Berthe Morisot, amie d'Auguste Renoir - Saint-Eustache - Wagner - Fantôme

De gauche à droite : Auguste Renoir, Stéphane Mallarmé, Berthe Morisot

Berthe Morisot a demandé à Renoir et à Mallarmé d’être membre du conseil de famille et a institué Renoir comme tuteur de sa fille Julie.

« Berthe Morisot avant de mourir avait demandé que mon père s’occupât de sa fille Julie, alors âgée de dix-sept ans, et de ses nièces Jeanie et Paule Gobillard. Cette dernière, un peu plus âgée, prit en main l’organisation de la maison Manet. (…) Jeanie devait épouser Paul Valéry. (…) Julie, peintre elle-même, devait épouser le peintre Rouart. »

Page 333

Pierre-Auguste Renoir, mon père

Jean Renoir

Collection Folio

Editions Gallimard, 1981

Auguste Renoir : Il aurait pu devenir chanteur d’opéra, ayant une belle voix. Enfant, il a été membre de la chorale de Saint Eustache* où Charles Gounod l’avait remarqué.

Il adore Richard Wagner et sa musique. Il se rend en 1882 à Palerme en Sicile pour peindre son portrait. Terminant ‘Parsifal’, Wagner lui autorise une séance de pause.

 Statuette de Wagner

 

 

 

 

Richard Wagner

Opéra Garnier

Paris

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Le "Vaisseau fantôme*" de Richard Wagner à Orange

 

 

Charles Bianchini 

 

Antoine Charles Bianchini dit Charles Bianchini est un créateur de costumes né à Lyon le 11 février 1859 et mort à Paris le 3 mars 1905.

Vikings 

Richard Wagner 

 

 

Wilhelm Richard Wagner, né le 22 mai 1813 à Leipzig et mort le 13 février 1883 à Venise, est un compositeur, directeur de théâtre, écrivain, chef d'orchestre et polémiste allemand de la période romantique, particulièrement connu pour ses quatorze opéras et drames lyriques, dont les dix principaux sont régulièrement joués lors du Festival annuel qu'il a créé en 1876 et qui se déroule chaque été dans le Palais des festivals de Bayreuth, conçu par lui-même pour l'exécution de ses œuvres. Il est aussi l'auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages philosophiques et théoriques.

 

 

 

Wotan et Ortlinde 

 

Ortlinde est une walkyrie, fille de Wotan et d'Erda.

Der Ring des Nibelungen

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VOIX DE WOTAN

Reste ! Brünnhilde !

ORTLINDE ET WALTRAUTE

(Cheval et chevalier s'arrêtent)

LES WALKYRIES

Las ! Brünnhilde !

Wotan est là !

BRUNNHILDE

Mes sœurs, pitié !

Le cœur me manque !

Son courroux m'écrase, S'il n'est calmé par vos pleurs.

LES WALKYRIES

Ici, perdue ! Cache-toi bien !

Viens parmi tes sœurs, Muette à sa voix !

 

Extrait de « La Walkyrie » de Wagner.

 

 

Harfleur - Prieuré.

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Ferdinand Leeke

Allemand

1859 - 1923

Wotan's farewell

Les adieux de Wotan (1910).

Les adieux de Wotan.

La révolte de ce dernier et la désobéissance de la Walkyrie lorsque Wotan lui ordonne d'abandonner Siegmund sont cousins du défi lancé par Prometheus à Zeus. (Forum Opéra). Maître suprême de la mythologie des peuples germaniques, du savoir et grand guerrier, Wotan, ou Odin pour les Scandinaves, occupe une place similaire dans le nord de l'Europe à celle de Jupiter (Zeus). (Le Temps).

Quelle est la signification de wotan ?

Wotan en anglais britannique
(ˈvəʊtɑːn, ˈvɔː-) nom. Dieu suprême dans la mythologie germanique . Son homologue nordique est Odin. (Collins dictionary).

