Aux USA et en France : "T'as les moyens. T'auras tout. T'as pas les moyens? T'auras rien." "Tu veux mourir de mort violente? Tu te fais contrôler par la police." Le sexe n'est pas un "travail". Soutien aux Palestiniens et aux Palestiniennes, aux Libanais, Libanaises. En 1832, Jeanne DEROIN disait : "Plutôt le célibat, que l'esclavage (NDLR : du mariage)". En 2024, 1 adulte français-e sur 3 est célibataire. 557 149 vues.
Page
48 : Les Rolling Stones et les filles et les femmes–
Philippe
Manœuvre s’intéresse aux rapports des Rolling Stones avec les femmes.
« Under
my Thumb » parle des filles dociles.
« Stupid
girls » parle des filles stupides.
« Paint
it black » parle des filles à problèmes, celles qui font des crises de
nerfs à répétition.
« Live
with me » parle des filles avec qui on partage le thé de trois heures.
Dans
« Lady Jane », « Ruby Tuesday », « Dandelion » ou
« Factory girl », les Rolling Stones rencontrent des déesses ou des
princesses moyenâgeuses. Philippe Manœuvre écrit que « leurs disques se
font plus tendres ».
Page
70 : Patti Smith et Rimbaud– Le punk et les Sex Pistols:
En
1972, elle se rend à Charleville-Mézières sur la tombe de Rimbaud « pour
faire son voyage initiatique ».
Elle
entre dans le monde du punk, monde qui a fasciné Philippe Manœuvre.
Il
décrit son arrivée dans le monde musical après Joan Baez (la maman) et Janis
Joplin (la putain).
Les
filles investissent le punk peu de temps après le succès de Patti Smith. Dès
1977, on découvre entre autres (Philippe Manœuvre en fait une liste) Nina Hagen.
Page
71, il nous raconte la curiosité des filles pour le sado-maso. D’après lui,
elles en demandent beaucoup : ligotage, fessées, bondage. Le tout se
ferait gentiment ! (Ne seraient-ce pas plutôt les hommes qui imposent ce
genre de pratiques ? On peut rêver sur la gentillesse des auteurs, NDLR). Autour
des Sex Pistols, Malcolm McLaren et Vivienne Westwood « proposent des
tenues rock et sadomaso » dans leur boutique londonienne.
Page
77, on découvre que les Sex Pistols avaient volé leurs premiers instruments « aux
grands groupes. Le micro de Rotten aurait appartenu à David Bowie ».
François Guillemot
Johnny Rotten - Sex Pistols
1979 - 1980
Paris
Bibliothèque Nationale de France François Mitterrand
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Page
90 : Les méthodes de management de Goscinny :
Philippe
Manoeuvre entre à Métal Hurlant dès 1976. Des dessinateurs de Pilote
ne veulent plus y travailler et vont rejoindre l’équipe de Métal Hurlant. Ils s’appellent
Druillet et Moebius (le créateur de Blueberry).
Goscinny
avait créé Pilote dans les années 1960. Mais mai 1968 est passé par là
aussi. « Depuis, ils n’ont plus du tout envie de travailler pour le papa d’Astérix,
qui dirige encore ses équipes de dessinateurs à l’ancienne, comme un patron des
années 50 ».
Page
98 : les femmes dessinatrices –
Toujours
en lien avec Métal Hurlant, en 1976, Dionnet, rédacteur en chef de ce journal, « décide
de publier un journal de BD féministe ».
Il s’appellera
« Ah ! Nanas ».
Les
dessinatrices françaises seront « Nicole Claveloux, Keleck, Florence
Cestac, Chantal Montellier ». Tina Robbins, américaine, les rejoindra.
Pour
pallier au manque de femmes journalistes, Philippe Manœuvre écrira des textes
féministes qu’il signera Emilie Labroux.
Page
103 : Le Casanova de Fellini –
1975
ou 1976.
Federico
Fellini veut rencontrer Moebius qui travaille à Métal Hurlant. Il sonne
chez Philippe Manœuvre. Il admire son travail de dessinateur et appellera « Moebius
un personnage de vieux médecin, herboriste, homéopathe, mi-magicien*,
mi-sorcier. » Il voulait lui rendre hommage et lui montrer sa gratitude,
dans son film « Casanova »,.
