lundi 8 septembre 2025

VSA - Aubry-du-Hainaut - Le Havre - RSA - Quadrature du Net

 

NDLR : la peste brune des caméras de vidéosurveillance continue. Cette fois-ci, c’est dans le Nord. Le vol a bon dos pour permettre notre surveillance !

Aubry-du-Hainaut : 21 caméras de vidéosurveillance vont être installées

La commune va procéder à l’installation d’un système de vidéoprotection, un équipement nécessaire quand on constate qu’au mois d’octobre la commune a subi, une fois de plus, un cambriolage, cette fois au niveau de ses ateliers municipaux ou du matériel d’entretien des espaces verts a été dérobé.

La Voix du Nord.

-----------

Sécurité 

Le Havre n'entre pas dans le classement des 100 villes les plus sécurisées.

NDLR: l'argent public est gaspillé dans des caméras de vidéosurveillance qui ne servent à rien d'autre qu'à nous surveiller.

----------

RSA refusé et algorithmes de surveillance 

Capgemini, Atos, Sopra Steria, Thales développent des algorithmes de surveillance des prestations sociales.

L'Etat ne peut pas les surveiller (NDLR: c'est le comble!). Le "surveilleur-surveillant" ne surveille plus rien...L'outil leur échappe. 

Les agent-e-s de la CAF ne peuvent rien faire. (NDLR: Ne les licenciez pas, par pitié....!!)

"L'Humanité"

---------------- 

CAF : LE NUMÉRIQUE AU SERVICE DE L’EXCLUSION ET DU HARCÈLEMENT DES PLUS PRÉCAIRES.

(…) L’algorithme de la honte.

Nourri des centaines de données dont la CAF dispose sur chaque allocataire, l’algorithme évalue en continu leur situation afin de les classer, les trier, via l’attribution d’une note (« score de risque »). Cette note, mise à jour mensuellement, est ensuite utilisée par les équipes de contrôleurs·ses de la CAF pour sélectionner celles et ceux devant faire l’objet d’un contrôle approfondi.

C’est ainsi que, depuis 2011, la CAF organise une véritable chasse (…) numérique aux plus défavorisé·e·s, dont la conséquence est un sur-contrôle massif des personnes pauvres, étrangères et des femmes élevant seules un enfant

Pire, la CAF s’en vante. Son directeur qualifie cet algorithme comme étant partie prenante d’une « politique constante et volontariste de modernisation des outils de lutte contre les fraudeurs et les escrocs »

(…) Un alibi technique à une politique inique.

L’utilisation de l’algorithme permet tout d’abord à la CAF de masquer la réalité sociale du tri organisé par sa politique de contrôle. Exit les références au ciblage des allocataires de minima sociaux dans les  « plans annuels de contrôle ». 

(…) Un sur-contrôle anticipé des plus précaires.

Voilà ce que nous souhaitons répondre aux responsables qui nient le caractère politique de cet algorithme : l’algorithme n’a appris à détecter que ce que vous avez décidé de cibler. 

(…) Discriminer pour rentabiliser.

Pourquoi favoriser la détection d’erreurs plutôt que celle de la fraude ? Les erreurs étant plus nombreuses et plus faciles à détecter que des situations de fraudes, qui nécessitent l’établissement d’un caractère intentionnel, ceci permet de maximiser les montants récupérés auprès des allocataires et d’augmenter ainsi le (…) « rendement » des contrôles

Déshumanisation et mise à nu numérique

Mais le numérique a aussi modifié en profondeur le contrôle lui-même, désormais tourné vers l’analyse des données personnelles des allocataires, dont le droit d’accès donné aux contrôleurs·ses est devenu tentaculaire. Accès aux comptes bancaires, données détenues par les fournisseurs d’énergie, les opérateurs de téléphone, les employeurs·ses, les commerçant·e·s et bien sûr les autres institutions (Pôle emploi, les impôts, les caisses nationales de la sécurité sociale…): le contrôle s’est transformé en une véritable mise à nu numérique.

(…) Des conséquences humaines dramatiques.

Ces pratiques sont d’autant plus révoltantes que les conséquences humaines peuvent être très lourdes. Détresse psychologique, perte de logements, dépressions28: le contrôle laisse des traces non négligeables dans la vie de tous les contrôlé·e·s. 

(…) Numérique, bureaucratie et contrôle social.

Certes les technologies numériques ne sont pas la cause profonde des pratiques de la CAF. Versant « social » du contrôle numérique de l’espace public par l’institution policière que nous documentons dans notre campagne Technopolice, elles sont le reflet de politiques centrées autour de logiques de tri, de surveillance et d’administration généralisée de nos vies

(…) Lutter.

Face à ce constat, nous demandons que soit mis un terme à l’utilisation de l’algorithme de scoring par la CAF

-------------

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire