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mardi 10 octobre 2023

André Brunelin - Gabin 1 - Marlène Dietrich -

 

André Brunelin

Gabin 1

Editions Robert Laffont – 1987

 


Belmondo et Gabin 

"Un singe en hiver" 

Villerville - 14

C’est la première partie de sa vie qui va jusqu’en 1943, avec son engagement dans les Forces Françaises libres.

Il avait « une belle gueule d’aristocrate des faubourgs », selon Marlène Dietrich pendant leur vie commune aux USA (p 419).

Marcelle Romée*, qui était belle, se suicide. Pourquoi ? (p 215).

Son épouse Doriane était intelligente. Femme de caractère, avec un esprit fort, elle possède un esprit d’entreprise. Danseuse de music-hall, elle s’accomplit elle-même loin des planches, sans protection particulière (p 225).

 

Joséphine Baker provoque un scandale dans les années 1920 en dansant seulement avec un régime de bananes autour de la taille. Elle jouera avec Jean Gabin dans son deuxième film et connaîtra une complicité avec lui (p 237). 

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GOND-PONTOUVRE : LA JOURNÉE DES DROITS DES FEMMES MARQUÉE PAR DEUX HOMMAGES À JOSÉPHINE BAKER ET GISÈLE HALIMI.

L’ouverture du festival Les Musicales était fixée au vendredi 8 mars, également Journée des droits des femmes. Les élus de Gond-Pontouvre n’ont pas raté l’occasion. En fin d’après-midi, ils ont inauguré la salle Joséphine-Baker.

Charente libre.

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Avant guerre, Jean Gabin va jouer des personnages qui sont rejetés par la société. Soit ils tuent, soit ils sont tués ou se suicident (p 281).

 

Dans « Gueule d’amour », réalisé par Grémillon en 1937, Jean Gabin est victime d’une femme trop belle. C’est une sal…Il la turea pour se libérer de son humiliation ! Tiens, tiens, ça ne vous fait pas penser aux féminicides ?

 

Le cinéma lui a permis de réaliser certains rêves d’enfant. Il deviendra chauffeur de train par exemple (p 308).

En 1940, à Marseille, Marcel Pagnol rend hommage à Pétain dans « La fille du puisatier »**. Ah, la, la ! (p 388).

*

Marcelle Romée, nom de scène de Marcelle Arbant, est une actrice française, pensionnaire de la Comédie-Française, née le 7 février 1903 à Neuilly-sur-Seine, morte le 3 décembre 1932 à Chatou.

Selon les "Chroniques du cinéma" (ed. Chroniques), Marcelle Romée se serait suicidée à la suite d'une déception sentimentale.

Marcelle Romée se suicide en se jetant dans la Seine au pont de Chatou, après s'être échappée de la clinique de la Villa des Pages au Vésinet où elle était  inrernée.

**

La Fille du puisatier est un film français écrit et réalisé par Marcel Pagnol, sorti en 1940 et interprété notamment par Raimu, Fernandel et Josette Day.

Onzième film de Pagnol, il s'agit d'une comédie dramatique autour d'une fille-mère d'abord repoussée par les parents du père ainsi que son propre père.

Marcel Pagnol choisit d'intégrer dans son film le discours radiophonique du Maréchal Pétain qui déclare l'armistice et la capitulation.

2020 :

Véritable manifeste contre la guerre, La Fille du puisatier sort en salles en décembre 1940 et se voit censuré par l'occupant nazi.

NDLR : l’argument est totalement opposé à celui d’André Brunelin.


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Etienne Nasredinne Dinet 

Les puisatiers 

1885  

Ouargla

Huile sur toile.

Institut du Monde arabe

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Maria Riva, an actress and author who was the only child of Marlene Dietrich, whose bombshell biography of her mother explored the terrible cost of her fame, died on Wednesday. She was 100.

Maria Riva, actrice et auteure, fille unique de Marlène Dietrich, dont la biographie explosive de sa mère explorait le terrible prix de la célébrité, est décédée mercredi. Elle avait 100 ans.

Maria Riva, actrice et fille unique de Marlene Dietrich, est décédée le 29 octobre 2025 à l'âge de 100 ans dans son sommeil, au domicile de son fils Peter Riva à Gila, Nouveau-Mexique. (Hollywood reporter).

