Aux USA et en France : "T'as les moyens. T'auras tout. T'as pas les moyens? T'auras rien." "Tu veux mourir de mort violente? Tu te fais contrôler par la police." Le sexe n'est pas un "travail". Soutien aux Palestiniens et aux Palestiniennes, aux Libanais, Libanaises. En 1832, Jeanne DEROIN disait : "Plutôt le célibat, que l'esclavage (NDLR : du mariage)". En 2024, 1 adulte français-e sur 3 est célibataire. 557 149 vues.
La
gratuité des transports en commun dans l’agglomération de Dunkerque.
Cela
fait quinze ans que les élus communistes agissent pour la gratuité et
l’efficacité.
On
doit pouvoir se déplacer librement.
C’est
lié à l’urgence climatique.
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Une
confirmation de l'urgence à encourager la gratuité des transports collectifs
urbains et périurbains comme proposé par les députés PCF!
Urgence Santé
Urgence Environnementale
Alain Bruneel
en réponse à :
« Union Européenne: plus d’un décès sur huit lié à la
pollution, selon un rapport
la
voix du nord »
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Les
habitant-e-s n’ont plus à payer de tickets, le week-end. La mesure doit être
étendue, mais se pose la question du financement.
L’Humanité
-------------------
Liberté
Hebdo
Franck
Région
Hauts de France
Presse
régionale communiste.
Il
existe un autre journal régional pluraliste et indépendant des grandes
fortunes, à Marseille : La Marseillaise.
En
février 1920, création du Prolétaire. C’est le journal de la Section
Socialiste, le PCF n’existant pas encore. Il développe les idées
révolutionnaires de la 3e Internationale dans ce mouvement de
création du parti communiste français.
Il
deviendra très vite le journal de la fédération du PCF duNord.
Il
va être en butte à la censure puis à l’interdiction. Aujourd’hui, la
bourgeoisie utilise la pression pour imposer ses idées et ses choix. Si la
pression ne suffit pas, elle en viendra à la censure et à l’interdiction, très
probablement.
Le
journal s’appellera L’Enchaîné. Il portera entre les deux guerres l’histoire
ouvrière et sociale du Nord et entrera dans la clandestinité pour porter la
parole de la Résistance pendant la seconde guerre mondiale.
Puis,
le journal se nomme Liberté, au quotidien pendant des décennies, pour
devenir Liberté Hebdo.
C’est
important d’avoir une presse communiste régionale. C’est le journal qui porte
la parole des « sans voix ».
En
2020, notre presse a défendu celles et ceux qui ont fait fonctionner le pays
pendant la crise du COVID19.
Avoir
une presse populaire, indépendante et communiste est importante pour la paix.
La presse dominée par les grands groupes capitalistes, et en particulier par
les industries d’armement a joué un rôle dans les deux guerres et la montée du
fascisme.
Pour
la liberté de la presse, on doit empêcher le pouvoir financier d’en prendre le
contrôle. Toutes les mesures prises à la Libération pour cette liberté de la
presse ont été supprimées.
La
presse communiste relaie une dimension culturelle émancipatrice qui permet d’élargir
le regard et l’horizon.
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Organisation mondiale météorologique
Paris
Affiche.
"11 milliards de tonnes de glace fondent en une seule journée au Groenland.
Si vous n'avez pas peur, c'est que vous n'avez pas compris."
---------------
Paris
Gare du Nord
Mon aquarelle.
A quand la gratuité des trains?
Le crash menace le climat, mais ça plane pour les cerveaux vides pleins aux as.
Sébastien Jumel.
Les vols sans destination
cartonnent.
(…) Ici, il n'est plus question de prendre l'avion
pour voyager mais bien pour se distraire, en y dînant ou en profitant des
paysages. Le succès est au rendez-vous pour ces "flights to nowhere",
sorte de croisières aériennes aussi appelées "vols panoramiques".
(…) Il est possible de survoler l'île de Bornéo avec
commentaires du pilote, repas et cadeau à l'arrivée.
(…) La grande perdante de cette nouvelle tendance se
nomme… la planète. Car même sans destination, l'avion reste un moyen de
transport polluant.
Question gratuité des billets de train, il y a les bons
"privilégiés" et les mauvais "privilégiés" ?
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Gratuité dans les trains.
Sud.
