Rome ?
IIIe – Ve siècle après J-C.
Verre
et feuille d’or.
Provenance :
Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon.
René
Maltête, né le 8 mai 1930 à Lamballe et mort le 28 novembre 2000 à La
Ferté-Villeneuil, est un photographe français dont la particularité est de
fixer sur sa pellicule des images insolites et humoristiques. Il a aussi publié
des recueils de poèmes
René
Maltête est né le 8 mai 1930 à Lamballe dans les Côtes d'Armor. Il
commence à prendre des photos dès l'âge de 16 ans.
René
Maltête, photographe et poête, a réalisé durant toute son existence des
milliers de photographies de situations incongrues et humoristes.
Il devient
assistant metteur en scène stagiaire aux côtés de Jacques Tati et Claude Barma
en 1950, puis membre de l’agence Gamma-Rapho en 1960.
Toute
sa vie, René Maltête s'est donné pour mission de nous faire sourire.
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L'Université de Zürich a
montré que la générosité rend les gens plus heureux, même s'ils ne sont qu'un
peu généreux. Le simple fait de se promettre d'être plus généreux suffit à
déclencher un changement dans notre cerveau qui nous rend plus heureux.
Tu sais pas quoi.
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Simone de Beauvoir : une adolescence
propice à la révolte.
(…) Pour l’écrivaine féministe,
cette entreprise de domestication s'opérait dans une prison
dorée. Elle n'en fut pas moins intolérable et conduisit la jeune fille à
la révolte et à la fuite.
Simone de Beauvoir : "Papa, disait
volontiers : "Simone a un cerveau d'homme", ou "Simone est
un homme". Pourtant, on me traitait en fille. Jacques
et ses camarades lisaient les vrais livres. Ils étaient au courant des
vrais problèmes. Ils vivaient à ciel ouvert. On me
confinait dans une nurserie. Je ne me désespérais pas. Je faisais
confiance à mon avenir par le savoir où le talent des femmes s'était taillé
leur place dans l'univers des hommes. Mais je m'impatientais de ce retard
qu'on m'imposait. Quand il m'arrivait de passer devant le collège
Stanislas, mon cœur se serrait. J'évoquais le mystère qui se célébrait
derrière ces murs. Une classe de garçons. Et je me sentais en
exil. Ils avaient pour professeurs des hommes brillants d'intelligence qui
leur livraient la connaissance dans son intacte splendeur. Mes vieilles
institutrices ne me la communiquaient qu'expurgée, affadie,
défraîchie. On me nourrissait d'ersatz et on me retenait en cage."
Un chemin vers
l’athéisme.
L'abandon de la foi catholique, pilier familial,
moral et éducatif, constituera le premier acte de rébellion dans une sorte de
conversion inversée. La rupture avec le grand créateur sera le préalable à
la propre création de la romancière.
(…) Simone de Beauvoir : "Ainsi
mes rapports avec ma famille étaient-ils devenus beaucoup moins faciles
qu'autrefois. Ma sœur ne m'idolâtrait plus sans réserve. Mon père me
trouvait laide et m'en faisait grief. Ma mère se méfiait de l'obscur
changement qu'elle devinait en moi. S'ils avaient lu dans ma tête, mes
parents m'auraient condamnée. Au lieu de me protéger, comme naguère, leur
regard me mettait en danger. Eux-mêmes, ils étaient descendus de leur
empire. Je n'en profite pas pour récuser leur jugement. Au contraire,
je me sentis doublement contestée. Je n'habitais plus un lieu privilégié
et ma perfection s'était ébréchée. J'étais incertaine de moi-même et
vulnérable. Mes rapports avec les autres devaient s'en trouver modifiés."
(…) Si la mère incarne une passion de la petite
enfance, elle laisse rapidement place au père dans le cœur de la
fille. Jugée ridicule, présentée comme soumise, portraiturée en femme
laide, elle agit plutôt en contre-exemple pour la fille se cherchant un modèle.
Simone de Beauvoir : "Ma mère ne m'a pas
détruite. Mais il y a eu une période d'adolescence avec des conflits qui
ont été assez pénibles. Dans presque tous les cas que je vois d'amies les
rapports généralement mère-fille ne sont pas bons du tout. C’est parce que
la mère tient à exercer le pouvoir sur l'enfant, tout en étant soi-disant en
amitié, en réciprocité. Ça fait une espèce de nœud, quelque chose de faux
contre lequel les filles se révoltent en général très fort. Ce qui ne rend
pas les mères heureuses."
une-enfance-d-ecrivain/une-enfance-d-ecrivain-du-dimanche-14-aout-2022
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Edvard Munch
Couples s'embrassant dans le parc
1904
Huile sur toile
Musée d'Orsay
Paris
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Henri-Edmond Cross
Douai, 1856 - Saint-Clair, 1910
Couple d'amoureux enlacés assis
Caryon noir sur papier vergé
Collection Senn
Muma
Le Havre
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Famille
"Tu autorises tes enfants à te cracher dessus, plus tard, quand tu craches sur ta famille."
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