Maria Riva a épousé le décorateur de théâtre William Riva en 1947. Elle a élevé quatre enfants et a vécu une grande partie de sa vie dans l'ombre de sa mère. Elle a publié en 1992 une biographie de Marlene Dietrich intitulée "Marlene Dietrich par sa fille", dans laquelle elle a abordé les zones d'ombres de la star. (Euronews).

Maria Riva a été le témoin privilégié de la métamorphose d'une jeune et ambitieuse actrice berlinoise en vedette hollywoodienne, de son ascension, de son apothéose, puis de sa déchéance. (Babelio).

11 25

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Marlène Dietrich et Anna May Wong.

Elle revint périodiquement en Amérique au début des années 1930 pour divers films comme Daughter of the Dragon (1931) ou Shanghaï Express de Josef von Sternberg. (Wikipedia).

Marlene Dietrich, German Actress ( "The Blue Angel", 'Blonde Venus", "Lili Marleen" ), Anna May Wong, Chinese American Actress ( "Peter Pan", "Shanghai Express", "King of Chinatown"). (Youtube).

Marlène Dietrich, actrice allemande (« L'Ange bleu », « Vénus blonde », « Lili Marleen »).

Anna May Wong, actrice sino-américaine (« Peter Pan », « Shanghai Express », « King of Chinatown »).

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59 personnes ont lu cet article.

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lundi 2 novembre 2020

Jean-Claude Brialy - Le Ruisseau des Singes

 

Jean-Claude Brialy

Le Ruisseau des Singes

Autobiographie

Robert Laffont – 2000

 

Jean-Claude Brialy a rompu avec sa famille. Il décrit un embrigadement paternel quasi militaire et sa révolte l’a poussé au-dehors de sa famille. Il refusait de se soumettre aux règles en norme. Il a épargné l’argent de sa solde pendant son service militaire pour claquer la porte et s‘installer à Paris pour y faire du théâtre. Comme Michel Serrault, il rêvait d’une carrière au cirque.

Une fois la porte familiale franchie, il ne parlera plus de ses parents. Jusqu’à la maladie de son père apprise deux ans avant son décès. C’est pour sa mère qu’il se préoccupe. Il la fera venir, une fois veuve, à Paris, pour qu’elle ne soit pas seule.

Puis, ce sera la guerre avec son frère, pour la succession. Sous prétexte qu’il a de l’argent et qu’il a réussi dans sa carrière, il lui refuse sa part d’héritage et le spolie. Les avocats vont s’en mêler. C’est une injustice de plus !

Jean-Claude Brialy a souffert de son homosexualité tout au long de sa vie. Ses parents le savaient et l’ont rejeté, sans en parler ouvertement. Il ne parle pas de sa souffrance directement. Mais elle se ressent à mots couverts. Ce qu’il n’a pas trouvé dans sa famille, il l’a cherché dans le monde du spectacle. Sans le trouver non plus, tant la compétition y est intense. Mais il a su y trouver sa place, particulièrement auprès des acteurs et actrices en fin de vie. Il les protégera, les écoutera  et les accompagnera jusqu’au cimetière. Il avait peur de la solitude pour lui-même et pour les autres.

La mort a été sa préoccupation centrale tout au long de sa vie. Il a trouvé refuge auprès de Marie Duplessis, cette femme qui a inspiré la Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas fils. Il s’est plaint que les jeunes ne connaissaient plus les ancien-enne-s acteur-rice-s qu’il a admiré-e-s dont Pierre Brasseur, Louis Jouvet, Pierre Fresnay, Marlène Dietrich, Joséphine Baker,  etc. La question  de la mémoire après la mort a été la plus importante. Comment survivre à la mort ? 

Page 43 – Les femmes tondues :

« Nous regagnâmes alors Angers, où la Libération fut, comme dans toutes les autres villes de France, une grande fête doublée de règlements de comptes sordides, et je garde la vision répugnante des femmes tondues sur lesquelles la foule en colère vidait toute sa haine. »

 

 

Page 47 – Humour à la « Brialy » :

Quand on lui disait : « Silence à l’appel », au lycée militaire, alors qu’il avait redoublé sa cinquième, il susurrait « Silence au râteau ». Ce qui faisait rire ses camarades.

 

Page 149 ; Sa définition de la « Liberté » :

En 1959, il se remet à Garches d’une opération des cervicales. Il repense à sa longue immobilisation et apprécie de vivre à nouveau sans contrainte ni douleur.

