mercredi 14 septembre 2016

Exposition "Les bijoux d'Elsa Triolet" à la fête de l'Humanité - Paul Poiret

Elsa Triolet
Colliers








« Une fois, par un jour torride d'août, je suis allée jeter un coup d’œil sur une exposition de tableaux pour échapper à la canicule et me reposer un peu. Il faisait encore plus chaud dans la galerie , les tableaux étaient plus ennuyeux que des papiers peints et j'allais me diriger vers la sortie, lorsque je fus interpellée par une journaliste américaine. »




« Lorsqu'une maison très connue achète un nouveau modèle, elle lui confère, par-là même le droit à l'existence, car les clients qui achètent pour les maisons de mode étrangères se fient aveuglément au bon goût infaillible des grandes maisons parisiennes. »


Paul Piret.
Mon dessin.

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Paul Poiret

1879 - 1944

Capote de troupe en drap bleu horizon

1915

Petit Palais

Paris 

Il suggère à l'armée des modifications du costume militaire, après son incorporation en 1914.

Son modèle nécessite moins de tissu et de main-d'oeuvre.

Il sera adopté en 1914.

Les poches ne permettent pas de garder les munitions.

Les jambes sont insuffisamment couvertes.

Le haut du corps n'est pas assez protégé contre le froid et l'humidité.

En 1915, changement de modèle.

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Paul Poiret

1879 - 1944

Robe Delphinium avec fond de robe.

Dite "Robe Bonheur"

1912

Petit Palais

Paris 

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Paul Poiret

1879 - 1944

Robe Directoire

1910

Petit Palais

Paris

Il libère la femme du corset.

Il fait remonter la taille sous la poitrine.

Un soutien-gorge souple se glisse sous l'étoffe.

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Paul Poiret

1879 - 1944

Tenue Minaret

1913

Turban à aigrette, tunique, culotte bouffante façon sarouel, face-à-main miroir, une paire de souliers.

Petit Palais

Paris 

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Robe de Paul Poiret.

Mon montage.

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« Schiaparelli est une italienne brune, ébouriffée, d'âge moyen. Malgré son succès, elle n'a pas encore de directrice et sa maison n'est pas encore installée dans un hôtel particulier, mais dans un appartement. Elle m'a reçue dans un petit bureau, orné de ses propres photos sur lesquelles, seul un observateur perspicace pouvait reconnaître Schiaparelli. »




Une vie
De 1929 à 1932, elle crée des bijoux pour la Haute Couture. Elle raconte son expérience dans « Colliers ».


« J'allais vendre aux marchands de New-York et d'ailleurs
De Berlin de Rio de Milan d'Ankara
ces joyaux faits de rien sous tes doigts orpailleurs
Ces cailloux qui semblaient des fleurs
Portant tes couleurs Elsa valse et valsera »

Louis Aragon
in Les Yeux d'Elsa


« Pauvre Louis ! Pour lui aussi, le commerce était une chose parfaitement insolite.
A six heures du matin, sans avoir le temps de déjeuner ni de se raser, il courait la valise à la main dans le quartier éloigné des maisons de commission. Moi, je préparais déjà une deuxième collection de colliers en choisissant le matériel de telle sorte que Louis n'ait pas top de mal à porter la valise. »


La mode sanctifiée par l'art
Regards, 1946
Article d'Elsa Triolet


« L'homme était le directeur d'un très grand journal à la mode américain. La chasse aux nouveautés et sa gentillesse naturelle l'avaient incité à s'occuper de mes colliers.
Il m'expliqua comment se faisait la vente, où je devais aller, comment il fallait prendre les commandes, numéroter mes modèles, etc. »

« Comprenez-moi : dans la peinture traditionnelle , l'artiste part de zéro, du blanc, du vide, mais dans le collage, le point de départ, c'est l'objet donné, l'objet non peint sans doute, mais qui se trouvera finalement incorporé à la peinture, acclimaté à la peinture. »
Louis Aragon

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Or de lui 
"L'Humanité" 

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VRP timide et sans envergure, Joseph Kamoun voit sa vie basculer du jour au lendemain : primo il est cocu ; secundo il pond de l'or.


Sur France TV également:

Rien ne va plus dans la vie de Joseph. Son mariage avec Marie s’essouffle : il est évident qu’il n’est plus attiré par sa femme qui se désespère. Au travail, ce n’est pas mieux. Oppressé par un patron tyrannique, Joseph passe ses journées devant son ordinateur, seul et blasé, à vendre des étiquettes. L’unique personne qui semble vouloir créer du lien avec lui est Jacques, l’informaticien de l’entreprise, un nerd maladroit et harcelé par ses collègues. Mais un soir, après avoir reçu un couple d'amis chez eux, Joseph est alors pris subitement d’intenses maux d’estomac. 



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Magasin de bijoux dans une galerie marchande.
Montivilliers.
Mon montage.
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Perles en pâte de verre.
Ces perles côtelées sont "communes".
3e s 
Lillebonne 
Musée 
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Au Mali, des terres rendues incultivables par le “fléau chinois”.

Des populations rurales maliennes dénoncent l’exploitation de sites aurifères par des sociétés chinoises qui dégradent leurs terres agricoles. Face au silence des autorités, ces populations s’organisent, rapporte le site “Sahélien”. Ce cas malien illustre un phénomène plus large en Afrique, celui de l’accaparement de terres arables par des entreprises internationales.

(…) Terres rendues incultivables.

