Aux USA et en France : "T'as les moyens. T'auras tout. T'as pas les moyens? T'auras rien." "Tu veux mourir de mort violente? Tu te fais contrôler par la police." Le sexe n'est pas un "travail". Soutien aux Palestinien-nes , aux Libanais-es, aux Iranien-nes. En 1832, Jeanne DEROIN disait : "Plutôt le célibat, que l'esclavage (NDLR : du mariage)". En 2024, 1 adulte français-e sur 3 est célibataire. 634 409 vues. Google attaque mon blog en supprimant des articles. Je vais sur Qwant maintenant.
Louis
XIV est « étouffé » par Anne d’Autriche qui voulait gouverner (p 8).
Il a
manqué d’éducation dans son enfance. Il a été livré à lui-même. Il n’a pas reçu
de leçon d’histoire et sur les lois. Ca l’amène à dire des absurdités en
public. (p 12).
Pierre
de Bettencourt affirme qu’Anne d’Autriche était la maîtresse de Richelieu. (p
158).
Il
rappelle que les châteaux du Louvre, de Fontainebleau et de
Saint-Germain-en-Laye n’ont pas été construits par les Bourbons, contrairement
au château de Versailles. (p 158). Fouquet résistera pendant vingt ans dans sa
prison, à Louis XIV. (p 159).
Les
Français-es ont donné la vie de leurs fils pour des guerres sans objet. (p
157).
Tous
les matins, les tambours et les hautbois jouaient sous sa fenêtre, à son
réveil. Pendant son dîner, 24 violonistes de l’antichambre jouaient. (p 107).
Les
ministres :
Ses
ministres flattaient sa vanité et son orgueil. Ils le poussaient sur les
détails quand ils ne pensaient qu’à leurs propres intérêts. (P 14).
Pendant
les audiences, Louis XIV se laissait influencer par le dernier quémandeur. Il
se ralliait à sa demande. Du coup, les ministres raréfient les audiences. (p
16).
Au
début du règne, ses ministres étaient à la hauteur. Mais au fil du temps, Louis
XIV a perdu un entourage fiable et son despotisme lui a fait faire des erreurs.
Il bénéficie d’un réseau d’espions qui l’informent sur tout, parfois
injustement. Puis, il cesse de changer d’avis. (p 17).
Madame
de Maintenon, dévote, va le couper des hommes de valeur. Elle exercera son
pouvoir sur lui pendant trente ans. (p 165).
Chasse
à courre.
Pendant
une chasse, il est en calèche, ayant eu le bras cassé en courant à
Fontainebleau, après la mort de la reine, sa mère. (p 34).
Ses
postillons avaient entre 9 et 15 ans. Louis XIV leur donnait ses ordres. (p
34).
Une
fois par semaine, parfois plusieurs fois, il participe aux chasses à courre,
avec les meutes après le cerf, à Versailles, Marly, Fontainebleau. (p 85).
Ses
amours :
Louis
XIV, jeune, s’est lassé de « cueillir des faveurs passagères ». (p
42). Deux maîtresses vont compter : La maréchale de Rochefort et Madame de
Soubise qui saura le tenir à distance devant tout le monde. (p 47).
La
reine morganatique, Madame de Maintenon, avait affaire, le plus souvent, avec
les ministres de la guerre et des finances. (p 63).
La
France fera la guerre à l’Espagne pendant 14 ans, et à l’Europe pendant 30 ans.
Quatre
millions de Français vont mourir de famine ou sur les champs de bataille, sur
les 20 millions d’habitant-es. (Ndlr : soit 1/5e). (p 164).
Les
violences envers les femmes :
Monsieur
le Prince, dans son domaine de Chantilly, battait sa femme à coups de pieds et
de poings. Pendant quinze jours, il l’emmène en carrosse, la fait descendre, et
revenir à pied. (p 132).
Sa
fin de vie :
Il
n’avait plus de dents depuis longtemps et ne mangeait plus que la mie du pain,
des hachis fort clairs et des œufs, et buvait des potages. (p 103).
Le
Duc de Maine, par ambition, abuse de la faiblesse de Louis XIV sur son lit de
mort. Il rajoute un codicille pour pouvoir diriger la maison militaire du Roi.
(p 108).
Jusqu’à
ses sept ans, il a été élevé par les femmes qui l’endormaient en lui racontant
« Peau d’âne ». (page 35).
NDLR :
était-il le fils de Louis XIII ou de Mazarin ? La Cour était jalouse de
Mazarin. (page 36).
En
1643, louis XIV attrape la petite vérole. Beaucoup d’enfants en mouraient.
(page 44).
La petite vérole.
"Il a attrapé la petite vérole. Il n'en est pas mort. Mais, il a conservé des traces sur la peau de son visage."
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Mazarin
a oublié l’éducation de Louis XIV :
ses draps étaient troués et le linge, peu entretenu, se transformait en
guenilles. (page 44).