« Quand on a la chance, comme moi, de pouvoir aller et venir, de regarder les autres, de profiter de la lumière, du soleil, d’un tableau, de manger, de boire, de danser, d’écouter de la musique, de voyager, pourquoi ne pas vivre cette merveilleuse liberté ?

 

Page 189 – Edith Piaf :

« Ce qui frappait, c’étaient ses yeux, ses yeux immenses. »

 « Elle avait une voix claire et une articulation extraordinaire. Tout était modulé, chaque syllabe de chaque mot. »

« Et ce rire ! C’était d’ailleurs ce qu’elle aimait le plus au monde, rire. Rire de tout, tous les prétextes étaient bons. »

Quand Charles Dumont vint lui présenter la chanson « Mon Dieu », elle « comprit que la chanson était pour elle, que Charles lui faisait un magnifique cadeau, et elle voulut le lui rendre en l’interprétant. »

« Edith et ses amants ; c’était un sacré roman ! Elle les quittait toujours parce qu’elle ne supportait pas d’être abandonnée. Comme cadeau d’adieu, elle leur offrait une montre Cartier. »

 

Page 197. Raimu, fétichiste des pieds :

« C’est grâce à Marie Bell que Raimu entra à la Comédie Française en 1943. (…) Elle m’avoua (= Marie Bell à Jean-Claude Brialy, NDLR) que Raimu était un véritable fétichiste des pieds de femme, et quand elle voulait lui faire plaisir elle envoyait valser sa chaussure et lui présentait son pied. Ca le rendait littéralement fou de joie ! »

 

Page 266 – Valentine Tessier, maîtresse de Gallimard et de Renoir :

C’est la première fois que l’on parle officiellement d’un maîtresse de Pierre Renoir. La discrétion a toujours été assurée sur ce sujet.

« Extraordinaire ! A quatre-vingts ans, elle regrettait le temps des amours ! Les hommes avaient beaucoup compté dans sa vie, elle fut la maîtresse de Gaston Gallimard, de Pierre Renoir, dont elle disait : « J’étais très amoureuse de lui, mais il n’était vraiment pas gai ! »

 

Pages 318-319 – L’alcoolisme sur le tournage de la « Grande Illusion » :

Françoise Giroud a été une assistante de Jean Renoir sur le tournage de ce film. Mais Jean-Claude Brialy nous raconte la version de Jean Gabin. « Le point commun à tous leurs récits, (…) c’est qu’ils étaient ronds comme des queues de pelle la moitié du temps ! (…) « Qu’est-ce qu’on a bu…, tous ces vins, d’Alsace, de Moselle, du Rhin, on était beurrés du matin jusqu’au soir ! »

 

Page 319 – Jean Gabin parle de  Louis Jouvet :

« Je me souviens d’une chose, l’abbé (c’est le surnom que Jean Gabin donne à Jean-Claude Brialy pendant le tournage de L’Année sainte). Le Louis, il avait fait des études de pharmacie. Et comme pendant le tournage, je souffrais d’hémorroïdes, il m’a dégoté une crème miracle. Alors, tu vois, Jouvet, c’était quelqu’un ! »

 



Belmondo et Gabin 

"Un singe en hiver"

1961 - 1962. 

Réalisé par Henri Verneuil.

Dialogues de Michel Audiard.

Villerville


La gifle de Jean Gabin dans "Un singe en hiver".

C'est du sérieux qui fait mal!

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Jean Gabin – Page 138 :

Près de l’Olympia, dans un des bars attenant à la fabuleuse salle de spectacle, Sim rencontre une prostituée « Lulu la Banquise ». Un soir, elle lui demande un service. Elle aimerait avoir un enfant d’un artiste. Sim est affolé ! Mais non. Elle pense à Jean Gabin. Elle aimerait que Sim organise la rencontre.

Voici la réponse de Jean Gabin :

« La proposition n’est malheureusement plus valable car on est en pleine décadence. A l’heure qu’il est, j’ai soixante-dix berges et Madame doit tapiner aux Halles. Dans le domaine de la procréation, faut pas faire des mômes quand on baise avec des béquilles ! »

 

Sim.

Elles sont chouettes mes femmes.

Editions Flammarion – 1986.

