Les lycéens
Le Mouvement de la Paix
Etat d’urgence
permanent dans la Constitution ?
Perquisition et saisie sans autorisation de la Justice
Mise sur écoute sans le Juge des libertés
Assignation à résidence par le seul ministre de l’intérieur
Garde à vue de 4 heures pour un simple contrôle d’identité
Présomption de légitime défense pour les policiers qui
tirent
Déchéance de la nationalité pour les Boucs émissaires
bi-nationaux
Le tout voté, à la majorité simple, pour des mois ou pour
des années…
Et pas seulement pour terrorisme, mais « Pour atteintes
graves à l’ordre public »
Non à l’état policier !
Connaître un peu d’histoire
est utile !
Dans les années qui ont précédé la prise de pouvoir par
Hitler, les gouvernements sociaux-démocrates de Weimar ont eu si souvent
recours à l’Etat d’urgence qu’on a pu dire que l’Allemagne avait déjà cessé
avant 1933 d’être une démocratie parlementaire.
Or, le premier acte d’Hitler après sa nomination, a été de
proclamer un Etat d’Urgence qui n’a jamais été révoqué.
Giorgio Agamben,
philosophe italien, le 22/12/2015.
L’état
d’urgence autorise par ailleurs des perquisitions sur ordre des
préfectures, de jour comme de nuit, souvent violentes, en dehors de tout
cadre judiciaire, sur le fondement d’informations et de soupçons sujets à
caution.
Les
assignations à résidence se multiplient sur la base de motifs aussi vagues que
la présence sur le lieu d’une manifestation ou le fait de « connaître » tel ou
tel individu. Rien n’indique qu’une telle frénésie va s’arrêter, chacun peut en
être victime.
Malgré plus de 3200 perquisitions, 300 gardes à vues, 400
assignations à résidence, une seule mise en examen pour terrorisme a pu être
décidée. Était-il bien utile de traumatiser 3200 familles, y compris la nuit,
parfois en présence de jeunes enfants, pour un tel résultat ?
Reprenant
à son compte les exigences de l’extrême droite, le gouvernement s’engage honteusement dans une
modification de la Constitution visant à étendre la déchéance de la nationalité
aux binationaux nés en France. L’égalité des citoyens devant la loi ne sera
plus respectée.
Notre
pays a été blessé, mais loin d’en apaiser les plaies, le projet de loi
constitutionnelle dit de « protection de la Nation » qui inclut la
déchéance de nationalité pour les binationaux et le recours facilité à l’état
d’urgence est la porte ouverte aux stigmatisations ainsi qu’à de possibles
dérives législatives et policières.
Nous
réclamons
• la levée immédiate de l’état d’urgence
• le renoncement à la
constitutionnalisation de l'état d'urgence et de la déchéance de la nationalité
Manifestation contre les boues rouges rejetées dans la Méditerranée
Femmes kurdes
Manifestation contre les boues rouges rejetées dans la Méditerranée
Le Cri 'Comité contre le Racisme et l'Islamophobie'
Le début de la manifestation
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