Le 5
janvier 1649, sa famille fuit Paris pour se réfugier à Saint-Germain. C’est le
début de la Fronde. Louis XIV a onze ans. Il le vit comme une impuissance et un
abaissement. Il est humilié et honteux. Il n’a plus confiance en ses parents. Louis
XIII est nié par son fils. (page 173).Il devient méfiant envers les princes et
les magistrats. Il apprend à dissimuler ses émotions. (page 55).Il cache sa haine à sa majorité, le sept
septembre 1651. (page 59).
En
1651, Condé est emprisonné au Havre. La Fronde veut chasser Mazarin de Paris.
Il libère Condé pour semer la zizanie entre les chefs. (page 57). Mazarin, pour
le meilleur et pour le pire, « en se servant, avait bien servi ».
(page 104).
Après
Marie Mancini, Louis XIV sépare l’amour et la politique. Il refusera les
souffrances de l’amour. Il traitera ses maîtresses avec dureté, voir avec un
cynisme déconcertant. (page 93).
Louis
XIV n’aimait pas les femmes malades. Mademoiselle de Fontanges* mourut de
maladie à vingt ans.
Louis
XIV use d’agents secrets et lance des rumeurs en Franche-Comté, en 1666. (page
145). Il avait des talents militaires contestables, et il était un mauvais
gestionnaire du royaume. Son sens de la diplomatie allait dans le sens de
l’histoire. ** (page 249). Louis XIV se croyait invincible et son armée connut
la débâcle en Allemagne. Ses généraux étaient mal préparés. (page 265). En
1713, Louis XIV s’entête, même en cas de reversmilitaire. Il a perdu son rêve de domination de l’Europe, tout comme le
fera Napoléon plus tard. Mais il rayonne intellectuellement et artistiquement.
(page 295).
Ses
dragonnades contre les protestant-es ont fait fuir, selon les estimations de
Vauban, 8 000 sujets emportant 300 millions de livres, 8 000 matelots qui sont
allés à l’ennemi, 600 officiers, 10 0000 soldats ainsi que l’élite des
manufacturiers. (page 201).
Louis
XIV a ruiné la noblesse de peur qu’elle ne complote dans ses riches châteaux.
Enfermé à Versailles, il s’est coupé de son peuple. (page 245). Louis XIV est
devenu le roi de Versailles, tout en se disant roi des Français-es. Il était
inconscient de ses lacunes, surtout après 1700. (page 256).
Anne
d’Autriche. Sa mère.
Elle
était peu instruite, mais bienveillante et attentive à la religion. (page 37).
Au
petit-déjeuner, elle se levait vers midi, elle mangeait du bouillon, des
côtelettes, des saucisses. (page 71).
Marie
Thérèse d’Autriche***. Sa femme.
Il
pleura sa femme, Marie-Thérèse, à sa mort. Il fut triste pour la première fois.
Elle lui avait donné six enfants, mais cinq moururent en bas âge. Elle n’avait
pas le « sang tout net ». (page 191).NDLR : ça veut dire
quoi ?**** Elle était paresseuse et pas intelligente. (page 210). Elle
était indolente. (page 242). NDLR : quel horrible portrait !
François
1er voulait être le premier gentilhomme du royaume, Henri IV, le
plus populaire des rois, Louis XIII, le roi soldat, et Louis XIV, le roi des
rois. (page 170).
Entrée de Henri IV à Paris en 1594.
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Arts :
Sous
Louis XIII : Corneille, Pascal, Descartes, Poussin, Lesueur, Puget.
Sous
Louis XIV : Racine, La Fontaine, Bossué, madame de Sévigné. (page 170).
Molière
dut faire relâche le soir de l’exécution de la Voisin, par faute de spectateurs
et de spectatrices, le 22 février 1680.
Racine
a été accusé d’avoir empoisonné sa maîtresse, la Duparc. (page 188). (5)
Fouquet.
Il
s’est vu premier ministre. Il fonça dans le piège tendu par Louis XIV. Il
vendit sa charge de procureur qui le protégeait d’un procès. (6) Cynique,
amateur d’art, il manquait de psychologie pour succéder à Mazarin. Il a pêché
par excès d’orgueil. Il n’a pas surveillé les faits et gestes de Colbert. (page
115).
Colbert.
Il
développe les ports en 1670 : Le Havre, Brest, Toulon, Dunkerque,
Rochefort, Lorient. (page 158).
Madame
de Maintenon.
Madame
Scarron était sage et docile. Elle consolait le roi après les scènes de ménage
avec madame de Montespan, sa patronne. (page 186).
Madame
Scarron a été amie avec madame de Scudéry (7) et madame de Sévigné. (page 191).
Louis
XIV appréciait qu’elle vienne de nulle part (du bas monde, pas de l’aristocratie).
En
1709, la France connut un grand gel pendant dix-neuf jours, puis le grand froid
s’étendit jusqu’en mars, provoquant la misère. (page 278). (8)
1789
sera la seconde Fronde, gagnante, préparée dans les Salons parisiens pendant le
siècle des Lumières.
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*
Marie-Angélique de Scorailles (ou d'Escorailles) de
Roussille, duchesse de Fontanges, née le 27 juillet 1661 et morte le 28 juin 1681, est une
favorite de Louis XIV. (Wikipédia).
