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mardi 12 août 2025

Albert Marquet. Suite. Fécamp - Quai des Augustins -

 

Albert Marquet.

1875 - 1947

Berges de la Seine à la Frette.

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Albert Marquet

1875-1947

“The Port of Fécamp

1906

Oil on canvas.

Albert Marquet, né en 1875 et décédé en 1947, est un peintre français associé au mouvement fauve. Son œuvre "The Port of Fécamp" (1906) est une huile sur toile représentant le port de Fécamp, une ville normande. (Qwant).

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Albert Marquet

1875-1947

“The Pont Saint-Michel in Paris, The Quai des Augustins”

1908

Oil on canvas.

Albert Marquet a peint "The Pont Saint-Michel in Paris, The Quai des Augustins" en 1908, une œuvre représentant le Pont Saint-Michel et le Quai des Augustins à Paris. (Pinterest).

Marquet a réalisé plusieurs autres peintures représentant le Pont Saint-Michel, notamment :

  • "The Pont Saint-Michel and the Quai des Grands Augustins" (1912)
  • "The Pont Saint-Michel in Winter" (1908)
  • "Le Pont St. Michel" (1910-1911) (Qwant).

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Albert Marquet

Femmes.

Scènes de rues

1900 – 1904

Muma – Le Havre

14 juillet 1906 au Havre

Entre 1900 et 1904, Marquet a commencé à se faire connaître et à sortir de ses difficultés financières. Il a peint des scènes de rues, notamment en Normandie, où il a séjourné avec Raoul Dufy. Ces scènes de rues, souvent colorées et dynamiques, montrent son intérêt pour les paysages urbains et les effets de lumière.

Albert Marquet a peint des scènes de rues et des paysages urbains, notamment à Alger et en Normandie, où il capturait les émotions et les lumières à travers des couleurs vives puis plus calmes à partir de 1911. (Qwant)

Albert Marquet a peint "Le 14 juillet au Havre" en 1906, représentant une rue du Havre pavoisée pour la fête nationale, lors de la Grande semaine maritime. Cette œuvre, influencée par l'impressionnisme, met en valeur les couleurs vives et les drapeaux.

Marquet et Dufy travaillent souvent ensemble pendant leur période fauve. Marquet est influencé par les impressionnistes, notamment pour ses paysages. Il est surnommé le "plein-airiste d’atelier" pour sa technique de peinture depuis une fenêtre.

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Albert Marquet

Nues

Autoportrait – 1906

- Femme sinueuse

- La femme blonde – 1919

La Femme blonde est un nu féminin peint par Albert Marquet en 1919, actuellement conservé au Centre Pompidou et en prêt longue durée au MuMa Le Havre. Ce tableau a été acquis par le collectionneur Olivier Senn en 1933 et offert au musée du Luxembourg en 1939.

Albert Marquet a peint "La Femme blonde", un nu féminin en 1919, qui est le dernier nu de sa carrière. Ce tableau fait partie de la collection Senn, acquise par le collectionneur Olivier Senn en 1933 et offerte au musée du Luxembourg en 1939.

(Qwant).

- Nu féminin 

Collection Senn

Muma - Le Havre

- Nu assis de dos

L'œuvre Nu Assis De Dos d'Albert Marquet a été vendue pour 1 690 € lors d'une vente aux enchères à Paris en juin 2021, dépassant largement l'estimation initiale de 800 €. (Qwant).

- Nu debout de profil

Fontevraud - Abbaye royale

Albert Marquet a peint plusieurs toiles inspirées par des femmes, notamment Marcelle Martinet, qu'il a épousée et avec qui il a voyagé. Ses œuvres représentent parfois des scènes érotiques ou des modèles posant de manière moins conventionnelle que dans les œuvres académiques de l'époque. Il a également peint des scènes de lupanars, comme Les Deux Amies, et réalisé des dessins érotiques. (Qwant).

Ces nus, jamais rassemblés en totalité, révèlent pourtant une posture de Marquet face à la peinture qui place son œuvre, plus qu’il n’y paraît, dans la filiation de Manet. (Centre Pompidou).

La Femme blonde est un tableau réalisé par Albert Marquet en 1919. Ce nu est conservé par le Musée national d'Art moderne de Paris 1. (Wikipedia).

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lundi 10 février 2025

Marie de Médicis - Philippe Delorme

 

Marie de Médicis

Philippe Delorme

Editions Pygmalon – Gérard Watelet

1998

 

La lutte menée par Marie pour le pouvoir était inégale. Elle s’est retrouvée seule contre deux hommes, Louis XIII et Richelieu. Son fils ne l’a pas choisie comme conseil, lui préférant Richelieu. Elle ne pouvait gagner ni le cœur, ni la raison du roi, étant une femme. Elle a montré ses capacités politiques et humaines pendant la Régence, mais elle ne pouvait et ne voulait pas reprendre son rôle de mère, effacée et sans idées, après l’avènement de son fils. Elle avait fait ses preuves, et a été rejetée par ces deux hommes. Louis XIII ne la voyait plus ni comme reine, ni comme mère.

 

Henri IV :

On lui dénombre 56 maîtresses répertoriées. Plus les autres femmes séduites non comptabilisées officiellement. Elles sont les instruments de son plaisir. (p 24).

Parmi ses victimes abandonnées, Catherine du Luc (1) s’est laissée mourir de faim, Anne de Cambefort (2) s’est défenestrée, Fleurette (3) s’est noyée. Il est infidèle aux femmes. (p 25).

Il souffrait de blennorragie et de douleurs urinaires. (p 29). En 1602, il subit une rétention urinaire probablement d’origine vénérienne (p 96).

Pour passer une nuit avec Henriette de Balzac d’Entraigues (4), il n’a pas hésité à débourser 100 000 écus (p 32).

Henri IV verse 50 000 écus à La Bourdaisière (5) en échange de ses faveurs (p 91).

Marie de Médicis, par son mariage, lui apporte 600 000 écus. (p 33).

En 1601, il dilapide sa fortune pour ses maîtresses (p 91).