Remontés contre les autorités communales, des jeunes venus des quatre villages touchés par ce qu’ils appellent le “fléau chinois” manifestent pour demander l’arrêt des activités minières sur leurs terres.

(…) Tout a commencé le 24 juillet 2021 lorsque la société [chinoise] Yi Yuan Mines a signé un projet de convention avec le chef du village de Naréna demandant l’autorisation d’exploiter certains sites en contrepartie de projets de développement dans la commune.

(…) Pour ce qui concerne les dégâts causés sur la biodiversité, Boubacar Abdoulaye Diarra répond : “Le plus souvent, les orpailleurs traditionnels utilisent des ‘cracheurs’ sur le terrain. Ça, c’est pour broyer la matière. En le faisant, ils sont obligés d’apporter sur le terrain les produits qu’il faut, pour essayer de concentrer un peu l’or, et c’est là où il y a dégâts. Lorsqu’ils utilisent ces produits avec de l’eau, il y a toujours ruissellement, et puisque c’est un produit toxique, ça joue sur la nature. […] Mais les produits que nous utilisons ne vont pas dans la nature.”

 enquete-au-mali-des-terres-rendues-incultivables-par-le-fleau-chinois

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Séance de dédicace de mon livre "Elsa Triolet et la vraie vie" à la fête de l'Humanité


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samedi 3 septembre 2016

Musée Paul Dini de Villefranche sur Saône

Musée

Musée Paul Dini de Villefranche sur Saône


Paul Dini est un magnat grenoblois de la presse gratuite.
Tout le monde ne peut pas voir un musée s'ouvrir à son nom de son vivant !
Il est le donateur principal parmi les dix qui ont permis l'ouverture de ce musée municipal il y a quinze ans.



Jules-Romain Joyant
Paris, 1803 – Id, 1854
Le grand canal de Venise, 1849
Huile sur toile



Louis Boquet
Lyon, 1885 – Id, 1952
Fresque de la grande poste
Place Antonin Poncet, Lyon, 1937
Maquette en triptyque, huile et gouache sur carton




Pierre Combet-Descombes
Lyon, 1885 – Id, 1966
Le fer et le feu. Les hauts-fourneaux de Chasse, 1911
Triptyque, huile sur toile



Uzès
Un fourneau préhistorique
Chauffer la maison et cuisiner il y a 4 500 ans.
Culture de Fontbouïsse




Pierre Puvis de Chavannes
Lyon, 1824 – Paris, 1898
Deux femmes à l'étable ou Etude pour l'enfance de Sainte Geneviève
1876 - 1877
Huile sur toile


David Teniers II, dit le Jeune
D'après
Anvers, 1610 – Bruxelles, 1690
L'histoire du vin, XVIIe siècle
Huile sur toile

MNR pour « Musées Nationaux Récupération »
Durant la seconde Guerre Mondiale, de nombreux foyers furent dépouillés de leurs biens par l'Allemagne nazie. Environ 60 000 œuvres furent soustraites à leurs propriétaires et le plus souvent envoyées sur le territoire du Reich. La plupart des œuvres ont pu être restituées après avoir été récupérées par les Alliés en 1945. Près de 20 000 œuvres ont été confiées aux musées de France en attendant de retrouver leurs propriétaires.


Lucie Royer
Composition d’un mouchoir, vigne, 1899
Crayon, lavis vert et rehauts de peinture blanche sur papier.
Mademoiselle Royer est une élève âgée de dix-sept ans.
Musée des Beaux-Arts
Nancy


Antoine Chintreuil
Pont de Vaux, 1814 – Septeuil, 1873
Pommiers et genêts en fleur
Huile sur toile


Armand Avril
Lyon, 1926 – Vit et travaille à Cotignac
La mort blanche, 1975
Technique mixte, bois découpés, peinture, terre et carbonyle sur bois.


Joannès Veimberg
Lyon, 1918 – Nice, 1982
Mères de famille à la Trinité
Vers 1960
Huile sur toile


Andrée le Coultre
La Chaux de Fonds, 1917 – Tassin la demi Lune, 1986
Affirmation, 1949
Huile sur carton


Jacques Truphémus
Grenoble, 1922 – Vit et travaille à Lyon et dans les Cévennes
Le grand atelier, 1993
Huile sur toile


Jean Janoir
Mâcon, 1929 – Lyon, 2012
Aurore, 1983
Huile sur toile

Hilary Dymond
Blackwood (Grande-Bretagne), 1953, Vit et travaille à Lyon
Grand paysage, 1998
Huile sur toile

Hilary Diamond
Sans titre, Montagne


Joseph Lamberton
Saint Jean en Royans, 1867 – Saint Etienne, 1943
Jeune pâtre et son troupeau, 1928
Huile sur toile


Théodore Lévigne
Noirétable (Loire), 1848 – Lyon, 1912
Portrait de la famille Théophile Faure de
Lucenay : la fille, 1889
Huile sur toile







Kacem Noua
Lyon, 1952 – Vit et travaille à Lyon
Sans titre 1990

Technique mixte sur bois



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Peinture - Jean-Philippe Aubanel



Jean-Philippe Aubanel
Lyon, 1953, vit et travaille à Lyon
L'année de la vie d'un peintre (366 jours)
2003
Pigments cire et vernis sur carton


Jean-Philippe Aubanel
Lyon, 1953, vit et travaille à Lyon
Celle que le spectateur regarde, 1995
Pigments cire et vernis sur toile


Jean-Philippe Aubanel
Lyon, 1953, vit et travaille à Lyon
Celle qui se sent elle-même, 1995
Pigments cire et vernis sur toile


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