Mme de Fontanges, dernière maîtresse de Louis XIV, meurt à Port-Royal à l'âge
de 20 ans, des suites d'une fausse-couche, le 28 juin 1681. (Anecdotrip).
**
Par la diplomatie et la guerre, Louis XIV affirme sa puissance en particulier contre la maison de
Habsbourg, dont les possessions encerclent la France. (Wikipédia).
Pourquoi Louis XIV a marqué l'histoire ?
Le règne
de Louis XIV reste marqué par l'image
d'un roi absolu et d'un État puissant, donnant à cette période le nom du
« Grand Siècle ». Investi très jeune dans ses fonctions, éduqué par le cardinal
Mazarin, le Roi-Soleil incarne les principes de l'absolutisme. (Château de
Versailles).
***
Marie-Thérèse d’Autriche, née
le 10 septembre 1638 à l'Escurial, et morte le 30 juillet 1683 à Versailles,
est infante d'Espagne, infante de Portugal et archiduchesse d'Autriche. Par son
mariage avec Louis XIV, elle devient reine de France et de Navarre. (Wikipédia).
En 1660, suite au traité des
Pyrénées, elle épouse Louis XIV à Saint-Jean-de-Luz, mariage qui scelle la
réconciliation entre la France et l'Espagne. Décrite comme timide
et effacée, la reine accompagne le roi dans tous ses
déplacements officiels.
Décrite comme timide
et effacée, la reine accompagne le roi dans tous ses
déplacements officiels. Timide, patiente, naïve, douce et très pieuse, elle
reste à l'écart du monde de la Cour, ayant des difficultés à parler le
français. Elle s'entoure surtout de suivantes espagnoles.
(Château de Versailles).
****
Liens du sang et enfants ne font pas bon ménage. Marie-Thérèse et Louis XIV sont double cousins germains. Ils vont
payer le prix fort. (Plume d’histoire).
(5)
Il fut même question un moment d'incarcérer le poète
Jean Racine, soupçonné d'avoir supprimé sa maîtresse, la comédienne Mademoiselle Du Parc.(National geographic).
Racine eût refusé une deuxième paternité. Ou alors
il s'agit d'un accident et Racine n'eût pas privé sa maîtresse des secours d'une sage-femme. (jstor).
En décembre 1668, Marquise Du Parc meurt des suites d'une fausse couche ou d'un
avortement, à 35 ans. (Siefar).
Marquise-Thérèse de Gorla, dite MlleDu Parc ou Marquise Du Parc, est une comédienne française née en 1633 et morte à Paris
le 11 décembre 1668. (Wikipédia).
Dix ans plus tard il sera accusé par La Voisin, la célèbre empoisonneuse, d'avoir empoisonné sa maîtresse par jalousie. (Theatre on line).
(6)
Deux éléments font obstacle à la chute du surintendant
: par sa charge de procureur général, Fouquet n'est justiciable que devant le Parlement, qu'il contrôle. (Wikipédia).
Pourquoi vendit-il sa charge de procureur général au Parlement de Paris qui le rendait justiciable du seul Parlement ? Le sentiment
d'être inatteignable. (Anne de Caumont la Force).
Fouquet ne devint une victime que plus tard, pendant
son procès où il se défendit pied à pied
contre les accusations improbables. (Canal Académies).
(7)
C'était une amie de la femme de Louis XIV. VRAI. Une amie très chère de Madeleine de Scudéry s'appelait Françoise Scarron. (Paris Normandie).
(8)
L'hiver de 1709, appelé grand hiver de 1709, est un épisode de froid intense en Europe qui marqua
durablement les esprits car il provoqua une crise. (Wikipédia).
Durant l'hiver 1709, la France subit une vague de froid sans précédent. Les victimes
meurent par milliers parmi le peuple affamé. (Histoire et civilisation).
Le froid extrême provoqua des pénuries alimentaires
qui entraînèrent la mort de centaines de milliers de personnes rien qu'en France. (National geographic).
Tout commença le 9 janvier 1709 par une bise glaciale venant du nord. Trois heures plus
tard la vague polaire atteignit Versailles. (shcb 77).
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Révolte des pions contre le roi et la reine.
Est-ce le début d'une révolution ?
-------
Les plus vieux me détestaient car j'étais la chouchoute.
Ca veut dire quoi?
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Révolution française
« Où sont passées les femmes ? »
M Schwartz et E Valentin
C Pochetat
O de Gouges
R Audu
T
de Méricourt
P
Léon.
Les femmes dans
la Révolution française »,
documentaire réalisé par Émilie Valentin et
Mathieu Schwartz.
Elles s'appellent Théroigne de Méricourt, Pauline Léon, Louise de Kéralio ou
Reine Audu. Leurs
noms ne vous disent rien ?
(Le Parisien).
Le récit, porté par la voix de Romane Bohringer, suit
le chemin de plusieurs révolutionnaires de sexe féminin, Reine Audu, Catherine Pochetat.
C'est Olympe de Gouges, guillotinée. C'est Reine Audu, curieusement « morte folle à
l'hôpital». Théroigne de Méricourt internée de force.
(Press reader).