"Leb' wohl" (Wotan's Farewell) from Wagner's DIE WALKÜRE

Chez Wagner :

La Walkyrie: Les adieux de Wotan –

Leb' wohl! Du kühnes herrliches Kind. (=Adieu! Espèce d'enfant audacieux et magnifique.) (Spotify).

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Gaston Bussière

Cuisery, 1862 – Saulieu, 1928

La révélation

Brünnhilde découvrant Sieglinde et Siegmund

1897

Cherbourg

Musée Thomas Henry

Dans la Walkyrie de Richard Wagner :

Siegmund est le fils de Wotan.

Sa sœur jumelle Sieglinde a été capturée par le clan de Hunding. 

(…) Défenseur des victimes et de la justice, Siegmund est un héros humble et fidèle, en particulier à Sieglinde lorsqu'il refuse de suivre Brünnhilde au Walhalla. 

Relation incestueuse avec naissance d’un enfant issu de cette union ! :

(…) L'union des deux amants (et jumeaux) dans la nuit n'est pas sans rappeler celle entre Tristan et Isolde, la nuit étant le moment privilégié des passions absolues qui ne peuvent être exposées au grand jour.

(…) Malgré ses crises d'angoisse (acte II, scène 3) et sa détresse après le combat où Siegmund a péri (acte III, scène 1), elle reste vaillante en décidant de vivre pour mettre au monde l'enfant qu'elle attend de Siegmund, après que Brünnhilde lui annonce qu'il s'agit du « plus noble héros du monde ».

(…) Brünnhilde est la favorite de Wotan parmi ses huit sœurs en raison de sa soumission, mais peut-être également parce qu'elle est la fille d'Erda : ainsi, Brünnhilde est dotée de la sagesse de sa mère, mais également d'une force active et déterminée héritée de son père.

la-walkyrie/personnages

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Paris 

Rénovation de l'église Saint-Eustache  quartier des Halles.

Vers 1900.

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Coloriage d’œuvres de grands artistes peintres.

coloriage-artiste-peintre

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Berthe Morisot

Jeune fille sur l'herbe

1885

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Berthe Morisot 

Sous l'oranger 

1889 

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Berthe Morisot 

Bourges, 1841 - Paris, 1895

Vue de Paris des hauteurs du Trocadéro. 

1871 - 1873

Huile sur toile.

Paris 

Musée d'Orsay

Femme d'origine aisée, Berthe Morisot ne peut peindre en plein centre Paris.

Elle habite à Passy et choisit une vue panoramique de Paris depuis le Trocadéro

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Livia Favia.

Ghost town

La ville fantôme.

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Belphégor 

Peur du fantôme du Louvre .

"Petite, je regardais Belphégor, avec Juliette Greco. Le fantôme du Louvre faisait terriblement peur."

Mon dessin.

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Berthe Morisot 

1841 - 1895

Tête de jeune fille (Julie Manet)

Vers 1889 

Pastel sur papier

Musée Marmottan 

Paris 

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Auguste Renoir 

1841 - 1919

Portrait de Julie Manet

1894 

Huile sur toile

Musée Marmottan 

Paris 

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Berthe Morisot 

1841 - 1895

Julie Manet et sa levrette Laërte.

1893-

Huile sur toile.

Musée Marmottan 

Paris

Mobilier Louis XV et Louis XVI. Le siège vide symbolise le décès de son père.

Les ami-e-s de sa mère l'amèneront dans les musées.

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Femme fantôme

"Je souffre de mon propre sort. De la violence subie. De cette fin que je n'avais pas prévue. Du regret de ne plus vivre."

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Femme fantôme

"Je suis devenue mon propre fantôme. C'est par ma (nouvelle) voix que vous allez connaître mon histoire."

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Femme fantôme

"Je ne peux plus aimer, ni respirer, ni créer. Mais je peux raconter ma vie."

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Berthe Morisot, artiste peintre - Alfred Sisley

Berthe Morisot.