Pourquoi pas de gratuité pour:
les personnels de santé et de l'éducation nationale?
les chômeurs, chômeuses et retraité‧e‧s?
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NDLR : Gratuité de quatre nouveaux tronçons d’autoroute
en Espagne.
Gratuité,
vignettes ou péages ? Les autoroutes d'Espagne à un tournant.
Le
gouvernement espagnol avait promis de remettre le modèle autoroutier sur la
table.
(…) Cette décision, qui porte sur quatre sections et
près de 500 km d'autoroute, "va permettre une économie de 750 millions
d'euros" par an "pour les utilisateurs", s'est félicitée la
ministre des Transports, Raquel Sánchez. Dans le pays (où, au total, près de
85% des voies rapides sont actuellement libres de péages), deux sections
avaient déjà été rendues gratuites en 2020, précédées de trois autres en 2018.
En trois ans, 1.029 kilomètres de voies rapides sont ainsi passés du privé au
public, pour un gain estimé à 1,4 milliard d'euros pour les automobilistes.
(…) Quel que soit le modèle retenu, la
solution impliquera de rendre payantes de nombreuses sections jusqu'à présent
gratuites. Une perspective qui suscite des crispations chez nombre
d'automobilistes. Face aux les réticences, le gouvernement s'est engagé à une
concertation qui devrait durer plusieurs mois.
Fabien Roussel est favorable à la gratuité des transports en commun.
L'Humanité
10 21
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Quand l’État négocie avec
les rois du bitume les concessions d’autoroutes, et donc les tarifs de péages,
les citoyens n’apparaissent pas, ne comptent pas.
Marianne.
02 22
--------------
NDLR :
boycottez les autoroutes. Elles devraient être gratuites.
Moselle. À cause d’un péage
déréglé, des conducteurs auraient reçu des factures exorbitantes.
Depuis plusieurs semaines, les usagers de l’autoroute A4 sont
en guerre contre le péage sans barrière de Boulay en Moselle, inauguré en mars
2019. Nombre d’entre eux assurent avoir reçu des contraventions pour des
impayés, sans aucun rappel préalable, atteignant parfois plusieurs milliers
d’euros.
(…) Les usagers ont donc décidé de créer une pétition en ligne, qui a récolté plus de 500 signatures. Les
instigateurs exigent notamment que la SANEF envoie un courrier de rappel en cas
de passage non payé, et pas directement une amende.
NDLR: Entre fin juillet et le 25 octobre 2022, il a chopé énormément de conducteurs-trices. La bonne manne financière pour l'état, à l'insu de ceux-ci et de celles-ci.
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Autoroute
Le radar à 70 km par heure à Elbeuf est contesté.
On passe de 110 km/h à 70 km/h.
On n'entre plus dans les contraventions mais dans les délits (NDLR et du délire aussi).
Beaucoup de conducteurs et conductrices se retrouvent avec des milliers d'euros d'amendes et risquent de perdre leur permis de conduire.
Stop aux abus.
L'autoroute doit être gratuite.
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Une "première
pierre" vers la gratuité partielle des transports pour les jeunes en
Centre-Val de Loire.
Le 10 novembre, les élus du Conseil régional de Centre-Val
de Loire ont voté à l'unanimité le principe de mise en place de la gratuité des
transports du réseau Rémi pour les 16-25 ans. Mais ce n'est qu'une étape d'un
projet qui n'est pas encore au point.
(…) En plus de la gratuité des
transports, le Conseil régional a voté la distribution de serviettes
hygiéniques dans les lycées ou encore la création de cabinets de
téléconsultation dans les universités.
Reste donc à attendre la mise en place concrète et définitive
de ces actions.
- Contre la casse de l’emploi et pour répondre aux besoins de nouvelles productions écologiques et pour l’émancipation humaine
- Revenir sur le fond et faire le lien avec la situation actuelle du chômage.
Frédéric Boccara
La « sécurité- emploi- formation » contre la casse de l’emploi.
Frédéric Boccara, né en 1964 à Paris est un économiste et statisticien français. Administrateur de l'INSEE, il est chercheur associé au Centre d'Économie de l'Université Paris-Nord. Il s'inscrit dans le courant du marxisme économique.
Université d’été
Malo-les-Bains
08 20
Tag
Paris
La précarité tue
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Le chômage explose. Il y a 800 000 chômeurs de plus.