Un an après la naissance d’Henri III, Henri IV a un deuxième enfant d’Henriette d’Entraigues, un fils, et un second enfant de Marie (p 78). Marie devient «mélancolique ». Huit ans plus tard, la rivalité entre les deux femmes est au plus haut point (p 112). Marie se rebelle « Je ne suis plus une petite fille. Je suis Reine de France » (p 113).

1605 - La marquise de Guercheville (6) a refusé les assauts d’Henri IV (p 47). Elle devient une héroïne.

Jacqueline de Bueil (7), 16 ans, est séduite par Henri IV qui lui verse 9 000 livres. Elle aura un fils, le petit Moret, élevé à Saint-Germain-en-Laye (p 99). Louis XIII dira du petit Moret : « Ce n’est pas mon frère », honteux de l’humiliation faite à sa mère (p 107).

Henri IV aura deux enfants avec Charlotte des Essarts (8) dont Jeanne-Baptiste, abbesse de Fontevrault p 110).

Henri IV a été esclave de ses pulsions (NDLR : encore un !) (p 114).

Une dame de compagnie de Marie de Médicis danse presque nue devant le roi, en 1609. Marie a été imprévoyante avec Charlotte de Montmorency (9) qui attise la convoitise du roi (p 116). Mariée au Prince de Condé, Henri IV va devenir fou quand Condé enlève sa femme Charlotte et la cache en Hollande et en Belgique espagnoles (p 118).

Henri IV est tué le lendemain du sacre de Marie de Médicis, le 14 mai 1610 (p 124).

Henri IV était indifférent à la misère du peuple, malgré la légende de « la poule au pot » (10) (p 128).

 

 

La reine Margot a été initiée aux jeux de l’amour par son frère, le futur roi Henri III  (11) (p 24).

 

A Florence, des automates amusent les convives. Un lion mécanique automate est montré à la fête de neuf octobre 1600, jour du mariage par procuration entre Marie de Médicis et d’Henri IV (p 41).

 

 

Marie de Médicis.

Henri IV l’a humiliée en lui refusant une entrée triomphale dans Paris, à son arrivée en France. Il ne la voyait qu’en tiroir-caisse (p 148).

L’accouchement de Louis XIII a été difficile. La sage-femme a mis du vin dans la bouche du bébé affaibli pour le revigorer. C’était ordinaire (p 75).

Marie aura six enfants en dix ans : trois fils et trois filles, entre 1601 et 1609 (p 80 et 117).

La Marquise de Verneuil (= Henriette d’Entraigues) prétend être la souveraine légitime, à la place de Marie de Médicis (p 94). Rumeurs. Le Prince de Condé « affirme » que le Dauphin, Louis XIII, est un bâtard (p 138).

Marie introduit un ballet sur une musique composée par Pierre Guédron (12), compositeur normand (p 115).

En 1610, avant le départ en guerre  d’Henri IV, Marie est sacrée (13). « C’est le plus beau jour de ma vie » (p 120). La reine Margot y assiste (p 121).

Après l’assassinat d’Henri IV, Marie devient régente en 1610, comme Bethsabée (14), mère de Salomon et Blanche de Castille (15) (p 124).

Jules Michelet insinue que « l’Etrangère » est au pouvoir. Marie ne semblerait pas « étrangère » à l’assassinat de son mari. On ne le saura jamais (p 132).


"Il fait courir des bruits sur moi.

Il veut ruiner ma réputation.

Je vais contre-attaquer et y couper court."

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Pour calmer la guerre des religions, Marie achète les Ligueurs pour trente-deux millions de livres (p 189). Tout comme Henri IV, elle achète la soumission des chefs de la Ligue (p 144).

Le duc de Nevers a été son ennemi (p 255).

Régente, elle est devenue indépendante. Elle refuse de se remarier (p 144).  

Elle a les Grands contre elle. Elle doit se concilier le Duc de Guise. Elle paiera d’énormes sommes pour les calmer : dix millions dont trois pour Condé qui est insolent (p 155).

Elle assumera la Régence pendant sept années. Elle assumera une politique pacifique, alors que Louis XIII aimera guerroyer (p 293).

Après l’assassinat de Mancini (16), elle sera enfermée pendant dix jours, emmurée dans son appartement au Louvre (p 201). Louis XIII a seize ans. Il ruminait cotre les adultes depuis ses treize ans.

A Blois, Tabarin (17) est un comédien itinérant (p 205). Marie voudrait être libre, mais elle dépend financièrement de Louis XIII (p 216).

Après cet épisode, la confiance ne règne pas entre le fils et la mère. Marie ne rentre pas à Paris et s’installe à Angers (p 219).

C’est dur de tuer soit son fils, pour Marie, soit sa mère, pour Louis XIII. Ils se font la guerre, causant la mort de six cents hommes,  et se réconcilient en 1620 (p 225).



La parfaite réconciliation de la reine et de son fils, après la mort du connétable de Luynes, le 15 décembre 1621.

Par Pierre-Paul Rubens.

Marie de Médicis et Louis XIII.

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Après trois ans d’exil, elle rentre sagement au Louvre. Mais la suspicion règne toujours entre les deux parties (p 226).

Luynes meurt. Louis XIII cherche un nouveau conseiller. Personne ne voulant jouer ce rôle, il demande à Marie son avis consultatif pendant les conseils, en 1622 (p 230).

Richelieu hait les femmes et les méprise. Il s’oppose à Marie dès 1628 (p 255).

A partir de 1631, Louis XIII s’appuie sur Richelieu qui ne rêve que de faire exiler la Reine de France, sans possibilité de retour (p 275). Elle est détenue prisonnière à Compiègne.

Elle s’enfuit de Compiègne. Richelieu a tout fait pour la pousser hors de France. Il reste le seul maître de l’esprit faible de Louis XIII (p 279).

Marie refuse de reconnaître qu’elle a perdu. Elle entre, à cinquante-huit ans,  aux Pays-Bas et y restera onze ans (p 280). Elle dépendra financièrement de sa famille espagnole.

