L'homme qui aimait se prendre des râteaux - 4 - Les hommes qui prennent un « Non » pour un « Oui ».

Elle est devenue son obsession. C’est comme un caillou dans sa chaussure. Il voudrait l’enlever. Alors, il va tenter une autre manière d’approche. Il comprend que sa manière abrupte ne lui plaît pas. Il va donc lui faire un cadeau. Elle ne pourra pas le refuser et il pourra aller chez elle. Après tant d’années d’attente, son rêve va enfin se concrétiser….

Mais son insistance est malsaine. Il ne s’est jamais demandé s’il était lourd, pénible et casse pied ? Apparemment non…Il est imbuvable avec son idée fixe ! Un goujat….En voulant être aimé malgré elle, il obtient le résultat inverse. Ce qu’il n’arrive pas à comprendre, c’est que, quelle que soit la méthode utilisée, quand une femme n’aime pas, elle n’aime pas.

Acceptera-t-elle son cadeau ?

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L'homme qui aimait se prendre des râteaux. 2

L'homme qui aimait se prendre des râteaux. 1

Les hommes qui prennent un « Non » pour un « Oui ».

Selon eux, une femme peut dire « non » car elle ne veut pas céder tout de suite, pour ne pas apparaître comme trop « facile », mais elle désire bien une relation sexuelle. Or, un « non » doit être interprété comme tel. Et il ne faut pas insister s’il est prononcé.

(…)

Et si la femme reste silencieuse ou ne manifeste pas d’acceptation franche, il faut le prendre comme un refus. Quant à la fameuse crainte que les relations deviennent trop réglementées, elle n’est pas fondée. Car les femmes et les hommes ont tout à gagner d’avoir des relations plus claires et plus franches. En premier lieu des relations humaines et sexuelles plus épanouissantes.

sexe-consentement-certains-hommes-confondent-seduction-consentement-sexuel

Non, c’est non :

Je vous vois déjà arriver avec vos gros sabots là :

"Han mais elle l’invite chez elle, elle croit quoi celle-là !!!"

Vous avez sans doute raison. Mais je pense que j’ai encore le droit d’inviter qui je veux chez moi sans que ce soit un ticket de conso pour mon entrecuisse. Bref. Il me répond :

"D'accord, mais juste un truc, si je ne te plais pas, tu me le dis, pour que je loupe pas le dernier métro."

Bon là, j’aurais dû me douter mais franchement, pour moi, c’était pas du tout suspect comme phrase.

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Faut qu'une fille veule - Les Chipies

Dans la veine de prise de parole que l'on connait, les Chipies joignent leur voix à celles de tant de femmes qui en ont marre qu'on les tartine, qu'on les bara-tine. Par la sortie de la chanson " Faut qu'une fille veule ", elles disent et redi-sent sur tous les tons : un non c'est un non !

"Sans oui, c'est non" se termine en procès, le harceleur masculiniste ira 4 mois en prison et aura 3 ans de probation.

« Le Tribunal partage l’opinion de l’agente de probation à l’effet que M. Chebeir présente des risques de récidive. Un problème important persiste, qu’on le qualifie de haine envers les femmes ou de préjugés défavorables envers la gente féminine. »

quatre-mois-de-prison-pour-avoir-menace-des-feministes-avec-des-photos-de-marc-lepine

Les Filles du Limmatquai par Stephan Eicher

Toutes les filles du limmatquai
Regarder ne pas toucher
Toutes les filles du limmatquai
Regarder ne pas toucher
Je vis au soleil de la rue
Marche une fille aux jambes nues
Je vis au soleil de la rue
Toutes les filles du limmatquai
Regarder ne pas toucher
Toutes les filles du limmatquai

"Bras d'honneur d'une femme"

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Non, c'est non, même aux USA...

«Toute réponse ambiguë comme 'j'ai du travail' ou 'je ne peux pas ce soir' est considéré comme un non », expliquait récemment au «Wall Street Journal » Heidi Swarz, responsable juridique chez Facebook. 

les-entreprises-americaines-inegales-face-au-mouvement-me-too-


Lire aussi la chronique de Caroline de Haas:

les-dragueurs-lourds-n-existent-pas-ce-sont-des-harceleurs

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Podcast – Homme dans les années 2020: qu’est-ce qu’être un mec bien après #Metoo?

Certains hommes se posent de plus en plus de questions. Peut-on encore être galant ? Comment draguer après #MeToo ? Comment être un bon père ? Comment construire l’égalité entre hommes et femmes ?

Le Soir a réalisé une série d’articles sur le sujet cet été. Pour synthétiser, nous avons rencontré l’historien Yvan Jablonka, qui étudie les masculinités. Dans la 2e partie de ce podcast, nous lui avons demandé qu’est-ce qu’être un mec bien dans les années 2020. On décortique avec lui le concept « d’homme juste », qu’il a développé dans ses recherches.

 podcast-homme-dans-les-annees-2020-quest-ce-quetre-un-mec-bien-apres-metoo

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2 – Le mec bien :

 podcast-homme-dans-les-annees-2020-quest-ce-quetre-un-mec-bien-apres-metoo

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Toucher les hanches des femmes quand elles passent ?

Non.

Me dire "souris"?

Non.

Me draguer sans avoir vu une femme de visu?

Non.

T'as tes règles? C'est pour ça que tu es contrariée ?

Non.

Les hommes lourdingues?

Oui.

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Drague ou violence sexiste?

Embrasser quelqu'un de force?

Complimenter l'apparence d'un collègue.

Faire une blague salace.

Ce n'est pas compliqué, sauf pour certains, de comprendre que ce sont des agressions sexuelles.

09 23

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Louis Carrogis 

Château du Raincy 

1788 

Gouache

Musée Marmottan 

Paris 

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