Aux USA et en France : "T'as les moyens. T'auras tout. T'as pas les moyens? T'auras rien." "Tu veux mourir de mort violente? Tu te fais contrôler par la police." Le sexe n'est pas un "travail". Soutien aux Palestinien-nes , aux Libanais-es, aux Iranien-nes. En 1832, Jeanne DEROIN disait : "Plutôt le célibat, que l'esclavage (NDLR : du mariage)". En 2024, 1 adulte français-e sur 3 est célibataire. 617 530 vues. Google attaque mon blog en supprimant des articles. Je vais sur Qwant maintenant.
Après 115 séances de poses matinales. Vollard avait pris en main le destin commercial de Cézanne.
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Pour
lui, il ne peut expliquer comment s’effectue une bonne vente. Il pense à une
loterie et à des forces souterraines qui interagissent (p 458).
Il
considère que 1890 était une époque « bénie pour les
collectionneurs ». Les tableaux s’achetaient une bouchée de pain et se
revendaient avec un profit intéressant (p 35). Il a ainsi pu acquérir des
tableaux de génies à bas prix (p 351). Un commissaire priseur a accepté que Vollard
ne paie que trois cents francs sur les neuf cents demandés pour cinq tableaux
de Cézanne (p 40).
Paul
Cézanne :
Il
prenait des fleurs en papier comme modèle pour ses tableaux, car elles ne
fanaient pas (p 13). Cézanne critiquait la peinture de Vincent van Gogh en
disant d’elle que c’était une peinture de fou (p 38). Edouard Manet voyait
Cézanne en « mal embouché » (p 68).
Ambroise
Vollard écrit son premier livre en 1914 : « Paul Cézanne ». Ce
fut un succès.
Le
père de Cézanne était réfractaire à l’art, tandis que sa mère a été son soutien
dans sa vocation (p 336).
Edouard
Manet :
Cézanne
le voyait comme « un homme du monde » (p 68). Renoir pensait que le
noir de Manet était « la reine des couleurs ». Degas pensait que
Manet avait enfin abandonné « son jus de pruneau » (p 94).
Edgar
Degas :
Il
prenait des chevaux de bois pour modèle pour ses tableaux (p 44). Il asse ses
vacances à Saint-Valéry-sur-Somme, chez les Braquaval (p 92). Il illustrera
deux livres édités par Ambroise Vollard : « La Maison Tellier »
de Maupassant et « les « Mimes des courtisanes » de Lucien (p
329).
Vincent
van Gogh :
Ambroise
Vollard donne son explication sur la coupe de l’oreille. « Après avoir
passé l’après-midi chez les prostituées, il lut un passage de la Bible qui dit qu’il
faut couper et jeter au eu un organe qui « est une occasion de
scandale ».Mais il ne la jeta pas
au feu. Il la porta aux demoiselles vues l’après-midi.
Pour
Renoir, l’art de van Gogh est supérieur à celui de Jean-François Millet (p 87).
Albert
André :
Degas
aimait ses fonds joliment nuancés (p 119).
Vollard lisant aux Collettes
par Albert André
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Raoul
Dufy :
On
apprend qu’il a expérimenté plusieurs fois une maison close à Marseille, le
« salon d’Aline », pour illustrer un livre (p 327).
M.
de Camondo :
Ambroise
Vollard décèle l’étranger « dans ses manières exagérément
parisiennes ».
Dans
son magasin, M. de Camondo introduit Sa Majesté Milan, ex-roi de Serbie, qui
voulait tout savoir sur l’art nouveau et acheter des tableaux. S’ensuit toute
une histoire autour de l’achat d’un tableau de Henry de Groux intitulé
« Mort aux vaches » prenant pour cible les rois (p 135).