L'importance des femmes dans le combat révolutionnaire a longtemps été
ignorée, voire effacée. (Les Docus).
Longtemps bafoué, le rôle des femmes dans la Révolution française est
désormais peu à peu réhabilité. (Télé 2 semaines).
Quelle est la place des femmes dans la
Révolution française ?
Malgré leur rôle actif dans les premières
journées révolutionnaires, elles ne sont ni dans le peuple armé, c'est-à-dire
la garde nationale, ni dans le peuple délibérant, c'est-à-dire l'assemblée
sectionnaire. En outre, elles sont exclues des associations révolutionnaires
qui dirigent les évènements. (Wikipedia).
Le film évoque aussi la
journaliste républicaine Louise-Félicité de Keralio, la soldate Catherine
Pochetat, ou encore Pauline Léon. (Beaux-Arts).
Catherine
Pochetat, née le 21 janvier 1770
à Epoissotte (Côte-d'Or) et morte en 1828, est une femme soldat s'étant battue
dans les armées révolutionnaires. (Wikipedia).
Née en 1768 de parents
marchands de chocolat, Pauline Léon avait
déjà une vie révolutionnaire bien remplie. (Open edition journals).
Les
perruquiers mettaient du saindoux sur le crâne rasé pour éviter les irritations
et les parasites sous les perruques (p 24).
Les
perruques pesaient plus d’un kilo, sans compter le poids du chapeau (p 16).
Les
perruques étaient saupoudrées de poudre de fève (p 71).
Montespan
reçoit sur sa perruque la cire qui dégouline et déborde des coupelles du lustre
du théâtre. Molière se moque de lui dans son « Amphitryon », en 1668.
Racine
dans sa comédie « Esther » raconte la chute de la Montespan et la
montée de la Maintenon (p 276).
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Dans la mythologie grecque, Amphitryon est le fils du
roi de Tirynthe Alcée, l’époux d’Alcmène et le père d’Iphiclès.
Amphitryon est une comédie de Molière en trois actes
et en vers, représentée pour la première fois au théâtre du Palais-Royal le 13
janvier 1668. Le 16 janvier, elle est jouée aux Tuileries devant Louis XIV. Le
succès est immédiat ; la pièce sera jouée vingt-neuf fois jusqu'à Pâques 1668.
Qui est Sosie dans Amphitryon ?
Mais Mercure se trouve être lui-même le
double de Jupiter. Ce dernier est le sosie d'Amphitryon, qui lui-même
devient le double de Sosie. Amphitryon et Sosie sont alors égaux face à
l'imposture des Dieux.
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Esther est une tragédie de Jean Racine, en trois actes et en vers
avec chœurs. Elle est représentée pour la première fois le 26 janvier 1689 à
Saint-Cyr.
Quel est le sujet d'Esther ?
Le sujet d'Esther est la délivrance
des juifs qui étaient restés à Babylone après la captivité.
Pourquoi Jean Racine a écrit Esther ?
Il y revient en 1689 avec Esther, pièce
commandée par madame de Maintenon, qui lui demande d'écrire sur « quelque sujet
de piété et de morale, une espèce de poème où le chant fût mêlé avec le récit
». Pour répondre à cette invitation royale, Racine choisit de s'inspirer
d'un thème biblique issu du Livre d'Esther.
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« Le Montespan » au théâtre
Jean Teulé par Etienne Launay.
La Marseillaise
Nous connaissons tous la favorite du Roi Soleil Madame de Montespan mais qu'en est -il de son époux Louis-Henri de Pardaillan. (Critique théâtre Clau).
En 1663, Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan, et la charmante Françoise de Rochechouart, tombent fous d'amour et se marient. (Théâtre contemporain).
Qui est le mari de la Montespan ?
Louis Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan et d'Antin, seigneur d'Épernon, est un gentilhomme français né en 1640 et mort le 1er décembre 1691. Marié à Madame de Montespan, il est aussi un « chevalier d'honneur » de Madame, duchesse d'Orléans. (Wikipédia).
Librairie
Générale Française, 1999 pour cette édition.
Anonyme
en 1678.
Introduction
de Philippe Sellier.
C’est
un roman d’analyse qui présente une nouvelle forme littéraire. Il fallait une
grande maturité pour imaginer, en tant que jeune femme, tous les aléas futurs
de l’amour qui l’amèneront à y renoncer. Son destin de femme malheureuse en
amour lui pèsera considérablement puisque le désespoir ne lui portera pas chance.
Elle vivra une vie courte et calme après
la tempête. Renoncer à son amour lui aura demandé beaucoup d’énergie. Elle a
aussi souffert de la jalousie qui est la pire des maladies (p 230). Les
procédés utilisés par monsieur de Nemours la décevront énormément : écoute
de conversation en étant caché dans les buissons, calomnie de son mari, et mort
de celui-ci, son protecteur. Monsieur de Nemours nous est présenté comme quelqu’un
d’égoïste : il ne parle que de « son » bonheur quand elle se
refuse à lui (p 232). Au début du roman, ses amours volages nous sont décrites
au sein de la Cour de France.