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Page 337 – Joséphine Baker :

« C’était un clown, une chanteuse, une danseuse, une acrobate, une contorsionniste. »

Après son expulsion des Milandes où elle avait accueilli tous ses enfants adoptés, Jean-Claude Brialy remet en scène cette grande actrice du Music-Hall. Il lui fallait une robe, mais aucun créateur ne veut s’en occuper. Seule, Jeanine Six se présenta : « « Moi, je suis un prêt-à-porter de luxe, et si ça ne vous fait pas peur mes cinq ouvrières sont d’accord pour travailler bénévolement jour et nuit pour cette femme merveilleuse. »

A sa mort, « les musiciens de l’orchestre de Louis Armstrong jouèrent pour elle, en souvenir de cette femme qui, dans les années 1920, fut chassée de certains hôtels avec ses musiciens parce qu’ils étaient noirs, et qui dut faire un scandale pour être entendue. » (p 345)

 

 

Page 350 – Isabelle Adjani et Adèle H :

Le couple Isabelle Adjani-André Dussolier se sépare. Jean-Claude Brialy la reçoit chez lui pour qu’elle fasse le point. Il a énormément d’admiration pour elle. « Ensuite, sa carrière s’emballa, tout le monde la réclamait. Elle démissionna du Français après quelques beaux succès pour pouvoir rejoindre Truffaut dans L’Histoire d’Adèle H. »

 

Page 375-376 – La bio de Marie-Antoinette :

Jean-Claude Brialy a l’art de résumer en peu de mots l’essentiel d’une vie. Il pense que Marie-Antoinette a été « choisie sur catalogue pour devenir la reine de France ».

Il voudrait tourner un film sur la fuite à Varennes car « la réalité la rattrapa avec ce périple qui l’obligea, pour la première fois, à agir en femme responsable. »

Il pense que durant ces deux jours, la famille royale vécut dans la peur d’être reconnue, mais on imagine aussi « la découverte de leur pays, de leur peuple, de la campagne et des paysans. »

Il pense que le couple n’aurait pas pu mourir sans avoir « contemplé le pays, et ses beautés, en ce premier jour d’été ».

Ettore Scola, le réalisateur du film, voulait qu’il y ait Jacob, « le coiffeur de la reine, obligé de fui avec eux par peur d’être exécuté. C’était un pauvre type un peu baroque, homosexuel, à la fois excentrique et tragique. »

 

Page 379 – Don Juan :

Il décrit Marcello Mastroianni comme quelqu’un qui n’avait pas « une goutte de cynisme » en lui. « Jamais de froideur, c’était l’inverse du don Juan, du collectionneur, il était toujours amoureux, réellement amoureux, ne trichait pas et essayait de se tirer des éventuels faux pas comme il le pouvait ».

NDLR : la marge entre les deux me semble bien mince…..

 

Page 409 – Frédéric Lemaître :

Jean-Claude Brialy, directeur du théâtre des Bouffes-Parisiens, rencontre, vers la fin de sa vie, Eric-Emmanuel Schmitt. Ils discutent de pièces de théâtre à jouer dans son théâtre et apprend que Schmitt a écrit une pièce pour Belmondo qui va interpréter Frédéric Lemaitre. « O rage ! O désespoir ! Frédéric Lemaître était l’autre grand personnage qu’avec Lacenaire j’avais toujours rêvé de jouer ! »



Greta Garbo

Marlène Dietrich

Jean Gabin

Page 318, Brialy explique que Greta Garbo, à Los Angeles, venait chaque mois encaisser le prix du loyer de la maison qu'elle louait à Marlène Dietrich et à Jean Gabin.

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Page 75 – Le baiser de Jean-Claude Brialy :

Elle tourne dans le film de Roger Vadim, « Château en Suède », en 1963. Jean-Claude Brialy est le fiancé de Françoise Hardy dans le film. Il la menace de l’embrasser pour de vrai, « ce qu’il fit pour mon plus grand déplaisir ».

chateau-en-suede

Françoise Hardy

Le désespoir des singes

Et autres bagatelles.

Editions Robert Laffont. 2008

 

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04 23

Françoise Hardy a honte des grèves à répétition. 

Elle touche combien, la madame, pour sa retraite?

Est-ce qu'elle peut nous dire comment se terminera ce conflit, elle qui lit dans le marc de café ?

Elle  n'est pas au bout de ses peines. 

Ca, je peux le lui prédire.

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Monica Vitti nous quitte à 90 ans.

Cinq donatello (oscars italiens).

Un ours d'argent à Berlin, en 1995.

Un lion d'or à Venise.