Marc
Chagall :
Ambroise
Vollard a aussi édité des livres, dont un « Les Fables « de La
Fontaine. Il demanda au peintre russe de l’illustrer car La Fontaine avait
trouvé l’inspiration dans des sources orientales. Chagall était le mieux pour
traduire ce « prestigieux Orient » (p 331).
Pierre-Auguste Renoir
1841 - 1919
Ambroise Vollard au foulard rouge
Vers 1899
Huile sur toile.
Petit Palais
Paris
Aristide
Maillol :
C’est
Ambroise Vollard qui lui propose de faire le premier bronze à partir d’une
statue en bois réalisée par l’artiste (p 316). Maillol illustre les
« Folastries » de Ronsard*. Il disait du livre « qu’on pouvait le
mettre dans sa poche » (= l’ancêtre du Livre de Poche, NDLR) (p 332).
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Pierre-Auguste Renoir
1841 - 1919
Le parapluie
1881 - 1886
The National Gallery - Londres.
Il commence à pleuvoir dans un parc parisien animé. La foule part dans tous les sens, mais une jeune fille et une femme portant une boîte à chapeau nous l'indiquent. C'est l'un de ses derniers tableaux décrivant la vie moderne, avant de repartir vers les tableaux de paysages, de nus et de portraits.
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Le Havre
Abbaye de Graville
Petites tables et grand couvert
Tables de la Renaissance
Montaigne et Ronsard conseillent une alimentation pauvre en viandes. Ils n'ont pas écrit qu'il ne fallait plus en manger, NDLR.
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Pierre Bonnard
1867 - 1947
Portrait d'Ambroise Vollard au chat
Vers 1924
Huile sur toile.
Petit Palais
Paris
Son attitude montre une certaine somnolence connue par ceux et celles qui l'ont côtoyé.
Muriel
Robin a-t-elle manqué d’amour ? C’est son interprétation etson besoin. Mais, quand elle a voulu quelque
chose, elle l’a toujours obtenu. Ses parents lui ont payé des vacances au Mexique
et au Guatemala et des cours de théâtre à Paris. Elle est la seule des trois sœurs
à avoir été autant choyée. Sa maman a rabaissé sadiquement sa soeur aînée et s’est
méfiée des crises de révolte de la seconde fille. Mais le destin des deux aînées
était tracé : vendeuses de chaussures dans le magasin familial puis femmes
mariées. Muriel a failli céder à la tentation et à la pression maternelle, mais
le sort en a décidé autrement. Le rire a été une arme pour désamorcer lescrises familiales et a permis à Muriel Robin
de se hisser en haut de l’affiche. Sa mère lui a transmis son ambition et
le goût du travail bien fait. Muriel avait son modèle devant ses yeux. Il lui faudra beaucoup de courage pour s’affranchir
des normes maternelles et de ses préjugés. Très entourée, Muriel Robin défendra
bec et ongle son indépendance artistique et personnelle. Mais la maman
distillera un doute dans l'amour propre de ses filles. Elle n’a
pas entretenu cette flamme, pire, elle a cherché à la détruire. Muriel en
souffrira toute sa vie. Elle a été désespérée devant la « folie » de
sa maman.
1988 : Muriel Robin donne son
premier one-woman-show co-écrit avec Pierre Palmade, intitulé
« Les majorettes se cachent pour mourir ».
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D'après Jérôme Bosch
Bois-le-Duc, 1463 (?) - 1516
Le Concert dans l'oeuf
16e s
Huile sur toile
Lille
Musée des Beaux Arts
Ce tableau est une énigme; Il a été attribué à Jérôme Bosch. La partition musicale est de Thomas Créquillon, et date de 1549, après le décès de Jérôme Bosch. La "nef des fous" sert d'inspiration au créateur de cette oeuvre. La coquille d'oeuf sert de bateau. Hommes et femmes chantent dans un monde étrange. Un âne joue du luth, un singe de la flûte, un chat attend son poisson grillé, etc.
L'auteur semble nous demander jusqu'où ira la démesure et la folie des hommes.