Tous
les acteurs de ce roman mentent à eux-mêmes et aux autres. Il faut trouver des
excuses valables pour se retirer, s’isoler, se cacher, cacher ses émotions ou
son émoi, éviter telle ou telle personne, se soustraire à une obligation. Les
logis lointains servent d’abri momentané. La maladie sert d’excuse. La vue est
considérée comme un organe froid, le langage comme un organe de distanciation (p 31). Des rencontres sont
élaborées dans les cachotteries. (p 222) Tout le monde cherche à savoir si les
prétextes d’éloignement sont sincères ou pas. Iels s’occupent à rechercher la « vérité ».
Les bruits de Cour occupent tout l’espace sonore. Tout est calculé :
peut-on voir une personne sans amener à faire croire que l’on est en « commerce »
avec lui ou elle ? Des enquêtes sont menées pour connaître l’autrice d’une
lettre non signée, tombée par inadvertance d’une poche de veste, et lue par de
nombreuses personnes.
Quelle
imagination !
Iels
doivent user de persuasion et d’accent de vérité et de sincérité pour
convaincre un jaloux.
Quelle
énergie !
Une
difficulté du roman est l’usage de plusieurs noms de famille pour la même
personne. On y rencontre, entre autres, Marie Stuart (= reine Dauphine*), le Duc
de Guise, Catherine de Médicis (= reine), Henri II, Diane de Poitiers (=
duchesse de Valentinois), Anne Boleyn,
le Duc de Nemours (= Jacques de Savoie).
-------------
*
Bartholomeus van der Helst
1613 - 1670
Marie Stuart, princesse d'Orange et veuve de Guillaume II. Elle est l'arrière petite-fille de Marie Stuart, reine d'Ecosse.
1652
Huile sur toile.
Amsterdam
Rijksmuseum
Le blanc est la couleur du deuil pour les personnes de rang royal. Dès ses 19 ans, Marie était veuve. Son mari était décédé de la variole. Elle tient une orange dan sa main.
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Marie de Lorraine
Reine d'Ecosse
Duchesse de Longueville
Décédée en 1560
Eu
Château Musée Louis-Philippe
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Marie de Guise, née le 22 novembre 1515 à Bar-le-Duc et morte le 11 juin 1560, fut duchesse consort de Longueville puis reine consort et régente d'Écosse.
Mariée à Louis II d'Orléans, duc de Longueville, puis à Jacques V,
roi d'Écosse.
Sœur d'Henri de Guise et du cardinal de Lorraine, veuve de Louis II
d'Orléans, duc de Longueville, Marie de Guise épouse en 1538 Jacques V d'Écosse .
Elle est la mère de Marie Stuart, reine d'Ecosse, et a servi comme
régente de l'Ecosse au nom de sa fille de 1554 à 1560.
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Marie Stuart
Décédée en 1587
Eu
Château Musée Louis-Philippe
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Marie Stuart
Dol-de-Bretagne
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Marie Stuart - François II
Sceau
Dol-de-Bretagne
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Le
roman est dans la lignée de Marie de France* et de mademoiselle de Gournay. Mais
ces voix féminines étaient rares et exceptionnelles. Marguerite de Navarre s’était
distinguée avec « L’Heptaméron » à partir de 1559.
Marguerite de Navarre
Ecole française
16e
François Rabelais
Maison natale "La Devinière"
Elle était la soeur de François 1er. Pendant le désastre de Pavie, elle détient un rôle politique important (1525). Elle est protectrice des arts et des lettres et est ouverte aux idées nouvelles. Elle correspond avec des humanistes: Lefèvre d'Etaples, Clément Marot*, Etienne Dolet. Rabelais lui dédicace le "Tiers Livre" (1546).
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Tenue de noble française, germanique et anglaise.
1525
16e siècle
Abbaye de Graville
Le Havre
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*
Clément Marot.
Poète huguenot.
L'accord du participe passé avec l'auxiliaire avoir nous vient d'Italie.
Corneille, Racine, Vaugelas l'acceptent.
Voltaire, non.
L'Humanité. 10 21
NDLR: Peut-on envisager de l'enlever pour simplifier ?
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Le mythe de
Tristan et Iseut est source d’inspiration et madame de La Fayette s’appuie sur
l’opposition entre l’harmonie et le compagnonnage des époux dans le cadre du
mariage fondé sur une parole donnée et l’ouragan d’une passion amoureuse pour
quelqu’un d’autre qui pousse à l’adultère et à l’illusion. (p 11)
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Ce
sont les écrits de mademoiselle de Scudéry qui marqueront de son
empreinte ce roman.
Vers
1640 – 1660, surgit une génération de jeunes femmes brillantes qui deviendront
des animatrices de salon. Parmi elles, mademoiselle de Scudéry animait des
conversations et écrivait des romans. Madame de La Fayette partagera les mêmes
idéaux qu’elle (p 18).
« Si
j’inventais une histoire, il me semble que je ferais les choses bien plus
parfaites qu’elles ne sont. En effet, toutes les femmes seraient admirablement
belles ; tous les hommes seraient aussi vaillants qu’Hector. »
Mademoiselle
de Scudéry.