Des plans de suppression d’emplois :
330 sont annoncés qui concernent 40 000 personnes
en direct (sans compter les indirects). Cela fait 1/3 de plus que l’an dernier
(2019).
Contradictoirement :
L’idée
de la « sécurisation des gens » monte, y compris de la part de
Macron qui défend une « sécurisation temporaire » sans changer ses
principes.
Il
faut taper fort sur cette contradiction. Ca rend fou sinon. Ils ne font pas ce
qu’il faut.
« On
vous donne de l’argent, si vous ne licenciez pas jusqu’au X ! ».
Le
chômage partiel est maintenu pour des périodes de trois mois. Les cadeaux sont
au maximum pour les profits.
La
SEF est une alternative aux plans du gouvernement.
Outiller
la bataille politique sur l’emploi.
C’est
un système et ce sont des pouvoirs institutionnels qu’il faut mettre en cause.
L’emploi
est considéré philosophiquement à part. On regardera après comment ça fait. Il
n’est pas pris au cœur.
Pourquoi ?
Le rôle du travail et des travailleur-euse-s n’est pas
reconnu.
Leur rôle productif est un rôle créatif.
L’interview de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des
Finances dans la même ligne que Castex et Macron*, dans les Echos (lundi
dernier, 08 20) :
-On a fait ce qu’il faut, demande
soutenue et chômage partiel.
-L’essentiel est l’investissement
identifié à l’offre réduite au capital.
Alors que pour les travailleur-euses-s, l’emploi et la
formation sont décisifs pour l’offre et pour la production.
*
Tag
Macron = 49 3 et LBD
Paris
Il faudra une révolution pour que les travailleur-euse-s aient
les pouvoirs qu’il convient pour la société.
On doit traiter autrement les relations entre le travail et
l’emploi.
Dans l’Histoire, ceux qui ont mené la bataille (je n’aime
pas le mot « guerre ») ont conquis des droits :
- dans la Grèce ancienne, les esclaves sont des soldats,
- les Sans-Culottes en 1789.
----------------------
L’interview de Bruno Le Maire (suite) :
On réduit le capital aux profits.
Au lieu d’appuyer les autres dépenses de développement :
Formation,
Salaire,
Recherche,
Emploi,
Dépenses sociales publiques.
Il y a :
Salaires,
Profits,
Dépenses sociales publiques et de formation qui sont de
développement ;
Le Maire ajoute : « On ne va pas faire le même
type de capitalisme ».
Au cœur de l’écologie :
La formation,
L’invention,
Les idées nouvelles,
Le rôle des êtres humains.
Tag
Rouen
"Etude et travail pour pas finir à la BAC."
Les relocalisations.
Ils disent « Il faut baisser les coûts du travail ».
Cette contradiction va rendre folle notre société. Ils
disent une chose et ils font le contraire.
Les emplois à transformer ou à abandonner ou à conforter
et à développer.
Il faut des mobilités de l’emploi.
Les gens dépendent du capital capitaliste pour leurs emplois :
revenus et activités, production.
Le capital décide pour tout.
Les capacités humaines sont à développer comme de
véritables ressources.
Il faut le faire, mais pas par le marché, pas par la
concurrence, pas en fracturant et en divisant la société.
Nouvelle industrialisation et nouveaux services publics :
l’emploi au cœur (et à cœur, NDL !).
Ces aspirations se heurtent à la domination du capital
qui détient :
Le pouvoir,
Les coûts,
Une logique.
Il faut aller au-delà.
C’est la révolution à venir : faire autrement
vis-à-vis des travailleur-euse-s, des gens et du travail.
Les réponses seront intégrées à un système global ayant un
sens commun.
On va créer des institutions nouvelles.
LA SEF :
Chacun et chacune sera assurée d’un emploi, d’une
formation débouchant sur un emploi meilleur que le précédent, avec une sécurité
de revenus, voir un progrès, et avec une liberté de choix.
La société sera transformée avec des moyens et des pouvoirs
nouveaux sur les entreprises et sur les banques.
Il faut des initiatives concrètes et des batailles qui
donnent à voir ce que l’on veut faire.
Le 10 octobre 2020, il y aura une journée d’actions dans
tous les départements.
Il faut exiger partout des conférences permanentes départementales,
régionales et nationales pour sécuriser l’emploi et la formation et la
transformation productive.