Elle conspire avec Gaston, son autre fils, contre Louis XIII (p 288). Il trahira aussi sa mère.

Elle avait tout fait pour conserver le royaume pour Louis XIII mais il n’hésitera pas à la trahir (p 318).Son fils est un ingrat (NDLR : un de plus). Elle a été trahie par Richelieu à qui elle avait donné sa confiance. Il voulait qu’elle retourne à Florence. Il l’a laissée mourir dans le dénuement et dans les dettes (p 317).  Elle ne connaîtra pas son petit-fils, le futur Louis XIV (18).

 

A sa mort, Richelieu fera écrire un entrefilet dans son journal (p 316).

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(1)

Catherine de Luc est la fille d'un médecin d'Agen. Elle devient maîtresse d'Henri IV, vers 1579, encore roi de Navarre pour une courte durée. (Les favorites royales).

(2)

Anne de Cambefort est l'une des nombreuses et petites maîtresses du roi de France, Henri IV. (Les favorites royales).

(3)

Fleurette de Nérac morte le 25 août 1592 à Nérac est une paysanne française et l'une des premières maîtresses du futur Henri IV, alors prince de Navarre. (Wiki^édia).

(4)

Catherine Henriette de Balzac d'Entragues, communément appelée Henriette d'Entragues, marquise de Verneuil, née en 1579 et morte le 9 février 1633. (Wikipédia).

Catherine-Henriette de Balzac d'Entragues naît en 1579, à Orléans. · Elle rencontre le roi de France, Henri IV en Août 1599. (Les favorites royales).

Quelques mois après la mort de Gabrielle d'Estrées, le roi rencontra la belle Henriette de Balsac d'Entragues qu'il fit marquise de Verneuil en 1600. (Musée Condé).

La passion du roi pour l'orgueilleuse et ardente Henriette d'Entraigues, marquise de Verneuil, allait empoisonner les dix années de vie commune du couple royal. (Méditerranée antique).

 

(5)

Gabrielle d'Estrées (1570 ou 1571 ou 1573-10 avril 1599), Maitresse d'Henri IV de France, qui épousera en 1592 Nicolas d'Amerval. (Histoire Europe).

(6)

Antoinette de Pons-Ribérac, comtesse de La Roche-Guyon et marquise de Guercheville fut la première dame d'honneur de Marie de Médicis. Elle finança les expéditions de Jean de Poutrincourt en Nouvelle-France (Wikipédia).

Elle rencontra Henri IV après la bataille d'Ivry. Elle aurait repoussé les  avances. (Wikipédia).

Elle rencontre le roi de France, Henri IV après la bataille d’Ivry, en 1589. Elle l'aurait hébergé dans son château et le roi, fasciné par ses beaux yeux, lui offrit une promesse de mariage signée de son sang, mais elle ne voulut jamais l’écouter. Elle lui aurait répondu : « Je ne suis pas d’assez bonne maison pour être votre femme mais de trop bonne maison pour être votre maîtresse. » Le roi aurait continué à chercher à la séduire mais la marquise poussait toujours ses assiduités. (Canal blog).

(7)

Coureur de jupons incorrigible, Henri IV

s'entiche de Jacqueline de Bueil, une jeunette fort avisée. Avant de

céder aux avances du souverain, la demoiselle exige une dot et, pour

la bienséance, un époux légitime. Mariée le 5 octobre

1604, elle sera bientôt titrée comtesse de Moret et donnera le

jour à un fils. Mais elle courra à sa perte en se laissant courtiser

par d'autres gentilshommes. (Chrisagdefree).

(8)

Elle fut une des maîtresses d'Henri IV dont elle eut deux filles. Charlotte des Essarts. Biographie. Naissance. 1580  (Wikipédia).

Henri IV de France a une liaison en 1607 avec Charlotte des Essarts, Comtesse de Romorantin. Leurs enfants sont :

·                                 Jeanne-Baptiste de Bourbon (1608-1670), Abbesse de Fontevraud,

·                                 Marie-Henriette de Bourbon (1609-1629), Abbesse de Chelles.

Ces deux filles seront légitimées par le Roi.

Henri IV de France lui verse une pension de 2 à 3 000 mille livres et ordonne que l'on meuble princièrement son logement. (Histoire Europe).

(9)

 Lorsqu'il croise la route de Charlotte, fille du connétable de Montmorency, tout juste âgée de 14 ans, le roi en est bouleversé. (Historia).

Charlotte-Marguerite de Montmorency est née le 11 mai 1594 dans le milieu de la haute noblesse. (Revue des deux mondes).

Le dernier amour d'Henri IV, Charlotte de Montmorency, mère du Grand Condé. (Gallica).

 (10)

« La guerre avait rompu le commerce, réduit les villes en villages, les villages en masures, et les terres en friche, et néanmoins les receveurs contraignaient les pauvres paysans de payer les charges pour les fruits qu'ils n'avaient pas cueillis ».
Il n'y avait donc plus beaucoup de volailles dans les campagnes à l'issue de ces guerres. Pouvoir mettre une poule dans son pot était le témoin de la fin des guerres civiles et la restauration de la prospérité des campagnes. (Canal académies).

(11)

Vrai ou faux ?

Très proche de ses frères les rois François II, Charles IX et Henri III, Marguerite de France reçoit l'éducation d'une jeune fille de son rang. (Géo). Ndlr : ils ne se mouillent pas.

Sa réputation posthume est plus désastreuse encore. Une légende fait de Marguerite de Valois, la « reine Margot », comploteuse, folle de son corps offert à d’innombrables amants. (1sept).

- 1572 : Elle a sauvé Navarre du massacre de la Saint-Barthélémy (rumeur de la Cour)
1575 : Inceste avec Alençon (Le Réveil-Matin des Français)
1580 : Liaison avec Turenne (rumeur de la Cour). (Elianne Viennot).

- 1607 : Elle «s’est donnée en proie à mille», sans compter «ses jeunes frères». (Elianne Viennot).