Madeleine de Scudéry
"Madgelaine de Scuderi surnommée La Sapho, de son siècle, elle fut de l'Académie de Ricourati de Padoue et mourut à Paris le 2 juin 1701.
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Dans
« Clélie », mademoiselle de Scudéry avait décrit l’avènement de la
République romaine (p 12). En 1654, mademoiselle
de Scudéry publie « La carte de Tendre ». C’est une représentation
cartographique de la pratique amoureuse, publiée dans le roman de « Clélie ».
Les sentiments
constituent une géographie.
Le
point de départ est une « Nouvelle amitié ». De là vont découler
trois chemins possibles qui iront vers « Tendre-sur-Inclination »,
ou bien vers « Tendre-sur-Estime » ou encore vers « Tendre-sur-Reconnaissance ».
Le
Respect conduit à « Tendre-sur-Estime ». La cour qu’un homme fait à une femme doit être élégante, galante et
raffinée. (p 111)
La « Soumission »
et les « Petits soins » sont deux étapes vers « Tendre-sur-Reconnaissance ».
(p 143)
Si l’on
dépasse la simple tendresse, on tombe dans la « Mer dangereuse » et l’on
échoue sur des « Terres inconnues ». Pour les Précieuses, la passion amoureuse est
synonyme de souffrance et folie. (p 66 – 67)
Le
village « d’Indiscrétion » emmène droit vers la « Mer d’Inimitié ».
Garder un secret est une qualité dans les relations amoureuses. Parler est une
faute impardonnable. (p 137) La médiocrité et un fond de vulgarité apparaissent
ainsi sous le brillant de monsieur de Nemours qui n’hésite pas à calomnier son
concurrent, le Prince de Clèves, pour conquérir sa femme. (p 184).
La « Légèreté »
achemine vers le « Lac d’Indifférence ». (p 157)
Dans
« Clélie », Plotine dit :
« J’aime
la joie, le repos et la gloire, et je les veux conserver toute ma vie… Je ne
veux aimer que la gloire, mes amis et moi… Je m’aime trop pour vous aimer. »
(p 157)
En
1667, mademoiselle de Scudéry écrit dans « Mathilde » :
Elle
rêve de « se tirer du commun des femmes, qui sont d’ordinaire plus
considérées pour les enfants qu’elles donnent dans leurs familles que pour leur
propre mérite. »
Mademoiselle
de Scudéry s’offusque aussi des « mauvais galants ». et de la montée de la « galanterie noire » prônée par les
hommes contre la « galanterie blanche » qui vantait les femmes accomplies, raffinées
et distinguées. (p 19). Les Précieuses n’aiment pas la gauloiserie qui ne s’embarrasse
pas de longs préliminaires. (p 111)
Mademoiselle de Scudéry se pose deux questions qui
traversent ses romans :
-existe-t-il
un amour pur, dénué d’ambition et d’intérêt ?
-la constance en amour est-elle un leurre ?
Mademoiselle de Scudéry a créé des nouveaux mots en
utilisant les adjectifs à préfixe « in -» ou les adverbes à suffixe «-ment » :
par exemple : incomparable, attachement. Le terme « rêverie »
prend une place positive et non plus uniquement "le délire d’un.e malade". (p 31).
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*
Marie de France (1154 - 1189) est une poétesse de la «
Renaissance du XII siècle », la première femme de lettres en Occident à écrire
en langue vulgaire.
Marie de France est une poétesse de la « Renaissance
du XIIᵉ siècle », la première femme de lettres en Occident à écrire en langue
vulgaire. Elle appartient à la seconde génération des auteurs qui ont inventé
l'amour courtois.
Elle écrivit l'adaptation en langue d’oil des légendes
bretonnes ou matière de Bretagne.
Elle écrit elle-même dans l'épilogue de ses Fables : «
Marie ai num, si sui de France » (J'ai pour nom Marie et je suis de France).
Vivant en Angleterre, liée à la cour d'Henri II
Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine – ses Lais sont dédiés à un roi, sans
doute Henri II –, elle fut peut-être abbesse du monastère de Reading *ou de
Barking.
Les Lais (1160-1175) se composent de douze courts
récits en octosyllabes à rimes plates, de dimensions variables (118 vers pour
le Lai du Chèvrefeuille et 1184 vers pour Eliaduc). Ils sont aux romans bretons
ce que seront plus tard les nouvelles par rapport aux romans.
L'amour, le plus souvent en marge de la société (neuf
des douze lais racontent des amours adultères), est le sujet principal du recueil.
Le Lai du chèvrefeuille, se rapporte ainsi à
l'histoire de Tristan et Iseut.
La structure et les formules d'introduction et de
conclusion caractérisent un genre particulier de récit bref, dérivant, par
l'intermédiaire de conteurs bretons, de traditions celtiques et de sources
folkloriques diverses. Mais Marie s'est inspirée aussi d'Ovide, de l'Eneas, du Brut de Wace et de Tristan.
Outre les Lais, Marie de France est l'auteur de
l'Ysopet, première adaptation en français des fables d'Ésope, composé entre
1167 et 1189. Les fables proviendraient du Romulus Nilantinus, de l'Antiquité et du fonds populaire et
folklorique. Par le biais des animaux, elles montrent l'homme concerné par les
aléas de la vie féodale et sont le support d'une morale exprimée avec force.