Les fonds et l’argent feront levier sur les banques et les
entreprises.
Autour de la table ronde démocratique pour la SEF, il y aura
le préfet, les banques, les services publics, les syndicats. Quels Moyens ?
Quelles décisions ? Quel Suivi ?
La SEF a été formulé
au sein du PCF par Paul Boccara adoptée à un congrès à la fin des années 1990.
Cette idée est devenue le bien commun des communistes.
Le dernier congrès a dit qu’il fallait renverser les choses.
Il y a encore beaucoup de choses contradictoires dans notre parti.
-----------------------------
Le
danger des « cachous sociaux d’accompagnement »: on accepte les
licenciements car on donne une allocation chômage.
Pierre
Dharréville, député PCF des Bouches-du-Rhône, a fait une proposition comme ça
au Parlement. C’est bien d’améliorer l’allocation chômage, mais ce n’est pas la
SEF. On ne peut pas accepter les licenciements.
La
SEF est un levier pour agir sur les entreprises et sur l’emploi dans une
perspective révolutionnaire politique et dans une nouvelle conception d’efficacité.
C’est
une conception d’émancipation des femmes et des hommes qui conjugue travail et autres
activités sociales.
En
2017, une proposition de loi avait été élaborée avec André Chassaigne. La
direction nationale (du PCF, NDLR) avait en partie déserté cette bataille
politique.
Débattre
sur les activités de développement des capacités de chacun-e garantissant
une continuité de revenus, dépassant le salariat capitaliste vers une société
sans classe.
Débattre
sur les propositions actuelles :
salaire
à vie, revenu universel, sécurité sociale professionnelle.
Pour
résumer la SEF :
- Appropriation
sociale
- Sécurité
de l’emploi et de la formation,
- Démocratie.
Il
faut répondre à trois besoins :
-- souplesse pour l’évolution des
productions, particulièrement pour le mode de production écologique
-- besoin de sécurité et des
aspirations sociétales d’émancipation et de maîtrise des temps de travail et de
hors travail
- - efficacité nouvelle en lien avec la
révolution informationnelle pour répondre à la compétence et à la créativité
des salarié-e-s.
Dans
les dépenses de développement, il faut rendre prioritaire les dépenses humaines
puis celles pour le capital.
L’investissement
va et doit appuyer le développement de l’emploi et de la formation. C’est un
renversement.
L’aéronautique.
Il
est prévu 10% de suppression d’emplois.
Mais
le PCF dit : il faut 10% de temps de formation.
On
garde les gens (=salarié-e-s, NDLR) et on fait formation, recherche, recrutement
pour des recherches pour préparer une aéronautique écologique du futur.
Il
faut une réorganisation des transports avec une coordination des transports
entre eux.
Des
salarié-e-s peuvent changer de mode de transport et travailler dans d’autres
industries liées à ces activités. Mais sans l’imposer.
On s’appuie
sur la richesse des techniciens de ces grands groupes pour les développer.
Le
Conseil économique et social est la troisième assemblée constitutionnelle du
pays. Son avis n’est que consultatif. Il y a toutes les organisations
syndicales, des personnalités qualifiées et beaucoup d’associations.
Il y
a un groupe de l’environnement qui commence à se fracturer sur des questions
intéressantes.
Un
collègue a dit : « C’est ça la solution. Il faut réserver les emplois
pour renouveler l’aéronautique. On ne peut pas jeter comme cela les ingénieurs (et
ingénieuses, NDLR).
Il
combat les écologistes du marché.
Dans
la société capitaliste, l’offre et la demande acceptent si on supprime ou on
garde une activité. Le marché financier rachète ou jette en fonction de la
rentabilité. Ca ne peut plus exister comme ça.
Frédéric
Boccara développe les 11 caractéristiques du projet.
Le
terme « sécurité » s’oppose fondamentalement au terme « précarité ».
C’est un progrès de civilisation.
Laurence
Parisot annonçait une vision précaire de la vie. C’est une vision « jungle
et préhistorique » de la vie. On peut développer plus fin que des
sécurités rigides qui sont rugueuses. Il faut de la « sécurité à vie
souple ».
La
dimension révolutionnaire d’aujourd’hui est de construire des nouvelles règles
institutionnelles et de pouvoir dans notre société.