NDLR :
Mario Cencelli tiendra le rôle de Moebius.
*
2 magiciens en pleine action. L'un est un automate, le second endormi sa cliente.
Mon montage.
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Page
114 : Serge Gainsbourg –
Philippe
Manœuvre considère que son chef-d’œuvre dans les années 1960 est Melody Nelson,
mais il constate « qu’il s’est vendu à seulement trente mille
exemplaires ».
Quand
il aborde le reggae, « le disque va effectivement se vendre à près de deux
millions d’exemplaires ».
Page
116, on apprend que Gainsbourg va laisser à Charlotte un fabuleux héritage, « il
va lui laisser beaucoup plus que cent briques ».
Page
122, Gainsbourg explique à Philippe Manoeuvre pourquoi il n’aime pas les
paroles de la chanson de Gilbert Bécaud « Je reviens te chercher » :
« Je reviens te chercher J'ai l'air bête sur ce palier Aide-moi et viens m'embrasser Un taxi est en bas qui attend. »
Ce taxi qui attend en bas était le « comble de la
muflerie. (…) Il y voyait un manque total de classe. (…) Il se demandait
comment une maison de disques avait pu sortir un truc pareil ».
Page 129, il renvoie Jean Ferrat à ses « Montagnes »,
avec « son fromage de chèvre, son couteau Opinel et sa bonne femme »
pendant que lui est « chez Castel et qu’il boit du champagne avec des tops
modèles ».
Plus loin ; il explique qu’il « préfère
Princeà Jackson ».
Page 132, il explique qu’il « s’est mal comporté
avec Jane ». « J’ai été comme un homme préhistorique avec elle… »
L’alcool – La drogue -
L’alcool a accompagné Philippe Manœuvre pendant de
très nombreuses années jusqu’aux années 1999 – 2000 où il décide d’arrêter
tout, alcool et drogues.
Page 142, Johnny a été pendant ses années avec
Nathalie Baye, sous « régime sec ». Mais une fois séparé d’elle, « il
recommence à écluser des whiskys à longueur de soirées ».
Page 178, il interviewe Amy Whinehouse. Elle est « mal
en point. Inconsciente dans un fauteuil de sa loge à moitié détruite »
elle est incapable de répondre.
NDLR : pourquoi n’appelle-t-il pas à l’aide et du
secours pour aider Amy Whinehouse?
Page 198, il explique que Prince est mort dans l’ascenseur
de son palace car « il était accro à la Vicodine, ce médicament opiacé qui
fait des ravages en Amérique (Tom Petty…) ».
Vicodin
Vicodin est le
nom commercial d'un médicament analgésique des Laboratoires Abbott qui contient
du paracétamol et de l'hydrocodone. Il est distribué dans certains pays sous
forme de comprimés avec les noms Vicodin, Vicodin ES ou Vicodin HP imprimé sur
un côté.
L'hydrocodone est un opioïde semi-synthétique dérivé de
deux des opiacés naturelles, la codéine et la thébaïne.
Pris en quantités trop fréquentes et importantes, la
Vicodin crée une véritable dépendance similaire à celle de la drogue sur
l'organisme. Il présente même un risque de surdose plus élevé que l’abus de
drogues illicites.
Page 217, « Michel Polnareff est aussi au régime sec. »
(en 2001) Annie Fargue, sa manageuse, a
peur « qu’il se remette à boire ». Elle a refusé un album avec « Etienne
Roda-Gil. Par peur de l’alcool ».
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Tag
"Tu ne me manques pas tant que tu ne m'as pas embrassé-e"
Librairie
Générale Française, 1999 pour cette édition.
Anonyme
en 1678.
Introduction
de Philippe Sellier.
C’est
un roman d’analyse qui présente une nouvelle forme littéraire. Il fallait une
grande maturité pour imaginer, en tant que jeune femme, tous les aléas futurs
de l’amour qui l’amèneront à y renoncer. Son destin de femme malheureuse en
amour lui pèsera considérablement puisque le désespoir ne lui portera pas chance.
Elle vivra une vie courte et calme après
la tempête. Renoncer à son amour lui aura demandé beaucoup d’énergie. Elle a
aussi souffert de la jalousie qui est la pire des maladies (p 230). Les
procédés utilisés par monsieur de Nemours la décevront énormément : écoute
de conversation en étant caché dans les buissons, calomnie de son mari, et mort
de celui-ci, son protecteur. Monsieur de Nemours nous est présenté comme quelqu’un
d’égoïste : il ne parle que de « son » bonheur quand elle se
refuse à lui (p 232). Au début du roman, ses amours volages nous sont décrites
au sein de la Cour de France.
Tous
les acteurs de ce roman mentent à eux-mêmes et aux autres. Il faut trouver des
excuses valables pour se retirer, s’isoler, se cacher, cacher ses émotions ou
son émoi, éviter telle ou telle personne, se soustraire à une obligation. Les
logis lointains servent d’abri momentané. La maladie sert d’excuse. La vue est
considérée comme un organe froid, le langage comme un organe de distanciation (p 31). Des rencontres sont
élaborées dans les cachotteries. (p 222) Tout le monde cherche à savoir si les
prétextes d’éloignement sont sincères ou pas. Iels s’occupent à rechercher la « vérité ».
Les bruits de Cour occupent tout l’espace sonore. Tout est calculé :
peut-on voir une personne sans amener à faire croire que l’on est en « commerce »
avec lui ou elle ? Des enquêtes sont menées pour connaître l’autrice d’une
lettre non signée, tombée par inadvertance d’une poche de veste, et lue par de
nombreuses personnes.
Quelle
imagination !
Iels
doivent user de persuasion et d’accent de vérité et de sincérité pour
convaincre un jaloux.
Quelle
énergie !
Une
difficulté du roman est l’usage de plusieurs noms de famille pour la même
personne. On y rencontre, entre autres, Marie Stuart (= reine Dauphine*), le Duc
de Guise, Catherine de Médicis (= reine), Henri II, Diane de Poitiers (=
duchesse de Valentinois), Anne Boleyn,
le Duc de Nemours (= Jacques de Savoie).
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*
Bartholomeus van der Helst
1613 - 1670
Marie Stuart, princesse d'Orange et veuve de Guillaume II. Elle est l'arrière petite-fille de Marie Stuart, reine d'Ecosse.
1652
Huile sur toile.
Amsterdam
Rijksmuseum
Le blanc est la couleur du deuil pour les personnes de rang royal. Dès ses 19 ans, Marie était veuve. Son mari était décédé de la variole. Elle tient une orange dan sa main.
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Marie de Lorraine
Reine d'Ecosse
Duchesse de Longueville
Décédée en 1560
Eu
Château Musée Louis-Philippe
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Marie de Guise, née le 22 novembre 1515 à Bar-le-Duc et morte le 11 juin 1560, fut duchesse consort de Longueville puis reine consort et régente d'Écosse.
Mariée à Louis II d'Orléans, duc de Longueville, puis à Jacques V,
roi d'Écosse.
Sœur d'Henri de Guise et du cardinal de Lorraine, veuve de Louis II
d'Orléans, duc de Longueville, Marie de Guise épouse en 1538 Jacques V d'Écosse .
Elle est la mère de Marie Stuart, reine d'Ecosse, et a servi comme
régente de l'Ecosse au nom de sa fille de 1554 à 1560.
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Marie Stuart
Décédée en 1587
Eu
Château Musée Louis-Philippe
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Marie Stuart
Dol-de-Bretagne
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Marie Stuart - François II
Sceau
Dol-de-Bretagne
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Le
roman est dans la lignée de Marie de France* et de mademoiselle de Gournay. Mais
ces voix féminines étaient rares et exceptionnelles. Marguerite de Navarre s’était
distinguée avec « L’Heptaméron » à partir de 1559.
Marguerite de Navarre
Ecole française
16e
François Rabelais
Maison natale "La Devinière"
Elle était la soeur de François 1er. Pendant le désastre de Pavie, elle détient un rôle politique important (1525). Elle est protectrice des arts et des lettres et est ouverte aux idées nouvelles. Elle correspond avec des humanistes: Lefèvre d'Etaples, Clément Marot*, Etienne Dolet. Rabelais lui dédicace le "Tiers Livre" (1546).
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Tenue de noble française, germanique et anglaise.