Enfin, Marie traduisit en 2 300 octosyllabes le traité
latin d'Henri de Saltrey, l'Espurgatoire Saint Patrice (apr. 1189).
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Amour
– Page 12 :
Il
raconte dans ce livre son « parcours du Tendre ».
C’est
un hommage à Mademoiselle de Scudéry.
Sim.
Elles sont chouettes mes femmes.
Editions Flammarion – 1986.
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Quelques abbesses de l'abbaye royale de Fontevraud:
De 1491 à 1534.
Renée de Bourbon
Abbesse et Grande Prieure
L'agonie au jardin
Fontevraud
Abbaye royale
Renée de Bourbon-Vendôme est né(e) mai 1468, fille de Jean de Bourbon-Vendôme et Isabelle de Beauvau.
Renée de Bourbon-Vendôme meurt à l'abbaye de Fontevraud le 8 novembre 1534.
Elle est d'une grande intelligence et d'une grande volonté.
27e abbesse.
Elle est connue également sous les appellations porte du tour ou porte d’en bas.
Abbesse de la Trinité de Caen.
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De 1534 à 1575.
Louise de Bourbon
Abbesse
Fontevraud
Abbaye royale
Louise de Bourbon
21 septembre 1575
28e abbesse de 1534 à 1575.
Elle donna son "Livre d’heures » à sa nièce Marie Stuart.
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Autour des années 1547.
Madeleine de Bourbon-Vendôme
Religieuse puis Abbesse de Poitiers
Dans "La Flagellation"
Fontevraud
Abbaye royale
Madeleine de Bourbon-Vendôme*.
Née le 3 février 1521 - château de La Fère, La Fère, Aisne, France
Décédée le 22 février 1569 - monastère de Prouilhe, Fanjeaux, Aude, France, à l'âge de 48 ans
Religieuse de Fontevraud à l’origine, et plus tard Abbesse de l’Abbaye Sainte Croix de Poitiers.
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NDLR: je ne sais pas si c'est la même famille, mais le lien me plaît.
Raphaël Meyssan
"Chute de la colonne Vendôme"
Fête de l'Humanité 2021
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De 1637 à 1670
Jeanne Baptiste de Bourbon
Abbesse
Fontevraud
Abbaye royale
Jeanne-Baptiste de Bourbon. Jeanne–Baptiste de Bourbon, née le 11 janvier 1608 et morte le 16 janvier 1670, fut la trente-et-unième abbesse de Fontevraud. Fille du roi Henri IV, elle est une sœur du roi Louis XIII et une tante du roi Louis XIV.
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De 1670 à 1704.
Marie Magdelaine Gabrielle de Rochechouart.
Fontevraud
Abbaye royale
Marie-Madeleine de Rochechouart
1645 - 1704
Marie-Madeleine
Gabrielle Adélaïde de Rochechouart de Mortemart, née en 1645 et décédée le 15
août 1704, abbesse de l'abbaye de Fontevraud, Maison-mère de l’Ordre de
Fontevraud fut une personnalité influente de la communauté intellectuelle du
XVIIᵉ siècle.
32e abbesses de l’ordre.
Dite la Reine des Abbesses.
Gabrielle de Rochechouart de Mortemart avait fui les grandeurs. Le
16 août 1670, Louis XIV la nomme à la tête de l'abbaye.
Elle est la soeur de Madame de Montespan.
L'abbesse Marie-Madeleine-Gabrielle de Rochechouart de Mortemart meurt en 1704 et sa soeur, Madame de Montespan, en 1707.
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Françoise-Marie de Bourbon
1677 - 1749
Fontevraud
Abbaye royale
Françoise-Marie de Bourbon
1677 - 1749
Françoise-Marie de Bourbon, dite « la Seconde Mademoiselle de Blois », née le 4 mai 1677, au château de Maintenon, morte le 1ᵉʳ février 1749, à Saint-Cloud, fille légitimée que Louis XIV eut secrètement avec marquise de Montespan, elle fut duchesse de Chartres et duchesse d’Orléans par son mariage avec Philippe d’Orléans, futur régent.
Françoise Marie de Bourbon, légitimée de France est la plus jeune fille illégitime de Louis XIV et de sa maîtresse en titre, Françoise-Athénaïs de Rochechouart, marquise de Montespan.
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De 1704 à 1742
Louise-Françoise de Rochechouart
L'agonie au jardin
Abbesse
Fontevraud
Abbaye royale
Louise-Françoise de Rochechouart.
1664 – 1742
33e abbesse de Fontevraud.
Fille du duc du Maine et de Louise-Bénédicte de Bourbon, elle était une petite-fille de Louis XIV et de sa maîtresse Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart,
Louise-Françoise, née en 1664, est décédée le 16 février 1742 à Fontevrault à l’âge de 78 ans.