La
mobilité permet de dépasser les enfermements.
L’Union
européenne demande à Alsthom d’abandonner le train à hydrogène alors qu’il est
commercialisé, pour des raisons de concurrence. C’est une folie. Le train à
hydrogène rejette de l’eau.
L’efficacité
nouvelle passe par les qualifications et les recherches, par l’emploi de
qualité, et par le partage des coûts. Au lieu de la prédation, on va partager.
Se
former est une liberté.
Avoir
d’autres activités sociales que le travail est une liberté.
Marx
dit : « Le travail pour subvenir aux besoins de la société restera du
royaume de la nécessité ». On peut
le rendre plus épanouissant.
Un
travail épanouissant est désaliéné.
Il
faut une conception nouvelle des services publics :
-un service public à l’emploi et à
la formation profondément rénové. Sa mission sera la sécurisation et l’appui
des salarié-e-s dans les relations avec les entreprises et le patronat.
Marx
disait : « La pourriture c’est le laboratoire de la vie. »
Les
capitalistes et les banques appuient les licenciements avec notre argent. C’est
inadmissible.
Il
faut un service public, avec des critères d’intérêts généraux, de la prospective,
de l’examen, de la statistique, du suivi des entreprises.
Il
faut transformer Bercy.
Pour
la dignité et l’insertion, chacun-e a droit à un emploi. P=Il n’y aura pas d’emplois
obligatoires mais il y aura l’obligation de proposer un emploi dans la dignité
et l’insertion.
Le
salaire est reçu en contrepartie d’un travail prescrit par un employeur.
Le
revenu est plus large que le salaire.
Les
allocations et les aides sociales sont des redistributions prises sur la
production des autres travailleur-euse-s.
Dans
toutes les sociétés, les travailleur-euse-s produisent plus que ce dont ils/elles
ont besoin.
Dans
le capitalisme, le capital s’approprie la plus grande partie de la plus value
fabriquée par les travailleur-euse-s.
Il
faut développer les services publics et les cotisations sociales en prenant sur
les profits.
Il
ne faut confondre avec le salaire à vie. La retraite n’est pas un salaire.
On
peut lister plusieurs chantiers :
La sécurisation
du contrat de travail pour :
La
Jeunesse avec un CDI dès la sortie d’un grand temps de formation. Pré-recrutement
de personnels soignants ou d’enseignant-e-s dans les services publics, payé-e-s
pendant leur formation. Etablir un quota d’embauche de 10% de jeunes. Nous
proposons une allocation d’autonomie de formation avec un fixe pour tout le
monde et un surcroît sur critères sociaux.
La
fondation Montaigne du Medef a un CEF : « Capital Emploi
Formation ». On ne les refait pas !
Le
capital signifie « Débrouille-toi pour te former sur le marché. » Il
n’y a pas besoin de beaucoup d’argent pour la formation. Mais ils reconnaissent
qu’il y a un gros enjeu.
Benoît
Hamon propose un « revenu d’existence ». Il est coupé de l’activité
productive. L’idée partagée avec lui est un travail pour tous et un revenu pour
tous. Il n’est pas question de dire qu’il n’y aura plus d’emplois quand beaucoup
d’autres types d’emplois vont se développer.
Mélenchon
a annoncé la proposition de l’Etat comme dernier ressort. « Si les
entreprises n’embauchent pas, l’Etat va embaucher ! » Même les
Soviétiques n’ont pas fait comme ça. Il déresponsabilise le patronat et les
entreprises. C’est très grave. "Les patrons des entreprises savent faire ! On
leur dira de faire.» Le problème avec Mélenchon, c’est son programme. Le salaire
à vie est d’un ultra simplisme ; Ca revient à dire : « Si votre
emploi dans l’automobile disparaît, ce n’est pas grave. On va vous donner une
allocation. On va dire que c’est un salaire, et vous accompagnerez vos enfants
à l’école ! » Il y a des camarades qui sont séduits par ça, mais la
vie, ça ne marche pas comme ça.
Avec
la flexisécurité, on peut se faire avoir. Pierre Dharréville défend l’idée d’une
« garantie salaire formation ». Mais on accepte les licenciements
tout en donnant deux ans de rémunération. C’est positif en tant qu’amélioration des
assurances chômage. Au contraire, s’il y a des licenciements, on examine, on
suspend, on fait un moratoire et on regarde la situation. Des collectifs
peuvent prendre des décisions.
