Il n’y a eu personne pendant de nombreux mois. (Pierre parle
des candidats sur le terrain)
(Rires dans l’assemblée.)
En fait, au final, il y aura beaucoup de candidats.
Il y a maintenant des attaques personnelles fondées sur des
données erronées. Ce n’est pas mon registre d’attaquer des individus pour les
égratigner.
Ce qui m’intéresse, c’est de faire de la politique ensemble
et d’élever le débat.
Gaby, vous, moi-même, nous avons fait du travail.
Nous avons échangé, discuté avec de nombreux concitoyens.
Certains nous ont rejoints.
Je salue les « Insoumis » qui sont là et Patrick
du PS. Nous avons créé une dynamique de rassemblement. Se rassembler, cela ne
veut pas dire être pareil, c’est trouver ensemble ce que nous pouvons faire en
commun.
Cette dynamique est une bonne nouvelle pour les hommes et
les femmes que nous voulons défendre.
Mais elle doit s’élargir partout dans le pays, même après la
clôture des dépôts de candidature.
Les pouvoirs sont concentrés entre les mains d’un seul ou d’une
seule.
La représentation nationale n’est pas conforme aux
aspirations qu’il y a dans le pays et dans les têtes.
Contre la loi Travail, une majorité était opposée à cette
loi.
Sur le site Arcelor, des salariés d’une boîte de
sous-traitance Endel à Fos se sont bagarrés car leur augmentation annuelle de
salaire était de 0€, quand les actionnaires se répartissaient 17,3 millions d’euros
de bénéfices.
Un homme cherche du travail avec acharnement et la volonté d’être
utile depuis 8 ans. Moi, je veux porter cette colère devant cette désespérance
et cette injustice pour trouver des solutions.
L’immense attente qui est là ne trouve pas son chemin
politique. Nous voulons trouver des réponses. Le FN essaie de détourner cette
attente. L’extrême droite ne se débarrasse pas de son masque. La haine de l’autre
est agitée en permanence. Il faut démonter leur tromperie.
Nous ne savons pas jusqu’où cela peut aller, dégringoler.
Vous étiez devant votre poste de télévision à attendre avec
impatience les nouveautés de ce gouvernement. (Rires). Les vieilles recettes
vont nous être imposées. Nous n’en serons pas surpris.
« Changer tout pour que rien ne change ». Ne
laissons pas les mains libres à Emmanuel Macron. Nous allons tout faire pour.
Nous représentons une véritable alternative.
A Istres, nous avons déposé à la sous-préfecture des pétitions
pour la défense des services publics. Il y a 5 000 signatures. A
Port-de-Bouc, c’est la mort physique de la Sécurité Sociale avec la fermeture
programmée de son bureau. La poste de Lavéra, celle de Saint-Mitre-les-Remparts
sont menacées.
Défendre la démocratie locale. Arrêter la réforme de la
métropolisation. Cesser les coupes sombres dans les dotations données aux
collectivités. On leur demande de faire plus avec moins.
Le sujet central, c’est la fin du code du travail. Il y un rassemblement le 8 juin. Ce n’est pas le
président qui peut appliquer des ordonnances sans l’accord de l’Assemblée
Nationale.
Je n’ai pas l’intention d’abdiquer devant le président de la
République. Je veux me battre pied à pied pour faire échec à la casse du code
du travail. Je veux au contraire défendre un code du travail du 21e siècle.
Je vous invite à une réunion le 3 juin prochain pour le préparer.
Défendre l’école de la réussite pour tous et dire non à la
mise en concurrence des établissements entre eux.
Il faut agir en grand sur les questions de la santé et aller
vers des remboursements de soins plus importants.
Un élu qui veut s’affronter aux forces de la finance qui
veulent régenter nos vies de bout en bout a besoin d’un rapport de forces. Un élu doit aussi
faire émerger des dynamiques populaires et créatrices qui inventent l’avenir.
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