1525
16e siècle
Abbaye de Graville
Le Havre
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*
Clément Marot.
Poète huguenot.
L'accord du participe passé avec l'auxiliaire avoir nous vient d'Italie.
Corneille, Racine, Vaugelas l'acceptent.
Voltaire, non.
L'Humanité. 10 21
NDLR: Peut-on envisager de l'enlever pour simplifier ?
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Le mythe de
Tristan et Iseut est source d’inspiration et madame de La Fayette s’appuie sur
l’opposition entre l’harmonie et le compagnonnage des époux dans le cadre du
mariage fondé sur une parole donnée et l’ouragan d’une passion amoureuse pour
quelqu’un d’autre qui pousse à l’adultère et à l’illusion. (p 11)
---------------
Ce
sont les écrits de mademoiselle de Scudéry qui marqueront de son
empreinte ce roman.
Vers
1640 – 1660, surgit une génération de jeunes femmes brillantes qui deviendront
des animatrices de salon. Parmi elles, mademoiselle de Scudéry animait des
conversations et écrivait des romans. Madame de La Fayette partagera les mêmes
idéaux qu’elle (p 18).
« Si
j’inventais une histoire, il me semble que je ferais les choses bien plus
parfaites qu’elles ne sont. En effet, toutes les femmes seraient admirablement
belles ; tous les hommes seraient aussi vaillants qu’Hector. »
Mademoiselle
de Scudéry.
Madeleine de Scudéry
"Madgelaine de Scuderi surnommée La Sapho, de son siècle, elle fut de l'Académie de Ricourati de Padoue et mourut à Paris le 2 juin 1701.
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Dans
« Clélie », mademoiselle de Scudéry avait décrit l’avènement de la
République romaine (p 12). En 1654, mademoiselle
de Scudéry publie « La carte de Tendre ». C’est une représentation
cartographique de la pratique amoureuse, publiée dans le roman de « Clélie ».
Les sentiments
constituent une géographie.
Le
point de départ est une « Nouvelle amitié ». De là vont découler
trois chemins possibles qui iront vers « Tendre-sur-Inclination »,
ou bien vers « Tendre-sur-Estime » ou encore vers « Tendre-sur-Reconnaissance ».
Le
Respect conduit à « Tendre-sur-Estime ». La cour qu’un homme fait à une femme doit être élégante, galante et
raffinée. (p 111)
La « Soumission »
et les « Petits soins » sont deux étapes vers « Tendre-sur-Reconnaissance ».
(p 143)
Si l’on
dépasse la simple tendresse, on tombe dans la « Mer dangereuse » et l’on
échoue sur des « Terres inconnues ». Pour les Précieuses, la passion amoureuse est
synonyme de souffrance et folie. (p 66 – 67)
Le
village « d’Indiscrétion » emmène droit vers la « Mer d’Inimitié ».
Garder un secret est une qualité dans les relations amoureuses. Parler est une
faute impardonnable. (p 137) La médiocrité et un fond de vulgarité apparaissent
ainsi sous le brillant de monsieur de Nemours qui n’hésite pas à calomnier son
concurrent, le Prince de Clèves, pour conquérir sa femme. (p 184).
La « Légèreté »
achemine vers le « Lac d’Indifférence ». (p 157)
Dans
« Clélie », Plotine dit :
« J’aime
la joie, le repos et la gloire, et je les veux conserver toute ma vie… Je ne
veux aimer que la gloire, mes amis et moi… Je m’aime trop pour vous aimer. »
(p 157)
En
1667, mademoiselle de Scudéry écrit dans « Mathilde » :
Elle
rêve de « se tirer du commun des femmes, qui sont d’ordinaire plus
considérées pour les enfants qu’elles donnent dans leurs familles que pour leur
propre mérite. »
Mademoiselle
de Scudéry s’offusque aussi des « mauvais galants ». et de la montée de la « galanterie noire » prônée par les
hommes contre la « galanterie blanche » qui vantait les femmes accomplies, raffinées
et distinguées. (p 19). Les Précieuses n’aiment pas la gauloiserie qui ne s’embarrasse
pas de longs préliminaires. (p 111)
Mademoiselle de Scudéry se pose deux questions qui
traversent ses romans :
-existe-t-il
un amour pur, dénué d’ambition et d’intérêt ?
