vendredi 19 mai 2017

Législatives - Pierre Dharréville à Martigues







Il n’y a eu personne pendant de nombreux mois. (Pierre parle des candidats sur le terrain)
(Rires dans l’assemblée.)
En fait, au final, il y aura beaucoup de candidats.

Il y a maintenant des attaques personnelles fondées sur des données erronées. Ce n’est pas mon registre d’attaquer des individus pour les égratigner.
Ce qui m’intéresse, c’est de faire de la politique ensemble et d’élever le débat.

Gaby, vous, moi-même, nous avons fait du travail.
Nous avons échangé, discuté avec de nombreux concitoyens.
Certains nous ont rejoints.
Je salue les « Insoumis » qui sont là et Patrick du PS. Nous avons créé une dynamique de rassemblement. Se rassembler, cela ne veut pas dire être pareil, c’est trouver ensemble ce que nous pouvons faire en commun.







Cette dynamique est une bonne nouvelle pour les hommes et les femmes que nous voulons défendre.
Mais elle doit s’élargir partout dans le pays, même après la clôture des dépôts de candidature.

Les pouvoirs sont concentrés entre les mains d’un seul ou d’une seule.
La représentation nationale n’est pas conforme aux aspirations qu’il y a dans le pays et dans les têtes.
Contre la loi Travail, une majorité était opposée à cette loi.

Sur le site Arcelor, des salariés d’une boîte de sous-traitance Endel à Fos se sont bagarrés car leur augmentation annuelle de salaire était de 0€, quand les actionnaires se répartissaient 17,3 millions d’euros de bénéfices.


Un homme cherche du travail avec acharnement et la volonté d’être utile depuis 8 ans. Moi, je veux porter cette colère devant cette désespérance et cette injustice pour trouver des solutions.

L’immense attente qui est là ne trouve pas son chemin politique. Nous voulons trouver des réponses. Le FN essaie de détourner cette attente. L’extrême droite ne se débarrasse pas de son masque. La haine de l’autre est agitée en permanence. Il faut démonter leur tromperie.
Nous ne savons pas jusqu’où cela peut aller, dégringoler.







Vous étiez devant votre poste de télévision à attendre avec impatience les nouveautés de ce gouvernement. (Rires). Les vieilles recettes vont nous être imposées. Nous n’en serons pas surpris.

« Changer tout pour que rien ne change ». Ne laissons pas les mains libres à Emmanuel Macron. Nous allons tout faire pour.


Nous représentons une véritable alternative.

A Istres, nous avons déposé à la sous-préfecture des pétitions pour la défense des services publics. Il y a 5 000 signatures. A Port-de-Bouc, c’est la mort physique de la Sécurité Sociale avec la fermeture programmée de son bureau. La poste de Lavéra, celle de Saint-Mitre-les-Remparts sont menacées.

Défendre la démocratie locale. Arrêter la réforme de la métropolisation. Cesser les coupes sombres dans les dotations données aux collectivités. On leur demande de faire plus avec moins.

Le sujet central, c’est la fin du code du travail. Il y un  rassemblement le 8 juin. Ce n’est pas le président qui peut appliquer des ordonnances sans l’accord de l’Assemblée Nationale.
Je n’ai pas l’intention d’abdiquer devant le président de la République. Je veux me battre pied à pied pour faire échec à la casse du code du travail. Je veux au contraire défendre un code du travail du 21e siècle. Je vous invite à une réunion le 3 juin prochain pour le préparer.




Défendre l’école de la réussite pour tous et dire non à la mise en concurrence des établissements entre eux.

Il faut agir en grand sur les questions de la santé et aller vers des remboursements de soins plus importants.

Un élu qui veut s’affronter aux forces de la finance qui veulent régenter nos vies de bout en bout a besoin  d’un rapport de forces. Un élu doit aussi faire émerger des dynamiques populaires et créatrices qui inventent l’avenir.

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