Elle est née en 1841, fille de préfet. Elle peint et expose avec les réprouvés sans public, Manet, Monet, Degas, Renoir. Leur première exposition remonte à 1874. L’année 1886 est celle de la fin.

Elle est un des modèles d’Edouard Manet, et aussi son amie. Elle aime sa vie de famille et peindra les scènes familiales avec son entourage féminin.

Elle a demandé à Renoir et à Mallarmé d’être membre du conseil de famille et a institué Renoir comme tuteur de sa fille Julie.

« Monet, Sisley*, Berthe Morisot et Renoir avaient décidé de tenter une vente aux enchères publiques à la salle Drouot. Le public manifesta. Un monsieur traita Berthe Morisot de « gourgandine ». Pissarro donna un coup de poing à l’insolent. Une bagarre s’ensuivit. »

page 170

Pierre-Auguste Renoir, mon père

Jean Renoir

Collection Folio

Editions Gallimard, 1981

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Alfred Sisley 

Paris, 1839 - Moret-sur-Loing, 1899

Vue d'un port 

Rouen vers 1870 ?

Huile sur toile.

Dieppe 

Château Musée

Peintre anglais, il revient en France en 1860.

Les péniches sont le symbole de l'activité industrielle. Le ciel et l'eau, aux bleus nuancés, dominent.

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Alfred Sisley
Collines de La Bouille
1894

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Alfred Sisley

La Seine à La Bouille

Coup de vent

1894 

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Alfred Sisley 

Le sentier au bord de l'eau le soir  à Sahurs

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Alfred Sisley 

Paris, 1839 - Moret-sur-Loing, 1899.

Les oies à Saint-Mammès 

1887  

Lithographie en couleurs.

Vernon 

Musée d'art Blanche Hoschedé Monet

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Alfred Sisley

La Seine à Argenteuil

1872.

La Seine à Argenteuil est une œuvre majeure d'Alfred Sisley, peinte en 1872, qui marque l'émergence de son style impressionniste. Ce tableau capture la Seine et ses alentours, avec des couleurs fraîches et des brushstrokes longs et lâches, reflétant la lumière et les reflets de l'eau. Sisley y représente la vie rurale et les loisirs autour de la rivière, avec des éléments comme des bateaux et des maisons de vacances. (Christies).

L'année 1872, où fut peinte « La Seine à Argenteuil », fut marquée pour Sisley, ainsi que pour tout le groupe impressionniste, par l'adoption définitive d'une gamme de coloris clairs. (Wikipedia).

Le peintre fait partie du mouvement impressionniste, il représente ici la Seine comme lieu de vie humaine, de loisirs. (GeoSeine, hypothèses).

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Alfred Sisley

Bord de Seine en automne

1876.

Alfred Sisley a peint "Bord de Seine en automne" en 1876, une œuvre impressionniste représentant un paysage automnal près de la Seine, mesurant 46 x 65 cm et exposée au Musée Städel. (Commons wiki).

Ayant suivi une formation en commerce à Londres, Alfred Sisley rentre à Paris, sa ville natale, pour se consacrer à la peinture. Il est admis à l’École des beaux-arts. (mbam qc ca).

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Alfred Sisley

November

Afternoon - Après-midi de novembre.

(1881)

"November Afternoon" est une œuvre impressionniste de Alfred Sisley réalisée en 1881, représentant un paysage fluvial par une après-midi d'automne. Le tableau capture la sérénité d'un val  avec des tons doux et une lumière atténuée, typiques de l'Impressionnisme. (Artchive).

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Photo de gauche à droite :

Berthe Morisot, Jeannie Godillot, Julie Manet, Geneviève Mallarmé.

Julie Manet (1878 – 1966)

Julie Manet est la fille de Berthe Morisot et d’Eugène Manet, le frère d’Edouard. Elle est aussi artiste peintre.

Ce sont les enfants de Julie Manet qui ont légué une partie de la collection au musée Marmottan et au Louvre.

Geneviève Mallarmé. Née en 1864

Elle est la fille de Stéphane Mallarmé, poète français.