-la constance en amour est-elle un leurre ?
Mademoiselle de Scudéry a créé des nouveaux mots en
utilisant les adjectifs à préfixe « in -» ou les adverbes à suffixe «-ment » :
par exemple : incomparable, attachement. Le terme « rêverie »
prend une place positive et non plus uniquement "le délire d’un.e malade". (p 31).
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*
Marie de France (1154 - 1189) est une poétesse de la «
Renaissance du XII siècle », la première femme de lettres en Occident à écrire
en langue vulgaire.
Marie de France est une poétesse de la « Renaissance
du XIIᵉ siècle », la première femme de lettres en Occident à écrire en langue
vulgaire. Elle appartient à la seconde génération des auteurs qui ont inventé
l'amour courtois.
Elle écrivit l'adaptation en langue d’oil des légendes
bretonnes ou matière de Bretagne.
Elle écrit elle-même dans l'épilogue de ses Fables : «
Marie ai num, si sui de France » (J'ai pour nom Marie et je suis de France).
Vivant en Angleterre, liée à la cour d'Henri II
Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine – ses Lais sont dédiés à un roi, sans
doute Henri II –, elle fut peut-être abbesse du monastère de Reading *ou de
Barking.
Les Lais (1160-1175) se composent de douze courts
récits en octosyllabes à rimes plates, de dimensions variables (118 vers pour
le Lai du Chèvrefeuille et 1184 vers pour Eliaduc). Ils sont aux romans bretons
ce que seront plus tard les nouvelles par rapport aux romans.
L'amour, le plus souvent en marge de la société (neuf
des douze lais racontent des amours adultères), est le sujet principal du recueil.
Le Lai du chèvrefeuille, se rapporte ainsi à
l'histoire de Tristan et Iseut.
La structure et les formules d'introduction et de
conclusion caractérisent un genre particulier de récit bref, dérivant, par
l'intermédiaire de conteurs bretons, de traditions celtiques et de sources
folkloriques diverses. Mais Marie s'est inspirée aussi d'Ovide, de l'Eneas, du Brut de Wace et de Tristan.
Outre les Lais, Marie de France est l'auteur de
l'Ysopet, première adaptation en français des fables d'Ésope, composé entre
1167 et 1189. Les fables proviendraient du Romulus Nilantinus, de l'Antiquité et du fonds populaire et
folklorique. Par le biais des animaux, elles montrent l'homme concerné par les
aléas de la vie féodale et sont le support d'une morale exprimée avec force.
Enfin, Marie traduisit en 2 300 octosyllabes le traité
latin d'Henri de Saltrey, l'Espurgatoire Saint Patrice (apr. 1189).
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Amour
– Page 12 :
Il
raconte dans ce livre son « parcours du Tendre ».
C’est
un hommage à Mademoiselle de Scudéry.
Sim.
Elles sont chouettes mes femmes.
Editions Flammarion – 1986.
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*
Quelques abbesses de l'abbaye royale de Fontevraud:
De 1491 à 1534.
Renée de Bourbon
Abbesse et Grande Prieure
L'agonie au jardin
Fontevraud
Abbaye royale
Renée de Bourbon-Vendôme est né(e) mai 1468, fille de Jean de Bourbon-Vendôme et Isabelle de Beauvau.
Renée de Bourbon-Vendôme meurt à l'abbaye de Fontevraud le 8 novembre 1534.
Elle est d'une grande intelligence et d'une grande volonté.
27e abbesse.
Elle est connue également sous les appellations porte du tour ou porte d’en bas.
Abbesse de la Trinité de Caen.
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De 1534 à 1575.
Louise de Bourbon
Abbesse
Fontevraud
Abbaye royale
Louise de Bourbon
21 septembre 1575
28e abbesse de 1534 à 1575.
Elle donna son "Livre d’heures » à sa nièce Marie Stuart.
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Autour des années 1547.
Madeleine de Bourbon-Vendôme
Religieuse puis Abbesse de Poitiers
Dans "La Flagellation"
Fontevraud
Abbaye royale
Madeleine de Bourbon-Vendôme*.