En
cas de difficulté dans le capitalisme, on supprime des emplois. On investit
dans le capital et si ça marche on va réembaucher.
Nous
proposons qu’en cas de difficulté entre l’offre et la demande, on mette en
formation les salarié-e-s. Avec la baisse du temps de travail, la recherche et
la formation, on prépare une nouvelle production.
On
doit prendre soin et développer le potentiel humain.
-------------------
PCf
La Sécurité Emploi Formation et la Sécurité Sociale
Extraits de l'intervention du 19 09 20 de Evelyne Vander Heim:
La
Sécurité Emploi Formation (SEF)
ne vaut pas seulement pour le moment présent d’attaques frontales
et massives contre l’emploi, avec toutes les formes de
rabaissement ; c’est une proposition globale qui réinterroge
tous les axes de notre activité, en regard des enjeux et de
l’impérieuse nécessité de dégager, pour l’immense majorité,
une alternative crédible et enthousiasmante…
Le concept même
de sécurité renvoie à une vision complète de la vie d’un.e
individu.e, dans une organisation sociale apte à réaliser les
attentes des individus qui constituent la société
La proposition
de SEF renvoie à l’exigence d’un droit universel, garanti tout
au long de la vie
Elle s’appuie
sur le principe que seul le travail humain est créateur de richesses
et génère les ressources pour tout développement et réponses aux
besoins sociaux et de la planète.
Il nous faut
prendre le temps de nous imprégner de cette approche (qui soit-dit
en passant n’est pas nouvelle !) pour en saisir toute
l’opportunité présente de la porter au quotidien, dans notre
activité, y compris pour notre Commission Santé/Protection sociale.
En effet la SEF
dans ses attendus et sa finalité doit résonner positivement à nos
oreilles !
Nous sommes bien
dans le droit fil des préoccupations des promoteurs de la Sécurité
sociale, dont A. CROIZAT, vénérable institution de 75 ans, avec
l’ordonnance du 4 octobre 1945 (cf St Etienne 2/3 octobre)
« Le
but final à atteindre est la réalisation d’un plan qui couvre
l’ensemble de la population du pays contre l’ensemble des
facteurs d’insécurité ; un tel objectif ne s’obtiendra
qu’au prix de longues années d’efforts persévérants… » !
La SEF s’inscrit
bien dans ce grand chantier civilisationnel ouvert au lendemain de la
deuxième guerre mondiale ! Elle ouvre une perspective concrète
à l’élargissement du périmètre de la Sécurité sociale, une
complétude toute logique avec les enjeux d’aujourd’hui…
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Et l'attaque contre les retraites
recommence !
Ils veulent remettre le feu dans le pays.
Castex est un pyromane.
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Nouveau passage en force pour leur réforme des retraites?
Elsa Faucillon nous alerte.
L'état d'urgence peut leur donner des ailes...
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Licenciements
Si
l’enseigne était en difficulté depuis plusieurs années, l’annonce de la
fermeture de la totalité des magasins européens a laissé les salariés sous le
choc et dans l’incertitude.
« Voilà
comment ça s'est passé chez Gap
: "On a reçu un SMS nous demandant de nous connecter à une conférence
téléphonique à 15 h 30"...
"À
ce moment, on nous a fait écouter un message préenregistré du président de la
marque qui nous a annoncé la fermeture de tous les magasins en France, en
Italie et au Royaume-Uni. C’était brutal", nous confie un manager salariée
de la marque. »
L’Humanité
10 20
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Les entreprises bénéficiaires d'aides publiques doivent agir pour le climat.
Depuis le début de la crise, le CAC40 a annoncé la suppression de 15 000 emplois.
-------
Andre Chassaigne:
Une campagne pour l'emploi doit s'engager.
--------
Emmanuel Macron débusque le chômeur qui gagne plus qu'en travaillant.
Dessin inspiré par le discours présidentiel de juillet 2021.
Les patrons mettent les personnes au chômage, puis leur reprochent de toucher des allocations chômage.
---------------------
Chômage
Denis
Gravouil – Secrétaire général de la fédération CGT du spectacle ;
Fête
de l'Humanité
09
21
La
population concernée est celle qui n’est pas en CDI à temps plein.
6
millions de personnes sont inscrites à Pôle Emploi. 42% sont indemnisées.