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Face
à sa mère, Muriel lui demandera des explications sur les relations avec ses sœurs.
Après avoir compté les billets de banque, sa mère lui rendra « des comptes ».
Muriel avait le sentiment de materner les autres, d’être à leur écoute et de
porter le monde sur ses épaules, tout comme elle portait, à elle seule, ses
spectacles.
Sa
maman avait beaucoup d’humour, était très travailleuse et est sortie du néant
pour chausser tous les pieds de Saint-Etienne. Elle est devenue une héroïne de
la chaussure dans sa région. Muriel est devenue une héroïne planétaire. Elle
gagne de l’argent démesurément, à la hauteur de sa démesure. Elle n’hésitera
pas à prendre au pied de la lettre le texte de Jacques Brel « Ne me quitte
pas », tout en le brocardant de commentaires d’une amoureuse désabusée.
Elle
est à l’opposé de Mick Jaegger. Personne ne voulait le voir seul sur scène. Il
a été aimé dans le groupe des Rolling Stones. Muriel Robin a été aimée seule en
scène. Le public ne voulait pas la voir au théâtre avec les autres.
Sa
vision de la création, selon, Muriel Robin, est un peu « sado-maso ».
Elle dit qu’elle se « punit » quand elle crée ses sketchs. Elle se
dévalorise. Elle parle d’elle-même comme « comédienne » pour la
première fois dans ce livre à la page 292…(sur 444 pages !).
Elle
nie que l’humour dans l’art est noble et beau. Elle apporte du bonheur dans les
cœurs et les âmes. Ce n’est pas donné à tout le monde. Merci Muriel pour tout ce
travail.
Page 96 – Michel Serrault et Jean Poiret :
Elle
surprend Michel Serrault qui descend d’une voiture. Elle ose lui glisser sous l’essuie-glace
un petit mot dans lequel elle lui avoue toute l’admiration qu’elle lui porte.
Elle pense qu’il n’a jamais lu ce mot. Qui sait ?
Jean
Poiret viendra la voir dans sa loge à l’Olympia et lui dira « Vous avez du
génie, on va faire des choses ensemble ». Malheureusement, il est mort
trois ans plus tard, sans concrétiser son projet.
Page
219 – Jean Poiret :
Quand
elle était adolescente à Saint-Etienne, « coincée entre le magasin de
chaussures et le cours Sévigné, il a illuminé sa vie ».
Pages
357 :358 – Michel Serrault :
Elle
écrit Au Secours ! qui raconte l’histoire de « Blanche-Neige »,
revue et corrigée par Pierre Palmade. Elle enchaîne non-stop ce spectacle, sans
pause ni sortie de scène. Sa maman est morte un an auparavant. Elle pense à
Michel Serrault qui a « continué à jouer tous les soirs dans la Cage aux
folles alors qu’il vient de perdre sa fille ». Elle est bouleversée par « cette
gaieté qui recouvre la vie privée parce qu’il faut y aller ».
Page
282 – Dire « Non » :
Muriel
se parle à elle-même :
« Pourquoi
tu te laisses entraîner contre ton gré vers quelque chose que tu n’a pas envie
de faire ? Dis non, Muriel, apprends à dire non. Et tu verras, les gens ne
vont pas cesser de t’aimer pour autant. »
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NDLR : Non, elle n’est pas la seule à avoir affirmé son homosexualité. Mais cela n’enlève rien à ce qu’elle dénonce dans le milieu du spectacle.
Muriel Robin a dénoncé l'homophobie dans le cinéma, dans l'émission "Quelle époque" de France 2.
Muriel Robin a décrit sur France 2 samedi soir l'ostracisme dont elle s'estime victime dans le milieu du cinéma depuis son coming-out.
Muriel Robin a raison de dénoncer l'homophobie dans le monde du spectacle : Christophe Beaugrand témoigne.
