mercredi 26 juin 2024

Yaël Nazé - Femmes astronomes.

 Yaël Nazé

Femmes astronomes.

Editions Biblis – CNRS – 2014

 

Les anglo-saxons ont effectué le plus de recherches sur les femmes scientifiques.

Ce livre présente les découvertes des femmes qui ont œuvré dans l’astronomie contemporaine. (Page 10).

 

Antiquité :

Page 14 : Aglaonike – Grecque du 5e siècle avant Jésus-Christ.

Parce qu’elle comprend les éclipses de la lune, elle passe pour une sorcière. On croit autour d’elle qu’elle peut faire disparaître la lune à « volonté ».

 

Page 15 : Hypathie. Alexandrie, (355 ou 370 à 415).

Sa fin est aussi tragique. Les Chrétiens gagnent en importance et une lutte s’installe entre eux et les Juifs. Par vengeance, les Chrétiens kidnappent Hypathie, la démembrent avec des coquilles d’huîtres et brûlent ses membres.

 

17e siècle - RAS :

Une femme, Margaret Lucas Cavendish, est admise à la « Royal Astronomical Society » anglaise au 17e siècle.

Trois femmes y parviennent comme membres honoraires entre 1835 et 1857. Il s’agit de C. Herschel, A. Sheepshank et Mary Somerville.

En 1886, une femme, E. Isis Pogson Kent,  devient membre à part entière.

Le roi d’Angleterre change le règlement qui permettra l’accession des femmes au RAS, en 1914. (Page 30).

 

18e siècle :

Caroline Herschel.

C’est en travaillant pour son frère qu’elle apprend le ciel. En 1786, à l’âge de 36 ans, elle découvre, seule, une comète. La société royale de la Découverte pense que Caroline est une « curiosité », presque une « erreur » (humaine ? NDLR).

En 1797, elle en découvre huit autres, sur une période de onze ans. Page 56).

Elle soutient son père, puis son frère en calculant et en mettant ses efforts sur les calculs et leurs résultats. (Page 66).

 

Pionnières francophones :

Imaginaire céleste. (Page 240).

Marie-Anne de Roumier Robert (1705 – 1771).

Cornélie Wouters (1737 – 1802).

 

 

Epoque contemporaine : En France :

Dorothea Klumpke obtient son doctorat à la Sorbonne en 1893.

Edmée Chandon est la première femme astronome de France en 1912.

Marguerite Perey est la première femme élue à l’Académie française des sciences en 1962.

Anne Chopinet est major de sa promotion à Polytechnique en 1972.

Claudine Hermann est la première femme professeur à Polytechnique en 1992. (Page 32).

 

En Seine-Maritime :

Bois-Guillaume – Rue Nicole Reine Lepaute.

Rouen – Rue Marguerite Laugier.

Saint-Etienne-du-Rouvray – Rue Caroline Herschel. (Page 43).

 

Dans les pays anglo-saxons :

Il était immoral pour une femme de passer une nuit dans un observatoire astronomique. Il ne fallait pas déclencher la jalousie d’une épouse d’un collègue. (Pages 27 et 28).

 

Les femmes diplômées, dans les universités féminines anglaises et américaines, étaient très peu payées. Elles étaient jugées obéissantes et cachées dans les publications. (Page 29).

 

Elles occupaient leur poste cinq ans avant de se marier. (Page 30).

 

L’équipe féminine de Pickering.

Pickering va embaucher des femmes pour dépouiller les récoltes de son observatoire. Attentives, patientes, elles ne demandent pas de promotion, aimant la routine. (Page 91).

 

Antonia Caetano Maury.

Elle entre à l’observatoire d’Harvard en 1888, à l’âge de vingt-deux ans. Diplômée universitaire, elle accepte d’être payée 25 cents de l’heure. En 1892, elle exige que son nom apparaisse dans les publications. Elle était austère et révoltée. (Page 115). Elle présente des conférences, donne des cours d’astronomie, découvre les divisions a, b et c des étoiles. Elle meurt dans l’indifférence générale à 86 ans.

 

Annie Jump Cannon.

Elle naît en 1863. Elle classe 350 000 spectres d’étoiles. Entre autres projets. Elle meurt à 78 ans, en plein travail. Son catalogue ne porte pas son nom, mais celui d’un homme, Henry Draper.

 

 

Cécilia Payne Gaposhkin. (Page 134).