Son père lui a interdit d’apprendre le piano. « Pendant ses longues heures de rêverie qui sont la condition absolue de son travail », il refuse d’être interrompu

Paule et Jeannie Gobillard.

Nièces de Berthe Morisot. Orphelines de leur mère, Yves, sœur de Berthe, décédée d’un cancer de la bouche, en 1883, et de leur père, Théodore Gobillard, décédé en 1879. Elles ont un frère Marcel. Paule peindra.

Jeannie apparaîtra dans quinze œuvres de Berthe Morisot, dont :

Portrait à la poupée (1883 et 1886)

Petite danseuse

La Sonate de Mozart (avec Julie en 1894)

Dans le pommier

Sous le cerisier

 Le flageolet

Portrait de Jeannie

Paule sera peinte en 1884, en 1887 avec un portrait. Elle sera représentée en robe de bal et à son chevalet.

Pommier

Belle-fleur d'Argonne

D'origine, elle est cultivée dans la Marne et en Argonne.

Son fruit est gros, asymétrique, irrégulier, plissé au sommet ;

La peau est jaune paille devenant rouge brillant, tachée de jaune ;

La chair est tendre, juteuse, très sucrée et parfumée.

Sa maturité est en hiver et au printemps.

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Portrait de femmes de notre "Matrimoine" par Jacqueline Hennegrave.

Berthe Morisot (1841-1895) artiste peintre française, cofondatrice et doyenne du mouvement d'avant-garde que fut l'impressionnisme.

(…) Nous présentons Berthe Morisot artiste peintre française, cofondatrice et doyenne du mouvement d'avant-garde que fut l'impressionnisme.

 23-Portrait-de-femmes-de-notre-Matrimoine-par-Jacqueline-Hennegrave

 

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Berthe Morisot  

Femme à l'éventail ou Au Bal (1875) 

Musée Marmottan 

Paris

Identité du modèle inconnue.

Deux bals ont été donnés dans les salons de l'Elysée par le président de la République.

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Alfred Stevens 

Bruxelles, 1828 - Paris, 1906

Retour du bal ou Douloureuse certitude 

1861 

Collection Senn 

Muma 

Le Havre 

La jeune femme tient une lettre qui lui annonce probablement une déception amoureuse.

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de

Berthe Morisot 

Autoportrait 

1885 

Huile sur toile

Musée Marmottan 

Paris 

Elle pose, buste de profil. Elle nous regarde passer devant elle.

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Duchesse de Castiglione - Adèle d'Affry.

1836 - 1879

Portrait de Berthe Morisot 

1875

Musée Marmottan 

Paris 

Les deux femmes furent amies.

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Berthe Morisot

Portraits

Ce portrait étrange et envoûtant a rapidement été considéré par ses proches comme un des chefs-d'oeuvre du peintre. Paul Valéry . (Musée d’Orsay).

Qui a peint Berthe Morisot ?

Édouard Manet

Berthe Morisot par Édouard Manet (1872).

(Wikipédia).

Berthe Morisot (1841–1895), très proche d'Édouard Manet dont elle fut le modèle et l'amie, se distingue par sa prédilection pour l'art du portrait,. (Beaux-Arts).

En tout, il réalisera quatorze portraits d'elle.  (Connaissance des Arts).

Le panneau du musée Marmottan Monet est le fragment d'un tableau de Berthe Morisot étendue sur un canapé. (Edouard Manet). (Musée Marmottan).

1874, date à laquelle ce portrait est réalisé, est une année particulière. C'est celle du mariage de Berthe Morisot avec Eugène Manet, frère de l'artiste. (Beaux-Arts de Lille).

Portraits de Berthe Morisot dans les collections. (Musée d’Orsay).

2019 :

C'est la première fois qu'Orsay célèbre cette femme peintre qui a fondé l'impressionnisme. (Radio France).

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Berthe Morisot

Bateaux en construction

1874

Le Havre Muma

Photographier en Normandie

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Berthe Morisot

Dans le jardin de Maurecourt.