"L'Humanité"

02 22

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Alice Dona a été élevée devant la télévision, avec l’émission mensuelle de Mireille, le « petit conservatoire de la chanson ». Les deux sœurs dansent à chaque nouvelle chanson, malheureusement « interrompue par Mireille au bout de quelques mesures ». La mère d’Alice préfère le chant de sa fille à celui de Françoise Hardy « cette grande et mince jeune fille timide, long pull, minijupe noire et cheveux longs » (p 72).

Alice Dona

Cricri

Edition Anne Carrière – 2004

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Tu es libre de penser que tu es con, mais tu es con de penser que tu es libre.

Proverbe.

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En 1969, JP Belmondo était JL Mahé, riche propriétaire à La Réunion pour la caméra de F Truffaut dans "La Sirène du Mississippi" Le film était adapté d'un roman de William Irish situé à La Nouvelle Orléans en 1880, 15 ans après l'abolition de l'esclavage

Fondation pour la mémoire de l’esclavage.

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C'était Belmondo. L'interprète inoubliable de Pierrot le Fou et l'ancien président du syndicat CGT des comédiens et acteurs. Salut l'artiste. Repose en paix camarade.

Benjamin Amar.

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L'acteur Jean-Paul Belmondo, monstre sacré du cinéma français, est décédé lundi à son domicile à Paris à l'âge de 88 ans, a annoncé son avocat à l'AFP.

L’Humanité.

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Jean-Paul Belmondo dans le Maîtron
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Jean-Paul Belmondo 
Secrétaire général du syndicat des acteurs CGT.
Réunion du 17 novembre 1964. 

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La vision des féministes est tout autre.
La scène du viol est limite dans le film "Le Magnifique". Bon, j'aime le film alors je pardonne. Mais c'est vrai que la vengeance est difficile à admettre.
Les années 1950 à 1980 sont les années de lutte contre le féminisme. Belmondo est invincible et est un digne représentant de la gente masculine.
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Bébel au Bois Dormant 
No Name
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Singe - Il apparaît peureux, attristé, assis au fond de son immense fauteuil.
Graph 
Palerme
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D’une guenon et son enfant
adaptée en Français actuel


Une guenon allait montrant
A toutes bêtes son enfant
Celles-ci la prenaient pour folle
Pour ses actes comme ses paroles.
Elle le montra jusqu’à un lion
A qui, d’emblée elle demanda, en exhibant son rejeton
S’il était beau. Le lion lui dit
Que jamais bête plus laide ne vit ;
Qu’elle le ramène en sa maison,
Et se souvienne de ce dicton :
Tout renard admire sa queue
Et la voyant se sent glorieux.

Celle-ci s’en fut triste et peinée,
Puis, croise un ours sur le sentier ;
L’ours s’arrête et la regarde

Et lui dit d’un ton avisé (1) :
« Ainsi voilà donc l’enfant
Dont toutes et tous parlent tant
Qui a l’air si preux et gentil. »
« Oui, répond-elle, c’est mon fils. »
Tends-le moi pour que je l’embrasse
Car je veux le voir de plus près.
Celle ci lui tend. L’ours le prend
Et le dévore en un instant.

Moralité

Pour cela, on doit se garder
D’étaler secrets et pensées (2);
Car certaines choses peuvent réjouir
Qui ne fassent à d’autres plaisir.
En les exhibant, vient grand mal
Ce siècle (les temps) n’est pas toujours loyal.

 

(1) Cointise : gentillesse, amabilité, affabilité, coquetterie mais aussi ruse, hardiesse.
(2) « Sa priveté ne sun penser » choses privées, intimité, pensées, opinions. Il semble que Marie de France ait voulu ici tout englober.

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mercredi 1 mars 2017

Charles Trenet - Mistinguett - Buster Keaton

Charles Trenet
Narbonne



Place Voltaire
C'est un lieu de promenade du jeune Charles. Jeux d'enfants, petits commerces animaient les rues du quartier du Bourg.

La passerelle métallique
La passerelle construite au-dessus de la voie de chemins de fer était située face à la maison de famille. Elle favorisait le lien entre le centre ancien et le nouveau bourg.

Devant l'ancienne tonnellerie
La tonnellerie était tenue par le grand-père maternel. Auguste Caussat occupait la « Tonnellerie nouvelle », emplacement occupé actuellement par la gendarmerie.


