Affichage des articles dont le libellé est Martigues. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Martigues. Afficher tous les articles

dimanche 3 septembre 2017

Pierre Dharreville décrypte les enjeux de la Loi Travail XXL à Martigues


Le président de la République agit au service de quelques-uns.
Tous ceux et celles qui risquent d'être les victimes des ordonnances quand elles seront appliquées puissent se mobiliser et se faire entendre. Les dernières enquêtes continuent de montrer que 65% des Français craignent cette loi qui va réduire leurs droits.


Le problème c'est que la loi ne se fait pas au Parlement puisqu'on nous a demandé de ne pas la faire.
Le Premier ministre a déclaré que le texte était globalement prêt et qu'on ne le retoucherait qu'à la marge. Quand il va revenir devant le gouvernement pour ratification en octobre, on va nous expliquer que tout a été discuté avec les organisations syndicales. Si on retouchait, on ne respecterait pas le dialogue social. Au contraire, moi, je pense qu'il n'y a pas de majorité dans le pays pour casser le code du travail. Il y a besoin de faire grandir le mouvement populaire et la conscience de se qui est en train de se passer.


Si la loi n'est pas faite contre le chômage comme le dit le gouvernement, elle est faite pourquoi ?
Elle n'est pas faite non plus pour simplifier le code du travail puisqu'il va y avoir un code du travail par entreprise. Elle est faite pour faire plaisir à ses amis de la finance et du MEDEF ou à des gens qui ont des stocks-options comme madame Pénicaud, ministre du travail qui s'est permis de faire un million d'euros de bénéfice en revendant des stocks-options. Mais là, on ne touche pas aux stocks-options dans la loi qui ne sont pas « le problème ». Ni la finance. On ne légifère pas là-dessus.


Le gouvernement avait expliqué que les salariés étaient responsables du sort des chômeurs parce qu’ils avaient trop de droits, des salaires trop élevés, etc . Il a arrêté de dire ça car toutes les études montrent que la casse du code du travail ne créera pas d'emplois supplémentaires. Au contraire.


Les décisions sont prises avec les actionnaires dans les Conseils d'administration des entreprises. J'ai fait une proposition pour donner plus de pouvoirs aux salariés. Sur les questions de la pénibilité, il y a un retour en arrière sans précédent pour les risques chimiques (doute sur la formulation dans la loi) , les postures, les vibrations.



On va faire disparaître les CHSCT qui regardaient de manière précise les conditions de travail, la santé, la sécurité, et qui ont été une vraie conquête sociale.  


Les licenciements économiques et les plans sociaux d'entreprises.
On nous explique que la loi est faite pour aider les petites entreprises et vous verrez que ce n'est pas le cas. Le périmètre dans lequel on va juger de la validité du motif économique pour licencier va être limité au périmètre national. Il était auparavant illimité.

Pour une multinationale qui va vouloir licencier en France, on ne pourra pas regarder si elle est bénéficiaire ailleurs en Europe ou dans le monde et si elle peut absorber le déficit de son unité de production ou si elle peut organiser autrement les choses.


Ce n'est pas la barémisation des indemnités qui est en cause, mais les dommages et intérêts, en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, en cas de licenciement abusif ou illégal. On prévoit déjà le cas où la loi ne va pas être respectée. Et donc, il y a un barème.


Un Cerfa va permettre de modifier la motivation de licenciement. Avant, ça n'existait pas. Dans la lettre, il y avait une motivation que le salarié pouvait contester. Ça va ouvrir dans la jurisprudence des nouvelles problématiques. En cas d'accord collectif, le recours sera réduit de moitié (12 mois au lieu des 24 actuels).

Le référendum.
L'employeur peut demander l'autorisation aux syndicats d'organiser un référendum der son propre chef. Avant, la loi El Khomri n'était pas allée jusque-là. C'étaient les organisations syndicales qui pouvaient le soumettre aux salariés.
 
-------------
 
178 personnes ont lu cet article.
 
------------------

vendredi 19 mai 2017

Législatives - Pierre Dharréville à Martigues







Il n’y a eu personne pendant de nombreux mois. (Pierre parle des candidats sur le terrain)
(Rires dans l’assemblée.)
En fait, au final, il y aura beaucoup de candidats.