 (12)

Pierre Guédron est un compositeur, chantre et luthiste français, né en 1565 au plus tard dans le Dunois et mort à Paris peu avant juillet 1620. (Wikipédia).

Compositeur, chanteur et professeur de chant. originaire de Normandie. Chanteur à la chapelle du Cardinal de Lorraine au Puy d'évreux. (Musicologie).

Chanteur et compositeur, Pierre Guédron (1575-ca 1620) est considéré comme le meilleur artisan de l'avènement de la monodie accompagnée en France. (Centre de musique baroque de Versailles).

(13)

Elle fut sacrée le 13 mai 1610, la veille de l'assassinat d'Henri IV. La mort de cet époux aimé malgré tout fut le grand chagrin de sa vie. Yves-Marie Bercé nous précise encor e que de mai 1610 à octobre 1614, la reine Marie de Médicis dirigea le gouvernement du royaume, exerçant le pouvoir au nom de son fils. (Canal académies).

(14)

En parallèle, la jeune femme pure du début, ne s'appartenant pas et soumise à un abus de pouvoir, va endosser un statut privilégié, prendre conscience de sa charge de reine et habilement, par ses intrigues et manipulations diverses amener un autre de ses fils au pouvoir, exerçant elle-même une régence après la mort du roi: vision moderne et féministe de cet épisode biblique. (Critiques libres).

(15)

Elle est la mère de Saint Louis, à qui elle donne une éducation très pieuse, et exerce la régence entre la mort de son mari, Louis VIII, et la majorité de son fils. (Wikipédia).

(16)

Mort à Paris le 24 avril 1617, il est un favori de la régente Marie de Médicis et époux de sa confidente Léonora Dori.

Le 24 avril 1617, Concini, maréchal d'Ancre, est assassiné à l'entrée du Louvre par des fidèles serviteurs du jeune roi Louis XIII.  (L’Histoire par l’image).

(17)

Tabarin, de son vrai nom Antoine Girard, né en 1584 à Verdun et mort le 29 novembre 1626 à Paris, était bateleur et comédien du théâtre de la foire. (Wikipédia).

Célèbre charlatan du début du xviie siècle. Les origines de Tabarin restent obscures ; on ignore sa nationalité. (Encyclopaedia universalis).

De son vrai nom Jean Salomon, bateleur, comédien de foire qui se produisait sur la place Dauphine, à l'entrée du Pont Neuf avec une petite troupe. (Babelio).

(18)

Elle ne verra jamais son petit-fils, le futur Louis XIV né entre deux de ses refuges. Quant au roi, il ne devait revoir sa mère que pour l'enterrer. (Tombes et sépultures).

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« Une belle dot est plus sûre qu'une belle femme. Vos amis ne vous la prennent pas. »

Eugène Labiche

Artiste, Dramaturge (1815 - 1888).

L'Humanité

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LaToya Hobbs,

Ark of Safety

2023

Woodcut

Contemporary US printmaker and co-founder of Black Women of Print.

LaToya Hobbs
Arche de sécurité
2023
Gravure sur bois
Graveuse américaine contemporaine et co-fondatrice de «Femmes noires de l'imprimerie ».

LaToya M. Hobbs est une peintre et graveuse américaine surtout connue pour ses portraits à grande échelle de femmes noires. Elle est née et a grandi à Little Rock, Arkansas. Elle a obtenu son baccalauréat de l'Université de l'Arkansas à Little Rock et sa maîtrise en beaux-arts de l'Université Purdue. (Wikipedia).

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vendredi 18 juin 2021

Germaine Richier - Sculptures - Christian Lapie

 

Germaine Richier
Grans, 1902 – Montpellier, 1959
Le Griffu
Bronze

Sculptrice de formation académique, elle est l’élève d’Antoine Bourdelle. Son travail se transforme radicalement après la seconde guerre mondiale.
Le nom de « Griffu » provient de la serre d’aigle qui prolonge son coude. Cette bête est un mélange de tarasque et d’un corps très fin. Les fils de bronze peuvent évoquer les liens entravant la créature lors de sa capture.
Arles
Musée Réattu
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Germaine Richier

Grans, 1902 – Montpellier, 1959

La Pomone

1945

Bronze à patine foncée.

Fontevraud

Abbaye royale 

Elle détourne la tradition académique et devient une artiste moderne.

Elle invente des techniques pour résoudre des problèmes de rapport entre le statisme et le dynamique.

La Pomone est une synthèse de déesse préhistorique et de l'Aphrodite pudique.

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Germaine Richier

Grans, 1902 – Montpellier, 1959

La Vierge folle

1946

Bronze à patine foncée. Fonte Susse.

Fontevraud

Abbaye royale 

L'informel triomphe dans l'esthétique de l'immédiate après-guerre. Germaine Richier a multiplié les figures fabuleuses, étranges et hybrides, perçues entre crainte et répulsion.

Les personnages fragiles et décharnés ont un lien avec ceux d'Alberto Giacometti.

Richier côtoie Bernard Buffet à la biennale de Venise en 1952.

Leur humanisme est mis à mal par l'effondrement des idéologies et des valeurs de progrès auxquels on a cru au début du XXe siècle. Ils expriment l'inquiétude de leur condition humaine.

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Décès de Koyo Kouoh, la commissaire de la Biennale d’art contemporain de Venise 2026.

La Suisso-Camerounaise Koyo Kouoh, 58 ans, devait être la commissaire de la Biennale d’art contemporain de Venise 2026, la première femme africaine nommée à ce poste. Son décès a été annoncé samedi par la Biennale. A Bruxelles, elle était aussi co-commissaire de l’exposition "When We See Us – Un siècle de peinture figurative panafricaine" en cours à Bozar.

05 25

deces-de-koyo-kouoh-la-commissaire-de-la-biennale-d-art-contemporain-de-venise-2026

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Germaine Richier 

La mante, grande 

1946-51 

Lisbonne 

Musée art moderne

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Germaine Richier 

Grans, 1902 - Montpellier, 1955.