Le
nombre de travailleurs et de travailleuses précaires a été multiplié par 4 ou
5.
Il y
a quelques années, il n’y avait que les intermittent.e.s du spectacle qui
étaient concerné.e.s.
Si
je me retrouve à cette position-là, c’est parce qu’il y a toujours un volet
« intermittent.e.s du spectacle » dans les négociations de
l’assurance-chômage.
Double
mouvement :
-augmentation de la précarité qui
est le vrai phénomène, plus que l’augmentation du chômage,
-baisse des droits de ceux et
celles qui sont concerné.e.s.
Il y
a eu quelques mesurettes du gouvernement pour préserver les fins de droits à la
fin du confinement.
Elles
se sont arrêtées brutalement à la fin d’août 2021.
Les
gens ont perdu leur emploi, n’ont pas été couvert.e.s partiellement, comme les
intermittent.e.s. C’est le cas des salarié.e.s précaires.
Iels
ont reçu quelques aumônes.
La
première bataille se situe sur le terrain de l’emploi, du travail, et sur la
protection sociale.
Qui
est dans ce cas ? les intérimaires, les extra-hôteliers et hôtelières, les
conférenciers er conférencières.
Il y
a des millions de personnes qui sont dans cette alternance entre des CDD et des périodes de chômage, plutôt moins
que plus indemnisé.e.s.
Les
régimes spéciaux sont attaqués depuis longtemps. C’est encore le débat sur les
retraites.
En
2022, il y aura des prochaines négociations.
Le
gouvernement s’est arrogé le droit de prendre les intermittent.e.s du spectacle
qui seront les prochains sur la liste.
C’est
par philosophie, militantisme à la CGT, mais aussi par réalisme que les
batailles ont porté sur ces questions-là.
-------------
Chômage
Laetitia
Gomez, secrétaire générale de la CGT Intérim
Fête
de l'Humanité
09
21
Il
n’y a pas de besoin supplémentaire de salarié.e.s. Les postes et les emplois
sont créés pour être occupés continuellement par des salarié.e.s intérimaires.
Il y a environ 2,7 millions de salarié.e.s dans la branche temporaire qui
auront eu un contrat d’intérim dans l’année pour un équivalent de 780 000
temps pleins.
Donc
iels ne travaillent pas toute l’année.
Dans
l’intérim, c’est environ 580 heures pour les hommes, et 375 heures pour les
femmes, annuellement.
La
durée d’une mission est de 1,6 semaine. Il y bien un recours abusif à intérim
En
mars 2020, au début de la crise sanitaire, les entreprises se sont
arrêtées. Les salarié.e.s intérimaires
se sont retrouvée.e.s face à eux et elles-mêmes. Iels sont passé.e.s à une
indemnisation à Pôle Emploi.
Ce
n’est plus l’idée que l’on en avait dans les années 1980. Ce n’est plus un
tremplin pour l’emploi. Le ou la salarié.e doit être payé.e par la branche.
La
réforme de l’assurance-chômage est meurtrière pour les salarié.e.s.
Les
intérimaires ne sont pas dans la catégorie A, mais iels sont dans la catégorie
B et C qui explosent aujourd’hui.
Catégorie
B : durée de travail de moins de 78 h dans le mois.
Catégorie
C : durée de travail de plus de 78 h dans le mois.
La
CGT demande le retour à l’annexe 4.
----------
Chômage.
Elisabeth Borne face à la colère et aux recours des syndicats.
10 21
---------
Chômage.
Mathieu
Grégoire – Maître de Conférences en sociologie et chercheur à l’IDHES-CNRS.
Fête
de l’Humanité
09
21
L’exemple
de l’Obamacare et la santé aux USA.
Obama
a obligé tou.te.s les Américain.e.s à être assuré.e.s de la même manière, quels
que soient les antécédents médicaux.
Les
assurances privées les prenaient en compte pour calculer leur protection
sociale.
On
faisait payer davantage de cotisation à ceux et celles qui avait été malades ou
on leur offrait une couverture minimale.
Trump
a lutté contre l’Obamacare pour revenir à ce système.
Je
cite cet exemple car c’est exactement ce qui est en train de se passer en
France.
On
prend en compte les antécédents de chômage des salarié.e.s pour diminuer leurs
droits.
