La femme qui accuse Ary Abittan de viol a brisé le silence, qualifiant les propos de Brigitte Macron de blessants et ravivant ses souffrances.
Elle qualifie les mots de Brigitte Macron de « blessants » et affirme qu'ils ravivent son traumatisme.
Elle exprime sa gratitude envers les militantes du collectif #NousToutes pour leur soutien.
Brigitte Macron était présente en coulisses avant le spectacle, accompagnée de sa fille Tiphaine Auzière. (Qwant).
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Ary Abittan attendu à Cannes le 14 décembre, le collectif #NousToutes appelle au boycott.
Moins d’une semaine après la polémique « sales connes », l’annonce de la venue de l’humoriste à Cannes le 14 décembre n’a pas manqué de faire réagir. L’antenne locale du collectif #NousToutes appelle à la déprogrammation du spectacle.
(…) « Ces mots, prononcés par l’épouse du président de la République, ne sont pas un simple dérapage : ils révèlent le mépris profond des élites pour celles qui osent briser l’omerta sur les violences sexuelles », a dénoncé le collectif « Grève féministe ».
(…) « Pour rappel, un non-lieu n’innocente pas un homme violent », poursuit le collectif, qui interroge : « Et si les victimes d’agressions sexuelles montaient les marches à la place de leurs agresseurs ? »
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Violences sexistes et sexuelles : Madame Macron, les «sales connes» veulent un milliard.
Après l’insulte de Brigitte Macron à des militantes féministes, un collectif de «sales connes» exige que l’Etat engage immédiatement le budget nécessaire pour lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles.
(…) Car la première dame ne peut ignorer que les violences faites aux femmes et aux enfants sont systémiques dans notre pays. Les chiffres sont vertigineux : selon l’Ined, 600 000 femmes de plus de 18 ans sont victimes de violences par an en France, et toutes les trois minutes, un ou une enfant est agressé⸱e sexuellement ; dans 96 % des cas, l’agresseur est un homme.
(…) Ce milliard d’euros engagé en économisera dix fois plus au moins, car il préviendra les violences, leur récidive et leurs conséquences. Il sera conforme aux attentes des citoyens et aux engagements internationaux de la France. La lutte active et les moyens engagés par l’Espagne voisine en la matière (un milliard investi sur cinq ans en 2017, soit environ trois fois le budget alloué par la France à la lutte contre les violences faites aux femmes) montre que l’engagement de l’Etat paye (-35 % de féminicides depuis le vote de la loi contre les «violences machistes» en 2004).
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Brigitte et Ary - La chronique de Pierre-Emmanuel Barré.
« Il y a eu non-lieu : elle a dit non, et ça a eu lieu. »
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Brigitte Macron
« On ne naît pas sale conne. On le devient ».
Par Besse
Simone de Beauvoir : « On ne naît pas femme. On le devient ».
De nombreuses actrices ont relayé le hashtag #JeSuisUneSaleConne pour dénoncer les propos de l’épouse du président. (Le Monde).
Brigitte Macron ne s’était pas encore exprimée sur la polémique née de ses propos visant des militantes féministes, qu’elle avait qualifiées de «sales connes» dans un échange avec Ary Abittan. (Le Figaro).
Les propos de Brigitte Macron, qui a traité de "sales connes" les militantes féministes ayant interrompu le spectacle d’Ary Abittan, suscitent la controverse en France. (RTS).
Simone de Beauvoir affirme dans Le Deuxième Sexe que le genre féminin est une construction sociale et culturelle, et non une donnée naturelle.
La célèbre phrase de Simone de Beauvoir, « On ne naît pas femme, on le devient », est extraite de son essai philosophique Le Deuxième Sexe, publié en 1949. Cette déclaration marque un tournant dans la pensée féministe en séparant le sexe biologique du sexe social.
Elle soulève des questions ontologiques sur l'identité et le genre, invitant à repenser les rôles traditionnels attribués aux femmes.
À sa publication, la phrase a provoqué un scandale, mais elle a ensuite servi de modèle aux théories féministes.
En 2011, une exposition photographique à Aubervilliers s'est inspirée de cette phrase pour explorer la condition féminine.
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