L’abbé de Rochechouart, vicaire général de l’archevêché de Rouen, est nommé à l’évêché de Laon. (1er Juillet)
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Marie Gabrielle Eléonore de Bourbon
Fille aînée de Louis 1er de Bourbon
La Cène
Fontevraud
Abbaye royale
Marie Anne Gabrielle Éléonore de Bourbon-Condé (1690-1760) était une princesse du sang et abbesse de Saint-Antoine-des-Champs.
Elle est une petite-fille de Louis XIV par sa mère.
Elle est décédée à l’âge de 69 ans.
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De 1765 à 1792
Julie-Gillette Pardaillan de Gondrin
Fontevraud
Abbaye royale
Julie-Gillette Pardaillan de Gondrin
1725 - 1797
Les Pardaillan de Gondrin sont une importante famille de l'Ancien Régime, originaire de Gascogne.
36e abbesse.
Elle s’enfuit de l’abbaye déguisée en paysanne, en 1792.Elle gagne Angers et se réfugie à Paris.
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« Le secret d’une vie bien
remplie est de vivre et de frayer avec les autres comme si demain ils
risquaient de ne plus être là comme si vous risquiez de ne pas être là. Cela
élimine le vice des tergiversations, le péché de remettre à plus tard, les
communions manquées »
Anaïs Nin
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❝Vous
ne pouvez pas sauver les gens, vous ne pouvez que les aimer.❞
Anaïs Nin
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Portrait de femmes de notre "Matrimoine" par
Jacqueline Hennegrave.
(…) Nous présentons Madame de La
Fayette (1634-1693) Femme de Lettres du XVIIème siècle, autrice du chef
d'oeuvre "La princesse de Clèves" paru en 1678.
Marie Stuart, princesse d'Orange et femme de Guillaume II
Amsterdam
Rijskmuseum
Le blanc est la couleur royale de deuil. Marie est femme de roi à l’âge de 19 ans. Son mari, William II, mourut en 1650. Deux ans plus tard, elle se fait peindre en tant que princesse d’Orange, en tenant une dans sa main. Derrière, à gauche, on voit une porte de La Hague.
Louis Gabriel Eugène Isabey
1803 - 1886
L'arrivée de Marie Stuart
Lille
Musée des Beaux Arts
NDLR : je l’ai choisie car elle ne devait pas être seule.
Peintre de « style troubadour », il est le fils du miniaturiste et portraitiste Jean-Baptiste Isabey.
Elevée à la cour des Ducs de Guise, Marie Stuart épouse à quinze ans François II, futur roi de France.
Veuve, elle regagne l’Ecosse, pour succéder à son père, le roi Jacques V.
Marie Stuart
Blois
Marie Stuart
1587
Eu
Château Musée Louis-Philippe
Marie Stuart
Marie 1ere d'Ecosse
Stéphane Foenkinos
« Adieu France, adieu mes beaux jours ».
Marie Stuart
Marie 1ere d'Ecosse
Stéphane Foenkinos
« J’ai le corps d’une pauvre et faible femme, mais j’ai le cœur et les tripes d’un roi ».
Francesco Hayez
1791 - 1882
Marie Stuart protestant de son innocence à la lecture de sa condamnation à mort
1832
Huile sur toile
Paris
Musée du Louvre
La reine d’Ecosse fut décapitée en 1587, accusée de complot contre sa rivale politique, la reine Elisabeth 1ère d’Angleterre.
L’épisode est peint comme une scène de théâtre. Friedrich von Schiller a créé un drame en 1800.
Marie Stuart, reine de France et reine d’Ecosse, en costume de deuil
Vers 1560
Atelier de François Clouet
Huile sur bois.
Paris
Musée Carnavalet
François Clouet était un peintre favori de la maison des Valois.
Le blanc est la couleur royale de deuil. Elle porte le deuil des Reines de France.
Elevée en France, Marie devint reine d’Ecosse quand elle avait six jours.
Elle épouse François II en 1558.
La mort d’Henri II en 1560 précipite son retour en Ecosse.
Accusée de complot, elle est assassinée à Fotheringhay, en Angleterre, sur ordre de sa cousine Elisabeth 1ère, en 1587.
Marie Stuart
Dol-de-Bretagne
Marie Stuart
François II
Sceau
1559
Archives nationales
« François et Marie, par la grâce de Dieu, rois de France, d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande ».
Dol-de-Bretagne
NDLR : rien que ça !
Marie Stuart
Dol-de-Bretagne
Marie Stuart
Paris
Jardin du Luxembourg
Marie Stuart
En Grande-Bretagne.
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Palestine
Stefan
Zweig
« Parce
qu’ils croient entendre des messages divins, leurs oreilles restent sourdes à
toute parole d’humanité. »
Génocide
au nom de la foi.
Contre-attaque
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Toujours, les hommes qui
prétendent combattre pour Dieu sont les plus insociables de la terre ; parce
qu’ils croient entendre des messages divins, leurs oreilles restent sourdes à
toute parole d’humanité.
A propos de John Knox, Chapitre
Retour en Écosse
Marie
Stuart.
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Une femme soutient son mari volage.
"Sa femme était là quand je lui ai reproché de vouloir coucher avec moi. Elle n'a rien dit. Elle le soutient."
Personne ne sait ce qu'ils se sont dit à la maison.