La fontaine place de l'hôtel de Ville
1961, sortie de « Narbonne mon amie ».
1971, sortie de l'album « Fidèle »
1991, Charles Trenet chante sur la place de l'Hôtel de ville devant une foule émue, à l'occasion de ses 78 ans.

« Il faut garder quelques sourires pour se moquer des jours sans joie. »
Charles Trenet


Les chansons de Charles Trenet ont fait le tour du monde et sont célèbres. Les premières notes de « Mes jeunes années » ont longtemps été utilisées pour faire sonner les cloches de Yokohama. "La mer » est devenue pendant plusieurs dizaines d'années la mélodie qui a ouvert les programmes de Radio Tokyo.

« Je fais mes chansons comme un pommier fait des pommes. Ce n'est pas moi qui les choisis, ce sont elles qui viennent à moi. »
Charles Trenet.

Petit pensionnaire
Octobre 1920, Marie-Louise et Lucien, ses parents, se séparent. Charles et son frère aîné se retrouvent en pension au petit séminaire de Béziers. Ce collège devient une prison où « l’âge tendre est enfermé par l'âge mûr. »
A 7 ans, il devient trop vite adulte. « Quand je serai grand, se dit-il, j'aurai toute ma vie pour vivre mon enfance. » Il a tenu parole.

« C'est la nuit surtout que j'aime les entendre ces trains qui passent devant la maison. Ces sommeils qui me faisaient dire lorsque ma mère m'embrassait et me bordait à neuf heures du soir « A tout-à-l'heure maman. »
Charles Trenet

Chambre natale
Charles Trenet est né dans cette chambre le 18 mai 1913. son premier cri a été un ré mineur, selon la légende.

Sur sa route enchantée, Charles Trenet a rencontré Jean Cocteau*, Max Jacob, Mistinguett**, Maurice Chevalier, Sacha Guitry, Salvador Dali, Charlie Chaplin**, Henri Bergson, Albert Einstein, Laurel et Hardy, Marlène Dietrich, Joan Crawford, Louis Amstrong.
*
Rouen
Jacques Emile Blanche
Paris, 1861 – Offranville, 1942
Etude pour le portrait de Jean Cocteau 1912
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Honfleur 
Musée seconde guerre mondiale 
1942 
"Mistinguett au Casino de Paris" 
Blockhaus de la gare 
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Paris 
Moulin Rouge 
Mistinguett
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Paris 
Moulin Rouge 
Mistinguett
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Mistinguett

La revue de Paris

Le Tréport

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Mistinguett 

1927

Deauville 

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« La réussite n'est qu'un petit détail gonflé par le destin. La donnée de ma présence sur Terre ne m'intéresse que si elle correspond à celle de souvenirs joyeux . »
Charles Trenet

« Mon épitaphe : Né poète, mort athlète. »
Charles Trenet

« Je suis de l'eau qui bouge. L'eau qui stagne se trouble et finit par se putréfier, tandis que l'eau fraîche et bondissante demeure saine et limpide. »
Charles Trenet
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Déjeuner entre amis.
Ses festins, dignes de Rabelais, durent entre cinq et douze heures. Il engloutit trois plats arrosés de vins blanc, rosé et rouge, puis de digestif.
« Pour rester en bonne santé, je ne mange qu'une fois par jour », dit-il.


Hier soir, on n'était pas beaucoup mais on était plein.
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« La vie est un rêve traversé de temps en temps par un cauchemar. On le digère, et le rêve recommence. »
Charles Trenet

Il existe 4 000 versions de « La mer » et de « Que reste-t-il de nos amours ? ».

La mère
Marie-Louise Caussat est née dans cette maison familiale le 05/10/1889.
Elle y grandit puis se marie avec Lucien Trenet en 1909. Il est notaire.
Elle tombe amoureuse de Benno Vigny en 1920. Il est scénariste de films muets. Elle divorce et retrouves es fils au début des années 1930. Elle suivra Charles tout au long de sa « route enchantée ». Elle meurt le 17/12/1979.

Le père
Lucien Trenet est né le 16/11/1882 à Perpignan. Il est mobilisé en 1914/1918 pendant cinq ans sur le front. Puis, il achète une étude de notaire. « Une étuve de notaire quand il fait chaud. » dira Charles.
Musicien amateur, il joue de la guitare, et organise le samedi soir ce que son fils appelle « des concerts de musique de chambre dans le salon. »
Il meurt à Paris le 06/02/1966.