Pomone

1945 

Bronze

Rennes 

Musée Beaux-Arts 

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Germaine Richier

Germaine Richier, née le 16 septembre 1902 à Grans, et morte le 31 juillet 1959 à Montpellier, est une sculptrice française. Ses intimes la surnommaient L'Ouragane du nom d'une de ses sculptures réalisée en 1949

Germaine Richier naît en 1902 à Grans (Bouches-du-Rhône) dans une famille de viticulteurs et de minotiers, et grandit près de Montpellier.

Née en 1902, elle s'installe avec sa famille à Castelnau-le-Lez en 1904, où elle passe une enfance heureuse.

Formée à la tradition d'Auguste Rodin et d'Antoine Bourdelle, Germaine Richier s'affirme comme profondément originale et radicale.

En 1956, le musée national d'Art moderne de Paris lui a consacré une grande rétrospective.

Germaine Richier (1902-1959) est une sculptrice hors norme, oubliée et pourtant importante. Elle est morte tôt, à 57 ans.

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Christian Lapie 

Château des Pères 

Ille-et-Vilaine.

Christian Lapie is a French Postwar & Contemporary artist who was born in 1955

 Christian Lapie est un artiste Français d'après-guerre et contemporain né en 1955.

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Christian Lapie studied first in Reims (1972- 1977) then in Paris (1977-1979). Having started out as a painter, working in chalk, oxides and ash on rough sheets of canvas mounted on rudimentary frames, he later turned to materials such as sheet metal, cement and charred wood.

Christian Lapie étudie d'abord à Reims (1972-1977) puis à Paris (1977-1979). Après avoir commencé comme peintre, travaillant à la craie, aux oxydes et aux cendres sur des feuilles de toile brutes montées sur des cadres rudimentaires, il s'est ensuite tourné vers des matériaux tels que la tôle, le ciment et le bois carbonisé.

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Christian Lapie

Dans l’Intervalle

Reims

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1322 personnes ont lu cet article

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jeudi 1 avril 2021

Madame de La Fayette - La Princesse de Clèves. Mademoiselle de Scudéry - Abbesses - Marie Stuart

 

Madame de La Fayette

La Princesse de Clèves.

Librairie Générale Française, 1999 pour cette édition.

Anonyme en 1678.

Introduction de Philippe Sellier.

 

C’est un roman d’analyse qui présente une nouvelle forme littéraire. Il fallait une grande maturité pour imaginer, en tant que jeune femme, tous les aléas futurs de l’amour qui l’amèneront à y renoncer. Son destin de femme malheureuse en amour lui pèsera considérablement puisque le désespoir ne lui portera pas chance. Elle vivra  une vie courte et calme après la tempête. Renoncer à son amour lui aura demandé beaucoup d’énergie. Elle a aussi souffert de la jalousie qui est la pire des maladies (p 230). Les procédés utilisés par monsieur de Nemours la décevront énormément : écoute de conversation en étant caché dans les buissons, calomnie de son mari, et mort de celui-ci, son protecteur. Monsieur de Nemours nous est présenté comme quelqu’un d’égoïste : il ne parle que de « son » bonheur quand elle se refuse à lui (p 232). Au début du roman, ses amours volages nous sont décrites au sein de la Cour de France.

 

Tous les acteurs de ce roman mentent à eux-mêmes et aux autres. Il faut trouver des excuses valables pour se retirer, s’isoler, se cacher, cacher ses émotions ou son émoi, éviter telle ou telle personne, se soustraire à une obligation. Les logis lointains servent d’abri momentané. La maladie sert d’excuse. La vue est considérée comme un organe froid, le langage comme un organe de  distanciation (p 31). Des rencontres sont élaborées dans les cachotteries. (p 222) Tout le monde cherche à savoir si les prétextes d’éloignement sont sincères ou pas. Iels s’occupent à rechercher la « vérité ». Les bruits de Cour occupent tout l’espace sonore. Tout est calculé : peut-on voir une personne sans amener à faire croire que l’on est en « commerce » avec lui ou elle ? Des enquêtes sont menées pour connaître l’autrice d’une lettre non signée, tombée par inadvertance d’une poche de veste, et lue par de nombreuses personnes.

Quelle imagination !

Iels doivent user de persuasion et d’accent de vérité et de sincérité pour convaincre un jaloux.

Quelle énergie !

 

Une difficulté du roman est l’usage de plusieurs noms de famille pour la même personne. On y rencontre, entre autres, Marie Stuart (= reine Dauphine*), le Duc de Guise, Catherine de Médicis (= reine), Henri II, Diane de Poitiers (= duchesse de Valentinois), Anne  Boleyn, le Duc de Nemours (= Jacques de Savoie).

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Bartholomeus van der Helst

1613 - 1670 

Marie Stuart, princesse d'Orange et veuve de Guillaume II. Elle est l'arrière petite-fille de Marie Stuart, reine d'Ecosse.

1652

Huile sur toile.

Amsterdam 

Rijksmuseum

Le blanc est la couleur du deuil pour les personnes de rang royal. Dès ses 19 ans, Marie était veuve. Son mari était décédé de la variole. Elle tient une orange dan sa main. 

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Marie de Lorraine 

Reine d'Ecosse 

Duchesse de Longueville 

Décédée en 1560  

Eu

Château Musée Louis-Philippe 

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Marie de Guise, née le 22 novembre 1515 à Bar-le-Duc et morte le 11 juin 1560, fut duchesse consort de Longueville puis reine consort et régente d'Écosse.

Mariée à Louis II d'Orléans, duc de Longueville, puis à Jacques V, roi d'Écosse.

Sœur d'Henri de Guise et du cardinal de Lorraine, veuve de Louis II d'Orléans, duc de LonguevilleMarie de Guise épouse en 1538 Jacques V d'Écosse .

Elle est la mère de Marie Stuart, reine d'Ecosse, et a servi comme régente de l'Ecosse au nom de sa fille de 1554 à 1560.

