dimanche 8 octobre 2017

Jetée à la rue dans la nuit - Je soutiens Elodie


Jetée à la rue dans la nuit.

Il l’a poussée au-dehors de la salle de sports qu’ils dirigeaient ensemble depuis dix ans. Physiquement, en la bousculant. « Dehors ! Je ne veux plus de toi ici ! Tu ne comprends pas ? »

Il en avait assez d’elle. Elle ne voulait pas l’entendre ! Ce geste de violence et d’expulsion dans la rue  lui a évité des années et des années de procès…Les avocats, ça coûte cher. Il a des muscles en gonflette. Qu’ils servent ! Ils avaient construit cette salle de sport ensemble. Elle avait tenu l’accueil pendant que lui jouait au coach sportif. Mais, maintenant, il ne l’aimait plus. Son cœur battait ailleurs.

Il avait le droit pour lui : la salle était à son nom.

Il avait la force pour lui : musclé, une tête de plus qu’elle, ce n’était pas difficile de la jeter sur le trottoir !

Il ne lui a pas laissé le temps de prendre des affaires dans une valise : elle l’a trop énervé. Tant pis pour elle ! Il a donné des coups, il ne sait pas comment cela aurait pu finir….

Ils se sont disputés et ça a dégénéré. C’est comme ça !

La petite était couchée au premier étage. Elle n’a rien entendu. Il verra le lendemain ce qu’il fera. A chaque jour suffit sa peine…Il a réglé le problème majeur. Il voulait se débarrasser de cette compagne gênante  et c’est chose faite. Son cœur appartient à une autre femme.

Depuis le temps qu’il en avait assez de sa double vie ! Ouf ! Il a trouvé une solution, radicale certes, mais définitive. Il va pouvoir profiter de son nouvel amour sans contrariété, sans être inquiété, et surtout, sans reproches. Dès demain. Et que personne n’ose lui faire une simple remarque.

Personne ne lui a rien dit. La société ferme les yeux. Les voisins n’ont pas bronché. La famille non plus.

Cette ex-compagne est repartie à zéro. Elle a recherché seule un logement, un emploi et a éduqué sa fille du mieux qu’elle a pu. Le tout sans aide. Mais avec dignité et le sentiment d’avoir tout bien fait.

Quel courage…
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Marseille
"Je suis comme les termites, je vis chez l'habitant."


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NDLR : voici un exemple de voisinage inhumain et d’une justice inhumaine.

Hauts-de-Seine : son compagnon la bat, elle est expulsée à cause du bruit.

(…) C’est la double peine. Victime de violences conjugales, cette mère de famille est expulsée de son logement… à cause de la violence de son compagnon.
hauts-de-seine-son-compagnon-la-bat-elle-est-expulsee-a-cause-du-bruit
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L'avocate d'Elodie, qui avait été expulsée de son logement alors qu'elle était victime de violence conjugales, nous préviens qu'elle a été relogée ! Bravo à toutes les personnes qui l'ont soutenue et accompagnée, que ses voisins en prennent de la graine !



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