Il y a maintenant des attaques personnelles fondées sur des données erronées. Ce n’est pas mon registre d’attaquer des individus pour les égratigner.
Ce qui m’intéresse, c’est de faire de la politique ensemble et d’élever le débat.

Gaby, vous, moi-même, nous avons fait du travail.
Nous avons échangé, discuté avec de nombreux concitoyens.
Certains nous ont rejoints.
Je salue les « Insoumis » qui sont là et Patrick du PS. Nous avons créé une dynamique de rassemblement. Se rassembler, cela ne veut pas dire être pareil, c’est trouver ensemble ce que nous pouvons faire en commun.







Cette dynamique est une bonne nouvelle pour les hommes et les femmes que nous voulons défendre.
Mais elle doit s’élargir partout dans le pays, même après la clôture des dépôts de candidature.

Les pouvoirs sont concentrés entre les mains d’un seul ou d’une seule.
La représentation nationale n’est pas conforme aux aspirations qu’il y a dans le pays et dans les têtes.
Contre la loi Travail, une majorité était opposée à cette loi.

Sur le site Arcelor, des salariés d’une boîte de sous-traitance Endel à Fos se sont bagarrés car leur augmentation annuelle de salaire était de 0€, quand les actionnaires se répartissaient 17,3 millions d’euros de bénéfices.


Un homme cherche du travail avec acharnement et la volonté d’être utile depuis 8 ans. Moi, je veux porter cette colère devant cette désespérance et cette injustice pour trouver des solutions.

L’immense attente qui est là ne trouve pas son chemin politique. Nous voulons trouver des réponses. Le FN essaie de détourner cette attente. L’extrême droite ne se débarrasse pas de son masque. La haine de l’autre est agitée en permanence. Il faut démonter leur tromperie.
Nous ne savons pas jusqu’où cela peut aller, dégringoler.






Vous étiez devant votre poste de télévision à attendre avec impatience les nouveautés de ce gouvernement. (Rires). Les vieilles recettes vont nous être imposées. Nous n’en serons pas surpris.

« Changer tout pour que rien ne change ». Ne laissons pas les mains libres à Emmanuel Macron. Nous allons tout faire pour.

Nous représentons une véritable alternative.

A Istres, nous avons déposé à la sous-préfecture des pétitions pour la défense des services publics. Il y a 5 000 signatures. A Port-de-Bouc, c’est la mort physique de la Sécurité Sociale avec la fermeture programmée de son bureau. La poste de Lavéra, celle de Saint-Mitre-les-Remparts sont menacées.

Défendre la démocratie locale. Arrêter la réforme de la métropolisation. Cesser les coupes sombres dans les dotations données aux collectivités. On leur demande de faire plus avec moins.

Le sujet central, c’est la fin du code du travail. Il y un  rassemblement le 8 juin. Ce n’est pas le président qui peut appliquer des ordonnances sans l’accord de l’Assemblée Nationale.
Je n’ai pas l’intention d’abdiquer devant le président de la République. Je veux me battre pied à pied pour faire échec à la casse du code du travail. Je veux au contraire défendre un code du travail du 21e siècle. Je vous invite à une réunion le 3 juin prochain pour le préparer.


Défendre l’école de la réussite pour tous et dire non à la mise en concurrence des établissements entre eux.
Il faut agir en grand sur les questions de la santé et aller vers des remboursements de soins plus importants.
Un élu qui veut s’affronter aux forces de la finance qui veulent régenter nos vies de bout en bout a besoin  d’un rapport de forces. Un élu doit aussi faire émerger des dynamiques populaires et créatrices qui inventent l’avenir.

---------------
100 personnes ont lu cet article.




mercredi 21 octobre 2015

Martigues, mes photos

L'art
Le musée Ziem
Photos d'extérieur (interdites à l'intérieur sauf pour un usage personnel)





Raoul Dufy



La pêche














Les sports nautiques







Les ponts






Viet Nam


Les bateaux locaux



L'étang de Berre





Les plantes lacustres




Couleurs d'automne


Le soleil



Le manège au bord de l'eau




Les toitures


La Venise provençale





Les animaux



La nuit














                                                               La plage de la Couronne

                                                        Le camping Paradis




---------
116 personnes ont lu cet article.

-----------------