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Marie Stuart 

Décédée en 1587 

Eu 

Château Musée Louis-Philippe 

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Marie Stuart 

Dol-de-Bretagne 

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Marie Stuart - François II 

Sceau 

Dol-de-Bretagne

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Le roman est dans la lignée de Marie de France* et de mademoiselle de Gournay. Mais ces voix féminines étaient rares et exceptionnelles. Marguerite de Navarre s’était distinguée avec « L’Heptaméron » à partir de 1559. 


Marguerite de Navarre

Ecole française

16e

François Rabelais

Maison natale "La Devinière"

Elle était la soeur de François 1er. Pendant le désastre de Pavie, elle détient un rôle politique important (1525). Elle est protectrice des arts et des lettres et est ouverte aux idées nouvelles. Elle correspond avec des humanistes: Lefèvre d'Etaples, Clément Marot*, Etienne Dolet. Rabelais lui dédicace le "Tiers Livre" (1546). 

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Tenue de noble française, germanique et anglaise. 
1525 
16e siècle 
Abbaye de Graville 
Le Havre

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Clément Marot.

Poète huguenot. 

L'accord du participe passé avec l'auxiliaire avoir nous vient d'Italie.

Corneille,  Racine,  Vaugelas l'acceptent.

Voltaire, non.

L'Humanité.  10 21

NDLR: Peut-on envisager de l'enlever  pour simplifier ?

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Le mythe de Tristan et Iseut est source d’inspiration et madame de La Fayette s’appuie sur l’opposition entre l’harmonie et le compagnonnage des époux dans le cadre du mariage fondé sur une parole donnée et l’ouragan d’une passion amoureuse pour quelqu’un d’autre qui pousse à l’adultère et à l’illusion. (p 11)

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Ce sont les écrits de mademoiselle de Scudéry qui marqueront de son empreinte ce roman.

Vers 1640 – 1660, surgit une génération de jeunes femmes brillantes qui deviendront des animatrices de salon. Parmi elles, mademoiselle de Scudéry animait des conversations et écrivait des romans. Madame de La Fayette partagera les mêmes idéaux qu’elle  (p 18).

 

« Si j’inventais une histoire, il me semble que je ferais les choses bien plus parfaites qu’elles ne sont. En effet, toutes les femmes seraient admirablement belles ; tous les hommes seraient aussi vaillants qu’Hector. »

Mademoiselle de Scudéry.

 


Madeleine de Scudéry

"Madgelaine de Scuderi surnommée La Sapho, de son siècle, elle fut de l'Académie de Ricourati de Padoue et mourut à Paris le 2 juin 1701.

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Dans « Clélie », mademoiselle de Scudéry avait décrit l’avènement de la République romaine (p 12). En 1654, mademoiselle de Scudéry publie « La carte de Tendre ». C’est une représentation cartographique de la pratique amoureuse, publiée dans le roman de « Clélie ».

Les sentiments constituent une géographie.

Le point de départ est une « Nouvelle amitié ». De là vont découler trois chemins possibles qui iront vers « Tendre-sur-Inclination », ou bien vers « Tendre-sur-Estime » ou encore vers « Tendre-sur-Reconnaissance ».

Le Respect conduit à « Tendre-sur-Estime ». La cour qu’un homme fait à  une femme doit être élégante, galante et raffinée. (p 111)

La « Soumission » et les « Petits soins » sont deux étapes vers « Tendre-sur-Reconnaissance ». (p 143)

Si l’on dépasse la simple tendresse, on tombe dans la « Mer dangereuse » et l’on échoue sur des « Terres inconnues ».  Pour les Précieuses, la passion amoureuse est synonyme de souffrance et folie. (p 66 – 67)

Le village « d’Indiscrétion » emmène droit vers la « Mer d’Inimitié ». Garder un secret est une qualité dans les relations amoureuses. Parler est une faute impardonnable. (p 137) La médiocrité et un fond de vulgarité apparaissent ainsi sous le brillant de monsieur de Nemours qui n’hésite pas à calomnier son concurrent, le Prince de Clèves, pour conquérir sa femme. (p 184).

La « Légèreté » achemine vers le « Lac d’Indifférence ». (p 157)

Dans « Clélie », Plotine dit :

« J’aime la joie, le repos et la gloire, et je les veux conserver toute ma vie… Je ne veux aimer que la gloire, mes amis et moi… Je m’aime trop pour vous aimer. » (p 157)

 

En 1667, mademoiselle de Scudéry écrit dans « Mathilde » :

 

Elle rêve de « se tirer du commun des femmes, qui sont d’ordinaire plus considérées pour les enfants qu’elles donnent dans leurs familles que pour leur propre mérite. »

 

Mademoiselle de Scudéry s’offusque aussi des « mauvais galants ». et  de la montée de la « galanterie noire »  prônée par les hommes contre la « galanterie blanche » qui vantait les femmes accomplies, raffinées et distinguées. (p 19). Les Précieuses n’aiment pas la gauloiserie qui ne s’embarrasse pas de longs préliminaires. (p 111)

 

Mademoiselle de Scudéry se pose deux questions qui traversent ses romans :

-         existe-t-il un amour pur, dénué d’ambition et d’intérêt ?

-          la constance en amour est-elle un leurre ?

 

Mademoiselle de Scudéry a créé des nouveaux mots en utilisant les adjectifs à préfixe « in -» ou les adverbes à suffixe «-ment » : par exemple : incomparable, attachement. Le terme « rêverie » prend une place positive et non plus uniquement "le délire d’un.e malade". (p 31).

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Marie de France (1154 - 1189) est une poétesse de la « Renaissance du XII siècle », la première femme de lettres en Occident à écrire en langue vulgaire.

Marie de France est une poétesse de la « Renaissance du XIIᵉ siècle », la première femme de lettres en Occident à écrire en langue vulgaire. Elle appartient à la seconde génération des auteurs qui ont inventé l'amour courtois.

Elle écrivit l'adaptation en langue d’oil des légendes bretonnes ou matière de Bretagne.