Je pense que les gens de cinéma, en tout cas un certain nombre d'entre eux, n'ont aucune imagination. Je ne comprends pas pourquoi tu ne fais pas de cinéma, et je ne veux pas croire que ce soit à cause de ton homosexualité", a estimé l'actrice.
« Je suis la seule dans le monde entier à dire mon homosexualité et c'est pour ça que pendant 30 ans, on ne m'a pas fait travailler. »
"Si on est homosexuelle, on n'est pas désirable, on n'est pas pénétrable". Muriel Robin a pris la parole dans "Quelle époque", sur France 2.
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Muriel Robin n'aurait pas de talent selon Marianne.
Réaction négative du journal.
Les accusations de Muriel Robin ont touché leur cible.
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Muriel Robin
TF1
Téléfilm sur l'inceste
"Les yeux grands fermés"
Après "Jacqueline Sauvage", victime de violences intrafamiliales.
Après "Doutes", elle était la compagne d'un violeur qui défend la victime.
L'Humanité.
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G Attal
nomme 6 ministres homophobes
Catherine
Vautrin, nommée jeudi à la tête d'un ministère élargi au Travail, la Santé
et les Solidarités, a voté en 2013 contre la loi ouvrant le mariage aux personnes de
même sexe et avait participé à l'époque à la Manif
pour tous.
Rachida
Dati, nommée ministre de la
Culture, a de son côté mis en garde en 2019 contre un
risque de "fracture" de la société avec l'ouverture de la PMA
(procréation médicalement assistée) à toutes les femmes.
Aurore
Bergé : Elle est notamment pointée du doigt pour avoir déposé un
amendement en 2022 "visant à protéger et à garantir le
droit fondamental à l’interruption volontaire de grossesse". Il visait à "à reformuler un alinéa de l’article
66-2 de la Constitution ayant pour effet d’exclure les hommes trans du droit à
réaliser une IVG".
Christophe
Béchu : "Le communautarisme gay m’exaspère
autant que l’homophobie (...) Une famille se construit entre un homme et une
femme.''
(La Provence.)
La réponse est 6. Gabriel Attal a nommé 6 ministres
homophobes, soit deux de plus que dans le gouvernement d'Elisabeth Borne.
Alors, satisfaits de votre "premier Premier Ministre gay" ?
@lecoindeslgbt
@CaVautrin,
@GDarmanin,
@AuroreBerge ,
@ChristopheBechu,
@SebLecornu et @DatiRachida.
(France insoumise).
Ils ont oublié Amélie Oudéa-Castéra scolarise ses enfants
dans une école catholique.
En déplacement dans un collège des Yvelines avec
Gabriel Attal ce vendredi 12 janvier, la nouvelle ministre de l'Education
nationale a justifié la scolarisation de ses enfants dans un établissement
privé catholique et réac par le mauvais état du service public. On croit rêver.
(Libération).
Amélie Oudéa-Castéra reconnaît scolariser ses trois enfants dans l'établissement Stanislas, situé dans le 6e
arrondissement de Paris. (France Info).
Qui est le directeur de Stanislas ?
Le directeur actuel est Frédéric
Gautier, depuis la rentrée 2015. Il est auparavant directeur diocésain de
l'enseignement catholique à Paris. Il est assisté de trois censeurs-directeurs
pour les collège, lycée et classes préparatoires et d'une directrice académique
pour l'école primaire.
(Wikipédia).
Pourquoi choisir Stanislas ?
Le lycée privé Stanislas affiche un taux
de réussite au bac de 100%, toutes voies confondues. En 2022, il y a eu 96,7%
des élèves qui ont obtenu une mention bien ou très bien. (Le Figaro).
L’univers sexiste, homophobe et
autoritaire de Stanislas, le « meilleur » lycée de France.
De
nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est
proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d'anciens
élèves racontent les « humiliations » et les
« souffrances » vécues.