Son avenir en tant que femme est bouché. Elle émigre de la Grande-Bretagne pour rejoindre les USA. Elle entre à Harvard, y est payée comme un « meuble », mais n’y devient professeure qu’à 56 ans !

 

Henrietta Leawitt. (Page 165).

Son calibrage du ciel étoilé a permis de découvrir plus tard que le soleil ne se trouve pas au centre de la Voie lactée. Notre galaxie n’en est qu’une parmi tant d’autres. Son nom n’a pas été donné à sa découverte de « relation période-luminosité ».

 

Margaret Burbidge.

Dans un groupe de quatre, elle s’intéresse à la formation des éléments. Nous trouvons sur Terre tout ce qui existe dans les étoiles. Carbone, oxygène, calcium, uranium, etc. Nous sommes des enfants des étoiles.

La bourse Carnegie lui sera refusée sous le prétexte qu’elle est une femme. Les sites d’observation lui sont interdits. Elle ne se décourage pas, la passion la tenaille. Elle aussi !

Après sa démission de la direction de Greenwich en 1973, les paparazzis la pourchassent, provoquent un accident de voiture. Les médecins soignent la jambe saine !

 

 

Caroline Jean Spellman Shoemaker.

1983 – 1929 –

Elle découvre en onze ans, entre ses 54 ans et ses 65 ans, 32 comètes et plus de 800 astéroïdes.

 

Les phares de Bell permettent d’observer des phénomènes célestes violents. (Page 241).

 

Dans le monde :

 

Il y a 21% de femmes, dont 27% de Françaises, dans l’Union astronomique Internationale (UAI). (Page 34).

 

Les femmes obtiennent leur doctorat vers 26 ou 28 ans. Puis, elles doivent faire le choix entre leur famille ou leur carrière. (Page 35).

 

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Yaël Nazé

Yaël Nazé, née en 1976 à Baudour, est une astrophysicienne belge travaillant à l'Université de Liège. Elle est spécialiste des étoiles massives et de leurs interactions avec leur environnement. (Wikipédia).

 

 

Pickering

Edward Charles Pickering est un astronome et physicien américain, frère d'un autre astronome William Henry Pickering.

Along with Carl Vogel, Pickering discovered the first spectroscopic binary stars. He wrote Elements of Physical Manipulations (2 vol., 1873–76).

Avec Carl Vogel, Pickering a découvert les premières étoiles binaires spectroscopiques. Il a écrit 
Elements of Physical Manipulations (2 vol., 1873-1876).

(Wikipédia).

 

Edward Charles Pickering

Leavitt was one of a group of about 80 women, known as “the Harvard Computers,” who worked at the Harvard Observatory at the turn of the century. The Computers were hired by the Observatory's director, Edward Charles Pickering, to help catalog and analyze thousands of early photographs of the night sky. (American Museum of Natural history).

 

Édouard Charles Pickering
Leavitt faisait partie d'un groupe d'environ 80 femmes, connues sous le nom de « Harvard Computers », 
qui travaillaient à l'Observatoire de Harvard au tournant du siècle. Les ordinateurs ont été embauchés par
 le directeur de l'Observatoire, Edward Charles 
Pickering, pour aider à cataloguer et analyser des milliers de premières photographies du ciel nocturne.
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Thomas Pesquet partage des images de l'espace.

Est-ce que Thomas Pesquet est déjà allé sur la Lune ?

Non, Thomas Pesquet n'a pas admis dans une interview que l'Homme n'est jamais allé sur la Lune. Dans une vidéo visionnée des centaines de milliers de fois, Thomas Pesquet semble affirmer «qu'aucun être humain» n'est allé jusqu'à la Lune. Il s'agit d'un montage trompeur. (Libération - 2022).

Pourquoi Thomas Pesquet ne peut plus aller dans l'espace ?

Thomas Pesquet ne pourra plus retourner dans l'ISS, c'est un fait. La raison est simple : l'Agence Spatiale Européenne limite l'accès à deux séjours maximum par astronaute. L'homme de 43 ans avait en effet déjà passé plusieurs mois entre novembre 2016 et 2017. (Midi Libre – 2021).

Quel est le salaire de Thomas Pesquet l'astronaute ?

9 778,49 €

Celui-ci est très encadré et fixé par des organisations coordonnées. Thomas Pesquet gagne donc chaque mois entre 8 886,75

et 9 778,49 €. À cela peuvent venir s'ajouter des primes lorsque les gradés ont des enfants ou d'autres pour travail le week-end. (Capital).

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