Elle écrit elle-même dans l'épilogue de ses Fables : « Marie ai num, si sui de France » (J'ai pour nom Marie et je suis de France).

Vivant en Angleterre, liée à la cour d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine – ses Lais sont dédiés à un roi, sans doute Henri II –, elle fut peut-être abbesse du monastère de Reading *ou de Barking.

Les Lais (1160-1175) se composent de douze courts récits en octosyllabes à rimes plates, de dimensions variables (118 vers pour le Lai du Chèvrefeuille et 1184 vers pour Eliaduc). Ils sont aux romans bretons ce que seront plus tard les nouvelles par rapport aux romans.

L'amour, le plus souvent en marge de la société (neuf des douze lais racontent des amours adultères), est le sujet principal du recueil.

Le Lai du chèvrefeuille, se rapporte ainsi à l'histoire de Tristan et Iseut. 

La structure et les formules d'introduction et de conclusion caractérisent un genre particulier de récit bref, dérivant, par l'intermédiaire de conteurs bretons, de traditions celtiques et de sources folkloriques diverses. Mais Marie s'est inspirée aussi d'Ovide, de l'Eneas, du Brut de Wace et de Tristan

Outre les Lais, Marie de France est l'auteur de l'Ysopet, première adaptation en français des fables d'Ésope, composé entre 1167 et 1189. Les fables proviendraient du Romulus Nilantinus, de l'Antiquité et du fonds populaire et folklorique. Par le biais des animaux, elles montrent l'homme concerné par les aléas de la vie féodale et sont le support d'une morale exprimée avec force. 

Enfin, Marie traduisit en 2 300 octosyllabes le traité latin d'Henri de Saltrey, l'Espurgatoire Saint Patrice (apr. 1189).

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Amour – Page 12 :

Il raconte dans ce livre son « parcours du Tendre ».

C’est un hommage à Mademoiselle de Scudéry.

Sim.

Elles sont chouettes mes femmes.

Editions Flammarion – 1986.

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Quelques abbesses de l'abbaye royale de Fontevraud:



De 1491 à 1534.

Renée de Bourbon

Abbesse et Grande Prieure

L'agonie au jardin

Fontevraud

Abbaye royale 

Renée de Bourbon-Vendôme est né(e) mai 1468, fille de Jean de Bourbon-Vendôme et Isabelle de Beauvau. 

Renée de Bourbon-Vendôme meurt à l'abbaye de Fontevraud le 8 novembre 1534. 

Elle est d'une grande intelligence et d'une grande volonté. 

27e abbesse.

Elle est connue également sous les appellations porte du tour ou porte d’en bas.

Abbesse de la Trinité de Caen.

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De 1534 à 1575.

Louise de Bourbon

Abbesse

Fontevraud

Abbaye royale

Louise de Bourbon

21 septembre 1575

28e abbesse de 1534 à 1575.

Elle donna son  "Livre d’heures » à sa nièce Marie Stuart.

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Autour des années 1547.

Madeleine de Bourbon-Vendôme

Religieuse puis Abbesse de Poitiers  

Dans "La Flagellation"

Fontevraud

Abbaye royale

Madeleine de Bourbon-Vendôme*.

Née le 3 février 1521 - château de La Fère, La Fère, Aisne, France

Décédée le 22 février 1569 - monastère de Prouilhe, Fanjeaux, Aude, France, à l'âge de 48 ans


Religieuse de Fontevraud à l’origine, et plus tard Abbesse de l’Abbaye Sainte Croix de Poitiers.

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NDLR: je ne sais pas si c'est la même famille, mais le lien me plaît.



Raphaël Meyssan 

"Chute de la colonne Vendôme" 

Fête de l'Humanité 2021

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De 1637 à 1670

Jeanne Baptiste de Bourbon

Abbesse

Fontevraud

Abbaye royale 

Jeanne-Baptiste de Bourbon.
Jeanne–Baptiste de Bourbon, née le 11 janvier 1608 et morte le 16 janvier 1670, fut la trente-et-unième abbesse de Fontevraud. Fille du roi Henri IV, elle est une sœur du roi Louis XIII et une tante du roi Louis XIV.

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De 1670 à 1704. 

Marie Magdelaine Gabrielle de Rochechouart

Fontevraud 

Abbaye royale 

Marie-Madeleine de Rochechouart

1645 - 1704

Marie-Madeleine Gabrielle Adélaïde de Rochechouart de Mortemart, née en 1645 et décédée le 15 août 1704, abbesse de l'abbaye de Fontevraud, Maison-mère de l’Ordre de Fontevraud fut une personnalité influente de la communauté intellectuelle du XVIIᵉ siècle.

32e abbesses de l’ordre.

Dite la Reine des Abbesses.

Gabrielle de Rochechouart de Mortemart avait fui les grandeurs. Le 16 août 1670, Louis XIV la nomme à la tête de l'abbaye.

Elle est la soeur de Madame de Montespan.

L'abbesse Marie-Madeleine-Gabrielle de Rochechouart de Mortemart meurt en 1704 et sa soeur, Madame de Montespan, en 1707. 

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Françoise-Marie de Bourbon

1677 - 1749

Fontevraud

Abbaye royale

Françoise-Marie de Bourbon

1677 - 1749


Françoise-Marie de Bourbon, dite « la Seconde Mademoiselle de Blois », née le 4 mai 1677, au château de Maintenon, morte le 1ᵉʳ février 1749, à Saint-Cloud, fille légitimée que Louis XIV eut secrètement avec marquise de Montespan, elle fut duchesse de Chartres et duchesse d’Orléans par son mariage avec Philippe d’Orléans, futur régent.

Françoise Marie de Bourbon, légitimée de France est la plus jeune fille illégitime de Louis XIV et de sa maîtresse en titre, Françoise-Athénaïs de Rochechouart, marquise de Montespan.

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De 1704 à 1742

Louise-Françoise de Rochechouart

L'agonie au jardin

Abbesse

Fontevraud

Abbaye royale 

Louise-Françoise de Rochechouart.

