Eduquer les garçons autrement pour prévenir les violences sexistes.
ÉDITORIAL. La journée internationale de lutte contre les violences sexistes est aussi l’occasion de repenser les normes et les valeurs avec lesquelles les garçons grandissent.
(…) Apprendre aux garçons à prendre soin d’eux-mêmes et des autres, leur transmettre de nouveaux modèles moins axés sur la performance et la rivalité et davantage sur la coopération et l’empathie, leur montrer des figures masculines intéressantes qui rompent avec les clichés constitue un puissant levier de prévention des violences sexistes. Mais repenser l’éducation des garçons ne peut pas reposer sur la seule responsabilité des parents. Cela devrait devenir le projet central d’une société égalitaire, partagé par l’école, les structures d’accueil de la petite enfance et tous les adultes qui les entourent. Un projet pour s’émanciper d’un système sexiste qui enferme tout le monde.
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Article non en entier :
Eduquer les garçons à la sensibilité, au soin, à l’écoute, pour «leur permettre d’exprimer toute leur humanité».
Les stéréotypes de genre qui imprègnent encore l’éducation des garçons les enferment dans des rôles qui nuisent à leurs relations et à eux-mêmes.
Ruth Whippman était sur le point d’accoucher de son troisième garçon, fin 2017, lorsque le mouvement #MeToo a explosé. L’essayiste anglaise vit aux Etats-Unis et, pour la féministe qu’elle est, c’est un tournant aussi historique qu’exaltant. Mais en tant que mère de garçons, ce moment suscite de la peur et beaucoup de questions. Soudain, les débats tournent autour de la masculinité toxique et des dommages créés par les hommes dans la société. «Je veux élever des fils confiants et qui rêvent en grand, est-ce que je dois leur apprendre à rester en retrait?» se demande-t-elle dans un livre* passionnant, où se croisent sa trajectoire de mère et ses analyses.
A côté de son quotidien bruyant et épuisant avec trois garçons «très conformes aux stéréotypes de leur genre» qu’elle raconte avec humour, Ruth Whippman parcourt des études, interroge des experts et mène des interviews avec des dizaines d’adolescents. Son constat: les jeunes hommes souffrent de solitude. Et, d’où qu’ils viennent, ils partagent la même crainte: être perçus comme faibles, vulnérables, ou féminins. Elle pointe la façon encore stéréotypée dont les garçons sont élevés: dès leur naissance, ils reçoivent moins de chaleur affective. En grandissant, ils ont moins de conversations sur leurs émotions et moins d’activités préscolaires propices à l’apprentissage, affirme-t-elle.
Le Temps.
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"Un jour, ça finira mal" : enquête sur une famille marquée par les violences conjugales sur plusieurs générations.
Dans 'Un jour, ça finira mal', le journaliste français Valentin Gendrot relate l’histoire personnelle d’une branche de sa famille où la violence semble enracinée depuis longtemps. Son cousin, Jérôme, assassine sa femme Magali avant de se donner la mort en prison, laissant quatre enfants orphelins. Ses parents, condamnés et incarcérés pour complicité, mettent fin à leurs jours un an et demi plus tard. Un autre fils, Frank, s’était déjà suicidé après une séparation marquée par les coups. Deux générations plus tôt, c’est le grand-père qui frappait sa femme. Un phénomène systémique, où la reproduction de la violence conjugale se perpétue d’une génération à l’autre, la branche pourrie de son arbre généalogique. Il était l’invité de Matin Première.
(…) Des meurtres commis souvent au moment de la séparation.
Pourtant, la plainte sera classée sans suite. Valentin Gendrot évoque le manque de responsabilité collective et sur la prise en charge des plaintes en France pour violences conjugales, que ça soit par les gendarmes, par la police et par la justice. Jérôme aura fait payer Magali à coups de batte de baseball. "La grande majorité des féminicides sont commis au moment de la séparation. Magali a été tuée au moment de la séparation, au moment où Jérôme a compris que sa propriété ne le serait plus" indique le journaliste.
Lors de 'La Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes', l’Organisation Mondiale de la Santé a rappelé que toutes les dix minutes dans le monde une femme ou une fille est tuée par un proche.
Depuis ce 25 novembre, un tout nouveau site est accessible aux victimes : stop-violences-femmes.be. Il a été lancé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Wallonie et la Cocof. Sa spécificité : réunir en un seul endroit toutes les ressources pour comprendre, agir et protéger des violences faites aux femmes. Il s’adresse aussi aux personnes qui ont un comportement violent.
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Police anti féministe contre un gendarme choqué par des flics fascistes qui posent avec une banderole à l'envers sur BFMTV.
Il y a des flics non fascistes.
La banderole, récupérée lors d'une manifestation contre les violences sexuelles et sexistes le 22 novembre 2025, portait l'inscription : « Antifa Féministes contre la transphobie & le racisme ».
Selon Blast, cette pratique de retourner la banderole de l'adversaire est une pratique connue des milieux hooligans.
La photo a été prise après une manifestation où les policiers avaient également protégé des cortèges d'extrême droite.
La préfecture de police a qualifié la photo de « maladroite » mais n'a pas encore commenté davantage.
Certains policiers peuvent ne pas être fascistes, mais leur fonction et leur environnement professionnel les exposent souvent à des dynamiques de frustration, de racisme et de fascisme, comme le soulignent les auteurs Serge Quadruppani et Jérôme Floch.
Ces exemples montrent que des policiers non fascistes existent, mais ils semblent être minoritaires et souvent marginalisés au sein de leur profession. Le contexte souligne également que la structure même de la police et son rôle dans la société rendent difficile la coexistence avec des idées antifascistes ou progressistes. (Qwant).
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Féminisme contre la police
La banderole est mise à l'endroit
Les militantes sont sans cagoule
Message antiféministe et raciste des policiers
Rupture avec les valeurs républicaines.
Une enquête administrative a été ouverte après la publication d'une photo montrant des policiers posant derrière une banderole féministe retournée. La banderole, saisie lors de la manifestation contre les violences sexuelles et sexistes du 22 novembre 2025 à Paris, portait l'inscription "Antifa Féministes contre la transphobie & le racisme".
La banderole retournée et les poses des policiers ont été interprétées comme un message antiféministe et raciste, en contradiction avec le principe de neutralité du service public. (Qwant).
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