Vers 1884

Une longue silhouette brune plante son chevalet dans le jardin d'une propriété située rue de la Mairie (actuellement rue du Général de Gaulle). De 1869 à 1884, Berthe Morisot fait plusieurs séjours à Maurecourt sans la propriété des beaux-parents de sa soeur Edma. (Ville de Maurecourt).

Quelle est l'histoire de Berthe Morisot ?

Berthe Morisot née le 14 janvier 1841 à Bourges et morte le 2 mars 1895 à Paris, est une artiste peintre française, cofondatrice et doyenne du mouvement d'avant-garde que fut l'impressionnisme. Berthe Morisot vers 1877. Tombe d'Eugène Manet et de Berthe Morisot au cimetière de Passy. (Wikipedia).

Cette toile fait partie des collections du Musée d'art de Tolède.

Cette œuvre est une scène de genre se concentrant sur la vie quotidienne et ses bonheurs simples, tel le partage d'une belle journée avec son enfant dans un cadre agréable, ici le jardin de la maison de campagne, d'Edma, la sœur de l'artiste, aux environs de Paris.

Une femme, une petite fille, sans doute Julie, la fille de l'artiste, occupent un rôle central dans la composition.

Le sujet au premier plan est quasiment assise face au spectateur, elle est vêtue d'une robe aux effets iridescents marrons et blancs, sa tête est coiffée d'un chapeau orné d'un ruban rouge, ajoutant une touche de couleur à ces tons de terre. Sa position suggère un moment détendu dans ce décor exhalant une naturelle beauté.

Le deuxième modèle est représenté de dos, assise sur l'herbe et regardant loin devant elle, vêtue légèrement, la tête portant un chapeau qui la protège de la vue directe sur son visage, tout en renforçant cette impression de tranquillité et d'abandon au plaisir simple de cette journée lumineuse.

L'arrière-plan est comme un écrin sublime de verts vibrants et de fleurs aux tons pastel, magnifiés par la diffusion des rayons du soleil qui émaillent de lumière la végétation, créant un effet comme tremblé, caractérisant si bien le style impressionniste de cette talentueuse artiste.

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Berthe Morisot 

Fille sur un divan 

1885 

The National Gallery 

Londres

Elle est connue pour ses coups de pinceaux en zig-zag.

Elle applique cette technique sur la robe et le divan.

A-t-elle payé le modèle ou est-elle une amie (le regard direct semble le prouver)?

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Berthe Morisot 

Jour d'été 

1879 

The National Gallery 

Londres

Dans le bois de Boulogne, à l'ouest de Paris.

Une femme nous regarde directement, l'autre femme femme observe un canard.

Les deux modèles ont certainement été payées.

L'artiste a du les peindre dans leur bateau et a terminé le tableau dans son atelier.

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Camille Claudel chez les Lerolle

De gauche à droite:
Camille Claudel, Edgar Degas, Yvonne Lerolle, Camille Claudel, Christine Lerolle

Camille Claudel

Elle est intransigeante et elle découvre les incertitudes de l’art et de la vie de bohème. Elle subit l’envoûtement de Rodin et sombrera dans la folie. Elle détruira une partie de ses œuvres, s’isolera dans son atelier, attendant par la fenêtre les paniers de victuailles et vivra un long temps d’internement, isolée et loin de tout, ne voulant plus partager ses idées de peur de se les faire voler.

Henry Lerolle, Yvonne et Christine.

Paul Claudel  amène sa sœur Camille chez les Lerolle. Paul Valéry remarque « ses beaux bras nus » et elle tourne la tête à Debussy.

Henry Lerolle est un des premiers à acheter ses œuvres. Il devient un de ses premiers collectionneurs.

En 1897, il possède :

Un Torse de femme

Une Tête de jeune fille avec un chignon

Un vieil aveugle  chantant.

Les deux sœurs Lerolle épouseront deux frères Rouart.

Henri Rouart, le père qui est aussi un grand collectionneur d’art, a construit sa fortune sur le réseau de correspondance des pneumatiques de la ville de Paris, sur le système de réfrigération, sur des moteurs divers et sur la bicyclette.

Yvonne épousera Eugène, ingénieur agronome. Il spécule frénétiquement jusqu’à sa ruine. Souvent accompagné de Gide, il a mené une vie extraconjugale trépidante. Après la vente de tous ses biens, Yvonne se réfugiera dans un couvent. Plus tard, elle se suicidera.

Christine se mariera avec Louis, brillant et orgueilleux polémiste. Leur union se soldera par un divorce. Elle mourra à 62 ans d’un cancer. Elle fera tombe à part de son mari.

M^LLE J. LEROLLE 1872-1878
[illisible] C. LEROLLE 1838-1897
M^ME J. MIGUET-LEROLLE 1877-1912
M^LLE Ch. MIGUET 1908-1913
M^ME C. LEROLLE-BONNEFOUS 1846-1938
Martine LEROLLE 1940-1942
Marcel LEROLLE 1881-1956
[illisible] M. LEROLLE née CAVE 1889-1956
Adolphe LEROLLE 1869-1962
M^ME Ad. LEROLLE née Madeleine DELAVALLEE 1877-1968
M^ME J. M. LEROLLE née Odette CONGUET 1917-2006
Jean Marie LEROLLE 1914-2006
Edouard LEROLLE 18 7^bre 1839 - 5 juin 1916
M^ME Ed. LEROLLE née CHEVET 29 janv. 1847 - 23 juil. 1931
Annie LEROLLE 1918-2008

Famille d’artistes et d’artisans d’art dont le représentant le mieux connu est le peintre Henry Lerolle (1848-1929)1, collectionneur et ami d’Auguste Renoir et Edgar Degas.

Buste d’enfant (portrait présumé de Marcel Lerolle).

Comme l’indique la signature inscrite au dos du buste, le joli portrait d’enfant a été réalisé par le sculpteur Raoul Larche (1860-1912).    Il offre un portrait d’enfant très vivant.

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Le MUCEM à Marseille: le musée aux deux soleils.

Arrivée sur le MUCEM à Marseille par bateau

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Hans Berger et Jean Planque

Hans Berger ( 1882 – 1977)

Autoportrait jeune

1909

Huile sur toile

Hans Berger (1882 – 1977)

Le paysan

1922

Huile sur toile

Hans Berger n’a jamais oublié son enfance à la campagne, dans la région alors pauvre et inondée du Seeland. Il en a gardé une vive affection pour la vie de la ferme, ses activités, ses occupants. De nombreux tableaux évoquent les travaux des champs, bêtes, moissons, labours, travaux lents et d’une « réalité rugueuse à étreindre. »

Ici, le peintre campe un paysan genevois, fier de son état, en exaltant sa silhouette massive et tranquille sur le fond obscur d’une porte de grange. Une gamme étroite de gris, des traces infimes de jaune ici et là, une composition à la fois simple et rigoureuse indiquent à la fois l’heure du jour, la force d’un corps prêt à reprendre l’effort et l’humilité d’une existence consacrée à cultiver le sol afin qu’il donne des fruits.

Hans Berger (1882 – 1977)

Lever de lune

1949

Gouache sur papier, marouflée sur panneau

Jean Planque, né le 7 juillet 1910, à Ferreyres et mort le 27 août 1998, est un artiste peintre et collectionneur d'art suisse

 Jean Planque

De 1955 à 1972, Jean Planque fut à Paris le conseiller de la Galerie Beyeler qui allait devenir au fil du temps l’une des plus importantes galeries d’Europe. Homme d’origine modeste, jean Planque réunira au gré des hasards et des rencontres plus d’une centaine de toiles et dessins des maîtres du XIXe et XXe siècles.

Il recevra ou acquerra à bon prix des œuvres d’artistes prestigieux comme Cézanne, van Gogh, Monet, Degas, Redon, Renoir, Gauguin, Rouault ou Bonnard.

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