1664 – 1742

33e abbesse de Fontevraud.

Fille du duc du Maine et de Louise-Bénédicte de Bourbon, elle était une petite-fille de Louis XIV et de sa maîtresse Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart,

Louise-Françoise, née en 1664, est décédée le 16 février 1742 à Fontevrault à l’âge de 78 ans.

L’abbé de Rochechouart, vicaire général de l’archevêché de Rouen, est nommé à l’évêché de Laon. (1er Juillet)

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Marie Gabrielle Eléonore de Bourbon

Fille aînée de Louis 1er de Bourbon

La Cène

Fontevraud

Abbaye royale

Marie Anne Gabrielle Éléonore de Bourbon-Condé (1690-1760) était une princesse du sang et abbesse de Saint-Antoine-des-Champs.

Elle est une petite-fille de Louis XIV par sa mère.

Elle est décédée à l’âge de 69 ans.

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De 1765 à 1792

Julie-Gillette Pardaillan de Gondrin  

Fontevraud

Abbaye royale

Julie-Gillette Pardaillan de Gondrin  

1725 - 1797

Les Pardaillan de Gondrin sont une importante famille de l'Ancien Régime, originaire de Gascogne.

36e abbesse.

Elle s’enfuit de l’abbaye déguisée en paysanne, en 1792.Elle gagne Angers et se réfugie à Paris.

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« Le secret d’une vie bien remplie est de vivre et de frayer avec les autres comme si demain ils risquaient de ne plus être là comme si vous risquiez de ne pas être là. Cela élimine le vice des tergiversations, le péché de remettre à plus tard, les communions manquées »

 Anaïs Nin

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Vous ne pouvez pas sauver les gens, vous ne pouvez que les aimer.

Anaïs Nin

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Portrait de femmes de notre "Matrimoine" par Jacqueline Hennegrave.

(…) Nous présentons Madame de La Fayette (1634-1693) Femme de Lettres du XVIIème siècle, autrice du chef d'oeuvre "La princesse de Clèves" paru en 1678.  

 25-Portrait-de-femmes-de-notre-Matrimoine-par-Jacqueline-Hennegrave

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 Marie Stuart

1542 - 1587

Reine d’Ecosse.


François Clouet

Marie Stuart

1550

Collection Henri d'Orléans, duc d'Aumale

Musée Condé

Chantilly

NDLR : Elle aurait huit ans ?


Bartholomeus van der Helst

1613 - 1670

Marie Stuart, princesse d'Orange et femme de Guillaume II

Amsterdam

Rijskmuseum


Le blanc est la couleur royale de deuil. Marie est femme de roi à l’âge de 19 ans. Son mari, William II, mourut en 1650. Deux ans plus tard, elle se fait peindre en tant que princesse d’Orange, en tenant une dans sa main. Derrière, à gauche, on voit une porte de La Hague.


Louis Gabriel Eugène Isabey

1803 - 1886

L'arrivée de Marie Stuart

Lille

Musée des Beaux Arts

NDLR : je l’ai choisie car elle ne devait pas être seule.

Peintre de « style troubadour », il est le fils du miniaturiste et portraitiste Jean-Baptiste Isabey.

Elevée à la cour des Ducs de Guise, Marie Stuart épouse à quinze ans François II, futur roi de France.

Veuve, elle regagne l’Ecosse, pour succéder à son père, le roi Jacques V.

Marie Stuart

Blois

Marie Stuart

1587

Eu

Château Musée Louis-Philippe

Marie Stuart

Marie 1ere d'Ecosse

Stéphane Foenkinos

« Adieu France, adieu mes beaux jours ».


Marie Stuart

Marie 1ere d'Ecosse

Stéphane Foenkinos

« J’ai le corps d’une pauvre et faible femme, mais j’ai le cœur et les tripes d’un roi ».


Francesco Hayez

1791 - 1882

Marie Stuart protestant de son innocence à la lecture de sa condamnation à mort

1832 

Huile sur toile

Paris

Musée du Louvre


La reine d’Ecosse fut décapitée en 1587, accusée de complot contre sa rivale politique, la reine Elisabeth 1ère d’Angleterre.

L’épisode est peint comme une scène de théâtre. Friedrich von Schiller a créé un drame en 1800.


Marie Stuart, reine de France et reine d’Ecosse, en costume de deuil

Vers 1560

Atelier de François Clouet

Huile sur bois.

Paris

Musée Carnavalet


François Clouet était un peintre favori de la maison des Valois.

Le blanc est la couleur royale de deuil. Elle porte le deuil des Reines de France.

Elevée en France, Marie devint reine d’Ecosse quand elle avait six jours.

Elle épouse François II en 1558.

La mort d’Henri II en 1560 précipite son retour en Ecosse.

Accusée de complot, elle est assassinée à Fotheringhay, en Angleterre, sur ordre de sa cousine Elisabeth 1ère, en 1587.


Marie Stuart

Dol-de-Bretagne

Marie Stuart

François II

Sceau

1559

Archives nationales

« François et Marie, par la grâce de Dieu, rois de France, d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande ».

Dol-de-Bretagne

NDLR : rien que ça !


Marie Stuart

Dol-de-Bretagne

Marie Stuart

Paris

Jardin du  Luxembourg


Marie Stuart

En Grande-Bretagne.

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Palestine

Stefan Zweig

« Parce qu’ils croient entendre des messages divins, leurs oreilles restent sourdes à toute parole d’humanité. »

Génocide au nom de la foi.

Contre-attaque

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Toujours, les hommes qui prétendent combattre pour Dieu sont les plus insociables de la terre ; parce qu’ils croient entendre des messages divins, leurs oreilles restent sourdes à toute parole d’humanité.

 A propos de John Knox, Chapitre Retour en Écosse

Marie Stuart.

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Une femme soutient son mari volage.

"Sa femme était là quand je lui ai reproché de vouloir coucher avec moi. Elle n'a rien dit. Elle le soutient."

Personne ne sait ce qu'ils se sont dit à la maison.

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