Si Marie prend la parole à cette date symbolique, c’est pour s’insurger contre les violences perpétrées par les institutions religieuses à l’égard des femmes.
Le hashtag Metoo a été une révolution. Il a permis aux femmes de s’exprimer librement. Il a démontré qu’ensemble nous pouvions changer le monde. Il a opéré une prise de conscience collective concernant les violences sexuelles que subissent les femmes quotidiennement.
Marie nous enjoint de ne pas nous arrêter en si bon chemin, et de continuer à dénoncer toutes formes de violences faites aux femmes.
Aujourd’hui, plus de vingt pays à travers le monde interdisent totalement l’avortement (dont le Vatican) et des dizaines d’autres le restreignent.
Marie rappelle que nous ne sommes plus à l’ère chrétienne ni au Moyen - Âge et qu’il serait temps que les femmes puissent disposer librement de leur corps.
Elle demande aussi la libération immédiate de Teodora Vasquez, condamnée à 30 ans de prison au Salvador, après avoir fait une fausse couche, considérée comme un homicide.
Marie demande aussi à l’église catholique de s’occuper de ses petites affaires et non de celles des femmes. Elle exige du gouvernement français qu’il ne cède pas aux pressions des lobbys religieux. C’est à dire de tenir ses promesses et autoriser la PMA pour les femmes homosexuelles.
Enfin Marie réclame une justice impartiale concernant les trop nombreuses affaires de pédophilie qui éclatent au sein de l’Eglise partout dans le monde. L’Eglise doit sortir de son silence et arrêter de couvrir les crimes immondes qu’elle abrite depuis tant d’années. Les ecclésiastiques ayant abusés d’enfants doivent être jugés comme n’importe quel criminel.
Ce soir Marie nous a ouvert la voie.
Ne laissons pas cet élan de Metoo retomber comme un soufflé et dénonçons ensemble l’oppression des institutions religieuses sur le corps, l’esprit et la voix des femmes.
Chrétiennes, athées, bouddhistes, musulmanes, agnostiques, juives : soulevons-nous toutes ensemble contre ces violences tout aussi insidieuses qu’inadmissibles !
Eyguières
Maussanne les Alpilles
Les Baux-de-Provence
Salon-de-Provence
La crèche est animée. Le boulanger entre la miche de pain dans le four. La femme berce le bébé dans son lit.
Aigues-Mortes
Béziers : la
justice ordonne le retrait de la crèche dans l'Hôtel de Ville.
La justice a tranché et ordonné le
mercredi 14 décembre à la mairie de Béziers de retirer la crèche de Noël
située dans la cour d'honneur de l'Hôtel de ville d'ici 24 h sous
peine d'astreinte de 100 euros par jour.
(…) Le tribunal administratif
de Montpellier a estimé que la crèche mettait « en évidence la scène de la
nativité » et donc que « cette installation dans l'enceinte d'un
bâtiment public méconnai(ssai)t les dispositions de l'article 28 de
la loi du 9 décembre 1905 et les exigences attachées au principe
de neutralité des personnes publiques », détaille-t-il dans sa décision
que l'Agence France-Presse a
consultée.
(…) Les crèches de Beaucaire (Gard) et de Béziers sont
régulièrement poursuivies en justice mais continuent à être installées chaque
année par les maires concernés. Celle de Perpignan fait également l'objet d'une
saisie auprès du tribunal administratif de Montpellier par la LDH, dont
l'audience est prévue le 20 décembre. Le 16 novembre,
le Conseil d'État avait confirmé l'interdiction de la crèche de Noël de la
mairie de Beaucaire, dirigée par le maire RN Julien Sanchez.
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