« J'ai toujours eu l'âme badigeonnée d'un enduit isolant. J'ai systématiquement tenté de changer la funeste réalité en rêve, afin de faire vivre réellement ce que l'imagination propose d'attrayant."
Charles Trenet

Charles Trenet a passé sept ans dans cette maison. Il y est né le 18 mai 1913.
« Longtemps, longtemps, longtemps,
Après que le poètes ont disparu,
Leurs chansons courent encore dans les rues,
La foule les chante un peu distraite
En ignorant le nom de l'auteur
Sans savoir pourquoi battait leur cœur
Parfois on change un mot, une phrase,
Et quand on est à court d'idées
On fait la la la

Longtemps, longtemps, longtemps,
Après que le poètes ont disparu,
Leurs chansons courent encore dans les rues,
Un jour, peut-être, bien après moi
Un jour on chantera
Cet air pour bercer un chagrin
De quelqu'heureux destin
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
Ou dormir un enfant
Tournera-t-il au bord de l'eau
Au printemps sur un phono. »
Charles Trenet


« Fidèle !
Je suis resté fidèle
A Narbonne mon amie. »
Charles Trenet

Robe de baptême de Charles Trenet
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Véronique Mortaigne
Césaria Evora
La voix du Cap-Vert
Édition Babel – 1997

A propos de Charles Trenet
page 169 :
Le compositeur B. Leza est né en 1905 sur l'île de Sao Vicente. Il écrit des mornas réalistes chantées par Césaria Evora. Il parle des femmes, de politique, de départ, de voyages, de mères qui attendent des nouvelles des enfants, de la mort. Il termine sa vie, seul, handicapé, bercé par les vapeurs d'alcool. Sa femme le quitte, retourne à Lisbonne avec les enfants, pour échapper à la misère et à la décadence. La ville de Mindelo lui en a voulu de cet « abandon de poste ». Elle touchera les droits d'auteur de son mari quand Césaria sera une vedette.
B. Leza est influencé par le modernisme, « comme le furent les chansons de Charles Trenet : le swing américain, l'ouverture vers la technologie du microphone, de la radio, de la représentation théâtrale de la chanson. »
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Charles Trenet avec Léon Zitrone

Tombe de Léon Zitrone à Levallois-Perret

"L'âme des poètes", à Narbonne

"Fidèle" sur les murs de Narbonne


Charles Trenet
La bonne planète
Roman 
Préface de Jean Cocteau
A Seillans

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Un contemporain de Chaplin:

Buster Keaton

Graph

Saint Quentin 

Buster Keaton

Joseph Frank Keaton Junior, dit Buster Keaton, est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur américain, né le 4 octobre 1895 à Piqua, et mort le 1ᵉʳ février 1966 à Hollywood.

Keaton doit son prénom, Buster - " casse-cou ", à une dégringolade, miraculeusement sans conséquences, qu'il fit bébé dans l'escalier.

Issu d'une famille d'artistes, débute par le music-hall. Il se lance au cinéma en 1917 dans les films de Fatty Arbuckle, le roi du "slapstick".

En 1917, Buster Keaton quitte la troupe familiale et part pour New York, où il rencontre le producteur Joseph Schenck.

Keaton pratique l'ironie car les gags se font au dépend de son personnage, trop honnête et trop candide. Il ne sollicite pas notre pitié comme Chaplin ou Langdon.

Surnommé "l'homme qui ne rit jamais", l'acteur, réalisateur, scénariste et producteur Buster Keaton (1895-1966) a marqué le cinéma muet.

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Buster Keaton 
1895 - 1966
A Deauville 
1934
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Buster Keaton

The Cook

1918

Il danse

Fatty est cuisinier dans un restaurant, Buster Keaton est le serveur. L'établissement va être bouleversé. (L’œil sur l’écran).

Un vent de folie souffle dans le restaurant et les cuisines. Fatty et Keaton se mettent à danser en travaillant. (Fondation Jérôme Seydoux – Pathé).

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Buster Keaton effeuille une fleur

Graph. Londres ?

Buster Keaton effeuille une marguerite au tout début de Grandeur et décadence (Day Dream en version originale). 

Buster Keaton effeuille également une marguerite dans The Three Ages, mais sur le dernier pétale une abeille lui pique le doigt !

(Echos de mon grenier).

Buster Keaton n'a pas encore 4 ans qu'il participe déjà officiellement au numéro de music-hall de ses parents. (Ricocher jeunes).

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