Née le 3 février 1521 - château de La Fère, La Fère, Aisne, France
Décédée le 22 février 1569 - monastère de Prouilhe, Fanjeaux, Aude, France, à l'âge de 48 ans
Religieuse de Fontevraud à l’origine, et plus tard Abbesse de l’Abbaye Sainte Croix de Poitiers.
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*
NDLR: je ne sais pas si c'est la même famille, mais le lien me plaît.
Raphaël Meyssan
"Chute de la colonne Vendôme"
Fête de l'Humanité 2021
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De 1637 à 1670
Jeanne Baptiste de Bourbon
Abbesse
Fontevraud
Abbaye royale
Jeanne-Baptiste de Bourbon. Jeanne–Baptiste de Bourbon, née le 11 janvier 1608 et morte le 16 janvier 1670, fut la trente-et-unième abbesse de Fontevraud. Fille du roi Henri IV, elle est une sœur du roi Louis XIII et une tante du roi Louis XIV.
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De 1670 à 1704.
Marie Magdelaine Gabrielle de Rochechouart.
Fontevraud
Abbaye royale
Marie-Madeleine de Rochechouart
1645 - 1704
Marie-Madeleine
Gabrielle Adélaïde de Rochechouart de Mortemart, née en 1645 et décédée le 15
août 1704, abbesse de l'abbaye de Fontevraud, Maison-mère de l’Ordre de
Fontevraud fut une personnalité influente de la communauté intellectuelle du
XVIIᵉ siècle.
32e abbesses de l’ordre.
Dite la Reine des Abbesses.
Gabrielle de Rochechouart de Mortemart avait fui les grandeurs. Le
16 août 1670, Louis XIV la nomme à la tête de l'abbaye.
Elle est la soeur de Madame de Montespan.
L'abbesse Marie-Madeleine-Gabrielle de Rochechouart de Mortemart meurt en 1704 et sa soeur, Madame de Montespan, en 1707.
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Françoise-Marie de Bourbon
1677 - 1749
Fontevraud
Abbaye royale
Françoise-Marie de Bourbon
1677 - 1749
Françoise-Marie de Bourbon, dite « la Seconde Mademoiselle de Blois », née le 4 mai 1677, au château de Maintenon, morte le 1ᵉʳ février 1749, à Saint-Cloud, fille légitimée que Louis XIV eut secrètement avec marquise de Montespan, elle fut duchesse de Chartres et duchesse d’Orléans par son mariage avec Philippe d’Orléans, futur régent.
Françoise Marie de Bourbon, légitimée de France est la plus jeune fille illégitime de Louis XIV et de sa maîtresse en titre, Françoise-Athénaïs de Rochechouart, marquise de Montespan.
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De 1704 à 1742
Louise-Françoise de Rochechouart
L'agonie au jardin
Abbesse
Fontevraud
Abbaye royale
Louise-Françoise de Rochechouart.
1664 – 1742
33e abbesse de Fontevraud.
Fille du duc du Maine et de Louise-Bénédicte de Bourbon, elle était une petite-fille de Louis XIV et de sa maîtresse Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart,
Louise-Françoise, née en 1664, est décédée le 16 février 1742 à Fontevrault à l’âge de 78 ans.
L’abbé de Rochechouart, vicaire général de l’archevêché de Rouen, est nommé à l’évêché de Laon. (1er Juillet)
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Marie Gabrielle Eléonore de Bourbon
Fille aînée de Louis 1er de Bourbon
La Cène
Fontevraud
Abbaye royale
Marie Anne Gabrielle Éléonore de Bourbon-Condé (1690-1760) était une princesse du sang et abbesse de Saint-Antoine-des-Champs.
Elle est une petite-fille de Louis XIV par sa mère.
Elle est décédée à l’âge de 69 ans.
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De 1765 à 1792
Julie-Gillette Pardaillan de Gondrin
Fontevraud
Abbaye royale
Julie-Gillette Pardaillan de Gondrin
1725 - 1797
Les Pardaillan de Gondrin sont une importante famille de l'Ancien Régime, originaire de Gascogne.
36e abbesse.
Elle s’enfuit de l’abbaye déguisée en paysanne, en 1792.Elle gagne Angers et se réfugie à Paris.
