.

L'étude a été réalisée sur des personnes qui ont lu pendant six minutes dans le silence. Résultat : leur niveau de stress a baissé de 68 % !

(Néon mag).

La lecture faciliterait la bonne santé, l'empathie et la santé mentale, quand 6 minutes de lecture seulement réduiraient le stress de 60 %. (ActuaLitté).

Selon une étude de l'Université du Sussex (Royaume-Uni, 2009), rapportée par le Telegraph, la lecture permettrait de diminuer le stress de 68%. (QAlmcoaching).

Les livres prennent soin de nous.  (Pinterest).

Lire est un moyen de se détendre, d'apprendre, de voyager.  (My overviews).

De son côté, le neuropsychologue Dave Ellemberg explique comment lire fait office de gymnastique pour les fonctions cognitives du cerveau. (Radio Canada).

Elle permettrait une baisse du stress de 68% contre 61% pour la musique et 58% pour une tasse de thé ! (Centre national du livre).

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101 personnes ont lu cet article.
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