Si
les personnes ont été au chômage pendant un tiers pendant les derniers mois, on
leur retire un tiers de leur allocation chômage.
Dans
La Sécurité sociale française, on ne fait jamais ça. Et dans le code de la
mutualité interdit de prendre en compte les antécédents de maladie.
C’est
profondément interdit et prohibé dans le système français.
Et
c’est ce qu’on veut mettre en place aujourd’hui dans l’assurance-chômage.
Les
chômeurs- chômeuses qui travaillent.
Iels
ont explosé au cours des vingt dernières années.
En
1996, il y avait environ 500 ou 600 000 personnes dans cette situation.
Les
derniers chiffres annoncent 2 300 000 personnes.
Ca a
été multiplié par quatre.
Il y
a des chômeur-euse-s à temps complet, qui font 0 heure dans le mois. Leur
nombre n’a pas évolué. Iels sont resté.e.s à 3 000 000.
Ca a
explosé pour les intérimaires et les salarié.e.s à contrat discontinu. La
réforme cherche à remettre en cause leurs droits.
La
réforme a été un enfer.
Le
Conseil d’Etat a suspendu provisoirement la réforme, dans l’attente d’un examen
sur le fond.
Le
gouvernement depuis juin 2021 dit « Il y a des difficultés de recrutement.
Le nombre de chômeur-euse-s baisse ».
Donc
finalement, il faut faire cette réforme.
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NDLR :
j’ai féminisé les mots.
Pierre
Gardonier – Comité national des Travailleur-euse-s privé.e.s d’emploi et
Précaires de la CGT
Fête
de l’Humanité
09
21
De
novembre 2019 à août 2020, la réforme a été appliquée pour au moins une mesure.
Ca a
été l’allongement de la période de temps de travail pour pouvoir prétendre à
toucher le chômage.
C’est
le passage de quatre mois à six mois.
Le
résultat ? C’est 22 000 rejets de demande d’ouverture par mois.
22 000
travailleur-euse-s précaires ont perdu leur emploi, notamment à cause de la
crise du COVID, et sont allé-e-s à Pôle Emploi qui leur a répondu « Vous
n’avez pas 910 heures ».
Ca a
été une généralisation de la misère.
On
n’est pas indemnisé.e au titre de l’assurance-chômage pour des droits auxquels
on a cotisé.
On
est au RSA avec 530 euros par mois ou au RSS avec 505 euros par mois.
Comment
vit-on avec ça ?
« Je
cotise selon mes moyens et je reçois selon mes besoins ».
L’attaque
de la réforme est de ruiner cette idée-là.
Il faut
qu’on parle ensemble des cotisations.
Le
capital les appelle des « charges ». Il dit « Je vais augmenter
les salaires, mais en échange, je vais supprimer les charges. Je vais augmenter
votre salaire indirect. ».
Mais
le salaire indirect qui sert à financer l’assurance maladie, les hôpitaux, les
retraites, l’assurance-chômage, on l’oublie.
Ca
représente 417 milliards d’euros.
Le
capital va les retirer aux rapaces financiers tels que les complémentaires de
santé, et demain, les complémentaires d’assurance-chômage.
Ca
semble illusoire, mais demain on devra payer des mutuelles privées pour être
indemnisé.e.
On
doit rediscuter ensemble de la question de « qui gère ? ».
On
est à 280 000 radiations (à Pôle Emploi, NDLR) pour le second trimestre de
2021.
C’est
un niveau égal à celui d’avant la crise.
Pôle
Emploi fait le contrôle et les offres sur son site Internet pour 50%
mensongères et illégales. Il contrôle les chômeur-euse-s.
Le
patronat organise la précarité et le chômage pour faire pression sur l’ensemble
des salarié-e-s.
La
question de l’assurance-chômage est une question de classe que l’ensemble des
travailleur-euse-s doit prendre en main.
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«Aujourd'hui
la précarité a un sexe car les femmes y sont surreprésentées".
Par Nicolas
Gary. Martin Page et Coline Pierré, éditeurs bénévoles du
Monstrograph, n’en reviennent pas : le livre de Pauline
Harmange suscite un engouement délirant. « Il y a eu des articles
dans le Guardian, dans la presse chinoise, au Brésil. Et chaque jour
arrivent des demandes d’éditeurs et journalistes étrangers pour
lire le livre. »