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« Le secret d’une vie bien
remplie est de vivre et de frayer avec les autres comme si demain ils
risquaient de ne plus être là comme si vous risquiez de ne pas être là. Cela
élimine le vice des tergiversations, le péché de remettre à plus tard, les
communions manquées »
Anaïs Nin
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❝Vous
ne pouvez pas sauver les gens, vous ne pouvez que les aimer.❞
Anaïs Nin
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Portrait de femmes de notre "Matrimoine" par
Jacqueline Hennegrave.
(…) Nous présentons Madame de La
Fayette (1634-1693) Femme de Lettres du XVIIème siècle, autrice du chef
d'oeuvre "La princesse de Clèves" paru en 1678.
Marie Stuart, princesse d'Orange et femme de Guillaume II
Amsterdam
Rijskmuseum
Le blanc est la couleur royale de deuil. Marie est femme de roi à l’âge de 19 ans. Son mari, William II, mourut en 1650. Deux ans plus tard, elle se fait peindre en tant que princesse d’Orange, en tenant une dans sa main. Derrière, à gauche, on voit une porte de La Hague.
Louis Gabriel Eugène Isabey
1803 - 1886
L'arrivée de Marie Stuart
Lille
Musée des Beaux Arts
NDLR : je l’ai choisie car elle ne devait pas être seule.
Peintre de « style troubadour », il est le fils du miniaturiste et portraitiste Jean-Baptiste Isabey.
Elevée à la cour des Ducs de Guise, Marie Stuart épouse à quinze ans François II, futur roi de France.
Veuve, elle regagne l’Ecosse, pour succéder à son père, le roi Jacques V.
Marie Stuart
Blois
Marie Stuart
1587
Eu
Château Musée Louis-Philippe
Marie Stuart
Marie 1ere d'Ecosse
Stéphane Foenkinos
« Adieu France, adieu mes beaux jours ».
Marie Stuart
Marie 1ere d'Ecosse
Stéphane Foenkinos
« J’ai le corps d’une pauvre et faible femme, mais j’ai le cœur et les tripes d’un roi ».
Francesco Hayez
1791 - 1882
Marie Stuart protestant de son innocence à la lecture de sa condamnation à mort
1832
Huile sur toile
Paris
Musée du Louvre
La reine d’Ecosse fut décapitée en 1587, accusée de complot contre sa rivale politique, la reine Elisabeth 1ère d’Angleterre.
L’épisode est peint comme une scène de théâtre. Friedrich von Schiller a créé un drame en 1800.
Marie Stuart, reine de France et reine d’Ecosse, en costume de deuil
Vers 1560
Atelier de François Clouet
Huile sur bois.
Paris
Musée Carnavalet
François Clouet était un peintre favori de la maison des Valois.
Le blanc est la couleur royale de deuil. Elle porte le deuil des Reines de France.
Elevée en France, Marie devint reine d’Ecosse quand elle avait six jours.
Elle épouse François II en 1558.
La mort d’Henri II en 1560 précipite son retour en Ecosse.
Accusée de complot, elle est assassinée à Fotheringhay, en Angleterre, sur ordre de sa cousine Elisabeth 1ère, en 1587.
Marie Stuart
Dol-de-Bretagne
Marie Stuart
François II
Sceau
1559
Archives nationales
« François et Marie, par la grâce de Dieu, rois de France, d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande ».
Dol-de-Bretagne
NDLR : rien que ça !
Marie Stuart
Dol-de-Bretagne
Marie Stuart
Paris
Jardin du Luxembourg
Marie Stuart
En Grande-Bretagne.
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Palestine
Stefan
Zweig
« Parce
qu’ils croient entendre des messages divins, leurs oreilles restent sourdes à
toute parole d’humanité. »
Génocide
au nom de la foi.
Contre-attaque
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Toujours, les hommes qui
prétendent combattre pour Dieu sont les plus insociables de la terre ; parce
qu’ils croient entendre des messages divins, leurs oreilles restent sourdes à
toute parole d’humanité.
A propos de John Knox, Chapitre
Retour en Écosse
Marie
Stuart.
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Une femme soutient son mari volage.
"Sa femme était là quand je lui ai reproché de vouloir coucher avec moi. Elle n'a rien dit. Elle le soutient."
Personne ne sait ce qu'ils se sont dit à la maison.